Chapitre 44 : Le Phénix Ardent

ShiroiRyu
Les derniers articles par ShiroiRyu (tout voir)

Chapitre 44 : Le Phénix Ardent

« Tery, tu veux pas faire la paix avec Elen ? »

« Je suis pas vraiment motivé à ça, Clari. Arrête de me poser la même question depuis quatre jours, s’il te plaît. Merci bien. »

Il disait cela de façon irritée pour bien montrer qu’il n’avait clairement pas envie de continuer à parler de tout ça. C’était énervant, vraiment énervant même. Mais il préférait ne rien dire du tout à ce sujet.

« Comme tu veux, comme tu veux, il n’y a aucun problème à ce sujet. »

« Bien entendu sinon, tu n’aurais pas posé la question, n’est-ce pas ? »

Il se montre assez sec mais ça se voit qu’il supportait mal le fait d’être en froid avec Elen. Ils se rapprochaient d’une semaine de conflit entre eux. C’était vraiment une guerre stupide entre leurs deux personnes et aucun ne voulait faire la paix avec l’autre.

« Quand même, je suis sûr que si … toi et elle … »

« Ne dit plus un mot. » coupa aussitôt le jeune homme aux cheveux bruns. Il avait eu aussi cette idée mais il en était hors de question.

Cela reviendrait à dire qu’Elen avait gagné et raison. Et ça, il ne se le permettait pas. Pas du tout même. Elen ne comprenait pas sa faute ? Rien à faire. Il ne fera jamais une telle chose. PAS DU TOUT ! Quitte à ce qu’ils disputés à jamais ! Voilà ce qui arrivait quand on était vraiment trop pressé en amour !

« On se trompe lourdement et on se plante. »

Même si dans le fond, il se demandait s’il n’était pas aussi un peu fautif à moitié. Mais qu’importe, ce n’était pas un problème pour le moment. Il avait beaucoup mieux à faire ! Bien mieux même ! Rien que ça !

« De quoi est-ce que tu parles encore, Tery ? »

« De rien, de rien, Manelena. C’est juste dans ma tête, rien d’autre. »

Elle hausse un sourcil, poussant un léger soupir. S’il le disait. Cela ne la dérange pas non plus. C’était peut-être même une excellente chose. Bien qu’elle n’hésitait pas, elle vient le prendre par le bras, déclarant :

« Reste à mes côtés pendant la petite session de voyage. Mieux on reste discret tous les deux, plus ça passera. On reste au milieu d’eux. »

« Qu’est-ce que tu racontes encore ? On n’a pas eu de soucis ces derniers jours et … »

Il ne dit plus rien quand elle lui lança un regard courroucé. Ok ok ! Il avait parfaitement compris ! Pas besoin de s’énerver pour si peu. Il se laissa prendre le bras, regardant Manelena en haussant un sourcil. Quand même, elle exagérait un peu non ? Voire même grandement d’après ce qu’il comprenait. Enfin, d’après ce qu’il pressentait.

Et il ne pressentait rien de bon, bien loin même. Mais peut-être que c’était juste lui qui pensait de la sorte ? Et qui se faisait surement des idées, non ? Il poussa un léger soupir désabusé avant de se remettre en route. Normalement … normalement …

« Si on suit le chemin qu’on pris les éclaireurs d’Honoros, nous devrions les retrouver très bientôt. Mais aussi ne pas être très très loin de notre cible. »

« Quand c’est le cas, il faudra prévenir alors. »

« D’accord Clari … et d’accord, Royan. On fera ça. Quand ça sera bon, moi et Elise, on ira se cacher. Cette fois-ci, on ne peut pas se permettre une telle agression. »

« Bien compris, messire Tery. On fera comme vous le voulez. » répondit la jeune femme aux cheveux auburn avec un petit sourire attendrissant.

