Chapitre 4 : Acte immoral

ShiroiRyu
Les derniers articles par ShiroiRyu (tout voir)

Chapitre 4 : Acte immoral

« Sanphinoa ? Sanphinoa ? »

Quelques coups à la porte et voilà qu’il ouvrait faiblement les yeux. Qu’est-ce que c’était ? Qu’est-ce qui se passait ici ? Il tenta de reprendre conscience mais se retrouvait incapable de se mouvoir. HEY ?! Sanphinoa était avachie sur lui ? Mais surtout, il pouvait voir une petite partie de son visage. Du moins, juste ses lèvres. Aucune croûte, aucun bouton ou autre. Ca semblait être parfait. Comment c’était possible en voyant le reste du corps ?

« Sanphinoa ? Tu es là ? Réponds donc ! Il est plus de dix heures ! Tu n’as pas été en cours et les professeurs commencent à s’inquiéter ! »

Dix heures ? Voix féminine ? Rapidement, il tentait de reprendre conscience. PUREE ! Il était dans le dortoir des filles mais surtout dans le lit d’une fille ! Et avec une fille ! Il allait avoir de sacrés problèmes, d’ENORMES PROBLEMES ! Et Karry ?

« Sanphinoa, réveilles-toi ! Bordel, réveilles-toi. »

Il secoua l’adolescente, évitant de regardant plus ses lèvres qui n’étaient plus cachées par le masque. Elle était en sueur, comme à son habitude mais ça, il s’en foutait complètement. Ce n’était pas du tout ça le problème ! Le problème, c’était qu’ils allaient avoir de sérieux ennuis.

« Sanphinoa, je vais rentrer. J’espère pour toi que tu es pas en train de te gratter une verrue, je te préviens, c’est dégueulasse et je veux pas voir ça ! »

Il chercha à se redresser dans le lit mais voilà que la porte s’ouvrait sur une adolescente en armure-pokémon. Il ne se préoccupait pas le moins du monde de qui il s’agissait, ni de son armure. La seule chose qui l’emmerdait copieusement, c’était le fait que Sanphinoa était en train de se réveiller, venant s’accrocher à son cou en marmonnant :

« Merci … coucou Waram. C’était super … cette nuit. »

« NE DIT PAS DE CHOSES QUI PRÊTENT A CONFUSION ! »

« Super ? Cette nuit ? Mais mais mais … Vous êtes à peine … Il faut que je prévienne la principale ou les professeurs ! Et vite ! »

« Ne fait pas ça ! Ne fait surtout pas ça, je peux expliquer ! Attends un peu ! Je ne connais même pas ton nom ! » s’écria l’adolescent mais c’était déjà trop tard. L’autre imbécile était déjà partie sans même attendre quelques explications de sa part.

« Qu’est-ce qui se passe, Waram ? Hmm … Attends un peu. » murmura la fille aux cheveux bleus avant qu’il ne la repousse dans le lit, la faisant bien se réveiller.

« Ce qui se passe ? Des embrouilles ! Un bon gros tas d’embrouilles ! Comme si c’était pas suffisant les emmerdes que j’ai habituellement ! Maintenant, faut que je rajoutes ça ! Purée, on va se faire défoncer par la principale ! »

« Hein ? Mais pourquoi ? On a rien fait de mal … hein ? Rien du tout … pendant la nuit ? »

C’était quoi cette petite voix timide qu’elle venait lui donner ? Elle espérait quoi de lui ? Il la regarda avec fureur tout en évitant soigneusement d’observer ses formes à travers le tissu trempé par la sueur. Purée, lui aussi !

