Chapitre 3 : Une vision impudique

ShiroiRyu
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Chapitre 3 : Une vision impudique

« Je n’ai pas envie d’apprendre alors arrête de m’embêter avec ça ! »

« Personne, sois plus gentil avec Crusaé ! C’est une demoiselle ! Elle est bien plus intelligente que nous tous réunis. Elle peut facilement devenir ton professeur ! »

« J’en ai pas envie, Malixo ! Elle n’a rien à m’apprendre ! Je ne veux rien apprendre d’elle ! »

« … … … Ca fait rien, Malixo ! Personne pourra me dire quand il voudra apprendre ! » répondit la jeune fille aux cheveux blancs en rigolant légèrement, refermant son livre avant de le ranger dans son sac qu’elle avait autour du corps. Elle rigolait mais le jeune homme aux cheveux verts savait parfaitement que cela l’attristait bien qu’elle ne le montrait pas.
Personne … Il en faisait réellement bavé à Crusaé depuis qu’elle avait ce collier. Oh, il ne la frappait pas et heureusement … HEUREUSEMENT … Car là, jeune garçon ou pas, il ne se serait pas privé de le baffer. Oh, peut-être que Crusaé ne méritait pas qu’on s’intéresse à elle maintenant qu’elle était humaine mais elle restait une jeune fille devenue normale et elle avait énormément changé.
C’était cela le plus surprenant … Son changement … Il était capable de deviner lorsque quelqu’un mentait ou cachait une partie de la vérité mais elle … Elle ne mentait pas. Elle cherchait quand même à ce que Personne lui retire son collier mais de l’autre côté, elle semblait se plaire avec son rôle de jeune fille sans pouvoirs. En fait, peut-être que le rôle de l’Elu serait maintenant plus important ? Hum … Ce n’était pas à lui de parler de ça.

« Bon … Les enfants, vous allez rester ensembles pendant que je vais faire quelques emplettes pour le reste de la semaine. Souvenez-vous, comme d’habitude, ne me suivez pas et ne vous séparez pas. Metsubi, tu es la plus forte du trio, je te charge de les surveiller. »

« … … … » murmura la jeune fille, c’est-à-dire rien du tout. Elle ne fit qu’hocher la tête d’un air positif alors que le jeune homme aux cheveux verts poussait un léger soupir.

« Bref … Ne faites pas de bêtises et tout ira pour le mieux. Nous sommes en pleine ville et même si ce n’est pas les villages pouilleux dans lesquels nous allons d’habitude, le vol d’enfants pokémons et autres reste présent. »

« D’accord, c’est bon, Malixo ! Je me charge de protéger Metsubi. »

« … … … Et ? » commença à dire Malixo, attendant la suite de la phrase du jeune garçon.

« Et tu n’as pas à t’en faire ! » continua le jeune garçon, un grand sourire aux lèvres.

« Ce n’est pas ce que je veux entendre, Personne. »

« Ca ne fait rien du tout, je resterai près de lui, Malixo. » répondit la jeune fille aux cheveux blancs et aux pointes châtaignes.

« D’accord … Alors, je vais m’en aller pour gagner de l’argent. En une après-midi, nous devrions avoir largement de quoi tenir une ou deux semaines si je me débrouille bien. »

Le jeune homme quitta le reste du groupe, partant de son côté tandis que Crusaé, Metsubi et Personne l’observaient. Le jeune garçon émit un petit sourire, attendant une trentaine de secondes avant de se mettre à marcher en direction de Malixo :

« Que … Que fais-tu, Personne ?! Tu ne vas quand même pas suivre Malixo hein ? »

« Ca ne te concerne pas, tu n’as qu’à rester ici si tu n’as pas envie. De toute façon, je m’en fiche ! Metsubi ? Tu viens ? On va aller le suivre pour voir ce qu’il fait. »

« Ce … Ce qu’il fait ? Non ! Personne ! Ce n’est pas du tout une bonne idée ! Ce qu’il fait n’a pas à être vu par les enfants ! »

« Oh mais tais-toi un peu, Crusaé, tu saoules ! » s’écria le jeune garçon, prenant la main de Metsubi alors que celle-ci semblait aussi assez … enjouée ? Son visage ne trahissait aucune émotion mais la jeune fille aux cheveux noirs courait en même temps que lui.