« Pas besoin de m’appeler ainsi, je t’ai déjà dit ça, non ? »

« Oui mais c’est naturel chez moi, je suis vraiment désolée. »

Il fit un petit mouvement de la main pour bien montrer que ce n’était pas bien important avant de se remettre en route. Bon sang ! Ils avaient énormément de chemin à faire ! Beaucoup plus qu’il ne le croyait. Les heures passèrent à une vitesse des plus rapides alors qu’il regardait autour de lui. Quand même, Honoros était différent de ses souvenirs.
D’ailleurs, il se demandait si … cette femme était encore là. Enfin, celle qui lui avait donné l’un des médaillons d’Honoros. Ca commençait à faire bien plus d’une année donc c’était déjà de l’histoire l’ancienne. Il ne devait pas ressasser le passé. Par contre, il avait envoyé une lettre à ces personnes d’Omnosmos. Comme ça, sa mère recevrait ensuite sa lettre. Comme convenu ! Au moins, il savait qu’elle était en sécurité.

« Même si j’aurai quand même voulu une lettre ou deux quoi. »

M’enfin bon, qu’il parle à haute voix n’allait pas vraiment changer grand-chose de toute façon. Il savait que ce n’était pas possible. Sa mère ne pouvait pas lui répondre, pas du tout même. Mais peut-être que lorsqu’elle renverrait une lettre … non ? C’était quand même bien trop compliqué, beaucoup trop même.

« Je m’embrouille inutilement, voilà tout. »

« Tu te parles surtout tout seul, pour pas changer. » répliqua sèchement Manelena en lui donnant une petite claque derrière le crâne.

AIE ! Ca faisait jamais du bien de s’en prendre une ! Elle exagérait ! Il marmonna quelques mots sans vouloir être grossier, sentant que la chaleur avait quand même pris le dessus. Wow ! C’est vrai que là … il commençait à faire sacrément chaud.

« Je crois que l’on se rapproche de Kalan si vous voulez savoir, vous tous. »

« Royan ?! Est-ce que ça va ?! »

L’adolescent était en sueur, bien plus que tous les autres alors qu’Elen avait remarqué son état. La femme masquée s’approcha de lui, Royan la repoussant légèrement.

« Ce n’est rien du tout. Juste un peu de fatigue à cause de la chaleur. Rien d’étonnant puisque je suis issu de Traslord. Il faut se douter que je ne supporte pas le chaud. »

« Attendez quand même un peu, messire Royan. »

Voilà qu’Elise avait maintenant pris un petit mouchoir pour essuyer le front ruisselant de sueur de Royan. Celui-ci, interloqué, resta de marbre alors que Tery se mettait à sourire. Le jeune homme aux cheveux bruns murmura à Manelena :

« Dis-moi, tu ne trouves pas que … »

« Elise est une jeune femme spontanée et naturelle. Un peu comme Clari mais en bien moins agaçante. Il est normal alors que Royan ne sait pas comment réagir face à elle. »

« Nous avons donc le même point de vue à ce sujet. »

Ce qui était étrange car pas banal. Mais pourtant, il ne fit guère la remarque à ce sujet, ne souriant que légèrement. Il valait mieux ne pas trop en parler. Pour une fois que ce n’était pas sur lui que l’on se moquait. Lorsqu’il vit Clari ouvrir la bouche, il mit une main sur celle-ci, chuchotant :

« Arrête tes bêtises, s’il te plaît. Là, ce n’est vraiment pas le moment. »

« Roh, je comprends, je comprends mais tu crois que … »

« On en sait rien et c’est surement une marque de respect mais tu n’as qu’à voir comment il semble stupéfait. Autant laisser faire, non ? »

« Hmmm, on dirait bien que tu penses la même chose que moi donc … d’accord. »

« Merci bien de ta coopération. »

De sa coopération ? Elle eut un petit rire pour bien montrer que ce n’était pas du tout ça. Elle s’amusait et c’était le plus important. Laisser Royan dans cet état était bien plus drôle que tout le reste, ce n’était pourtant pas bien compliqué !

