Epilogue : Une existence paisible

ShiroiRyu
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Epilogue : Une existence paisible

« AHHHH ! Un coin de la mine s’est écroulé ! Il y avait encore Alphonse et les autres à l’intérieur ! » cria un homme muni d’un casque de mineur sur le crâne, une pioche à la main. Il était accompagné par deux enfants aux habits complètements bruns, ressemblant à des robes. Ils avaient le nez rouge et semblaient doués pour le creusage.

« Je m’en occupe ! » s’écria une voix féminine mais adolescente avant que la terre ne se mette à trembler. Rapidement des petits cris résonnèrent dans la mine, des cris de joie d’après ce que tout le monde pouvait entendre.

Quelques minutes plus tard, des mineurs portaient une adolescente au-dessus d’eux. Des cheveux argentés, des habits orangés et noirs, elle semblait folle de joie et heureuse alors qu’un homme aux cheveux blancs s’approchait des mineurs.

« Que s’est-il passé ? J’ai dû m’absente deux heures environ et … »

« Ta fille a encore sauvé des mineurs, Regan ! Sans mentir, c’est vraiment une perle ! Elle creuse la terre comme pas deux ! Et en plus, elle est aussi costaude que le reste de ta famille ! On se demande quand même comment vous faites des fois ! M’enfin, ça doit être ça d’être des pokémons bien spéciaux je parie ! Allez, Hélys ! On te ramène à ta mère pour lui raconter la bonne nouvelle ! Elle sera encore plus heureuse que toi, on parie ! »

« OUIIIIII !  Tiens, j’entends des cloches. Y a un mariage ? » cria l’adolescente avec entrain alors qu’elle se faisait emmener chez sa mère.

Ailleurs, dans ce qui semblait être une église, l’intérieur était complètement vide ou presque. Quelques personnes étaient présentes, trois femmes, trois femmes assis sur des bancs. Néanmoins, deux autres personnes étaient face à face. Une femme aux longs cheveux blancs et aux yeux rubis se trouvait en face d’un homme à la coiffe dorée et aux cheveux de feu.

« Vous êtes maintenant mari et femme. Vous pouvez embrasser la mariée. »

« Pardon … Elugabeth … d’avoir mis autant de temps à te le demander. »

« Je pense que je peux te le pardonner si tu ne tardes pas à faire ce qu’elle vient de dire, Hosor. » répondit doucement Elugabeth alors que l’homme venait l’embrasser tendrement, des cris de joie résonnant de la part du trio de sœurs alors que des applaudissements assez importants mais non forcément fous se firent entendre de la part des trois hommes.

Cinq minutes plus tard, une femme aux longs cheveux verts se dirigea vers la sortie de l’église, poussant un petit soupir en regardant vers le ciel. Comme elle se trouvait déjà dans les nuages, il n’y avait pas grand-chose à faire. Elugabeth et Hosor s’approchèrent d’elle mais ce fut elle qui prit la parole, murmurant :

« Toutes mes félicitations … Je suis heureuse pour vous deux. Mais je dois m’en aller maintenant … Il faut que j’aille m’occuper d’elle. »

« Merci pour tout. J’ai encore un peu de mal à y croire. » murmura Hosor avant que Taliki ne s’envole, disparaissant au loin. Elle devait retourner là d’où elle venait.

Quelques minutes plus tard, elle se retrouvait dans ce qui ressemblait à un temple, une jeune femme aux longs cheveux violets étant debout, semblant écrire quelque chose de relativement important puisqu’elle ne se retourna pas.

« Palina ? Tu pourrais quand même arrêter de travailler un peu, tu sais » murmura Taliki calmement alors que la jeune femme se retournait, deux yeux brillants comme des améthystes fixaient la femme aux cheveux verts.

