Chapitre 25 : Se sentir bien seul

ShiroiRyu
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Chapitre 25 : Se sentir bien seul

« Toutes mes félicitations, Ric. Le président rousien m’a appelé pour te féliciter. De même, il m’a dit qu’il aimerait bien avoir quelques informations sur les pokémons humanisés. Grâce à toi, nous allons allier nos différentes sciences pour les pokémons humanisés et permettre alors à ces derniers de pouvoir vivre en Rousie eux aussi. »

« Tant … mieux … non ? » dis-je avec lenteur en fixant Casior. Celui-ci arrête de sourire. Il semble déjà être au courant de mon absence de joie. Il reprend d’une voix lente :

« Ric, on m’a appris au sujet de Lania. Je suis vraiment désolé … mais … »

« Je partirai vers le Jipen dès que possible. Dans une semaine ou un mois … Mais je partirai là-bas pour aller trouver Emairon et le lui faire payer. »

Je lui coupe la parole et mon ton ne laisse pas la place à une réponse, qu’elle soit positive ou négative. Même s’il refuse, je partirai là-bas. Voilà … Que ça soit bien clair et compris. Casior pousse un léger soupir avant de dire :

« Soit … Fais comme tu veux … Bien que le Jipen soit une île … Il n’en reste pas moins l’un des plus avancés … Enfin, leur culture est bien différente de la nôtre. Mais tu sais à quoi t’attendre si tu vas là-bas n’est-ce pas ? Est-ce qu’Alphonse et Roubé viendront avec toi ? »

« S’ils le veulent ou non … C’est à eux de décider. Il en sera de même pour Séphyria. Pour ma part, j’ai une vengeance à accomplir. Et je compte bien … la réussir. »

J’en ai assez dit, j’en ai assez fait. Je prends congé pour ma part alors que Séphyria m’attends hors du bureau du président. Je ne dis pas un mot, la jeune femme venant chercher ma main alors que nous nous en allons. Quelques heures plus tard, je suis à nouveau dans l’appartement … Un appartement bien vide. Bien trop vide même.

« Plus de cris … Plus de rires … Plus rien du tout … Rien de rien. »

« Ric, la vie continue, que tu le veuilles ou non. Ou alors … Tu penses plus à … Lania qu’à moi ? » me demande-t-elle sur un ton triste.

Elle se pose des questions sur mon amour … Mais … Au final … Comment est-ce que je suis sensé le prendre ? Comment est-ce que je suis sensé le comprendre ? Je …

« Séphyria, tu pourras dormir dans leur chambre ce soir ? Je préfère être seul … »

« Comme … tu le désires, Ric. Si c’est ça qui te rend heureux. »

« Ne complique pas tout. Ça ne me rend pas heureux … mais j’en ai besoin. »

Je la regarde avec tristesse. Mais je sais qu’elle me comprend. Elle sait que c’est pour le mieux pour moi. Je dois passer à autre chose maintenant. Autre chose … Oui … Mais pas pour le moment. Le reste de la journée se passe avec lenteur. Je reste avachi sur le canapé sans même bouger. C’est Séphyria qui a préparé le repas mais je n’ai pas vraiment … faim … Je vais alors me coucher après lui avoir souhaité la bonne nuit.

Je l’entends aller dans l’autre chambre et puis plus rien … Le silence … Les minutes s’écoulent les unes après les autres. Trop lentes … Elles s’écoulent trop lentement alors que peu à peu, j’entends des pas. Séphyria ? Ah … Elle va sûrement aux toilettes. Je n’ai pas sommeil, je n’arrive pas à dormir et …

« Ric ? Je peux rentrer ? Est-ce que tu dors ? Je sais que non … »

Si elle le sait … Pourquoi est-ce que … qu’elle me pose la question ? Néanmoins, je ne fais qu’un hochement de tête dans le noir. Elle rentre dans la chambre alors que j’entends le bruit d’un vêtement qui tombe. Qu’est-ce que …

« Ric … Si tu veux … Tu peux allumer la lampe de chevet. Et même si je ne peux pas te faire oublier définitivement la mort de Lania … Je peux au moins … pour un soir et d’autres fois … te faire penser à autre chose. »

Qu’est-ce que … Je … Je dois allumer la lumière ? Je ne sais pas … J’arrive juste à la percevoir légèrement à travers la nuit. Mais … Je sais ce que je peux voir … Et je commence à avoir une érection violente. L’une de celles qui sont capables de faire tendre la couette par-dessous. Et ça ne passe pas inaperçu puisque Séphyria monte sur le lit.
Elle … est nue … Elle est complètement nue avec ses longs cheveux bleus. Elle a aussi fait apparaître ses ailes mais cette fois-ci, elle ne cherche pas à cacher son corps. Ses ailes qui viennent m’extirper de sous les couettes. Elle pose subitement une main sur mon entrejambe, le massant légèrement avant de dire d’une voix douce :