« Je vais aller sous la douche. Il faut que je sois propre … mais qu’est-ce qu’il y a ? »

« Il est dix heures du matin, on a loupé les premières heures de cours, une fille nous a vus dormir dans le même lit et tu as pas l’air de trouver cela dérangeant ? On va avoir de gros soucis avec la principale, on risque de se faire renvoyer et … »

« Non, tu te fais beaucoup trop de soucis. Je lui expliquerais pourquoi tu as dormi avec moi. Je suis sûre que la principale comprendra que tu as fait ça pour m’aider ! »

« Bien entendu, tu vas dire quoi ? J’ai imploré Waram de dormir avec moi parce que je faisais de vilains cauchemars où il était emporté par je ne sais quel chevalier pokémon ? Je suis sûr qu’elle va trouver ça très crédible, bravo ! »

« Mais non … Tu te fais du souci … pour rien. Je vais sous la douche puis toi ? Ou tu veux l’inverse ? Ou gagner du temps ? A toi de voir. »

Gagner du temps ? C’était bien Sanphinoa qui proposait ça ? Et pourquoi elle baissait ses yeux pour regarder son torse ? Et zut ! Lui aussi était trempé et collant par la sueur ! Il n’avait pas fait gaffe ! Mais quel idiot, mais quel idiot !

« Mais arrête de me mater, ça se fait pas ! Qu’est-ce que tu t’imagines ? »

« Rien du tout, rien du tout ! Je peux te le promettre ! »

« Vas sous la douche et maintenant ! » s’écria t-il avec une certaine colère facile à déchiffrer, bien visible sur son visage. MARRE ! Il en avait marre ! Pourquoi fallait-il que ça tombe sur lui ? Elle poussa un cri de surprise avant de s’enfouir sous la douche. « Et toi, pourquoi est-ce que tu nous as pas prévenu que nous étions en retard ? »

« Depuis plusieurs semaines, Sanphinoa put profiter d’une nuit complète de sommeil. Elle était au repos et calme. Alors qu’importe ce qui allait se produire, elle méritait ça. Et puis bon, que je sache, ça ne t’a pas dérangé non plus hein ? Sinon, tu te serais réveillé tout seul, comme un grand garçon, n’est-ce pas ? »

« J’ai pas envie de me battre. La principale va se charger de nous, je vais rien comprendre à ce qui va m’arriver. Je sens que ça va être saignant. Je vais en prendre tellement plein la poire que je ne saurais plus où je suis. »

« Tu crois vraiment que la principale va te frapper ? Hahaha ! Oh bon sang, tu la connais pas du tout, c’est la douceur et la gentillesse incarnée. Il paraîtrait que sans son masque, elle est d’une telle beauté que toutes les merveilles du monde sont fades par rapport à elle. »

« Bien entendu, bien entendu, et tu vas me dire que ça sera pareil pour Sanphinoa dans quelques années, c’est ça ? S’il te plaît, arrêtes tes blagues. Moi, j’ai put rencontrer la vraie principale et elle est clairement pas joyeuse à supporter. »

« La vraie principale ? Comment peux-tu prétendre connaître réellement quelqu’un si celui-ci porte un masque ? Tu ne sais rien de la principale comme tu ne sais rien de Sanphinoa. »

« Je sais juste qu’elle fouette et que ça s’arrangera pas pour Sanphinoa. Et que si son visage ressemble au reste de son corps, ça ne sera pas du gâteau. »

« Comment est-ce que tu peux être aussi mesquin envers une fille qui t’adore ? »

« Car je suis comme ça, je ne suis pas un bon samaritain contrairement à ce que tu voudrais croire en ce qui me concerne. Désolé de te décevoir … encore que non. Je ne suis pas désolé et je ne le serais jamais envers toi ! T’es chiante ! »

« Waram ? Tu peux y aller maintenant ! » s’exclama Sanphinoa en sortant de la douche, serviette autour de son corps. Il passa à côté d’elle pour l’ignorer complètement. Pas besoin d’aller sous la douche mais il allait au moins … Pfff !