« Royan ? Elise ? Si vous avez terminé, il faut que l’on avance ! Nous sommes presque arrivés à l’endroit où normalement Kalan devrait se trouver. »

« Oui, oui, Tery, c’est bon, nous arrivons. Merci mademoiselle Elise mais qu’une jeune femme utilisant l’élément du feu se préoccupe de l’état du prince du royaume de l’eau, c’est assez ridicule en soi. »

« Je ne comprends pas vraiment … si vous êtes mal, autant vous aider, non ? »

C’était une logique imparable ou presque. S’il était un être démoniaque et mauvais, non, il ne fallait pas l’aider. Mais là …, c’en était presque trop candide. Mais bon, elle semblait être de cette nature et il répondit :

« Tant les faits, c’est le cas. Mais bon, ne nous attardons pas. »

« Comme vous le voulez, prince Royan, je vous suis. »

L’adolescent aux cheveux bleus haussa tout simplement un sourcil avant de se mettre en route pour rejoindre les autres. Quelques secondes plus tard, ils reformaient le groupe tous les six alors que Tery continuait d’éviter de regarder Elen.

« Que des problèmes, rien que des problèmes. »

Il murmurait cela alors que Manelena posait son regard sur lui. Elle cherchait quoi exactement là ? Il aimerait bien le savoir. Mais l’heure n’était pas à connaître ce genre de choses et il poussa un profond soupir.

« Arrête de faire ça, Tery. C’est inutile, ça ne changera rien. »

« Je ne pensais pas changer quelque chose de toute façon à la base hein ? »

« Moui. Je ne suis pas convaincue par tes paroles, tu dois t’en douter. » répliqua la femme aux cheveux argentés avant qu’il ne plonge dans son mutisme.

Qu’importe, ce n’était pas important. Le problème était plus la chaleur qui augmentait au fur et à mesure de leurs avancées. Oui, c’était ça le gros problème. Royan supportait cela difficilement et lui-même commençait aussi à sentir les effets.

« C’est insupportable cette chaleur. »

Finalement Elen avait pris la parole à son tour. Sauf qu’il ne s’attendait pas à ce qu’elle retire sa cape habituelle … pour laisser paraître son justaucorps rouge ? Mais surtout, avec son armure et le reste … enfin … elle était en sueur à cause de la cape.

« Je peux savoir ce que tu regardes par hasard ? »

« Rien du tout. Arrête de te faire des illusions, c’est laid. »

« Tsss ! » termina-t-elle de dire avant de ranger sa cape dans son sac après l’avoir pliée. Il pouvait dire ce qu’il voulait, ça ne changeait rien.

Mais elle remarqua maintenant qu’il continuait de la regarder brièvement. C’est vrai que normalement, en prive, c’était le seul moment où elle retirait sa cape. Bien entendu, elle avait pris l’habitude de laisser ses cheveux prendre l’air mais quand même …. Qu’est-ce qui changeait par rapport à auparavant ? Enfin, au point que Tery la regarde tellement. C’était ça qu’elle voulait depuis le début ! Et maintenant, elle l’obtenait sans savoir comment ? Quelle blague ! Elle ne pouvait pas laisser passer ça. Elle devait en profiter et lui montrer qu’elle était encore capable de l’attirer dans ses filets.

Avec vivacité, elle se déplaça jusqu’à Tery, se plaçant de l’autre côté avant de lui attraper le bras. Plus que surpris, le jeune homme aux cheveux bruns se laissa faire comme si de rien n’était, la regardant avec étonnement.

« Manelena, je te l’embarque. »

Elle ne lui laissait pas le choix de répliquer. Elle emporta le jeune homme avec elle, le tirant de telle façon qu’il était obligé de la suivre. Ils s’éloignèrent de plusieurs mètres par rapport au reste du groupe alors qu’il se permettait de regarder autour de lui.