« Mais mais mais … Attendez-moi ! Attends-moi, Personne ! » cria la jeune fille aux cheveux blancs, se mettant à courir à leur suite. Elle ne voulait pas être seule ! Surtout pas alors qu’il allait faire une grosse bêtise ! Elle le savait parfaitement !

Pourtant, il ne voulait pas … Il n’avait pas envie de s’arrêter ! Mais qu’est-ce qu’elle pouvait faire ? Elle devait courir plus vite que lui mais c’était impossible ! Elle n’avait plus du tout ses pouvoirs ! Au moins, elle ne le perdait pas de vue. Mais pourquoi Metsubi ne l’arrêtait pas ? Elle ne pensait quand même pas … C’était indécent !

Finalement, ils s’étaient arrêtés, se cachant derrière un poteau alors qu’ils voyaient Malixo avec une très belle femme humaine. Des couettes de couleur bleue, un top moulant de couleur rouge qui camouflait très peu une poitrine d’une taille plus que généreuse et un short en jean. Elle semblait plutôt du genre pimbêche issue des classes riches et qui voulait se donner un genre. Malixo lui parlait dans le creux de l’oreille, la jeune femme rigolant légèrement.

« Qu’est-ce qu’ils se disent ? Qu’est-ce qu’ils se disent ? »

« Je ne sais pas et nous devrions pas être là ! Allez, Personne ! Ce n’est pas une bonne idée ! Tu es trop jeune pour voir ce genre de choses ! »

« Mais tu m’embêtes vraiment, Crusaé ! Arrête ! » marmonna le jeune garçon en la repoussant en arrière, la jeune fille tombant au sol. Metsubi continuait d’observer Malixo et la jeune femme alors qu’il reprenait : « Je te l’avais dit. Allez, prends ma main et arrête de parler, on va se faire repérer. »

Prendre … sa main ? Il le voulait vraiment ? Elle prit sa main avec lenteur, tremblant légèrement alors qu’il la tirait pour la remettre debout. Il ne remarquait même pas le geste qu’il venait de faire, étant souvent antipathique envers elle. Pourtant, elle avait l’impression qu’il se forçait. Non pas à lui prendre la main mais à être en colère.

« … … Ils s’en vont. »

Metsubi avait prit la parole, le jeune garçon poussant un petit cri de surprise avant de dire qu’ils allaient continuer à les suivre. Il fallait se déplacer très rapidement. Les deux jeunes gens continuaient leur marche, se dirigeant vers une ruelle des plus sombres, à l’abri des regards alors que Crusaé murmurait :

« Ce n’est pas du tout une bonne idée, Personne. Je ne veux pas te forcer mais … »

« On s’en fiche ! Tais-toi vraiment un … peu … »

Il avait eut du mal à terminer sa phrase alors qu’il venait de jeter un coup d’œil dans la ruelle. C’était … C’était quoi ça ?! Il voyait Malixo qui était en train d’embrasser goulument la jeune femme à couettes bleues, joignant leurs deux langues avec ardeur. Leurs langues étaient sorties de leurs bouches, les mains de l’un venant caresser le corps de l’autre.

« Héhéhé … Tu sais embrasser mon grand … Je pensais que tu n’étais qu’un beau parleur mais … AHHHH ! »

La jeune femme s’était arrêtée aussitôt dans ses paroles alors qu’il avait déboutonné le short en jean pour y glisser sa main à l’intérieur. D’après les bruits qui se faisaient entendre, elle semblait déjà être trempée à ce niveau, des pointes apparaissant au niveau de sa poitrine dans son vêtement moulant.

