Chapitre 41 : Plus intense

ShiroiRyu
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Chapitre 41 : Plus intense

« Non … non … je ne faisais pas ça, je te le promets. »

« Les promesses basées sur les mensonges sont les premières à s’effondrer, Tery. Pourquoi est-ce que tu me mentirais, hein ? »

Elle le força à se mettre sur le dos, grimpant sur lui, ses yeux rubis le fixant avec ardeur. Estomaqué, le jeune homme la regarda avec appréhension, bredouillant :

« Je ne comptais pas te mentir comme ça ! Ne dit … ne dit pas n’importe quoi. »

« Alors pourquoi est-ce que tu trembles hein ? Tu as quelque chose à te reprocher ? A te faire pardonner, Tery ? Mon petit Tery à moi. »

Elle se pencha en avant, restant assise sur le ventre du jeune homme. Son index gauche caressa le torse de Tery, à travers le tissu tout en étudiant son visage parcouru par l’inquiétude. Toujours penchée, elle vient lui chuchoter :

« Une jeune demoiselle qui dort avec un jeune homme, ce n’est pas pour qu’ils restent prudes très longtemps tous les deux, mon petit Tery. »

« Je t’ai déjà dit que je n’aime pas quand tu parles comme ça. »

« Alors, tu n’as qu’à me punir, Teythanaus non ? Si je suis une vilaine fille … qui a des envies et des désirs. Les femmes ne sont pas différentes des hommes sur ces points, tu le sais ? Vous n’êtes pas des bêtes et nous des anges. »

« … … … Non, je suis désolé. Ca ne … »

« Tais-toi un peu ! Tu me fatigues, Tery ! Tu me fatigues vraiment ! Ca ne te dérange pas d’être aussi gentil et mignon et tendre avec les autres femmes ! Mais lorsqu’il s’agit de ta propre femme, ah non ! On fait le timide et la mijaurée ! »

« Arrête s’il te plaît, ça ne me plaît pas. »

« Ne dit plus rien … car qui ne dit mot … consent ! »

Elle se jette sur lui, embrassant goulument le jeune homme. Elle dévore ses lèvres, les suçant alors qu’il repousse Elen. C’est trop inquiétant ! Ca commence réellement à lui faire peur ! Il la repousse avec force, s’en voulant déjà d’utiliser ses pouvoirs. Sauf qu’aussitôt, Elen fit de même de son côté, chacun ayant les mains de l’autre posée sur les épaules.

« Tu veux jouer avec moi, Tery ? On va rigoler ensemble, hahaha ! »

« ASSEZ ! Maintenant, stop ! »

Quitte à utiliser ses lignes d’Alzar, il allait arrêter Elen ! Il allait en discuter et … Pourquoi est-ce qu’elle pleurait ? Avec ses yeux rubis ? Elle pleurait et commençait déjà à sangloter. Il sentit la pression sur ses épaules se faire moins forte puis se retirer.

« Je vais … aller demander une chambre à côté, c’est tout. »

« Est-ce que tu comprends que tu ne sembles pas être dans ton état normal, Elen ? Attends un peu, ne pars quand même pas, je ne vais pas te jeter. Il en est hors de question. »

« … … … Snif. Je veux juste être avec toi. »


Pfiou ! Mais lui aussi ! Il prit la main d’Elen, la tirant vers lui pour qu’elle s’écroule contre son corps. Il commença à lui caresser les cheveux avec lenteur. Il l’embrassa sur les joues et sur le front, remarquant ses yeux rubis.

« Je t’aime aussi, Elen. Et si tu ne t’étais pas jetée sur moi, peut-être que … je pensais aller un peu plus loin que ces derniers jours. Mais tu vois, tu as tout gâché en agissant de la sorte. J’aurai voulu … enfin … que l’on reste juste en sous-vêtement. »

Il tentait de rigoler mais elle le regarda avec effarement, comme si elle avait compris qu’elle avait été coupable et stupide sur ce coup. Elle chercha à descendre les bretelles de son justaucorps mais il l’arrêta d’un simple mouvement.

