Chapitre 2 : La situation en Rousie

ShiroiRyu
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Chapitre 2 : La situation en Rousie

« Alors … Qu’est-ce que vous en pensez du nouvel appartement ? »

Cela fait maintenant une bonne semaine que nous avons trouvé un autre logement. Comme nous sommes tous unis comme les quatre doigts d’une main de pokémon, les frais sont partagés bien que nos salaires soient les mêmes ou presque. Et donc, après une semaine, c’est l’heure du bilan, bilan que j’attends avec une légère impatience en les regardant.

« Le lit est parfait ! Et puis, c’est quand même deux fois plus grand qu’auparavant ! Même si je me rappelle de la tête étonnée de la personne qui nous a fait visiter l’appartement en nous voyant. » dit Lania en rigolant légèrement, amusée par la situation.

« Il faut dire que Casior a déclaré clairement que le fait que tu sois une pokémon ne doit pas empêcher les gens de te considérer comme une humaine. Pour le cas d’Emairon et Séphyria, c’est différent puisqu’ils ressemblent totalement à des humains. »

« Oh ! A ce sujet ! Séphyria …Alors ? Comment ça s’est passé ? Vos premières nuits dans un lit ensemble ? » demande la Gardevoir avec un petit sourire mutin aux lèvres.

« Hum ? Nous n’avons fait que dormir tous les deux, sans rien faire d’autre. »

Visiblement, Lania s’attendait à une telle réponse puisqu’elle rigole après les propos de Séphyria. Je pousse un léger soupir. Car oui, c’est la vérité en soi. Moi et Séphyria, nous ne faisons que dormir l’un contre l’autre, comme deux êtres amoureux. Je pense que ça nous suffit amplement. Nous nous embrassons mais aucune caresse ou autre. Même au niveau de des tenues, nous restons très sobres.

« Ric est un peu déçu d’ailleurs qu’il n’y a que le fait que vous dormiez ensemble. »

« Emairon, ne commence pas à en rajouter comme Lania, s’il te plaît. » réponds-je en m’adressant au Gallame, le fixant longuement. Il a les mauvaises habitudes de la Gardevoir maintenant. Vraiment … Car ce n’est pas de la déception.

« Nous prenons notre temps, qu’importe si cela vous dérange ou non. »

Séphyria a répliqué cela assez sèchement tandis que je souris. Je lui prends la main alors que je la remercie par un geste de la tête. Plus de temps à perdre maintenant. Nous devons nous rendre au commissariat. Même si ce n’est pas encore l’heure, les élections présidentielles vont bientôt commencer. Et avec elles …

« HEY HEY HEY ! Ric ! Te voilà enfin ! T’en as mis du temps hein ? »

« Alphonse ? Je suis là … comme convenu. »

Je me tourne vers mon meilleur ami. Celui-ci est aussi toujours accompagné d’une personne plus que spéciale … puisqu’il s’agit de Roubé. La jeune femme aux cheveux rouges nous sourit à tous et à toutes avant de nous saluer d’un petit geste de la main. Aussitôt, je …

« HEY ! Mais … C’est vraiment joli ? C’est une bague ? »

Lania est la première à prendre la parole par rapport à ce petit détail. Alphonse émet un grand rire amusé par la Gardevoir alors que Roubé rougit faiblement, souriant. Il semblerait que la demande fut faite il y a peu de temps. Ainsi … Ils sont donc fiancés maintenant ? Ils ne perdent pas de temps … mais après, ça me semble logique. Ils s’aiment tous les deux.
Et puisqu’ils s’aiment, c’est normal de vouloir rester le plus longtemps ensemble avec l’autre. Oui … Enfin, comme ça que je le vois. Je me mêle aux félicitations alors que nous nous rendons au commissariat, les six personnes ensemble. Sur le chemin, on se met à parler, moi le premier, par rapport à la situation actuelle en Rousie :

« Pour le moment, on ne peut pas vraiment s’y rendre. Depuis les problèmes en Atylie, la Triafa en Rousie semble se montrer beaucoup trop fréquemment. »

« Oui mais le président rousien est du genre à régler les problèmes avec les canons. On lui lance une pierre, il envoie une bombe. C’est sa façon de régler les conflits. Bien que souvent, on se demande si les votes ne sont pas truqués pour les élections, il faut quand même reconnaître que dès que la justice de son pays a un problème, il n’hésite à régler cela d’une manière forte et efficace. » me répond Alphonse.