« Je ne peux pas … Je dois continuer à travailler pour ce monde. »

« Ah … Encore en train d’étudier l’espace ? Quand est-ce que tu prendras une pause non ? Que je sache, tu es une grande fille … et une adulte … Tu pourrais peut-être aller voir d’autres personnes ? Je suis sûre et certaine qu’il y aurait quelques dragons qui seraient pressés de te voir. Un brin de jolie fille comme toi. »

« Ma … Maman. Tu sais parfaitement que ce n’est pas comme ça que je vais pouvoir me racheter. Je dois continuer mais … C’est vrai que je suis jolie ? » chuchota Palina, rougissant un peu à la question qu’elle posait.

« Bien entendu ! Tu es aussi belle qu’un rayon de soleil. Et tu sais parfaitement que ce que je dis est véridique et fondé. Ton frère pense pareil à ton sujet. »

« Ah … Diaran est maintenant très occupé avec sa nouvelle femme. Je ne peux pas le voir souvent. » marmonna Palina en faisant une petite mine boudeuse.

Dans un petit coin reculé d’une forêt qui était éloignée de tout, une maisonnette faite de bois était visible à l’intérieur d’une clairière. Un petit lac était visible à côté de la maisonnette tandis qu’un homme était en train de pêcher bien calmement. Les cheveux bleus, les yeux rouges fixant avec ferveur l’eau du lac. Soudainement, une petite voix à l’intérieur du lac murmura avec amusement :

« Ca mord ou ça ne mord pas, Diaran ? »

« Solor, qu’est-ce que je t’ai déjà dit à ce sujet ? D’arrêter de t’amuser à te rendre invisible dans l’eau. Tu sais aussi bien que moi que … D’abord, que fais-tu là ? »

« Quoi ? Tu n’es pas au courant que c’est aujourd’hui que mes parents viennent vous voir ? Pour un type qui doit gérer le temps, je trouve que t’es franchement pas à l’heure ! » s’écria un enfant aux cheveux bleus qui venait de sortir de l’eau.

« OH BON SANG ! Célys va encore m’en vouloir ! Attends un peu, Solor ! Il faut que je vienne avec toi pour faire croire que je n’ai pas oublié ! » dit Diaran, se relevant avec dextérité pour poursuivre le jeune garçon.
Ils arrivèrent jusqu’à un couple facilement reconnaissable puisqu’il s’agissait de Rokan et Ariné. Ces derniers parlaient à une jeune femme aux cheveux verts comme Ariné, les yeux bleus de Célys se posant sur l’homme qui parcourait sa vie dorénavant.

« D’ailleurs, j’ai entendu dire que les deux enfants se portaient bien. Je suis vraiment contente pour toutes les deux. J’ai l’impression qu’elle n’attendait que ça et puis … Depuis ce jour … Tout a changé pour le mieux. » répondit Célys en s’adressant au couple.

Dans une plaine recouverte d’herbes, un enfant aux cheveux violets était en train de cueillir des fleurs. Un sourire aux lèvres, il courut tout en se téléportant par intermittence en direction d’une femme aux longs cheveux roses. Les yeux bleus de celle-ci se posèrent sur l’enfant qui lui tendit les fleurs qu’il venait de récupérer.

« Pour la plus belle des mamans ! » s’écria le jeune garçon. En réponse à cela, la femme vient le prendre dans ses bras, le serrant longuement contre elle avec tendresse.

« Qui a le plus gentil des garçons. Mais tu comptes rester avec moi très longtemps ? Tu sais parfaitement que tu as une amie qui t’attends, n’est-ce pas ? D’ailleurs, elle va venir bientôt. »

« Gégéééééééééé ! Gégééééééééé ! » hurla une voix féminine. L’enfant aux cheveux violets eut à peine le temps de quitter les bras de sa mère qu’il se retrouva en train de rouler dans l’herbe avec une jeune fille habillée d’orange sur elle. Le visage complètement blanc, elle frotta sa joue contre lui en reprenant avec entrain :

« Tu m’as tellement manqué ! Maman m’a dit que je pouvais venir te voir ! »

« Euh, je suis content aussi de te voir, Déusia. Madame Jéwaly … Euh ta maman est là ? »

Elle hocha la tête en montrant du doigt une femme au loin. Celle-ci avait des cheveux blonds joints en trois longues tresses avec un petit ruban bleu au bout de chacune.

