Chapitre 16 : Une heure à attendre

ShiroiRyu
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Chapitre 16 : Une heure à attendre

« Qu’est-ce que cela donne ? Vous avez réussi à l’arrêter ? »

« Impossible ! C’est tout simplement impossible ! Les pokémons humanisés et les soldats ne peuvent rien faire contre lui ! Il a l’air tout simplement impossible ! »

« Et il semble avoir changé de forme. Il a encore muté … impressionnant. Et intéressant aussi. » murmure Belzak, regardant les différents écrans représentant ce que les caméras voient avant de se faire détruire une par une.

« Qu’est-ce que nous faisons ? On ne peut pas l’arrêter ! »

« Combien de temps il me reste avant que tout soit prêt pour partir ? » demande Belzak avec lenteur, les scientifiques se regardant, l’un d’entre eux déclarant d’une voix lente :

« Environ une heure mais … pour les personnes encore présentes ici ? »

« Je vais alors me préparer pour dans une heure. » dit tout simplement le vieil homme avant de s’éloigner des scientifiques, ne répondant pas à leur question.

« GRAAAAAAAAAAA ! »

Où qu’il se trouve ? Où est-ce qu’il se trouve ? Que je commence à l’écrabouiller ! Que je l’écartèle ! Que je le réduise en poussière ! Que j’en termine une bonne fois pour toutes avec lui ! ALLER ! QU’IL MEUUUUUUUUURE !

« Qu’est-ce qu’on fait ?! Nos balles ne le touchent même pas ! »

« Essayez les explosifs ! » hurle un second soldat au premier, celui-ci commençant à courir en arrière pour aller chercher de quoi me terrasser. Mais il n’en aura pas le temps. Dès qu’il tente de tirer sa grenade, je la récupère d’un tentacule et je l’enfonce dans la bouche du second soldat. Celui-ci tente de pousser un cri mais n’y arrive pas, la grenade l’en empêchant. Il commence à trembler et à bouger des mains l’explosion en termine, tapissant les murs et moi-même de nombreux morceaux d’organes et de chair.

« Imbéciles. »

Je pense cela car je ne peux pas le dire. Et j’ai encore la rage au cœur. Je regarde à gauche, observant le mur avant de le détruire. Où est-ce qu’il se trouve ? Je vais lui mettre la main dessus ! JE VAIS L’ECRABOUILLER ! JE VAIS LE DETRUIRE !

« Tu es bientôt prête, Adomantxys ? »

« Je peux partir quand cela est nécessaire. Je n’ai pas besoin d’être prête. » murmure la femme dans son armure orange.

« Tsss … d’accord. » dit Belzak alors qu’il observe sa montre. Encore quarante-cinq minutes, c’est beaucoup trop. Ils ne peuvent pas accélérer le tout. Pas qu’il ait peur de Ric, loin de là. C’est même une farce gigantesque que de penser de la sorte.

Ailleurs, dans le ciel au-dessus de l’océan, Séphyria vole à toute allure, suivant un chemin précis. Normalement, d’après les données qu’elle a reçues, elle ne devrait pas être très loin de la base de Belzak.

« Hey, hey, hey … je peux savoir ce que tu fais toute seule ? Tu risques de te perdre. »

Elle tourne son visage vers Dyamia. Sa sœur est là, avec ses ailes de Pyrax dans son dos. Elle a un grand sourire, ses cheveux noirs et blancs se présentant à elle. Séphyria reste pourtant plus que sérieuse, murmurant :

« Je sais parfaitement où je dois me rendre. Tu ferais bien de retourner avec les autres. »

« Et d’arriver en retard ? Hors de question. Normalement, elles pourraient toutes nous accompagner mais elles préfèrent que l’on prenne de l’avance toutes les deux. OH ! Je crois que je l’aperçois ! »

C’est vrai. Elles remarquent toutes les deux l’île avec ses installations digne d’une armée. D’immenses bâtiments ? Comment est-ce que quelqu’un n’a jamais pu le remarquer ? Ou alors … même en le remarquant, personne n’a jamais pu essayer de les stopper.

« Et ça semble aller dans un triste état et … »

Séphyria n’a pas le temps de terminer sa phrase que diverses explosions se font entendre et voir, crachant des volutes de feu autour d’eux. Elle crie aussitôt :

« RIC ! IL FAUT ALLER L’ARRËTER MAINTENANT ! »

« Non, je ne compte pas l’arrêter. Je vais même l’aider pour se débarrasser une bonne fois pour toutes de Belzak. »

« Je ne parlais pas de ça … mais d’après, je suis inquiète, c’est tout. » murmure la femme aux cheveux bleus, cherchant à se calmer avant d’atterrir au sol. Plusieurs soldats et pokémons humanisés sont gravement blessés et cherchent à s’enfuir, les ignorant complètement.
Je sens que je suis proche ! Je sens que je suis proche ! Je vais bientôt y arriver ! Belzak n’est pas loin ! BELZAK N’EST PAS LOIN ! PAS LOIN DU TOUT MÊME ! JE VAIS Y ARRIVER ! JE VAIS … QUOI ?! Mes tentacules commencent à brûler alors que j’observe les flammes violettes qui les recouvrent. Quelques tentacules tombent au sol, se réduisant en cendres alors que d’autres apparaissent plus que rapidement. Qui a fait ça ? QUI ?

« Je ne me sens pas vraiment rassurée, si tu veux tout savoir. » murmure une voix féminine, rapidement accompagnée d’une autre voix mais masculine cette fois :

« Je ne le suis pas non plus … mais on doit faire cela pour que Belzak puisse s’enfuir. »

S’ENFUIR ?! Il en est hors de question ! Je me tourne vers les deux personnes qui parlent. Ce sont les deux Tranchodons ! Ah ! Ces salop… ah … ah … ah … Je suis sur le bon chemin ! Peut-être que ce n’est qu’un simple couloir pour se battre mais ça ne me dérange pas ! Je vais m’occuper de leurs cas et ensuite mettre les tentacules sur Belzak ! Je l’écartèlerai, morceau par morceau ! Je vais le briser petit à petit mais d’abord, eux deux.

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