Chapitre 8 : Se préparer au voyage

ShiroiRyu
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Chapitre 8 : Se préparer au voyage

« Et mes premiers actes seront en rapport avec les pokémons humanisés ! Je vais tout faire pour ce qui est normal dans la ville où j’officiais soit une généralité dans toute la Fronse. Bien entendu, je n’oublie guère les autres points de mon programme ! »

Je continue d’applaudir en même temps que le reste des personnes présentes ici. Je suis sûr d’une chose : la Fronse va partir vers quelque chose de grand, vraiment grand même. Je suis sûr que cela donnera quelque chose de vraiment merveilleux. Et puis, savoir que Lania, Séphyria, Emairon, Roubé et tous les autres pourront venir ici librement. Ah … Mais j’ai aussi envie de trouver Dyamia. Même si je ne la connais pas, enfin, je crois, je veux qu’elle puisse être libre, comme ses sœurs et son frère.

Peut-être est-ce beaucoup trop ? Je ne sais guère mais il y a de fortes chances que ça soit le cas. Néanmoins, je compte bien réussir ce que j’ai entrepris. Ce n’est normalement pas trop, ce n’est pas abusé ou autre. C’est quelque chose qui me semble logique et normal à mes yeux mais à voir avec les autres. Enfin bon … Ce n’est pas encore terminé, loin de là même. Et ça n’a même pas encore commencé en y réfléchissant bien.

« Bon … Séphyria, il est l’heure de partir, il faut que je te parle. »

Elle me regarde avec un peu de surprise et étonnement avant de s’approcher de moi. Je lui prends la main, saluant les différentes personnes avec amusement. Lania et Emairon peuvent rester en arrière, ils ne sont pas obligés de rentrer. Et puis bon … Une promenade en tête à tête ne peut pas nous faire du mal à moi et à elle.

« Que voulais-tu me dire, Ric ? Ca avait l’air assez important, non ? »

« Pas tellement … Enfin en un sens, c’est important. Comment dire … »

« Arrête de tourner autour du pot, tu sais parfaitement que je ne veux pas de ça. Exprime-toi clairement, merci bien. » me dit-elle sur un ton très légèrement exaspéré.

« Euh … Bref … Maintenant que Casior est élu, tu sais ce que ça veut dire non ? »

« Qu’il va falloir se préparer, n’est-ce pas ? Pour aller en Rousie. C’est ça qui te préoccupait plus que le reste ? Je n’espère quand même pas. »

« Je ne dis pas que ça me préoccupait, loin de là même. C’était plus … pour te mettre au courant. Rien de plus. Enfin … Il fait bon, n’est-ce pas ? »

« Un peu frais quand même … » termine-t-elle de me dire avant de prendre mon bras pour coller sa tête contre lui. Je la regarde avec un peu d’étonnement.

« On va vite rentrer, si tu préfères … Ca sera mieux, je crois. »

Elle me sourit légèrement avant que j’aille l’embrasser dans les cheveux. Dire qu’auparavant, je n’étais pas habitué aux marques d’affection. Du moins, pas aussi souvent et autant qu’avec Lania mais maintenant, c’était si facile à faire … comme si cela était normal, tellement normal à mes yeux. Je l’embrasse encore une fois mais cette fois-ci, elle me donne ses lèvres.

Je l’aime … Je l’aime tant. Je me le répète dans mes pensées, je continue ce baiser dehors malgré le froid. Je sais aussi qu’elle m’aime. Nous nous aimons vraiment tous les deux. Après ce baiser, elle me regarde avec tendresse. Puis je me rappelle soudainement d’une chose. Une petite chose … assez stupide en Atylie.

« Dis … Séphyria, sincèrement, nous ne nous connaissions pas avant ? Toi et moi ? Je crois que je peux t’en parler maintenant mais … Tu sais, en Atylie, quand tu as été assez blessé … Tu as parlé dans ton sommeil. Tu disais que tu n’étais pas ma grande sœur … mais mon amoureuse. Ça parait bête hein ? »

« Hein ? J’ai vraiment dit ça ? Mais … Je ne me rappelle pas quand même … d’une telle chose. Enfin, j’étais ridicule ? » balbutie-t-elle avec gêne.