« C’est sûr que même si la Triafa tente de le tuer, l’armée est tellement présente dans le pays que c’est tout simplement de la folie que de chercher à l’affronter. D’ailleurs, la Triafa semble contrôler quelques villes dans l’ombre mais ça ne dure guère que trop de temps. »

« Mais avec tout ce qui se passe actuellement, ça va être dur de s’y rendre. » déclara Lania après les propos de Séphyria. C’est vrai que … Pour s’y rendre, les étrangers ne sont pas trop acceptés depuis quelques temps. Mesure de sécurité.

« De toute façon, celui qui nous expliquera mieux la situation à l’heure actuelle, c’est Casior. Il doit être encore au commissariat non ? De toute façon, ce n’est pas comme s’il avait vraiment beaucoup de choix à la base. »

Car oui, il n’était pas encore président bien que depuis maintenant quelques temps, il fallait reconnaître que son aura, sa présence, sa prestance et tout son charisme naturel … Tout cela emmenait l’homme à être surement le futur président. Du moins, moi, en tant qu’électeur, je sais pour qui je vais voter. Enfin, en tant qu’électeur et ami, bien entendu.

« Alors ? Qu’est-ce que cela donne exactement ? Entre vous deux ? D’après Lania, ça n’avance pas d’un iota votre relation non ? »

« Non mais de quoi je me mêle, Lania ? » dis-je en m’adressant à la Gardevoir, celle-ci me répondant aussitôt sur un ton un peu enjoué :

« Mais vous avez toujours pas eu de relations sexuelles ! »

Je toussote violemment, Séphyria faisant de même de son côté. NON MAIS BIEN ENTENDU ! En quoi est-ce que ça la concernait ? Moi comme Séphyria sommes rouges comme des pivoines ! Je m’arrête à lui répliquer mais Lania donne un argument qui semble bon.

« Mais comme ça, elle aurait plus de pouvoirs et … »

« Tu serais pas plutôt vicieuse pour savoir si on fait plus de bruits que toi et Emairon ? »

Séphyria vient de clouer le bec à Lania, surtout que je sens qu’elle n’a pas totalement tort. Puis bon, bizarrement, j’ai l’impression que Séphyria est plus forte qu’auparavant, sans pour autant avoir besoin de forniquer avec moi. Oui, un tel mot pour un tel acte. Enfin bon … Lania n’ose plus parler, Emairon hausse les épaules avant de dire :

« De toute façon, ce n’est pas un concours ou je ne sais quoi. C’est juste que des fois, on se demande si vous vous êtes disputés ou si vous êtes en froid. Voilà tout. Je suis plus inquiet qu’intéressé par vos prouesses sexuelles. »

« Frérot, moi et Ric, nous prenons notre temps. Je ne pense pas que tu te poses la question de savoir si Roubé l’a déjà fait avec Alphonse, non ? »

« Dans leur cas, ça se lit clairement sur leurs visages. » reprend finalement Lania, ayant déjà retrouvé son humeur habituelle.

Blablabla ! Ils me fatiguent avec ça ! Non mais … Pas de notre faute si moi et … Enfin si … Justement, c’est de notre faute à aller trop lentement. Je regarde Séphyria, elle faisant de même. Ce n’est pas dans nos caractères, c’est tout, non ? Pourtant, bon … Nous sommes proches du commissariat et subitement, je m’écris :

« De toute façon, nous prenons déjà nos bains ensemble. On ne va pas se presser. N’est-ce pas, Séphyria ? Avant que nous quittions notre ancien appartement. »

« Hein quoi ? Enfin pren … Ah oui, bien entendu. C’est le cas. »

Pfiou ! Heureusement, elle marche dans ma combine. Je bloque rapidement mon esprit, ayant pris l’habitude avec Emairon et Lania près de nous. Séphyria fait de même. Mais je la remercie intérieurement. Même si ce n’est pas la vérité complète, nous n’avons pas menti par rapport au bain. Nous les prenons ensemble : elle dans le bain, moi dehors pour lui laver ses ailes de coton et ses cheveux. Mais au moins, je suis satisfait de ma réponse et de celle de Séphyria. Là, définitivement, moi et elle venons de marquer des points ! Maintenant, il faut que l’on aille discuter avec Casior !

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