Chapitre 38 : Ce qui est fait est fait

ShiroiRyu
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Quatrième axe : Mi-ange, mi-démon

Chapitre 38 : Ce qui est fait est fait

« Tery … Tery … Tery. Si tu ne réveilles pas, je t’embrasse. »

Il garda les yeux fermés mais il tendit légèrement ses lèvres. Quelques secondes plus tard, d’autres vinrent se poser dessus, le baiser durant un instant des plus précieux. Il décida d’ouvrir les yeux, remarquant le beau visage d’Elen qui l’embrassait. Elle avait aussi ouvert les yeux, ses beaux yeux bleus. Elle retira ses lèvres, chuchotant :

« J’espère que tu as très bien dormi, Tery. C’est le cas, n’est-ce pas ? »

« J’ai dormi avec toi donc bon … je ne pense pas connaître quelque chose de … Pourquoi est-ce que tu rougis autant, Elen ? »

« Hein ? Euh oh … je … Comment dire. C’est un peu embarrassant mais comme je me suis réveillée la première, j’ai … remarqué que … »

« Dis-moi tout ? »

Il regardait surtout où elle posait les yeux et il comprenait. Elle fixait sa propre poitrine. C’est vrai que pendant la nuit, enfin avant la nuit, elle avait tout simplement … enfin, c’était étrange mais bon. Il reprit avant même qu’elle ne lui réponde :

« Ne t’en fait pas, ça ne m’a pas dérangé et puis bon, je crois bien que c’était toi qui voulait que l’on avance non ? Avec … Enfin bon … je te promets, je n’ai pas pu voir en détails. J’ai juste pu sentir ton cœur contre le mien, ça te convient ? »

« Je … Dit comme ça, c’est moins gênant, c’est vrai. Tu crois que … je pourrais aussi le sentir ce soir puis les autres soirs, Tery ? »

Elle rougit légèrement et il comprenait ce qu’elle voulait impliquer. Il hocha la tête avec tendresse pour bien montrer que cela lui paraissait logique et normal. Quoi de mieux non ? Il la regarda avec tendresse avant de caresser ses cheveux, disant :

« Bien entendu mais bon … un jour, je pense que j’aurai le courage de sentir ton cœur par moi-même, sans que tu y sois « forcée ». »

« Hein ? Qu’est-ce que tu veux dire par là, Tery ? Je n’ai pas compris. »

« Elen, juste que … si tu veux, la prochaine fois, c’est moi qui … »

« Qui… ? » chercha-t-elle à savoir alors qu’il n’arrivait pas à exprimer ce qu’il voulait par des mots. Avec lenteur, il posa ses mains sur les bretelles de son justaucorps, commençant à faire descendre celle de droite à mi-hauteur. Il s’arrêta mais elle était maintenant rouge comme une pivoine. Ah ! Elle … enfin, elle voyait maintenant. Elle se gratta la joue, Tery lui remettant correctement sa bretelle avant de chercher à se lever. Mais elle restait au-dessus de lui, prenant ses bras pour qu’il puisse les placer autour de ses hanches. Elle le regarde avec affection, murmurant tendrement :

« Juste quelques minutes de plus, Royan a dit que nous serons bientôt arrivés. Tu vas pouvoir retoucher la terre ferme, content ? »

« Je peux donc rester couché en attendant ? Et toi ? Tu restes ici ? »

« Seulement si tu le désires, Tery. Mais tu as peut-être faim. Attends, je pars mais je reviens vite hein ? C’est juste que …oh et puis zut. Je reviens vite ! »
Elle a un petit rire des plus charmants avant de quitter la chambre. Quelques minutes plus tard, elle revenait avec de quoi manger, Tery s’étant mis assis correctement sur le lit pour la réceptionner. Elle se plaça à côté de lui, commençant à manger à ses côtés.