« Qu’est-ce que j’ai dit ? Tu es trop pressée … et c’est à moi de le faire, Elen. Mais ce soir, ça ne sera pas le cas. Tu viens par ici. »

Il la força à rester collé à lui alors qu’il fermait déjà les yeux. Il devait se renseigner sur Elen. Pourquoi est-ce qu’elle avait un tel comportement dans ces moments ? Il ne savait pas du tout, pas du tout même. C’était ça qui l’inquiétait quand même un peu.

Mais elle trouva rapidement le sommeil, contrairement à ce qu’il pensait. Il la regarda dormir dans ses bras, un sourire aux lèvres, imaginant que tout irait pour le mieux le lendemain. Il ne tarda pas lui-même à trouver le sommeil, chuchotant tendrement et avec affection à la jeune femme aux cheveux blonds :

« Dors bien ma petite déesse … je t’aime tellement. »

Il l’aimait tellement qu’il ne voulait pas se séparer d’elle. Le lendemain matin, elle était toujours collée à lui alors qu’elle avait la bouche entrouverte. Il était certain que si elle ouvrait les yeux, ses pupilles seraient bleues. Mais elle avait grandement sommeil. Epuisée par la marche d’hier ? Il ne savait pas vraiment ce qu’elle avait fait.

Il la laissa s’éveiller et marmonner quelques mots avant d’ouvrir ses yeux. Bleus … comme il l’avait pensé. Elle avait des yeux rouges quand elle était « excitée » ? S’il pouvait dire ça comme ça. Il n’était pas sûr que ça soit le bon terme.

« Bonjour, belle demoiselle. »

« J’ai quand même dormi à tes côtés ? Malgré ce que nous nous sommes dit hier ? »

« A croire que pour aimer, il faut parfois se disputer. » répondit-il en l’embrassant longuement et tendrement. Il lui caresse les cheveux, continuer ce baiser pour bien se faire pardonner aussi par rapport à son comportement d’hier. Lorsqu’il retire ses lèvres, elle est toute rouge, bafouillant quelques mots :

« Euh ben … euh … c’était plutôt agréable … Je crois. Excuses acceptées. »

« Merci beaucoup, mon amour. On va retrouver les autres. »

Il se releva avec rapidité, Elen faisant de même. Elle regarda son masque pendant quelques secondes, l’étudiant avant de dire d’une voix lente :

« C’est bizarre mais j’ai l’impression que mon masque se fissure vraiment de plus en plus, Tery. Il faudrait que je fasse quand même attention un peu au cas où. »

« Oui, oui. Mais bon, allons-y maintenant. »

Il disait cela sur un ton évasif. Il valait mieux qu’elle ne sache pas pourquoi elle … avait de plus en plus de fissures sur ce masque. Ils quittèrent la chambre, descendant les marches ensemble. Clari, Manelena, Elise et Royan étaient déjà présents.

« Il faudrait que vous appreniez tous les deux à vous lever bien plus tôt. »

« Désolé, Manelena … c’est de ma faute. Hier, je me suis un peu disputé avec Elen et donc, il a fallu qu’on récupère nos heures de sommeil après tout ça. »

« Pas besoin de détails, merci bien. »

Elle avait une mine un peu grognonne ou c’était lui ce matin ? Il pencha la tête sur le côté, venant s’installer à côté de Clari alors qu’Elen faisait de même avec lui. Ils commandèrent de quoi déjeuner alors que Manelena le regardait en fronçant les sourcils. Seule Elise semblait encline à parler un peu plus que d’habitude, demandant à Tery :

« Dites, messire Tery, est-ce que … »

« Wow, non, non. Pas besoin de me mettre du messire s’il te plaît. »

Il n’était pas vraiment habitué à ça et surtout, c’était la première fois qu’elle l’appelait ainsi. Il remarquait même qu’elle était un peu gênée et confuse. Qu’est-ce qui se passait ?