Après la séance de la douche, qu’il n’avait put éviter, le voilà avec Sanphinoa dans le bureau de la principale. Celle-ci était tout simplement assise, comme si de rien n’était, leur tournant le dos. Bien sûr, ils étaient seuls dans le bureau avec elle. Et lui était plus anxieux que Sanphinoa. Comment est-ce possible qu’elle ne soit pas angoissée ?

« Sanphinoa ? Waram ? Vous savez certainement pourquoi vous êtes ici, n’est-ce pas ? »

« Oui, oui, on le sait, si vous voulez bien nous disputer, nous infliger une punition et tout le reste, je vous en remercierais grandement. Dépêchez-vous, faites ça vite et bien, que je souffre qu’à moitié au lieu que ça soit en silence. »

« Tu as toujours une aussi grande bouche, n’est-ce pas, Waram ? Mais pourtant, tu n’es pas vraiment en position pour cela, non ? »

Elle s’était finalement retournée. Cette femme-chevalier aux cheveux verts. Il paraitrait que l’armure-pokémon était un professeur mais il n’avait jamais réussi à savoir de qui il s’agissait. Peut-être était-ce pour les classes supérieures ?

« Je le sais, je le sais … Je sais aussi que j’ai fait une bêtise, voilà tout. »

« Si tu le sais, pourquoi l’avoir fait alors ? Qu’est-ce qui t’a poussé à agir de la sorte ? »

« C’est de ma faute, principale, je voulais juste que … »

« Sanphinoa, tu n’es pas autorisée à parler. Je ne veux rien savoir de ton côté tant que je n’aurais pas obtenu les paroles de Waram. »

Ah ! Voilà que Sanphinoa perdait de sa contenance. Elle s’était attendue à ce que la principale la laisse parler mais au final, ce n’est pas du tout le problème. ARGL ! Son visage se tourne violemment vers la principale pour qu’il ait cette dernière en face de lui.

« Et quand je te parle, j’aimerai que tu me regardes moi, et non ta compagne de lit. Est-ce bien compris, Waram ? Quand je t’adresse la parole, aie la décence de me regarder, compris ? »

« Karray se trompe complètement à votre sujet. »

« Ah bon ? Qu’as t-elle dit ? Je pense que tu es assez grand pour t’exprimer, n’est-ce pas ? »

« Je n’ai pas envie de le répéter en sa présence. » marmonna le garçon aux cheveux noirs, désignant Sanphinoa d’un geste de la tête. Bien sûr. Mais les yeux derrière le masque de la principale devinrent roses.

« Je vois, je vois. Karry est de très bon conseil malgré ses provocations incessantes envers toi. Il vaudrait mieux que tu l’écoutes. Et visiblement, je suis une tortionnaire qui adore te faire souffrir. J’ai l’impression d’être un monstre à tes yeux, Waram. »

« Comment je dois considérer la femme-pokémon la plus puissante de l’école et qui est capable de lire dans les pensées de ses élèves ? »

« Allons, Waram. Je suis bien loin de tout cela. Simplement, je respecte les élèves qui me respectent, tu sais ? » chuchota doucement la principale, passant une main sur la joue de Waram qui commença à trembler de peur.

« Ne … Ne me touchez pas, c’est bon. J’ai compris ! On … peut reprendre le sujet ? »

« Oui. C’est exact. Et j’ai eut tout ce que je voulais … dans tes pensées mais maintenant, je veux que tu me le dises ouvertement. Pourquoi est-ce que vous deux avez eut une relation immorale et indécente dans l’enceinte de l’école de Gliros ? »

« Je n’ai pas de relation douteuse avec Sanphinoa. Arrêtez de croire n’importe quoi. »

« Je ne crois que ce l’on me dit et ce que je lis. D’après tes pensées, tu es encore dans la fleur de l’adolescence. Il est normal que vos corps réagissent ainsi et … »

« MAIS PUREE ! IL VOUS FAUT COMPRENDRE QUOI ! »

Il avait finit par se lever, l’aura ténébreuse du Diamat se formant autour de lui. Aussitôt, il se retrouva assis et paralysé sur le fauteuil, les yeux sous le masque le regardant ardemment. Sanphinoa avait chercher à ouvrir la bouche mais un mouvement de la main de la part de la principale et voilà qu’elle était devenue muette.