« Ils sont contents de savoir que tu vas bien, Tery. »

« Ah ? Pourquoi ? J’étais censé ne pas aller bien ? Enfin bon, ce n’est qu’une question de perception. Je suis toujours aussi malade en bateau, hein ? »

« Je le sais, je le sais parfaitement, Tery. Tiens, fais aaaaaaah. »

« Aaaaaaah. » fit-il en s’exécutant sans aucune réticence, Elen commençant à le nourrir. C’était quand même différent de ce qu’il pensait. Même si c’était un mouvement des plus communs et banals, que ça soit fait par une autre personne rendait le tout beaucoup plus intime et gênant. Mais il appréciait beaucoup.

Les minutes s’écoulèrent et il termina son assiette. Sans aucune hésitation, il demanda à Elen de se placer à son tour correctement pour qu’il vienne la nourrir. Elle commença à rougir, détournant légèrement la tête en balbutiant :

« Tu sais, je n’ai pas vraiment besoin de ça, Tery et … »

« Hey ! Si tu as fait ça, je peux aussi hein ? N’exagérons pas non plus. Chacun son tour, Elen. Allez, tu t’installes bien et je te nourris. Tu dois aussi manger. »

« D’accord, d’accord. Aaaaaaaah ! »

Voilà qu’elle ouvrait sa bouche mais il la regarda pendant quelques secondes avant de l’embrasser tendrement. Elle eut un petit mouvement de surprise mais se laissa faire. Puis lorsqu’elle voulut parler, il enfouit la cuillère dans la bouche d’Elen.

« Et voilà, on appâte la demoiselle puis elle se laisse docilement faire. »

« Docilement, docilement … Je … AH ! » dit la femme aux cheveux blonds, ne pouvant continuer à s’exprimer puisque Tery vint lui enfouir une seconde cuillère dans la bouche.

« J’espère que c’est bon quand même, n’est-ce pas ? »

Elle hocha la tête positivement, un grand sourire aux lèvres alors qu’il continuait. Assis l’un contre l’autre, ils fermèrent les yeux après le repas, laissant le temps s’écouler avec lenteur. Ils n’avaient plus qu’à patienter en attendant que le bateau arrive à destination.

Les minutes s’écoulèrent puis les heures. Pourtant, ils ne bougèrent pas de la place. Réfugiés sous la couette, ils se collèrent l’un contre l’autre en se murmurant quelques mots doux. Après ce qui s’était passé hier, ils avaient besoin tous les deux de se retrouver et de se reconnaître, l’un comme l’autre.

« Hey, vous deux ! Nous sommes arrivés ! »

Plusieurs coups à la porte et voilà qu’il cherchait à se redresser subitement. Sauf qu’il ne le pouvait pas. La raison était simple : Elen était sur lui, allongée de tout son corps et à moitié assoupie. Pourtant, il fallait bien se lever quand même.

« Elen ? S’il te plaît. Faut se réveiller. »

« Hmm … Pas envie, Tery. Je suis bien au chaud là. J’ai pas envie de bouger. »

« Fais quand même un petit effort pour moi, s’il te plaît. » marmonna le jeune homme aux cheveux bruns alors qu’elle gesticulait contre lui.

« Nan ! Pas envie ! Sauf si j’ai peut-être un petit bisou. »

« Vraiment, Elen … tu es terrible. »

Il poussa un petit soupir avant de venir l’embrasser tendrement, la jeune femme aux cheveux blonds se laissant faire. Elle était vraiment bien plus douce et agréable quand elle n’avait pas son masque. Il l’appréciait bien plus. Elle ouvrit les yeux après quelques secondes, retirant ses lèvres pour bouger de Tery.

« Où est donc mon masque ? Ils nous attendent tous. »

« Il est là, il est là. Regarde donc sur le côté. »

Il lui tendit l’objet blanc, le fixant pendant quelques secondes. Sincèrement, il la voyait maintenant couramment sans son masque. Elle ne pouvait pas le retirer définitivement ? Il n’osa pas lui poser la question, la laissant remettre son masque sur son visage.