« Tu as quelque chose à me demander, Elise ? »

« Hein ? Co … comment est-ce que vous le savez ? »

« Car généralement, quand on se montre aussi gentille, c’est qu’on a une idée dans la tête, hahaha. Ne t’en fait pas, je t’en veux pas. C’est normal et logique. Alors, qu’est-ce que je peux faire pour toi ? Si ce n’est pas trop demandé. »

« Euh … Je voulais … enfin, je vous en dirai plus lorsque nous sortirons de l’auberge si ça ne vous dérange pas trop à ce sujet. »

« Bien sûr que non. Enfin, je n’ai rien du tout contre, bien entendu. Heureux si je peux te rendre un service, bien entendu. »

« Me rendre un service ? Vous le faites déjà en étant à côté de moi pour parler. »

Ohla ! Il avait du mal à comprendre exactement ce qu’elle voulait dire par là mais il se sentit un peu rougir alors qu’il détournait le regard. Il valait mieux pour lui qu’il arrête ces stupidités. Il préféra ne pas continuer à parler, finissant son déjeuner.

Lorsqu’ils quittèrent l’auberge, ce fut pour se préparer à entendre différentes rumeurs et autres choses. Il fallait encore une fois se renseigner pour savoir où se trouvait le Phénix Ardent. Ah … Il était quand même un peu soucieux même s’il voulait éviter de le montrer.
Il ne pouvait pas s’en empêcher. Il était un jeune homme trop anxieux et inquiet par l’avenir, rien d’autre. Ce n’était pas possible autrement. Ce n’était pas possible … autrement. Il poussa un profond soupir de désarroi.

« Alors, Elise ? De quoi est-ce que tu voulais parler exactement ? Je t’écoute. »

« Par rapport au fait que vous êtes comme moi. Enfin, vous savez les cornes, toutes ces choses. Ca fait depuis combien de temps que vous les avez ? »

« Je crois que c’est récent en fait. C’était pendant la guerre entre Shunter et les autres royaumes. Enfin, quand Manelena était prête à se sacrifier »

« Ah bon ? Ce n’était pas parce que vous étiez en danger ? Ou parce que vous avez eu mal au crâne et entendu une voix ? »

« Je crois déjà avoir entendu une voix mais pas à ce moment précis. Quand Manelena fut en danger, j’ai tout simplement pas perdu de temps et je me suis emporté. »

« Vous vous êtes donc … enfin, vos cornes sont venues grâce à ça ? Mais est-ce que vous avez réussi à vous contrôler ou non ? »

« J’ai réussi, même si à chaque fois, je ne m’en rappelle pas. Je sais juste que je n’ai pas blessé Manelena et Clari … ou Elen et Royan. Mais ça, je ne m’en souviens pas. Juste quand j’ai réussi à reprendre conscience, ils allaient bien. »

« Je tiens à le confirmer. » déclara Manelena avec lenteur, Tery la remerciant d’un hochement de tête avant qu’il ne prenne :

« Bref, je n’ai jamais attaqué quiconque que j’aime et apprécie grandement avec mes … enfin, cette particularité, Elise. Et toi ? »

« Je n’ai pas réussi … à me contrôler … et je … je me suis … j’ai tué l’homme qui m’élevait des années, c’était le responsable de la taverne où je travaillais. Un homme vraiment très gentil, il avait perdu sa femme et son enfant … lorsqu’elle a accouché. Il m’a élevé comme si j’étais sa fille. Je n’ai jamais pensé que mes lignes causeraient autant de problèmes. Comme je n’étais qu’une serveuse dans la taverne, je n’ai jamais utilisé mes pouvoirs. Vraiment jamais, je n’ai jamais eu besoin de les utiliser. Et je ne me … suis jamais interrogée sur mes lignes. »

« C’est un peu triste quand même … mais c’est compréhensible. »

« N’étant qu’une fille de tavernier, enfin, je ne connais pas mes parents … »

« Non, non, c’est bon, j’ai parfaitement compris le message, rien de plus, rien de moins. » dit le jeune homme aux cheveux bruns alors qu’Elise faisait un petit sourire.

