Chapitre 18 : Le départ est proche

ShiroiRyu
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Chapitre 18 : Le départ est proche

« Faisons de notre mieux alors, non ? »

Le Tranchodon mâle s’adresse à sa compagne alors que celle-ci fait un sourire de circonstance. Ils savent aussi bien l’un que l’autre qu’il n’y a que peu de chances de s’en tirer indemnes ou même vivants.
Ils se présentent à moi mais je reste furieux et colérique sans pour autant être capable de le représenter dans mes coups. Je fonce vers eux, ma corne de Galeking étant bien droite pour tenter d’en planter un. Néanmoins, le bras du Tranchodon mâle vient me donner un coup de poing, me faisant pencher sur le côté. J’en profite alors pour présenter mes tentacules, mon arme principale pour alors les attraper tous les deux.

« AH NON ! TU NE LE TOUCHERAS PAS ! »

Voilà que la Tranchodon femelle décide de s’en mêler. Résultat ? Mes tentacules sont tranchés comme si de rien n’était. Mais rapidement, d’autres repoussent sans aucune difficulté. Voilà ! Ils pensaient quoi sérieusement ? Qu’ils peuvent me battre ? Imbéciles ! Ce sont de parfaits imbéciles !

« Ric, tu ne peux pas arrêter notre progression, tu ne comprends pas ? »

Belzak veut faire quoi là ? La discussion avec moi ? QUELLE BLAGUE ! Il croit que j’ai envie de lui parler ou quoi ? Qu’il ne se moque pas de moi ! Ça ne se passera pas comme ça ! Je vais l’écraser et … non ? Pourquoi est-ce que je suis aussi calme et serein ? Je regarde Adomantxys. Ce n’est quand même pas elle hein ?

« Je n’aime pas profiter de ceux qui ne se méfient pas pendant un combat mais tu es une exception, Ric. Désolé. »

Les Tranchodons utilisent leurs griffes pour tenter de passer outre ma carapace dorsale et ils y arrivent quand même un peu. Je sens du sang qui s’écoule le long de mon dos. La puissance des dragons est effarante. Je vois Belzak qui regarde sa montre, disant :

« Encore une dizaine de minutes. Vraiment, devoir te regarder me rappelle à quel point tu es devenu abominable. Toi qui attirais toutes ces femmes-pokémons, tu devrais être heureux d’en être devenu un non ? Enfin, plusieurs. »

« Belzak, laissez-nous faire notre travail, s’il vous plaît. » dit le Tranchodon mâle.

« Ce que vous avez fait à cet homme est plus qu’horrible. Nul besoin d’en rajouter. Il n’est pas difficile de remarquer qu’il souffre énormément. » reprend la Tranchodon femelle. C’est quoi cette blague ? Je n’ai pas besoin de la pitié de mes adversaires !

« Je peux savoir ce qui vous prend à tous les deux ? » demande Belzak.

« Nous nous occupons de Ric. Pas besoin d’en rajouter à son sujet. S’il est dans cet état, vous êtes le seul responsable. » répond le Tranchodon mâle. Je ne crois quand même pas à la rebellion mais … on pourrait presque croire cela.

« Faites attention à ce que vous dites, vous deux. »

Mais un silence plane maintenant alors que les deux Tranchodons humanisés s’en prennent encore à moi mais avec moins de conviction. Ils ne sont plus si motivés que ça à se battre contre moi mais je ne vais pas y tenir compte ! S’ils veulent m’affronter, ils doivent être préparés au pire ! Et puis quoi encore !

« RIC ! TU ES LA ?! »

Une voix arrive dans le dos de Belzak et des autres. J’aperçois finalement Séphyria et Dyamia Elles sont là ? Les deux Tranchodons se retournent en même temps que tout le monde, surpris et étonnés. D’ailleurs, leurs visages restent gravés sur cette impression puisqu’un filet de sang s’écoule de leurs lèvres. Ils baissent la tête, remarquant mes tentacules qui ont traversé leur ventres comme si de rien n’était.

« C’est le … prix à payer. » murmure le Tranchodon mâle.

Il cherche désespérément la main de celle qui l’a toujours accompagnée, leurs doigts se liant pendant quelques secondes avant qu’il n’y ait plus aucune force dedans. Pourtant, leurs mains restent jointes alors qu’ils trépassent. Je retire mes tentacules de leurs corps, m’approchant peu à peu de Belzak. Maintenant, c’est à son tour !

« Vraiment inutiles. Ils ne savent même pas se débrouiller correctement. »

Belzak pousse un profond soupir désabusé, observant les deux femmes qui sont dans son dos. S’il se retourne pour moi, c’en est fini de lui ! Je n’hésiterai pas un seul instant !

« Tiens donc, voilà deux des quatre réussites de cette femme. Où est le reste ? »

« Nous sommes là, ne t’en fait donc pas pour ça. »

La voix d’Emairon se fait entendre dans mon dos alors que je me sens mal. Quelque chose est en train de se passer mais quoi ? Je ne sais pas. J’ai l’esprit qui est brouillé ! Je ne sais pas ce que je dois faire ! Je ne sais pas ce que je dois accomplir !

« Ric, nous sommes là. Tu peux nous laisser nous en occuper. »

La voix de Lania arrive dans mon crâne, comme un soulagement alors que j’hoche la tête négativement. Non ! Si je suis ainsi, c’est à cause de Belzak ! C’est moi qui doit le tuer et personne d’autre ! Je ne laisserai personne d’autre le tuer !

« Vous pensez qu’en étant aussi nombreux, vous pouvez m’arrêter, c’est bien ça ? Nous sommes peut-être que quatre mais … »

« Chef Belzak ! Les fusées sont prêtes ! Nous pouvons partir quand vous le désirez ! » crie une voix provenant du plafond.

« Visiblement, je n’ai plus de temps à perdre avec vous. Allons-y. » dit calmement Belzak alors qu’aussitôt, tout le monde se retrouve paralysé. « Oh ? J’ai oublié de prévenir. Adomantxys vous empêchera de tenter de me suivre. Ses pouvoirs psychiques sont tellement puissants que vous pouvez que nous regarder partir. Observe-nous bien Ric et rentres ce désespoir dans ton crâne. »

Sa… salopard ! SALOPARD ! JE NE LAISSERAI PAS PARTIR MAINTENANT ! JE NE LAISSERAI PAS PARTIR !

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