« Alors ? Comment l’Ultime Elément se porte avec toutes tes absences ? »

Ah ? L’Ultime élément ? Et bien … C’était très simple … Ce qui avait été détruit il y a quelques années avait été reconstruit. Mais maintenant, les dragons cohabitaient avec eux et l’Ultime Elément servait de justice dans ce monde. Une justice qui permettait de mettre un terme à tout ce qui avait été esclavagisme, torture et autres projets machiavéliques.

« Madame Perrine ! Madame Perrine ! » s’écria une femme en tenant plusieurs documents en main, pénétrant dans ce qui ressemblait à une grande pièce où siégeaient deux bureaux. Des petits rires se firent entendre du côté du bureau près des fenêtres, une femme aux cheveux roses semblant amusée en disant :

« Et bien … J’ai toujours du mal avec ce Madame Perrine. »

« Sarila, la ferme hein ? Ce « Madame » est là pour montrer le respect que l’on me doit. Enfin toute façon, moi le respect, qu’est-ce que j’en ai à battre. Bon … C’est pour quoi ? »

« Euh … C’est au sujet des deux légendaires … qui n’arrêtent pas de se battre … »

« Mais comment est-ce que deux adolescents peuvent autant se bastonner ? Envoyez-leur des fleurs ! Ca calmera la fille et faites bien de telle sorte qu’elle croit que c’est le garçon qui a fait ça ! OH BORDEL ! Qu’est-ce qu’ils me prennent la tête ces deux-là ! »

Elle poussa un petit cri énervé bien que Sarila rigolait à nouveau. Maintenant qu’elles étaient là pour diriger l’Ultime Elément pendant que Mistria était absente, tout allait pour le mieux pour cette organisation qui avait survécu aux nombreux évènements destructeurs.

« QUOI ?! TU VEUX TE BATTRE ENCORE UNE FOIS ?! TU COMPRENDS JAMAIS RIEN OU QUOI ?! VAIS TE FAIRE TA FÊTE ! »

« Ah ouais ? Et bien, je t’attends ! Tu ne perds rien pour attendre ! » hurla un adolescent d’une quinzaine d’années, un peu rondouillard sur les bords. Il avait des cheveux rouges et s’adressait à une adolescente de son âge, celle-ci ayant de longs cheveux bleus attachés en une unique queue de cheval. Ils avaient tous les deux des yeux noirs et dorés avant que le poing de chacun n’aille percuter le visage de l’autre. Ils s’écroulèrent ensembles, jusqu’à ce qu’un bouquet de fleurs ne tombe sur le ventre de l’adolescente. Celle-ci se redressa un peu, reniflant les fleurs pour sentir leur odeur avant de pousser un petit cri de joie. Elle lut le petit mot qui accompagnait le bouquet de fleurs alors que Grodos se relevait à son tour. Lorsqu’il fut debout, elle l’embrassa longuement jusqu’à ce qu’il n’ait presque plus de respiration. Lorsqu’elle arrêta, elle lui montra le petit mot avec un léger sourire.

« Tu vois, au lieu de me filer des gnons, si tu me filais plus de fleurs, ça passerait bien mieux entre nous deux, tu ne crois pas ? » dit-elle.

« Ouais bien sûr, Kyara. Et tu crois que j’aurai que ça à faire de te filer des fleurs ? M’enfin, elles vont bien avec ta beauté mais je t’envoie jamais de fleurs ! Ça doit être encore ces trois gamines liées à l’émotion ou je ne sais quoi ! »

QUOI ?! Ce n’était pas lui qui lui avait envoyé des fleurs ? Après les dires de Grodos, Kyara le frappa violemment au ventre, les deux adolescents recommençant à se battre une nouvelle fois. L’amour pouvait s’exprimer de tellement de façons différentes.

« Encore une bonne chose qui a été faite. » murmura une jeune fille aux cheveux bleus.

« Crésoy, c’est notre devoir de convoyer les émotions et les sentiments des personnes ! » répondit une jeune fille aux cheveux blonds.