« Et alors, Tery ? Tu me dis de me lever mais toi-même, tu ne bouges pas. »

« Ah ? Oups, c’est vrai, attends, attends, bon, il faut que je remette mon haut. »

Il commença à chercher ce dernier mais Elen le lui tendit, un peu gênée et amusée. Elle lui demanda ce qu’il y avait, il répondit qu’il ne savait pas vraiment. Il était juste un peu perturbé par tout ce qui se passait.

« Qu’est-ce que l’on va faire maintenant, Elen ? Tu sais, avec la mort de Lavon … on ne risque pas forcément d’être très apprécié non plus hein ? »

« On n’a fait que se défendre. Et en même temps, le prince était avec nous. Si on commence à s’inquiéter de tout et de rien, on n’en est pas sortis hein ? »

« Oui mais bon, je ne penses pas que ça soit un bon argument ça pour nous défendre. »

Elle haussa les épaules, venant prendre son bras entre ses mains avant de sortir de la chambre avec lui. Le jeune homme fut soulagé de voir qu’ils étaient bien arrivé à bon port et surtout que la bateau ne naviguait plus. Lorsqu’ils retrouvèrent le prince, Tery s’approcha de lui, demandant d’une voix un peu perturbée :

« Royan ? Je suis vraiment désolé au sujet de Lavon. Ce n’était pas du tout mon but et … »

« Ce n’est pas grave … c’était nécessaire. Maintenant, il nous suffit juste d’attendre les conséquences d’une telle action. En espérant que ça ne soit pas aussi grave que cela pourrait le paraître. Bref … comment est-ce que tu vas ? »

« Mieux que je ne le pensais. Il semblerait que j’ai encore eu une absence hier. Ca devient assez grave. Mais sinon, Elise se porte comment ? »

« Bien, malgré le fait que cela aurait pu devenir dramatique avec … son problème. » répondit l’adolescent en regardant brièvement autour de lui. C’est vrai que contrairement au cas de Tery, les gens ne savaient pas pour Elise.

« Tant mieux si ce n’est pas le cas alors. Tant mieux … oui … »

« Tu sembles un peu perturbé, non ? »

« Disons que la mort de Lavon ne me plait pas. Même si dans le genre zélé, il était plutôt doué. Juste parce que … je suis un … démon. »

« Juste, juste, tu es quand même quelque chose ou quelqu’un … issu d’une race qui semble avoir créé d’énormes problèmes dans le passé. Sauf que tes actions sont loin d’être belliqueuses, comme j’ai pu le dire à mademoiselle Elise. »

« D’ailleurs, c’est la seule que tu appelles mademoiselle, il y a une raison ? »

« Le fait que nous ne la connaissions pas encore assez, voilà tout. »

Tery haussa un sourcil mais ne chercha pas à continuer la conversation. Ils furent tous emmenés avec une escorte vers le palais du prince. Normalement, ils en avaient pour plusieurs heures de route et Tery sombra une nouvelle fois dans le sommeil, sa tête déposée contre l’épaule d’Elen.

« Il dort beaucoup non ? Ce n’est pas un peu étrange ? »

« Je pense que c’est la fatigue causée par le combat contre Lavon. Il risque d’être épuisé pendant encore quelques jours. Donc il va falloir éviter de trop en faire justement. Si Tery devient trop lourd, tu me l’envoies et je le réceptionne. »

Hein ? Quoi ? Manelena avait bien répondu mais c’était la dernière phrase qui était intrigante. La femme au masque blanc fixa Manelena à travers ce dernier. Qu’est-ce que ça voulait dire exactement ? Elle pouvait s’expliquer ?  Pourtant, elle ne continua pas à parler, regardant maintenant par la fenêtre du carrosse qui les emmenait.