« Sanphinoa, cela va être à ton tour bientôt. Waram, ne t’avise plus d’hausser la voix en ma direction, est-ce que ce message est bien passé ? Dois-je répéter cette phrase encore une nouvelle fois ? Plus jamais … »

« Jusqu’à ce que vous compreniez qu’il n’y a rien du tout. Sanphioa, dis-lui ! »

« Je … Principale, vous êtes au courant que j’ai des cauchemars depuis quelques semaines, n’est-ce pas ? Vous avez même chercher à m’aider mais vous n’avez rien put faire pour lire à l’intérieur, non ? Et ça a continué, continué, continué … sans jamais s’arrêter. Vous savez à quel point j’ai du mal et … euh … de jour en jour, j’ai réussi à faire que Waram reste auprès de moi jusqu’à ce que je m’endorme. »

« Et au final, ça n’a pas vraiment marché. Je vous jure, c’était horrible. »

La principale le fusilla du regard à travers le masque. Quand c’était Sanphinoa qui parlait, ce n’était pas à lui de se charger de ça, c’était aussi simple que ça. Pourquoi est-ce qu’il ne comprenait pas ça ? C’était pourtant pas si difficile, non ?

« Enfin, juste, même après 23 heures, je n’ai pas réussi à dormir et euh … j’avais prévenu Sarine à son sujet. Elle savait qu’il dormirait là-bas. »

Prévenu Sarine ? HEEEEEEEEEEEIN ?! Comment ça ?! Elle l’avait manipulé ?! Car à la base, il ne savait pas que Sarine était au courant qu’il dormirait là-bas ! Comment elle aurait … ou alors, elle savait qu’il aurait accepté ? Malgré son comportement ? Une colère sourde gronda en lui alors qu’il tapotait sur le sol avec son pied.

« Tu savais ? Mais pourquoi ne pas avoir pris un lit chacun ? Tu es parfaitement au courant qu’il est possible pour les filles-chevaliers et les chevaliers de dormir dans le même dortoir, n’est-ce pas ? Alors pourquoi ? »

« Je voulais avoir quelqu’un à mes côtés. Quand je me suis endormie auprès de lui, j’ai réussi à trouver le sommeil … et c’était bizarre et différent. »

Il fit semblant de vomir. Ça le rendait malade rien qu’à écouter ce qui se disait. On aurait put croire qu’il était un prince charmant ou autre, lui ? HAHAHA ! Quelle stupidité de leur part ! Et puis quoi encore ? Ah … Vraiment, c’était usant.

« Je vous le promets, il n’y a rient eut entre Waram et moi. Vous savez, il est encore un peu jeune … et euh … ça prend du temps hein ? »

« Je suis pas trop jeune, je sais comment ça se fait. Il faut … »

Cette fois-ci, ce fut un morceau de scotch qui se colla sur sa bouche alors qu’il lui était impossible de se mouvoir. Le sujet était tabou visiblement. Il tenta de se débattre sans y arriver, la principale soupirant :

« Je pense que oui, tu es au courant, Waram. Les détails ne nous concernent pas. Les enfants sont très précoces de nos jours. Sanphinoa, tu es une adolescente respectueuse. Tu es intelligente et sage. Ce genre d »acte ne te ressemble pas. »

« Ca ne se reproduira plus … pas tant que je resterais seule dans mon dortoir. »

Tout en disant cela, elle se tourna vers Waram, comme si elle espérait quelque chose de sa part. Mais rien n’arriva tandis qu’il ronchonnait sous le morceau de scotch.