« C’est exact, Crilak. A nous trois, notre rôle est de faire que tout soit transmis … Je suis quand même pressée de les revoir … Ils me manquent un peu. »

« Roh ! Ne t’en fait pas, nous allons les voir tous les deux très bientôt, Cranis ! » reprit la jeune fille aux cheveux bleus.

« Oui mais quand même … La nouvelle déesse est très gentille de nous avoir donné une famille … Heureusement que Croné et Dorak ont bien voulu qu’on deviennent leurs filles. »

« Ca me fait toujours bizarre de penser que notre … papa … est quelqu’un de ténébreux ! » dit Cranis en rigolant après les paroles de Crilak.

« Hahahaha ! Il faudra remercier la déesse lorsqu’on la reverra une autre fois ! » annonça Crésoy, rapidement rejointe par ses deux sœurs.

Mais pour l’heure, la déesse avait autre chose à faire. Avec tout ce travail accompli depuis quelques années, elle avait bien mérité de se reposer. De plus, elle n’était plus toute seule, loin de là même. Oui … Elle avait trouvé quelqu’un pour la réconforter et être auprès d’elle pour l’éternité, quelqu’un sur qui elle avait posé bien tardivement.

« Maman ! Maman ! Résirak n’arrête pas de me tirer les cheveux ! »

« Résirak, arrête d’embêter Zérym ! » répondit une femme aux cheveux châtains alors qu’elle s’adressait à un garçon aux cheveux noirs et aux yeux rubis. Celui-ci tira la langue en direction d’une jeune fille aux cheveux blancs et aux yeux bleus. Leurs coiffures semblaient les mêmes bien que celle de Zérym un peu plus longue que celle de son frère. La petite famille se trouvait au sommet d’une montagne bien que la végétation continuait de pousser sans aucun problème. De l’intérieur de la maison, une voix féminine se fit entendre :

« C’est l’heure de manger, les enfants ! Dépêchez-vous maintenant avant qu’il ne soit trop tard ! Crusaé, il en est de même pour toi ! »

« Ah … Vraiment … Je me demande des fois ce qu’ils deviennent. Enfin, je n’ai pas à me plaindre. » murmura Crusaé, les enfants rentrant déjà à l’intérieur de la maison.

Oui … Avec la personne qu’elle aimait, elle n’avait pas à craindre une nouvelle erreur comme dans le passé. Elle savait que dorénavant, il n’y aurait plus de problèmes de cette ampleur dans ce monde. Elle avait peut-être récupéré ses pouvoirs … Elle était peut-être retournée à ce qu’elle avait été auparavant mais … Elle n’était plus seule.

« Je me demande quand même si c’est une bonne idée de laisser Gérine avec son royaume. Enfin … Elle ne fait pas de bêtises. » dit-elle avant de se retrouver face à une femme aux cheveux noirs et aux yeux dorés. Elle vint l’embrasser tendrement, s’installant à table avec elle et leurs enfants. De toute façon, après ce que Gérine avait fait, elle pouvait la laisser.

HAHAHAHA ! VOILA ! Voilà ! Elle était la reine de son royaume ! La déesse de son monde ! Au-dessus d’elle ? Que l’obscurité ! Et devant elle ? Des milliers et des milliers d’âmes qui « vivaient » comme si de rien n’était … En attendant le jour où elles pouvaient avoir un corps pour débuter une nouvelle vie !

« Quand même … J’ai été bien trop gentille à ce moment précis … Mais fallait dire qu’il l’avait quand même bien cherché … C’était quoi ce discours et ses paroles ? Et puis, Taliki qui me disait à quel point il était important pour elle. Tsss … Comme si une renégate pouvait se permettre d’avoir de tels sentiments, c’est n’importe quoi. »

Mais quand même, elle devait reconnaître que ça n’avait pas été si … déplaisant. Bon, ce qu’elle avait fait était une mesure exceptionnelle. Elle n’allait pas la répéter de sitôt … Ou alors, peut-être que ça serait suivant ce qui se passait.