Elle se tenait la joue avec son coude posé sur le rebord, continuant de regarder le paysage qui défilait devant ses yeux sans rien rajouter, rien du tout. Elen marmonna dans sa barbe quelques mots incompréhensibles, Clari disant :

« Royan, est-ce que tu as une idée de ce que l’on va faire ? »

« Hein ? Hum ? Que disais-tu, Clari ? Désolé, je t’écoutais à peine. »

Ce n’était pas dans les habitudes du prince de se comporter de la sorte, d’avoir l’air distant. Ou plutôt ailleurs ? Elle regarda ce qui pouvait le rendre ainsi mais elle comprit très rapidement. Elle reprit avec une pointe d’amusement :

« Alors, Elise, qu’est-ce que cela fait de voyager dans un carrosse ? »

« C’est vraiment surprenant. J’en avais déjà vu, pas aussi beaux que celui-là bien entendu, mais je n’étais jamais monté dans l’un d’entre eux. »

« Normalement, nous utiliserons le même moyen de locomotion pour nous déplacer jusqu’à nos frontières. Ensuite, nous remarcherons comme auparavant. Préparez-vous au cas où, mademoiselle Elise, les marches peuvent être très longues. »

« D’accord, d’accord. Merci de m’avoir prévenue, prince Royan. »

« Je ne fais que mon devoir, rien d’autre. » répondit l’adolescent aux cheveux bleus, observant maintenant le décor comme Manelena.

Seule Clari continuait d’observer tout le monde alors que le silence s’installait entre eux. Pendant le reste du trajet, Tery continua de dormir comme si de rien n’était, le visage calme et apaisé alors qu’Elen gardait le sourire aux lèvres.

« J’espère que nous arriverons bientôt quand même. »

« Ce n’est plus qu’une question de minutes, Elen. » dit l’adolescent après les paroles de la femme masquée, celle-ci poussant un petit soupir, se déplaçant de telle sorte que la tête de Tery soit posée sur ses genoux, tête qu’elle caresse.

« Je l’espère, je suis un peu pressée de rentrer. »

Enfin, rentrer était un bien grand mot. Ils n’avaient pas de domicile où se rendre. Et ils avaient encore tellement à voyager et à découvrir… mais bientôt, enfin, très bientôt, ils allaient pouvoir se reposer tous les deux.

« Notre petit nid douillet à nous deux. »

Elle marmonnait ça devant tout le monde, remettant Tery correctement à côté d’elle avant de se mettre en boule à moitié sur lui, l’enlaçant et le serrant contre elle. Elle allait aussi se reposer, tiens. Ça lui ferait du bien. Elle observa brièvement une dernière fois les autres personnes avant de se mouvoir sur lui puis de retirer son masque. Elle le déposa juste à côté d’eux, mettant bien sa cape et sa capuche de telle façon que seul Tery pourrait la voir.

« On devient entreprenante ou je rêve, Elen ? »

« Rien du tout. C’est juste que c’est gênant si je veux coller mon visage contre le sien. Puis tant que vous ne le voyez pas, ça me convient. »

« Tu sais, les images sont toujours présentes hein ? Ce n’est pas comme si cela allait être surprenant si on te voyait sans ton masque. »

« Hein ? Quoi ? Elen a déjà retiré son masque auparavant ? Je ne l’ai jamais vu. » dit Elise avec une petite pointe d’étonnement dans la voix.

« Je ne le montrerai pas, bonne nuit ! »

Elle s’exclame avant de foncer dans le sommeil, même s’ils sont en pleine journée, ça ne la dérange pas. Quelques instants plus tard, elle dort, sa tête enfouie contre le torse de Tery alors que Clari pousse un léger soupir avant de reprendre :

« Vraiment, je vous le jures. Des fois, elle réagit d’une façon aussi absurde que ça en est aberrant mais bon … »

« Comme si tu étais un exemple pour nous tous, Clari. » rétorqua le prince.

« Tu n’es pas obligé d’être aussi sec avec moi, Royan. »

« Seulement quand c’est nécessaire, rien d’autre. »

Elle haussa les épaules, ne semblant pas vraiment se soucier de ce qu’avait dit Royan à son sujet. Elle sifflota avec amusement alors que le carrosse continuait son bonhomme de chemin. Quelques heures plus tard, Tery fut réveillé comme Elen. Il remarqua que celle-ci ne portait pas son masque et le lui mit avant qu’elle ne s’éveille.

