Chapitre 5 : Secret éventé

ShiroiRyu
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Chapitre 5 : Secret éventé

« Dyamia, alors ? On est le lendemain donc je veux que tu me révèles tout. »

« Hmmm ? Par rapport à quoi ? » me demande la jeune femme aux cheveux blancs couchée dans le lit, dans la tenue qu’elle portait à sa naissance.

« Ne fait pas l’idiote. Tu sais parfaitement que … »

« Oh … Tu aurais donc fait ça à dessein ? Pour obtenir quelque chose de moi ? »

Elle fait une petite mine déçue alors que je me jette sur elle, commençant à embrasser sa poitrine et les petites pointes arrogantes de chair qui s’y trouvent. Quelques secondes plus tard, je sais qu’elle est parfaitement excitée, l’une de mes mains se glissant vers son entrejambe. Pourtant, je ne fais qu’un simple mouvement avant de dire :

« Si tu ne me dis rien, je ne continuerais pas. Qu’est-ce que tu décides ? »

« Grrrr ! Me prendre par les sentiments ? Tu sais parfaitement que moi aussi, je peux m’occuper de toi à ma manière ! »

Elle bouge l’un de ses pieds et commence à … Oooooh … Je retire aussitôt ma main et recule, ne souriant pas le moins du monde. Je murmure :

« Bon, puisque tu ne veux pas m’en dire plus, je pense qu’il vaut mieux s’arrêter là. »

« Oh … Tu ne serais quand même pas en train de bouder, Ric, non ? »

Je ne lui réponds pas alors qu’elle vient m’enlacer par derrière, plaçant ses bras autour de mon cou avant de venir me mordiller l’oreille. Elle me chuchote :

« Je sais où se trouve la base de la Triafa … Pas sa localisation exacte mais les environs. J’ai donné ces informations pour qu’ils puissent faire des recherches. »

« Alors, où est-ce qu’elle se trouve ? »

« Hmmm … Ca commence par un S. Plus nous continuerons ce que tu as voulu commencer ce matin, plus tu auras de lettres. »

Elle est joueuse, tellement joueuse. Je me retourne et l’embrasse à pleine bouche, mêlant ma langue avec la sienne alors qu’elle a le regard rieur. Je parcoure son corps de mes mains alors qu’elle sent que je suis passablement excité. Cette femme … Cette femme qui se trouve dans mes bras est tout simplement désirable. Elle me met dans un tel état à chaque fois que je me demande comment est-ce possible. Alors que je commence déjà un mouvement de va-et-vient, elle m’arrête, murmurant :

« Doucement, Ric … Doucement … Je veux plus avoir l’impression que tu m’aimes … plutôt que le fait que tu veuilles te vider les bourses. »

« Oh … Je suis vraiment désolé. » bredouille-je, un peu confus.

Je suis bien moins rapide mais elle me retient par les jambes, mon sexe en elle. Elle murmure qu’elle blaguait à moitié. Je peux quand même prendre un bon rythme et l’aimer … Les minutes s’écoulent sous nos gémissements respectifs puis après deux à trois moments où nos corps fusionnent ensemble, je suis finalement écroulé sur elle.

« Tu vois, Ric ? Tu peux facilement obtenir ce que tu veux quand tu es comme ça. »

« Je n’ai … pas envie de me prostituer de la sorte. » réplique-je, engloutissant la pointe de chair qui est devant mes yeux, venant la suçoter.

« Quel gros bébé que voilà … Mais bon, ce qui est dit est dit … Cette base se trouve en Samilie. Voilà tout, mon grand ! »

« Samilie ? Mais qu’est-ce qu’ils iraient … »

Je n’ai pas le temps de terminer ma phrase qu’elle me force à continuer ce que j’avais commencé. Elle semble apprécier que je joue de la sorte avec sa poitrine. Pendant que je suçote son téton, elle continue.

« Imagine donc un seul instant, Ric. Pourquoi est-ce que la Triafa se rendrait dans une zone aussi pauvre et abandonnée de tous ? Tout simplement car nul ne s’en douterait. »

Elle marque un point … et pas un petit … Elle a entièrement raison. Ca semble plus que logique finalement. J’hoche la tête mais mordille légèrement le bout de chair dans la bouche, lui arrachant un cri de plaisir.

« C’est pourquoi la Triafa se trouve là-bas et se permet alors de continuer son œuvre … D’ailleurs, c’est de là-bas aussi que se trouve leur projet d’aller dans l’espace. »

Dans l’espace ? Je ne suis pas sûr de comprendre exactement cela … Mais est-ce vrai ? Enfin, elle ne ment pas. Mais maintenant que j’ai commencé à jouer avec son téton, me voilà à nouveau excité. Je suis vraiment irrécupérable … Vraiment …

« Tu sais ce que tu es en train de faire hein ? Je pensais que tu étais épuisé mais visiblement, tu t’es bien moqué de moi mon petit homme … Comme quoi … »

« Encore ? Mais je vais finir par être à sec, Dyamia. »

« Pas d’excuse. Tu as lancé les hostilités, tu assumes maintenant, Ric ! »

Bon, ce n’est pas un vrai problème. En fait, le seul souci résiderait plutôt dans le fait qu’à force, on va finir par réveiller les autres femmes. Enfin ,je ne crois pas que cela dérange Dyamia ou les autres.

« Aller, hop, hop … Ric. Maintenant, c’est à moi de bien attendrir … la viande. »

La viande ? HEY ! Je ne suis pas un morceau d’Ecremeuh moi ! Mais je comprends … Après le petit traitement que je lui ai fait, elle veut me rendre la pareille. Je reste assis sur le lit pendant qu’elle s’occupe divinement bien de moi. Ah ! Je suis vraiment heureux de l’avoir retrouvée ! Vraiment plus qu’heureux même !


Finalement, quelques heures plus tard, alors que nous nous retrouvons tous réunis autour d’une table, Alphonse et Roubé avec nous, il est temps de préparer le terrain. Enfin, préparer le terrain, raconter plutôt ce que Dyamia m’a dit.

« Bref, nous allons devoir nous rendre en Samilie ! »

« Est-ce que l’on doit prendre de la crème contre les coups de soleil et des maillots de bain ou non ? » demanda Calsidya dans un grand sourire.

« Pour toi, ça risque d’être nécessaire à cause de la forte chaleur. Et nous ne sommes pas là pour nous amuser, je tiens à le signaler. Après en avoir terminé, pourquoi pas ? »

« Pfff … Tu n’es pas drôle, tu le sais ? »

Je le sais parfaitement mais la situation est sérieuse, plus que sérieuse. Je ne peux pas me permettre d’être drôle inutilement dans ce genre de cas. C’est aussi simple que ça. Mais après, c’est vrai que … Je m’imagine bien mes femmes en maillot de bain … Brrr ! Pas le moment j’ai dit ! Contrôlons mes pulsions ! Je crois que j’ai eu assez de ça cette matinée ! Dyamia est en train de me sourire, comme si elle lisait mes pensées.

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