« Ah … Et ces deux idiots d’éons légendaires qui ont décidé de continuer à vivre parmi les humains. Eux aussi, ils en ont gagné du courage depuis le temps. »

Ou alors, c’était autre chose … Hahaha … Elle savait parfaitement ce que c’était ! Mais ça ne la concernait pas ! Elle avait son monde à diriger ! Et tant que cheffe de celui-ci, elle n’était pas prête d’en avoir terminé ! Elle se releva du trône d’onyx sur lequel elle était assise.

« Allez ! On va faire une petite visite surprise à ces âmes. On va voir lesquelles sont bientôt prêtes à partir de l’autre côté ! » s’écria-t-elle avant de s’envoler, planant dans le monde qu’elle dirigeait. Un monde où les morts pouvaient espérer une seconde existence.

Dans le ciel, au-dessus d’une ville de taille moyenne, deux personnes étaient en train de voler. L’une avait des cheveux argentés et des yeux dorés tandis que l’autre personne avait des cheveux bleus et des yeux rouges. Ces personnes discutaient entre elles, gaiement.

« Lito, est-ce que tu as déjà regretté ce que nous avons fait ? »

« Tu me poses la même question chaque fois, Léty. Et tu connais ma réponse. »

« Je sais bien … Mais je trouve quand même cela assez merveilleux ce qui s’est passé. Je veux dire … Nous aurions pu … Nous aurions pu vagabonder pendant des siècles sans même savoir ce que nous allions faire et maintenant … »

« Arrête donc de parler un peu, tu sais aussi bien que moi que c’est la meilleure des choses qui nous soit arrivé. Mais nous ne devrions pas attendre plus longtemps. »

« C’est vrai ! On doit aller les retrouver bien assez tôt. Tu sais où est-ce qu’ils nous ont donné rendez-vous ou non ? » demanda Léty gaiement alors qu’ils redescendaient pour atterrir en pleine ville. Lito répondit à sa sœur calmement :

« Normalement, d’après ce que j’ai cru comprendre, elle l’a forcé à aller dans un magasin de vêtements. Je me demande ce qui lui est passé par la tête. »

« Oh ! Tu ne peux jamais savoir à ce sujet ! Mais tu crois que c’est la providence … ou alors l’œuvre de Crusaé ? » dit-elle avec douceur. Mais cela, il ne pouvait pas le savoir.

Dans un centre commercial, à l’intérieur d’une boutique de vêtements chics, une jeune femme attendait près d’une cabine d’essayage. Les yeux dorés, des cheveux noirs en bataille, elle attirait le regard par sa tenue. Mini-jupe, manteau de fourrure ouvert en laissant paraître son absence de vêtement dessous, elle avait aussi de longs collants. Mais les détails les plus visibles étaient bien la queue qui se terminait avec une étoile jaune mais aussi les deux oreilles circulaires jaunes et bleues.

« Tu te dépêches un peu ? Je suis quand même pressée de te voir ! »

« Tu es sûre … que ça soit la meilleure chose à faire ? Je trouve que ces vêtements … ne me vont pas. » murmura une voix masculine. La jeune femme regarda à gauche puis à droite avant de s’enfoncer dans la cabine d’essayage. « Qu’est-ce que … »

« Laisse-moi donc te regarder. Qu’est-ce que ça te va bien. On va se dépêcher quand même car Léty et Lito ne vont pas attendre indéfiniment. »

L’être qui se tenait face à elle devait bien faire une tête de plus qu’elle. Il portait un magnifique costard qui allait de pair avec son pantalon. Dessous ? Une veste bleue avec une cravate orange. Ses yeux étaient dorés et orange bien qu’il semblait un peu gêné par la tenue qu’il portait. Mais il semblait en être de même pour la Luxray qui rougissait faiblement.

« Si vraiment … cela te plaît, Omera, je veux bien le prendre. »

« Tu es parfait comme ça, mon petit … mon grand Rufus. » répondit-elle en l’embrassant tendrement, serrant le jeune homme contre elle.

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