« Allez, debout, debout, Elen. On est arrivé. »

« Déjà ? C’était franchement très rapide quand même. »

Mais elle n’allait pas se plaindre. Quelques instants après, ils sont tous sortis du carrosse, accompagnés par une vingtaine de soldats. Le regard haineux de certains envers Tery le fit frissonner mais il préféra ignorer le tout, continuant d’avancer.

« Ne t’en fait pas, Tery. Si l’un d’entre eux s’approche de toi, je le projette à quelques mètres. On ne te touchera pas. »

« Je me sens tout de suite plus rassuré, Elen … mais non, pas de bêtises de ce genre. On ne va pas créer encore plus de conflits. »

« D’accord, d’accord, comme tu le veux, Tery. »

Question de sécurité. Surtout que les gardes étaient bien plus nombreux qu’eux … et qu’en même temps, il n’avait vraiment pas envie de se battre inutilement si ce n’était pas nécessaire. Ils avaient déjà créé assez de problèmes non ? Enfin, à ses yeux. Peut-être que pour Elen, ce n’était rien du tout mais il s’en voulait encore terriblement pour Lavon. Il n’avait pas pensé à cette éventualité de le tuer aussi sèchement. Surtout qu’ils n’avaient pas appris grand-chose. Plongé dans ses pensées, il continua de suivre le prince jusqu’à être emmené dans une immense pièce où déjà siégeaient une bonne cinquantaine de personnes.

« Voici mes ministres et leurs divers suppléants qui m’aident à gérer Traslord quand je suis là … ou qui s’occupe de mon pays quand je ne le suis pas. »

« Impressionnant. » dit Tery avec étonnement alors que Royan reprenait :

« Comme je vais repartir avec vous, il est normal que je les prévienne de la conduite à suivre. Voilà tout, c’est aussi simple que ça. »

Peut-être mais pas forcément pour tout le monde. Tery observa les environs, c’était assez classique mais quand même. Ca restait toujours aussi impressionnant pour quelqu’un comme lui qui vivait dans un petit village.

« Prince Royan, nous ne pouvons pas nous permettre de parler de sujets importants devant des personnes d’autres royaumes. Surtout en ce qui concerne la maréchale … »

« L’ancienne maréchale. » rectifia Tery bien que l’homme qui parlait continuait comme si de rien n’était, ne semblant pas s’intéresser à ses propos.

« La maréchale Nali. Ou plutôt la princesse de Shunter : Manelena. »

« Ca me semble logique. Je suis désolé mais pourriez-vous attendre hors de la salle ? » s’adressa Royan en parlant à Tery et ses compagnons.

« Euh oui … Il y a une salle où on peut se reposer ? J’ai encore un coup de barre. » dit Tery, Royan haussant un sourcil avec suspicion.

« Tu es extrêmement fatigué ces derniers jours. Tu devrais peut-être aller voir l’un des médecins royaux pour qu’il puisse t’ausculter. »

« Peut-être, je ne suis pas sûr que ça se passe ainsi. »

« Fais-le donc … tant que nous sommes ici. »

« D’accord, d’accord, Royan. Je te fais confiance. » répondit le jeune homme aux cheveux bruns. Il n’était pas vraiment confiant par rapport à ça néanmoins … malgré ses dires.

« Je vais l’accompagner, je connais un peu ton palais, Royan. »

« Fais donc, Elen. Quant à vous trois, je vais demander à un soldat de vous emmener dans une salle de repos pour vous aussi. »

Royan se tourna vers des gardes, répétant ce qu’il venait de dire alors que chacun se séparait en plusieurs groupes. Lui-même avait beaucoup à faire aujourd’hui, énormément même. Ils ne pouvaient pas repartir sans être préparés.

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