« Qu’est-ce qu’ils font ? C’est dégoûtant. »

Il avait dit cela mais lui, comme Metsubi ou Crusaé ne détournaient pas le regard de celui qui s’occupait d’eux chaque jour. Le jeune homme aux cheveux verts avait glissé son autre main sous la tenue de la jeune femme, malaxant sa poitrine avec ardeur alors qu’il mordillait délicatement le téton à travers le tissu … Puis plus rien. Il avait rentré deux doigts dans sa vulve, la jeune femme s’étant mordillée les lèvres pour ne pas crier de douleur. Retirant ses doigts avec lenteur, le jeune homme observait le liquide qui les recouvrait avant de dire.

« Je suis désolé mais c’est tout ce que tu pouvais avoir à ce prix … »

« Hein ? Comment çà ? Comment ?! » s’écria la jeune femme, rouge de chaleur et haletante.

« Et bien … Je ne peux pas faire plus … Ils m’attendent et je dois partir mais merci beaucoup pour ce petit plaisir. Cela a été très plaisant le peu de temps que cela a duré. »

« Non mais … Tu ne peux pas partir comme ça ! Tu ne peux pas en me laissant dans cet état ! Je te payerai deux fois plus mais je te veux en moi ! »

« Je suis vraiment désolé mais je suis obligé … »

« Trois fois plus ! » hurla la jeune femme, s’étant agenouillée devant lui, la bouche grande ouverte, ses yeux verts posés sur le pantalon de Malixo.

« … … … D’accord. Allez … Viens … On ne va pas le faire sur le sol quand même. »

« Je m’en fiche ! Maintenant que tu m’as mise dans cet état, tu peux même me prendre contre le mur, ça ne me dérange pas ! » dit-elle, déboutonnant le pantalon du jeune homme pour l’abaisser ainsi que son caleçon. Elle prit son sexe de belle taille dans sa bouche, le tendant très rapidement grâce aux filets de salive dont elle le recouvrait.

Les trois enfants étaient rouges de gêne, essayant de retirer leurs regards de ce spectacle des plus érotiques sans y arriver. La jeune femme aux couettes bleus tenait le sexe de Malixo dans sa main, son autre main glissant dans son string de dentelle qu’elle portait sous son short. Le jeune homme aux cheveux verts se penchait en avant, venant l’embrasser bien qu’il ne semblait prendre aucun plaisir réel à cela.

Il souleva la jeune femme, la plaquant contre le mur alors que ses pieds ne touchaient pas terre. Une main pour la maintenir, l’autre lui retirant son string, il plaça son sexe aux abords de son vagin avant de rentrer violemment en elle. Rentrer, sortir, rentrer, sortir … Dedans, dehors, dedans, dehors … Le sexe coulissait dans le vagin de la jeune femme avec ferveur, celle-ci ayant des larmes de plaisir aux yeux.

« On … On doit s’en aller. »

C’était le jeune garçon qui venait de bafouiller ces quelques paroles, prenant les mains des deux jeunes filles avant de courir avec elles. Ils devaient partir le plus loin d’ici ! Et vite ! Là … C’était … C’était … C’était … Assis un banc, les trois jeunes enfants observaient le sol, chacun regardant l’autre comme pour se demander si ils venaient de rêver.

« Mais pourquoi tu m’as pas prévenu, Crusaé ?! C’est de ta faute ! Si c’était ça … »

« J’ai jamais vu ça … moi … ni connu … Je ne savais pas … que ça ressemblait à ça … »

Chacun croisait ses jambes pour les décroiser ensuite. Ils ne savaient pas quoi dire mais la vision de Malixo venait de changer à jamais dans leurs têtes. Ils savaient maintenant exactement comment il gagnait de l’argent … Mais … Mais …

« On ne dit rien à Malixo hein ? On se tait hein ? On ne dit rien du tout ! »

Les deux filles hochèrent la tête aux paroles de Personne, tous plongeant dans un mutisme bien particulier. Aucune parole … Rien de rien … Ils avaient découvert quelque chose dont ils se seraient sûrement passés volontiers. Même Crusaé n’osait rien dire. Elle aussi … Elle avait été surprise et choquée par tout ça.

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