Chapitre 4 : Des avancées fabuleuses

ShiroiRyu
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Chapitre 4 : Des avancées fabuleuses

« Alors ? Qu’est-ce que les sondages donnent ? »

« Oh … Majoritairement gagnant. Bon, pas au premier tour mais il va faire un grand score et il y a de fortes chances que ses ennemis deviennent ses alliés au second tour. »

Il faut dire que Casior a un capital sympathie vraiment très important, malgré les apparences. Oh que oui … Un capital sympathie immense. Et bon … Voilà tout ! Je me tourne vers Séphyria qui m’a répondu, lui souriant avant de reprendre :

« Mais bon … Quand même … Au fond de toi, tu n’es pas un peu heureuse pour Casior ? »

« Hum ? Je ne le connais pas autant que toi mais il semble plus que sincère dans ses paroles et ses actes. C’est pourquoi je pense quand même qu’il est appréciable. Bref … Tu as trouvé une personne assez remarquable en soi, toutes mes félicitations. »

Hum ! Je ne vois pas pourquoi je suis félicité. J’ai juste quelqu’un que j’apprécie grandement. Oh … Et quelqu’un que j’aime encore plus. D’ailleurs, je suis sur le canapé, Séphyria venant me rejoindre quelques instants plus tard. Les deux tourtereaux sont déjà endormis après leurs « efforts » quotidiens. Oui … Il doit être déjà plus de vingt-trois heures et Séphyria a passé une bonne partie de son temps sur l’ordinateur, moi devant la télévision. Non … Nous ne nous divertissions pas. Nous étions en train d’étudier les sondages concernant Casior.

« Que regardes-tu de bien, Ric ? Maintenant que nous avons finis ? »

« Rien de bien important. Tu sais, il est onze heures du soir. Je pensais me coucher dans une heure au grand maximum en zappant. Si tu veux déjà aller te coucher, je comprendrai. »

Et elle le fait. Elle se lève du canapé, canapé sur lequel elle s’est assise pendant quelques minutes à peine. Je la regarde partir puis redirige ma tête vers l’écran. Mais contrairement à ce que je crois, elle revient quelques instants plus tard, ayant ramené une couverture mais aussi de quoi manger. Je la regarde avec un peu d’étonnement mais j’apprécie le geste. En fait, je fais plus que l’apprécier. Dès l’instant où elle pose la couverture après s’être installée à côté de moi, je place ma main sur son épaule pour l’attirer contre moi.

Je l’embrasse doucement sur le bord des lèvres pour la remercier alors que je lui laisse le choix de l’émission que l’on va regarder. Elle semble un peu réticente et commence à zapper. Puis finalement, elle s’arrête devant une émission scientifique fronsaise. Oui, oui, émission scientifique fronsaise. Dit comme cela, c’est difficile à croire mais non.

« Hum ? Une interview ? Mais pourquoi est-ce que tu as mis cette chaîne, Séphyria ? »

« Ils parlent des pokémons humanisés. Et aussi, la chaîne est un peu politique, ça nous permettra d’en savoir plus à ce sujet, savoir ce que les gens en pensent. »

« Hum … Comme tu veux … Enfin, j’aurai aimé un peu plus romantique comme truc à regarder mais je te laisse faire. »

Elle ne peut pas avoir de mauvaises idées en tête non ? Puis bon … Comme elle dit, c’est sûrement plus intéressant que ça en a l’air. Bien plus même.

Et je n’ai pas totalement tort sur le coup puisque j’ai la surprise … de voir Lania ?! Qu’est-ce que … Lania donne une interview à côté de Casior ? Quand est-ce qu’ils font ça les deux … AH ! Elle s’est bien gardée de me prévenir ! Mais en même temps, il faut reconnaître que … ça se passe plutôt bien. Très bien même.
Lania répond aux questions du scientifique, Casior explique son programme en même temps. Non … Dans le fond … Lania devient célèbre en soi mais pour une bonne cause. Elle n’est pas vaniteuse ou autre, elle exprime juste sa situation mais aussi celles des autres pokémons. Ah … C’est bien celle que je connais.

« Et je tiens à dire qu’aimer un humain pour une pokémon humanisée est possible. Je connais deux personnes, qui, bien que très discrètes, s’aiment réellement malgré leurs différences. Moi, j’ai de la chance d’aimer un Gallame qui est dans un stade plus évolué que moi. Mais là aussi, nos maigres différences ne sont rien. »

Si elle le dit … Je suis prêt à la croire. De même, plus j’écoute l’émission, plus je trouve cela intéressant tout en étant de plus en plus fatigué. Mais au moins, cette émission nous montre une bonne chose : l’image de Casior même à la télévision est très très bonne, vraiment. C’est étonnant en soi mais elle est plus qu’appréciée. Ce qui est une très bonne chose. Et il n’y a pas que ça ! D’après le scientifique, les pokémons humanisés, même à moitié, peuvent apprendre le langage humain. Cette fois-ci, c’est la démonstration de la Persian secrétaire de Casior. C’est vrai qu’elle a l’air plutôt douée.