« Pas vraiment, non … Plutôt comme si tu étais retournée en enfance mais en même temps, je ne crois pas que nous … ou alors … Tu penses que toi et moi, comme on ne se rappelle pas vraiment de notre enfance, nous nous sommes connus ? »

« Je ne sais pas du tout et je ne me suis jamais posé la question, je dois te l’avouer. Mais bon, si c’est le cas … Tu crois que … C’est le destin ? »

Le destin ? Je ne crois pas vraiment en des choses aussi absurdes mais … pour le coup, je me dis que peut-être … est-ce le cas ? J’observe Séphyria, la prenant dans mes bras avant de lui caresser le dos. Peut-être que oui … Enfin bon … J’aimerai tellement débloquer ma mémoire sur ce point précis mais bon … Je vais ramener Séphyria chez nous.

Là-bas, nous nous endormons l’un contre l’autre, ne nous préoccupant guère de savoir comment et quand Lania et Emairon rentrent. Je commence à plonger dans mon sommeil, ma tête posée contre la poitrine de la pokémon que j’aime. Voilà tout … Ah … Que c’est bon d’aimer quelqu’un des fois.

Quelques jours sont passés et je suis en pleine forme comme tout le monde. Du moins, maintenant que Casior est le président de la Fronse, difficile de le voir. Surtout qu’il est bien gardé, non pas seulement par des soldats ou autres gardes du corps, mais aussi par différents pokémons humanisés dont cette Cassandra. Si j’étais stupide, je me serais dit qu’il y a quelque chose entre elle et lui mais Casior n’est pas comme ça.

Pas du tout même, je le sais bien. Enfin bon … Elle est quand même souvent avec lui. Je me fais des idées car je m’imagine des choses carrément bêtes. J’hoche la tête en regardant Séphyria, celle-ci me demandant :

« Et alors ? Qu’est-ce qui se passe ? Tu as l’air tracassé. »

« Je ne sais pas … Casior nous a contacté et donc, je me demandais ce que ça pouvait être. De même … Enfin bon … Non, rien de bien important. »

« C’est surement pour la Rousie. »

Quand elle dit ça, ça semble bien plus logique que dans mes pensées. J’ai l’air vraiment stupide maintenant. Merci bien, mon Altaria ! Enfin bon … Nous contacter directement, Casior n’a pas peur. Et je regarde Lania et les autres, nous sommes tous les six réunis. Finalement, Cassandra se présente à nous, elle est encore plus élégante qu’auparavant. Quand même, une trentaine d’années et je me dis que sans … Casior, elle aurait continué à subir différents sévices sexuels … Avec un tel corps, cela doit être spécial. Les femmes-chattes, ça existe depuis déjà quelques temps au Jipen, du moins, en tant que costume. Donc en avoir une réelle sous la main …

« Ric ? Tu arrêtes de la regarder avec des yeux de pervers ? »

« Hein ? Quoi ? Ne dit pas n’importe quoi ! Je pensais juste que Cassandra avait de la chance, Séphyria. Rien de plus ! »

« J’ai … beaucoup de chances, oui. » murmure Cassandra sur un ton un peu mystérieux à mes oreilles. Néanmoins, elle nous demande de la suivre alors que nous pénétrons dans le bureau du président. Rien que ça ! Je ne m’attarde pas vraiment sur la décoration puisque dès l’instant où nous rentrons dedans, Cassandra s’apprête à dire mais Casior dit :

« Tu peux rester ici. Je ne vois pas pourquoi tu devrais t’en aller. »

« Comme vous le voulez, messire Casior. »

« Et arrête avec ce messire … Enfin bon, je vais être bref. J’ai pu converser avec le président Rousien. Dès l’instant où vous serez là-bas, dirigez-vous vers le président, ils connaissent vos noms et vos visages, il ne devrait y avoir aucun problème. Les autorités rousiennes vous aideront. Je ne pourrai pas faire grand-chose d’autre à ce sujet. »

Mais c’est déjà plus qu’important. Nous continuons de converser pendant plusieurs minutes jusqu’à ce qu’il soit l’heure de partir car nous ne devons pas déranger le président qui a aussi plusieurs réunions, n’est-ce pas ? Ah … Nous quittons cette pièce au même moment où j’entends Casior dire à Cassandra :

« Est-ce que tu as réfléchi à ma proposition ? »

« J’ai … besoin de temps pour cela. »

Et après ? Rien d’autre, rien du tout. Je ne sais pas ce qui fut dit car cela ne me concerne pas bien que je sois intrigué. Je remarque à peine Emairon qui s’éloigne avec Lania, ayant un coup de fil à passer bien que la Gardevoir ne semble pas savoir à qui il va s’adresser. D’ailleurs, il prend un peu d’avance sur elle. Bizarre … Franchement bizarre. Mais maintenant, il est l’heure de se rendre en Rousie !

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