Chapitre 8 : Face à face

ShiroiRyu
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Chapitre 8 : Face à face

« Waram ? Est-ce que je peux te parler ? »

« Je n’ai rien à vous dire puisque vous n’avez rien à me dire. Je suis quelqu’un de très occupé. Je ne suis même pas désolé par mes paroles. Bref, du vent. »

Il avait dit cela avec méchanceté avant de quitter le dortoir. Il avait tout simplement ignoré les paroles de Xalex alors qu’il allait en cours. Sanphinoa n’était pas là. Elle n’était pas malade, elle devait tout simplement lui en vouloir encore.
Pff, les cours étaient d’un ennui mortel et chiant alors qu’il mettait une main dans sa bouche. Sans elle, c’était tout simplement horrible d’essayer de comprendre ce qui se passait. Et surtout de comprendre ce qu’il écrivait. Autant dire qu’il s’ennuyait et s’emmerdait comme un rat mort. Mais voilà, l’après-midi était sur le point d’arriver et il était d’abord l’heure d’aller manger un morceau. A la cantine ? Tous le regardaient. C’était à cause de ses précédents combats ? Même pas. Certain marmonnaient que son futur adversaire n’avait pas de chance.

Bah, tant pis hein ? C’était triste pour son futur adversaire. Il ne savait pas qui c’était et ce n’était pas comme si cela devait lui faire se sentir concerné. Il mit une main devant la bouche après avoir baillé. Normalement, le reste de l’après-midi était libre pour lui permettre de s’entraîner et s’échauffer. Est-ce qu’il devait aller voir la liste pour savoir qui était son adversaire ? Même pas. Il en avait assez. Autant qu’on lui fasse la surprise hein ?

« De toute façon, ils font que tout soit au hasard cette fois. »

Donc il pouvait avoir la liste mais ça ne changera pas grand-chose à ses yeux. AH ! Il poussa un grognement avant de terminer son repas. Il pourrait aller dans son dortoir mais il n’avait pas envie de voir Xalex et Raon. Ils espéraient quoi ? Qu’il allait faire la paix avec eux ? Même pas en rêve, il en était hors de question.

« Fallait pas m’emmerder si c’était pour tenter de faire la paix ensuite. »

Oui, il était du genre très teigneux et surtout très revanchard. Si on voulait le provoquer, on finissait alors des dégâts. Fallait pas espérer qu’il pardonne aussi facilement. Il n’était pas comme ça, il en était hors de question qu’il fasse des efforts pour eux.

« Et si je retourne au dortoir, y a Sarine qui va vouloir que je leur parle. »

Donc pour le moment, il allait juste rester sur ce banc, celui où il avait l’habitude de discuter avec Sanphinoa. Oui, avait .. car ce n’était plus le cas maintenant. Tout ça, c’était du passé. Pfff … Et si pour une fois, il en avait rien à faire du tournoi ? Couché sur le banc, il ferma les yeux en chuchotant pour lui-même :

« Ce n’est pas comme si quelqu’un voudrait de moi à la base. »

Autant dormir alors. Il n’allait pas participer au tournoi. Ce dernier pouvait bien passer outre sa présence. De toute façon, il se rattraperait la prochaine fois. Pfff … Pourquoi est-ce qu’il était autant démotivé malgré ses pouvoirs et ses capacités ? Il en avait strictement aucune idée. C’était juste … ainsi et pas autrement. Il était comme ça en ce moment.


Grumpf … Pourquoi est-ce que Sanphinoa lui faisait la tête ? Pourquoi ? Pourquoi ? Qu’est-ce qu’il avait fait pour mériter un tel traitement ? C’était juste horrible. Il ne méritait pas ça … n’est-ce pas ? Pfff … Il exagérait. Ses pensées n’étaient pas son coeur et son cerveau. Il valait bien mieux que de simples discutes avec une adolescente laide comme un pou.