« Tiens ? C’est déjà fini ? Il est quelle heure maintenant ? Oh … Minuit. Séphyria ? »

Elle marmonne légèrement. C’est vrai que moi aussi, je suis bien … là. Je suis bien installé sur le canapé, avec elle à mes côtés. Oh que oui … Très bien installé. Je ronronne tout en frottant mon visage contre le sien. Pourquoi ne pas dormir l’un contre l’autre sur le canapé ? On peut bien se permettre ça et …

Les charmes érotiques de mademoiselle Delalune. Mes yeux se rouvrent malgré la fatigue. Je tourne légèrement mon visage vers Séphyria. On va vraiment … regarder ça ? La jeune femme aux cheveux bleus n’a pas changé de position. Elle semble à moitié assoupie. Elle ne remarque même pas ce qui se passe à la télévision, n’est-ce pas ?
Bon … Etant célibataire, j’utilisais bien ça mais maintenant … C’est un peu différent quoi. Je suis en couple. Et puis, déjà que j’ai chaud sous cette couverture avec le corps de Séphyria à côté de moi, je commence à transpirer grandement alors que je vois devant mes yeux une jeune femme qui se dénude. Heureusement, ce n’est que de l’érotisme mais quand même … Je … Ahem … Je ne suis pas indifférent à ça et …

AH ! Quelque chose frôle mes doigts ! Ceux de Séphyria ? Elle me caresse les doigts, pendant quelques instants, comme pour se distraire et s’amuser avec moi. Je n’ose pas la regarder mais après quelques secondes, je sens que j’y suis obligé. Elle … a ouvert un peu sa chemise de nuit bleue … et sa respiration se fait plus forte, plus profonde, laissant paraître plus de chair de la part de sa poitrine. Hum … Et comme elle ne porte rien sous cette chemise, ce ne sont pas des plis que je vois au niveau de sa poitrine.

Elle n’a pas besoin de parler hein ? Moi non plus … Mais je crois que mon esprit s’échauffe un peu trop à cause de ce film. Et je ne sais pas … J’ai l’impression qu’avec Séphyria, c’est le cas aussi. D’ailleurs, d’un geste lent du doigt, je l’approche d’un nouveau bouton de sa chemise. Elle se laisse faire alors que je l’ouvre. Maintenant, sa chemise est ouverte de moitié. Il suffirait que je prenne un pan de la chemise et de le tirer … pour mettre un sein à nu. Rien qu’à cette idée, mon corps est parcouru par des tremblements d’excitation.

Puis subitement, je vais embrasser la partie à nu. Oui, je dépose de nombreux baisers sur le haut de sa poitrine alors que je me penche sur elle, elle-même se penchant en arrière pour se retrouver couchée sur le canapé. Je l’embrasse, je l’embrasse maintes fois, sans même chercher à m’arrêter. Pendant ce temps, l’une de mes mains s’attarde au niveau de son ventre, le caressant sous sa chemise. L’autre cherche à s’aventurer plus bas mais je m’arrête subitement. J’halète déjà à cause des baisers mais elle aussi. C’est vrai … Et puis, les petits cris provenant de la télévision me dérangent et me perturbent. J’ai l’impression d’être vulgaire, vraiment très vulgaire. Et malgré le regard fiévreux qu’à Séphyria, je sais aussi … qu’elle est autant gênée que moi à cause de tout ça.

Elle referme le bouton que j’avais ouvert, me regardant doucement avant que je ne me redresse. Elle fait de même de son côté. Je prends la télécommande, éteignant cette imbécile de télévision. J’ai l’impression qu’au départ, elle m’avait aidé mais là, elle a tout gâché. Je me lève et m’apprête à aller dans la chambre tandis que je vois Séphyria qui me regarde sans un mot. Bon … Je sens que je sais ce que j’ai à faire. Je commence à la soulever, Séphyria mettant la couverture sur ses mains et son corps alors que je la transporte jusqu’à notre chambre. Là-bas, j’ai la surprise de voir qu’elle a ouvert complètement sa chemise lorsqu’elle retire la couverture. Pourtant, elle ne la retire pas mais je vois plus qu’il n’en faut. Elle me fait un petit sourire, tapotant doucement le lit pour m’inviter à me coucher à mon tour. Quelques minutes plus tard, je suis torse nu, collé contre elle, face à face. Et elle a … toujours sa chemise ouverte. Même si ce n’est qu’une partie, je peux sentir son corps contre le mien. Je l’embrasse avant de sentir le sommeil me rattraper. J’aime Séphyria, je l’aime tellement. Je crois que je deviendrai fou … si on devait me la retirer.

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