C’est sûr que le décor changeait grandement de celui de Traslord. Ici, c’était seulement de la pierre dans les environs … des montagnes, des collines, des rochers de différentes tailles, il n’y avait que très peu de verdure et encore, on ne pouvait pas parler de verdure quand l’herbe était plus orangée que verte.
C’était quand même assez saugrenu et surprenant mais pas de quoi le perturber. Non, ce qui le perturbait, c’était de se promener avec Elen sans sa cape. Il n’y avait vraiment que le masque qui le dérangeait et … par rapport à la première fois où il l’avait rencontrée, elle avait encore un peu grandi. Il paraitrait que le passage à l’âge adulte ne forçait pas forcément l’arrêt … de la taille. Enfin, on pouvait encore grandir et il avait senti qu’il avait gagné encore quelques centimètres par rapport au début de son voyage. Le début de son voyage, hein ? C’était avec elle … juste avec elle.

« C’est juste aberrant tout ça. »

« Quoi donc, Tery ? » demanda Elen avec un peu de tremblement dans la voix.

« Que je me sois disputé avec toi pour une raison aussi absurde. Tu es a première personne que je connais depuis le départ de mon village. Je devrais plutôt chérir notre relation au lieu de la briser par nos bêtises. Puis euh … enfin, je … »

« Oui, Tery ? Tu es rouge aux joues, qu’est-ce qui te dérange ? »

« J’ai juste l’impression que ton armure est un peu plus … mise en avant qu’auparavant. Un peu comme si tu avais grandi de ce côté. »

Mais qu’est-ce qu’il lui prenait de parler comme ça ? Quel idiot mais quel idiot ! Surtout que c’était particulièrement monstrueux de parler de la sorte à Elen. Il cherchait un moyen de se réconcilier et voilà ce qu’il était en train de lui dire ? C’était n’importe quoi. Elle allait tout simplement le claquer et il l’aurait mérité.

« Toi aussi, tu as remarqué ? C’est vrai que ça me serre un peu plus qu’auparavant. Je n’ai pas pu rectifier mon armure pour la peine. Mais c’est pareil pour mon justaucorps. »

« Je … n’aurai pas dû parler de ça quand même et … »

« Tery, je m’excuse aussi pour ma conduite en privé. Je comprends mal ce qui se passe avec moi mais je vais tenter d’arranger ça. Mais il faut aussi que je fasse tout pour que je te montrer mes sentiments en public, devant les autres alors je … »

Alors, elle … elle allait faire quoi ? Il la regardait avec étonnement puisqu’elle retira son masque devant le reste du groupe. Sans aucune hésitation, elle vint l’embrasser avec ardeur, ne semblant pas se priver de ce qu’elle a fait.

« Voilà, Tery. On fait la paix, tous les deux ? »

« Je crois que oui … enfin, ça ne me semble pas être une mauvaise idée. »

Il pouvait difficilement s’exprimer autrement. Mais bon, s’ils font la paix entre eux deux, c’était une bonne chose, normalement. Mais quand même, le visage ? Même pas masqué ? Il cligna des yeux plusieurs fois de suite.

« Qu’est-ce qu’il y a, Tery ? Tu es un peu étrange. »

« Ce n’est pas vraiment moi qui est étrange, c’est juste que … tu ne portes pas ton masque là, Elen. Enfin, je vois ton visage en plein jour. »

Mais aussi son corps sous cette armure. Enfin, en partie … Goups. Elle était terriblement … belle. Surtout quand ce n’était pas en privé. Il se sentait un peu fier … mais surtout très heureux de la voir ainsi. Elle tira doucement la langue avant de remettre son masque fissuré sur son visage, rigolant tendrement.

