Chapitre 4 : Sur qui compter

ShiroiRyu
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Chapitre 4 : Sur qui compter

« Bisous mon petit Ric. »

Calsidya m’embrasse longuement, nue comme un ver dans le lit alors qu’elle me sourit ensuite tendrement. Elle sait que j’apprécie grandement ses baisers et semble ne pas vouloir s’arrêter. J’hoche la tête en souriant en même temps.

« Il faut que l’on se lève, aujourd’hui, nous avons quelque chose d’important à faire. Je vais devoir prévenir tout le monde au sujet de la Triafa. »

« On ne peut pas rester encore trente minutes au lit, Ric ? S’il te plaît. »

« Non non. Tu as assez profité cette nuit, je crois, non ? »

Elle rigole tendrement alors qu’elle se met assise, sa poitrine mise à nue pour le plaisir de mes yeux. Ah … Quand même pour une Momartik, je me rappellerai toujours à quel point elle est chaleureuse comme femme.

« Tu vois ? Tu veux rester avec moi. Ton corps le dit, Ric ! »

« Mais j’ai encore assez de sang dans le cerveau pour lui dire que non. Je vais sous la douche. Tu peux toujours ve … »

Elle n’attend même pas que je finisse ma phrase pour se lever et me prendre par la main pour m’emmener aussitôt dans la salle de bain. Moi et mes idées, je m’applaudis des fois devant tant … de bêtises. Je pousse un profond soupir amusé alors que je suis emmené de force dans la salle de bain.
Quelques minutes plus tard, enfin une bonne demi-heure, je suis propre et frais. Ce qui s’est passé dans la salle de bain, je ne peux pas en parler. Et j’espère que Calsidya fera de même envers les autres femmes-pokémons. Enfin, généralement, elles en discutent quelques fois même si je n’aime pas être le sujet de conversation surtout sur ce point.

« Une simple question de décence quoi. »

« De quoi est-ce que tu parles, Ric ? »

Je remarque qu’à force de penser, je parle à voix haute dans la cuisine, les cinq femmes autour de moi. Je murmure que ce n’est pas bien important avant de reprendre :

« Je comptes aller voir Alphonse et Casior cette après-midi. Pour leur prévenir de ce que je compte faire pour la Triafa. Si vous ne voulez pas venir, ce n’est pas un problème. »

« Ah que si ! Je veux bien venir ! Pour sûr ! »

« Et moi donc ! » répond Dyamia après Céra. Bon ben, c’est décidé, tout le monde vient … Comme d’habitude. Je crois qu’il va falloir envisager l’achat d’une nouvelle voiture. Heureusement, le commissariat n’est pas si loin que ça et donc, on peut y aller à pied. Même si dans le fond, je ne suis plus vraiment policier, loin de là.

Dans le commissariat, j’ai le droit aux salutations habituelles. Bien entendu, Casior n’est pas là, il ne faut pas rêver. En tant que président de Fronse, il ne peut pas rester dans un tel endroit. Néanmoins, je connais son numéro de téléphone. Mais pour l’heure, je recherche Alphonse et on me signale qu’il est parti en patrouille.

« Bon, je pense que je vais l’appeler. Merci encore. »

Je prends mon portable et compose son numéro. J’attends quelques secondes avant qu’il ne décroche, visiblement heureux de m’entendre. A côté de lui, j’entends la voix de Roubé. Tiens donc, en patrouille ? Mon œil ! Je lui explique la situation et il s’exclame aussitôt :

« Hors de question de nous mettre de côté cette fois-ci, c’est compris ?! »

« Je m’en doutais, Alphonse, je m’en doutais. »

« Alors, tu me tiens au courant et pas d’embrouilles, compris ? »

« Oui, oui, ne t’en fais pas pour ce point. Je vais appeler notre cher président. »

« Comme tu veux, salues-le de ma part. »

Je coupe la conversation tout en terminant l’appel. Bon, j’espère qu’il n’est pas trop occupé. Nous sommes quoi ? En milieu d’après-midi ? Quel jour ? Jeudi ? Je peux espérer ne pas le déranger. Enfin, j’espère surtout déjà qu’il acceptera ma demande. Second appel alors que les femmes discutent entre elles.

« Tiens donc, Ric Auré. Cela faisait longtemps ton appel. »

« Président Casior. Je voulais éviter de déranger celui qui dirige notre pays. Enfin sauf maintenant car c’est urgent. »

« Bien entendu, bien entendu. Alors, que se passes-t-il exactement ? »

« Je peux lui parler, Ric ? » me demande Dyamia alors que je suis surpris. Quoi ? Mais c’est important et … HEY ! Elle me prend le téléphone des mains avant de s’éloigner avec. Vraiment ! Je ne la savais pas aussi malpolie !

Mais je la laisse faire, la voyant hocher la tête et parler à voix haute plusieurs fois. Elle a quelques informations sur la Triafa ? Non elle, m’en aurait quand même parlé, n’est-ce pas ? Je n’en suis pas si sûr. Mais après quelques minutes, elle me tend le téléphone.

« Casior ? Désolé, je … »

« J’ai raccroché, Ric mais ne t’en fait pas, j’ai tout préparé. Normalement avec tout ça, Casior devrait trouver rapidement des informations à ce sujet. »

« … … … Et si tu nous mettais au courant, Dyamia ? »

« Les femmes ont leurs secrets. Ne t’en fait pas, je pense que d’ici une semaine au grand maximum, tu auras ce que tu veux obtenir. Et oui, je te rappelle que j’ai des oreilles et donc que toutes ces années où je fus enfermée à la Triafa ne sont pas là pour rien. »

« … … … Je n’aime pas vraiment les grands secrets, tu le sais bien. »

« Ca ne fait rien. Ce soir, peut-être … Je verrai. »

Je soupire une nouvelle fois. Elle ne me dira rien tant que je ne recevrai pas le coup de fil. Enfin, elle va « marchander » cela et je me dis que j’ai intérêt à être efficace ce soir. Enfin, même si ce n’est pas le cas, j’arriverai à obtenir les informations que je veux. Dyamia me regarde avec un petit sourire.

« On dirait que tu es motivé, n’est-ce pas ? »

« Car je suis sûr de te faire plier, Dyamia. Ca sera bien simple. »

Elle émet un petit éclat de rire alors que je me demande quoi faire de ma journée. Pourquoi ne pas travailler ? Par contre, six personnes dans une voiture de patrouille, ça ne va pas être possible. Ah … Bon, je vais devoir m’occuper.

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