« Ric … Ne te retient plus … d’accord ? Ne te retient pas … pour tout. »

Me retenir … pour tout ? Qu’est-ce qu’elle … Ah … Elle … Elle comprend … Je commence à sangloter légèrement, me mettant à pleurer avant de me jeter sur elle. Je déverse mes larmes contre sa poitrine nue alors qu’elle ne fait que me déshabiller à moitié. Elle ne me retire rien du tout. Je reste ainsi pendant quelques minutes, j’ai besoin de pleurer, de tellement pleurer. Mais la poitrine de Séphyria est si douce … comme sa peau est chaude. Elle est si chaude et tendre. Je retire ma tête de ses seins, remarquant finalement les pointes qui paraissent au clair de lune. Elle me fait un léger sourire avant de me retirer ma chemise de nuit puis le bas … Je suis nu comme un ver … comme elle.

« Doucement … d’accord, Ric ? Doucement … »

« Je vais le faire, ne t’en fait pas. Enfin … Euh … D’abord, les autres gestes ? »

Je dois penser à autre chose. Là … Je dois juste penser au bonheur que Séphyria veut m’apporter et inversement Je suis sur elle, commençant à caresser ses seins alors que mes lèvres vont embrasser son cou, sa joue et avaler légèrement son oreille pour la mordiller. Elle pousse des petits gémissements de plaisir tandis que je sens peu à peu que je suis … « prêt ».

Mais elle ? Elle ? Je la regarde, Séphyria allant m’embrasser tendrement pendant plusieurs secondes avant de prendre l’une de mes mains pour la descendre jusqu’à l’intérieur de ses cuisses. Elle … Ooooooh. Je vois. Je vois … Euh … Alors, où est-ce que … Je regarde à gauche et à droite. Je n’avais pas vraiment la tête à préparer ce genre de …

« C’est bon … Ric. Ce n’est pas important … n’est-ce pas ? Viens donc par là … mais doucement … Doucement, tout simplement. »

Elle tente de me rassurer … et je me sens anxieux un peu. Mais anxieux … et vraiment excité. Même les soirées où je me masturbe ne m’ont pas excité de la sorte. J’ai vraiment … l’impression d’avoir grandi de plusieurs centimètres par rapport à l’érection habituelle. Et je m’en veux de penser à une telle absurdité liée au machisme en ce moment même.

Finalement, je décide de faire mon « devoir » d’homme. Je rapproche mon gland à nu de l’entrejambe de Séphyria, celle-ci poussant un petit glapissement de surprise. Elle passe rapidement ses bras autour de moi alors que je rentre un peu en elle. Ooooh. C’est plutôt agréable, très agréable même.
Je commence à la pénétrer encore un peu plus puis je m’arrête. Impossible d’aller plus loin. Pourtant, je l’ai à peine rentré … ce qui veut dire que … Je fixe les yeux saphir de Séphyria, celle-ci faisant un petit geste de la tête. Je vais l’embrasser tout en continuant ma pénétration. La résistance s’affaiblit peu à peu, Séphyria me mordant les lèvres jusqu’au sang. Mais … Mais … Aaaah … C’est … C’est …
J’ai … honte … vraiment honte même. Je n’ai même pas tenu cinq minutes après avoir rentré mon sexe en elle … complètement. Et les draps sont un peu tachés de sang. J’ai honte … Est-ce que je suis précoce ? Je ne l’espère pas. Séphyria colle ses lèvres contre ma joue, posant une main sur mon torse avant de dire :

« Le peu de temps … que ça a duré … Je ne le regretterai pas, Ric. »

« Je ferai mieux la prochaine fois ! »

J’ai l’air d’un idiot à parler ainsi mais … ça semble la faire rire. Elle colle maintenant sa tête contre mon torse avant de me murmurer :

« Soit … Si tu te sens d’attaque d’ici quelques heures … pourquoi pas me montrer cela, Ric ? Je suis sûre que nous avons encore beaucoup à découvrir. »

Et elle m’a promis de me faire oublier … Lania. Peut-être que l’amour de Séphyria m’aidera à cela. Mais je n’oublie pas que je me rendrai quand même au Jipen. J’embrasse mon Altaria avant de chercher à me reposer avec elle.

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