« Merci de m’avoir écouté quand même. Est-ce que vous voulez bien me parler de vos pouvoirs ? Que je sache ce que je peux faire ? »

« Ohla, je te préviens, je ne sais pas du tout comment cela marche. »

Mais il allait quand même faire de son mieux. Ca ne serait pas simple, pas du tout même. Il poussa un petit soupir, regardant à gauche et à droite tout en continuant de parler :

« Malheureusement, lorsqu’elles apparaissent, je ne suis pas vraiment conscient. J’ai juste la possibilité de fixer ma colère et ma haine sur quelqu’un. A partir de là, mon corps ne m’obéit plus et je ne me rappelle de rien. Je sais juste … que je peux penser. »

« Ca doit être étrange. Est-ce que tu crois que tu as une seconde personnalité ? »

« Je ne sais pas … vraiment. » murmura le jeune homme, tournant son visage vers Elen. S’il y avait bien une personne qui en avait une second, c’était elle, juste elle. Mais ça, il ne pouvait pas le dire à voix haute. Il en était certain.

« Mais quand même, il faut faire attention. Moi, j’ai toute ma tête, je suis pleinement consciente et je sais ce que j’ai fait … Mais je ne peux pas empêcher mon corps de réagir. »

« Ca doit être parce que tu ne te focalises pas sur une seule personne à haïr. Encore que je ne suis pas vraiment le mieux placé à ce moment précis, je détestais tout le monde. Vraiment, j’en voulais au monde entier. Sauf bien entendu à Clari et à Manelena. En fait, je m’en voulais à moi-même aussi d’être si faible et impuissant. »

« Si faible ? Impuissant ? Je … je … je crois que moi aussi. »

Elle n’en était pas sûre ? Ce n’était pas ça qui allait faciliter le dialogue entre eux deux. Mais il ne vint rien dire, attendant qu’elle continue. C’est elle qui avait lancé la conversation quand même hein ? Il ne fallait pas l’oublier.

« Je crois me rappeler que mon père adoptif avait de gros problèmes … avec des voleurs. Ils l’ont menacé et moi, je ne pouvais rien faire, rien du tout. Alors je me suis énervée, je me suis laissée emportée par la colère et j’ai tout rasé. Mais … il est mort par ma faute. »

« Il ne faut jamais dire ça. Tu n’es pas responsable de sa mort, malgré tout ce que tu crois, d’accord ? Tu n’es en rien responsable de ça. Tu ne pouvais pas savoir. »

« Oui mais quand même … je … enfin bon … je … »

« Tututut. Je t’ai dit que ce n’était pas de ta faute alors ça ne l’est pas. Fin de la discussion. »

Il tapota doucement le crâne d’Elise, celle-ci baissant la tête en rougissant, gênée par le geste de Tery. Au moins, ils avaient réussi à dialoguer entre eux. Sauf que ce n’était pas exactement ça … qu’il cherchait. Du moins, en écoutant Elise, il savait qu’il se mettait Elen sur le dos. La preuve, il se tourna vers le visage masqué.

« Tu vas bien toi aussi, Elen ? Aucun problème ? »

« Hein ? Non … non … pas vraiment, je te le promets, rien de plus, rien de moins. »

Pourquoi est-ce qu’il n’est pas convaincu ? La force de l’habitude visiblement. Ces derniers temps, tout fut dur, vraiment très dur. Il s’approcha d’Elen, prenant sa main dans la sienne malgré le fait qu’elle était gantée de son côté.

« Allons récupérer des informations sur ce poulet géant enflammé. »

« Clari, un peu de modération s’il te plaît. On parle d’une créature ancestrale. »

« Blablabla, je le sais bien, Royan, je le sais parfaitement. »

« Pas de dispute, Clari, Royan. S’il vous plaît, tous les deux. » coupa le jeune homme aux cheveux bruns bien qu’il avait un sourire aux lèvres. Tout allait bien entre eux.