« Même quand tu ne seras plus seule. Vous n’êtes pas encore majeurs, vous n’avez pris aucune protection et vous êtes encore trop jeunes pour affronter ce genre de périples dans la vie. Sanphinoa, ne commets pas une erreur. Et je ne parle pas de Waram en tant que tel, je sais aussi bien que toi ce qu’il est réellement. Mais … Promis ? »

« Waram est le premier … à avoir ouvertement pris ma défense, madame la principale. Il est vraiment très très très … important. Mais il n’y aura rien du tout, je vous le promets. »

« Bon, considérons que c’est juste une simple mise en garde. Cela ne sera pas dans vos dossiers scolaires et tant que vous vous montrez raisonnables tous les deux et que cela ne se reproduise plus, il n’y aura alors aucun problème. Vous pouvez vous retirer. »

Ah ben merci ! Il ne pouvait s’exclamer mais il arriva à se relever. Sans même chercher à saluer les deux personnes, il quitta la salle de la principale avec un grand soulagement. Tant mieux, il pouvait enfin se reposer, c’était tout ce qu’il désirait.

« Tiens ? Madame la principale, qu’est-ce que c’est ce que ce cadre ? »

« Visiblement, rien ne t’échappe, je m’attendais à ta remarque. Disons que c’est un petit souvenir d’Afrique. Et je sais aussi quel est le rituel que tu as fait là-bas. »

« S’il vous plaît, ne dites rien à Waram Et j’espère que vous comprendrez sincèrement ce qui s’est passé dans la chambre. Je ne veux pas précipiter le tout. »

« Je le sais, je le sais. Zou, tu peux t’en aller toi aussi. Et que je ne vous revoies plus ici pour la même raison dans les jours qui suivent, d’accord ? »

L’adolescente aux cheveux bleus hocha la tête positivement, ayant retrouvé le sourire sous son masque tandis qu’elle était prête à retourner en classe aux côtés de Waram. D’ailleurs, elle le repéra dans les couloirs. Vrai qu’il fallait d’abord manger un petit morceaux avant, non ? Elle se plaça en face de lui avec un plateau-repas, disant :

« Tu vois, Waram ? Tout est bien qui finit bien ! »

« On va dire ça comme ça mais ne te fout pas de moi, je ne crois pas que la situation semble aller bien. Il suffit de voir les autre. »

Les autres ? Qu’est-ce qu’ils avaient ? Ah, ils discutaient entre eux et alors ? Ce n’est pas comme si c’était la première fois que cela arrivait, non ? Elle eut un petit sourire aux lèvres, comme si elle s’en fichait éperdument. Ce n’était pas la première fois, non ?

« Mangeons plutôt au lieu de nous concentrer sur ce que les autres pensent de nous, Waram. On sait très bien qu’on sera pas élus roi et reine de l’école. »

« C’est pas faux, je dois juste me faire du souci pour rien, j’imagine. »

Mais il avait l’impression que c’était encore pire qu’avant même s’il n’avait aucune explication raisonnable à donner pour tout cela. C’est étrange, vraiment très étrange. Mais après, Sanphinoa allait bien mieux et tant mieux en un sens, c’était un peu pour elle qu’il avait fait tout cela. Mais pour la peine, la mousse au chocolat, il se la gardait pour SA pomme ! Il n’allait pas la partager, et puis quoi encore ? Y avait des limites !

« Est-ce que tu me boudes, Waram, »

« J’ai passé l’âge pour ça, Sanphinoa. Disons juste que je suis déjà fatigué alors que la journée vient à peine de commencer. J’espère que ça ne sera pas aussi épuisant cette après-midi. Je voudrais … juste le nom de mon adversaire. »

Car oui, maintenant qu’ils en avaient fini avec cette folle nuit et surtout les problèmes dans la salle de la principale, il avait toujours cette idée gravée dans son crâne. C’est pour ça qu’il passait déjà à autre chose maintenant.

Laisser un commentaire