Chapitre 2 : La vie de tous les jours

ShiroiRyu
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Chapitre 2 : La vie de tous les jours

« Quand même … Je me demande si l’appartement est assez grand pour nous tous. »

« Tu as cinq femmes rien que pour toi, heureusement, tu as trois chambres. Deux, deux et deux, c’est largement suffisant, Ric. »

Séphyria me fait cette remarque en souriant alors que j’hoche la tête. C’est vrai … Mon seul souci est que j’aime une femme uniquement le soir. Bien entendu, je suis apte à les aimer toutes … mais pas en même temps ! Il ne faut pas exagérer !

« J’ai quand même un peu de décence ! »

« De quoi est-ce que tu parles et à qui est-ce que tu parles, Ric ? » demande Calsidya, un sourire aux lèvres. Elle sait que c’est son soir.

« Oh à rien, ni personne. Ne t’en fait donc pas sur ce point, Calsidya. »

Justement, j’ai l’impression qu’elle s’en fait. Puis bon, je sais parfaitement que malgré le fait qu’elle soit une Momartik, elle est vraiment … bouillante comme femme. Ah oui … Et pas qu’un peu d’après mes souvenirs des quelques soirs avec elle.

« Je me disais, si nous allions nous promener aujourd’hui ? »

« Une promenade avec toi ? Je suis d’accord à 100% ! » s’écrit Calsydia dans un grand sourire alors que je pousse un soupir amusé. Bien entendu qu’elle est d’accord avec moi.

« Tout le monde est invité, hein ? Pas seulement toi. »

La voilà qui fait une petite mine boudeuse avant de sourire. Je sais qu’elle avait parfaitement compris au départ mon message. Voilà tout … Mais bon, mieux vaut prendre ses précautions et en être sûr bien entendu. On ne sait pas à quoi s’attendre exactement, loin de là. Même si … Depuis mon retour, tout est vraiment tranquille, à mon grand étonnement.

« Il faut donc se préparer non ? Aller, toutes dans la salle de bain ! »

Céra est la première à prendre la parole. Et aussi la première à partir vers la salle de bains. De toute façon, à cinq, elles auraient beaucoup de mal à rentrer dedans toutes ensemble. Je ne dois pas rire de la situation car ce n’est pas amusant mais bon … Quand même, en un sens, c’est plaisant, très plaisant de voir ce qui se passe.

Enfin, j’aimerai penser de la sorte mais je n’en suis pas si sûr que ça. Je m’installe sur le canapé et je vois Séphyria qui arrive pour s’asseoir à mes côtés. Elle se colle contre mon torse alors que je la prends contre moi, murmurant faiblement :

« Tu vas bien, Séphyria ? Est-ce que tout ça te convient ? »

« Tu as aimé Dyamia … ma grande sœur … Et d’autres femmes … Je pense que je peux passer outre, ne t’inquiètes donc pas à ce sujet, d’accord ? » me dit-elle pour bien me montrer que ça ne la dérange pas le moins du monde. J’aimerai vraiment penser comme elle.

« Je ne m’inquiète pas le moins du monde et je suis sûr de mon choix. C’est plus le regard des autres qui me gêne dans tout ça. »

« Le regard des autres ? Mais en quoi est-ce que ça te concerne ? Reste toi-même, Ric. »

« Je veux bien mais bon … Je sais que mes amis ne me jugeront pas sur ce point mais les autres ? Regarde donc quand je vais sortir avec vous … »

« Et ? Tu seras entouré par cinq magnifiques femmes. Je pense plus à de la jalousie qu’à autre chose de leurs parts. De toute façon, qu’est-ce que cela change ? »

« Je ne sais pas trop … Peut-être devrais-je quitter le pays et aller dans l’un de ceux qui acceptent le fait qu’un homme ait plusieurs femmes ? »

« Si tu parles de ceux où les femmes sont traitées comme des pokémons, il en est hors de question. Je refuse, Ric ! C’est compris ? » me coupe-t-elle sèchement alors que je déglutis. Le message est parfaitement passé.

Je ferai mieux de me taire et puis bon, moi avec mes idées absurdes. Je veux juste qu’elles soient toutes heureuses même si j’ai dû alors coucher avec elles. Je ne regrette rien de ce côté, loin de là même.

« Alors ? Tu es plus soulagé maintenant, Ric ? »

« Bien plus, Séphyria. Tu devrais aller dans la salle de bain non ? Ou alors, elles ne te laisseront plus d’eau chaude. Je pense que c’est mieux et … »

Elle m’empêche de continuer à parler alors qu’elle est en train de m’embrasser longuement. Puis après quelques secondes, elle se retire, murmurant en posant un doigt sur mes lèvres :

« De toute façon, je resterais la première, n’est-ce pas ? Qu’importe celles qui passeront après, moi, je sais que j’aurai une place bien spéciale. »

« Tu es quand même un petit peu jalouse, n’est-ce pas ? »

« Un petit peu, peut-être. »

Mais elle se lève et me laisse alors seul. Je sais parfaitement que la situation peut être oppressante pour moi mais bon, je m’y fais. Et Séphyria n’est pas si jalouse que ça. C’est la meilleure chose à faire. Ah … Je ferme les yeux, plongeant dans un léger sommeil en attendant qu’elles se préparent toutes. Je crois que … Aaaaah.

« Ric, Ric … Aller, debout. »

« Hmm ? Qu’est-ce qui se passe exactement ? » marmonne-je alors en ouvrant faiblement mes yeux, regardant devant moi. Ah ! Elles sont toutes prêtes et ravissantes. Mais bon, je sais ce que l’on va faire aujourd’hui. Je me lève, signalant que je vais me passer un peu d’eau sur le visage alors que je les contemple brièvement. Elles sont quand même magnifiques ces cinq femmes. Magnifiques et si différentes chacune. J’ai vraiment … de la chance.

« Voilà, je suis prêt, mesdemoiselles. Nous pouvons y aller ! »

J’aimerai bien prendre le bras de deux des cinq femmes mais bon, pas de jalouse alors je ne fais rien du tout. En fait, le pire, c’est qu’elles forment un cercle autour de moi. J’ai l’impression d’avoir des gardes du corps. Je crois que beaucoup seraient jaloux de savoir ça… Enfin bon, lorsque nous sortons, je reprends la parole :

« Direction le centre-ville. Même si je sens que je vais faire une bêtise, nous devons aller acheter des vêtements pour vous toutes. Heureusement qu’à force d’économiser, j’ai normalement de quoi tenir … mais bon, pas trop de folies non plus, hein ? »

Céra fait éclater sa joie, semblant apprécier plus que la normale le shopping tandis que Dyamia sourit. C’est vrai qu’à la Triafa, elle n’avait pas beaucoup de choix. Mais bon, maintenant, avec elles, il était sûr de pouvoir les combler.

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