« Bien entendu, Tery. Bien entendu, je ne cherchais pas lui faire un reproche ou autre. Juste à la corriger sur le terme à utiliser pour définir le Phénix Ardent, rien de plus. »

« Tant mieux alors s’il n’y a aucune dispute. »

Il préférait ça. Il faut dire qu’après celle d’hier avec Elen, il veut éviter les effusions verbales inutiles. Même si bien entendu, avec Clari, il ne fallait pas chercher à se disputer, elle n’était jamais très sérieuse de toute façon.

« Comment vas-t-on faire pour savoir au sujet du phénix ? Je ne vous vois mal interroger les passants et demander : « Auriez-vous vu Kalan ? » »

« Je ne penses pas qu’ils nous répondront dans ce cas précis, Manelena. »

Tery haussa les épaules, amusé par la phrase de la femme aux cheveux argentés qui vint tout simplement hausser les épaules pour bien monrter que elle, dans le fond, elle en avait strictement rien à faire, c’était aussi simple que ça.

« Si on a fini de parler, commençons à aller tendre l’oreille un peu partout. Les rumeurs doivent aller bon train par rapport à ça. »

« Oui, oui, pas besoin d’être pressée, Manelena. »

« Je ne le suis pas, Tery. Juste que nous perdons notre temps à ne rien faire. »

« Allons, allons, Manelena. On n’a notre temps justement. Respire un peu et restons calme, c’est la meilleure chose à faire. »

Elle émit un léger grognement mais ne lui répondit pas. Elle préférait se taire ? Comme elle le voulait, il ne l’en empêchait pas. Au moins, ils parlaient tous les deux. Et pour la journée, maintenant qu’ils avaient un endroit où dormir …

« Où est-ce que l’on peut trouver … des informations ? »

« En tournant auprès des gardes. Ils sont souvent prêts à parler pour pas grand-chose. C’est une habitude chez les membres militaires. »

« C’est vrai, Clari. Tu as raison. Surtout que si cela avait été toi, il aurait été facile d’obtenir les informations que l’on voulait. »

Il émit un petit rire, Clari faisant une petite moue boudeuse avant de rire à son tour. Les deux personnes vinrent prendre le bras de l’un et de l’autre avant de marcher devant le reste de la troupe. Ils continuèrent de parler alors que Royan s’adressait à Elen :

« Ca ne va pas mademoiselle Elen ? Vous semblez aller mal. »

« Hein ? Euh … ça peut aller, on va dire ça comme ça. »

« Ca n’a pas l’air d’être le cas. D’ailleurs, votre masque est de plus en plus fissuré. Voulez-vous que je prévienne quelques personnes de Traslord ? »

« Pourquoi faire ? Le réparer ? Je ne pense pas que ça soit une bonne idée. Mais merci quand même. C’est sympathique de ta part, Royan. »

Il hocha la tête tout simplement avant de continuer à marcher pour rattraper Tery et Clari. Il rejoignait les deux jeunes adultes tandis qu’Elen restait en retrait avec Elise. Seule Manelena marchait entre les deux groupes.

« Mademoiselle Elen, vous êtes vraiment sûre que tout va bien ? »

« C’est juste un petit souci entre Tery et moi, rien d’autre. Rien de plus, rien de moins. Il n’y a vraiment pas besoin de s’inquiéter à ce sujet. »

« Si vous voulez parler, je n’y connais pas réellement en amour mais à force d’entendre tout le monde en parler à la taverne, je peux quand même vous conseiller un peu. »

« C’est très gentil de ta part. Je retiens ta proposition et je l’accepterai volontiers. Ce soir, nous parlerons toutes les deux, d’accord ? »

« D’accord, d’accord, je note ça ! Merci encore pour tout ce que vous faites pour moi, vous et tout le reste du groupe. »


Elle signala que ce n’était pas bien important et que c’était logique. Elle devait surtout remercier Tery pour tout ce qu’il faisait pour eux. C’était lui, qui, indirectement, dirigeait le reste du groupe. Même s’il ne s’en rendait pas compte, il était le pilier central. Celui sur lequel tout le monde se reposait. Celui sur qui chacun comptait. Peut-être que Tery … ne comprenait pas son rôle dans le fond ? Et peut-être qu’elle devait … le laisser souffler.

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