« Fin du spectacle, Tery. »

« C’est un peu dommage mais c’est compréhensible, très compréhensible même. »

Il ne pouvait pas l’en empêcher. Et puis, ils avaient fait la paix tous les deux. C’était une chose vraiment très importante pour lui. D’ailleurs, elle récupéra son bras avant qu’ils ne se remettent tous en marche sauf que cette fois-ci, le silence fut complet, des plus complets même. Il fallait dire que ce qu’avait fait Elen était surprenant et remarquable.
Aucun mot n’était possible à exprimer face à ça. Rien du tout même. Et alors, ils avaient fini par arriver à l’endroit où normalement, les éclaireurs devaient se trouver. Cela n’avait été fait qu’à base de suppositions. Car il était impossible que d’après les données de Clari, les éclaireurs n’avaient pas bougé. MAIS … lorsqu’elle avait interrogé les soldats, elle avait demandé où ils se rendaient et surtout d’où ils venaient.
Ainsi, ils avaient pu tracer un plan du chemin qu’ils suivaient … pour deviner la suite. Et visiblement, ils n’étaient franchement pas très loin de la réussite. Puisque le ciel était maintenant zébré de flammes … oui, de flammes qui disparaissaient avec lenteur. Rien que ça ! Ils en étaient proches, il le sentait !

« Regardez dans le ciel ! »


Elise s’était écriée en première alors qu’il était vrai. Un oiseau enflammé … recouvert par les flammes. Un être de feu. Un gigantesque être de feu qui devait faire cinq mètres de hauteur pour au moins dix d’envergure avec ses ailes. Il était gigantesque, moins impressionnant que Lavon par sa taille mais ça ne changeait rien à cette apparence qu’avait la créature céleste. C’était si … spectaculaire en soi. Vraiment … Tellement spectaculaire et étonnant.

« Qu’est-ce que l’on fait ? »

« Te mettre à l’abri avec Elise. Vous ne sortez pas de votre cachette sous aucun prétexte, compris ? » répliqua Manelena en s’adressant à Tery.

« D’accord, d’accord. Elise ? Tu viens ? Pendant ce temps, essayez de questionner le Phénix Ardent avec tout ce que vous pouvez. »

« On le fera, on le fera … mais il faut que tu arrêtes de nous gonfler avec ça, compris ? »

« Ok … Ok. J’ai compris, Manelena. »

Il poussa un petit soupir désemparé avant de se mettre en action. Il prit la main d’Elise avant de l’emmener derrière un rassemblement de rochers de taille différente. Au moins, ainsi, pas besoin de s’inquiéter, normalement ils devraient être bien cachés.

« Désolée de vous embêter avec ça, messire Tery. »

« Euh, tu ne me déranges pas vraiment. C’est plutôt moi qui cause d’énormes problèmes. Je rappelle que tu n’as rien fait de spécial. »

« Il ne faut pas dire ça ! Vous ne vous contrôliez pas ! »

« Et toi non plus. Nous sommes donc pareils. Mais quand même …cette histoire est juste folle. Tu sais, j’étais juste un garçon qui a perdu son père quand j’étais enfant. Alors bon, quand j’ai décidé de quitter mon village en m’enfuyant, je ne pensais pas que j’aurai les lignes d’Alzar ou même pire, que je sois un démon. »

« Mais au final, vous avez … »

« Rencontré Elen qui m’a tiré de là, oui. Sans elle, je ne sais pas si j’aurai vraiment survécu dans ce monde. Tu sais, Elen, j’ai beaucoup de mal à définir ce que je ressens pour elle. »

« Vous l’aimez, c’est tout ? Non ? Ce n’est pas ça ? »

« Surement … c’est surement ça. Je l’aime mais je n’arrive pas à l’exprimer correctement. »

« Il faudra le lui dire en pleine face. Et puis vous savez, trop de timidité risque de bloquer beaucoup plus que d’aller trop vite. Si vous allez trop vite, cela veut dire au moins que vous vous aimez tous les deux réellement. »

« Je ne veux pas qu’elle croit que … je suis juste attiré par son corps, c’est tout. » murmura le jeune homme aux cheveux bruns.

« Je ne pense pas qu’elle imagine ça de votre part. Enfin, je me dis ça mais je ne suis pas dans sa tête donc je ne peux pas vous répondre à sa place. »

Bien entendu sinon ça serait beaucoup trop simple. Là, il fallait d’abord régler le souci avec le Phénix Ardent. Ensuite, il verrait pour Elen et lui … comme d’habitude.

Laisser un commentaire