« Waram, il faut que tu te lèves. C’est l’heure. »

« Hmm … Sanphinoa, encore quelques minutes. J’ai pas envie de me réveiller. »

Sanphinoa ? Ses neurones se connectèrent entre eux jusqu’à finir par lui montrer ce qu’il désirait. Ah oui ! Vraiment ! Il n’avait pas rêvé ? Il releva sa tête, ouvrant les yeux pour se trouver en face de l’adolescente aux cheveux bleus, toujours masquée.

« Qu’est-ce qui se passe, Sanphinoa ? Où est-ce que je suis ? Je peux savoir ? »

« Tu es en retard pour ton match de tournoi. Tout le monde t’attend. Il faut que tu ailles plus vite et que tu te dépêches, vite. D’accord ? »

« Je ne compte pas participer. La personne qui m’affronte a de la chance. Elle obtiendra une victoire facilement. J’ai pas envie »

« Pour cela, il faut le dire à l’arbitre. Heureusement que je savais où tu étais. Tu viens souvent ici, malgré que je ne sois pas là. C’est tranquille comme endroit, non ? » dit-elle alors qu’il hochait la tête. C’était bizarre, vraiment très bizarre, comment il discutait avec elle.

« C’est très tranquille. Personne ne vient, personne ne me dérange. Mais bon, tu es au courant donc ce n’est pas dramatique. Tu n’es pas ennuyeuse à la base. Je dors depuis combien de temps ? Enfin, il est quelle heure ? »

« Environ seize heures si tu veux tout savoir. »

« J’ai dormi presque trois heures ? Ah purée, je ne suis même pas entraîné. Je sais pas qui est mon adversaire mais bon, qu’est-ce que je m’en fous. »

« Ce que les autres pensent et ressentent, tu t’en fiches, n’est-ce pas ? » questionna la demoiselle masquée de blanc alors qu’il hochait la tête positivement.

« Complètement. Je ne fais pas dans le social et je ne le ferais jamais. Je ne suis pas là pour rendre heureux les autres. Sincèrement, qu’est-ce que ça m’apporterait ? »

« Rien du tout, j’imagine. On se dépêche ? Car sinon, ils vont se poser des questions. »

« Bof, si ce n’est pas déjà fait, Sanphinoa. Si ce n’est pas déjà fait. Il n’y a vraiment que des fouineurs et des types ennuyeux dans cette école. Tu sais que Xalex et Raon m’en veulent pour une raison obscure ? Et Sarine, c’est pareil ! AH ! Faut que j’aille la chercher dans le dortoir, je crois. Faut que je me présente avec l’armure, au moins. »

« C’est le cas. Même pour abandonner, il te faudra avoir l’armure sur toi pour ça. J’ai déjà la mienne bien qu’elle soit très silencieuse aujourd’hui. »

« Bah, tant mieux en un sens, ça sera du silence et c’est pas regrettable. »

« Tu ne te reproches jamais rien, n’est-ce pas ? »

« Pourquoi est-ce que je devrais me reprocher quelque chose ? Sanphinoa, que ça soit clair, si je me reproche quelque chose, ça revient à dire que je n’assume pas mes paroles. Et ça, je les assume toujours, même si elles sont blessantes. »

« Et donc ? Est-ce que tu ne t’en veux jamais pour tes paroles ? »

« Non, je ne m’en veux pas. Pfiou, parfois, hmm … non. »

Il allait dire qu’il trouvait qu’il y avait été un peu fort et que même s’il avait été vulgaire, ça ne voulait pas dire que … enfin, non. Même dans ses pensées, il ne doit pas y réfléchir. Il risquerait de commettre une bêtise et ça, il ne l’acceptait pas.

« On y va plutôt ? Au lieu de parler pour ne rien dire ? Tu sais qui est mon prochain adversaire ? Et toi ? Tu as gagné ton second combat, non ? »

« C’est exact. Il n’y a que Raon qui l’a perdu mais tous les autres ont réussi à aller au troisième tour. Comme quoi, je suis devenue plus forte. »

« Oh, sûrement. Mais aussi car les chevaliers-pokémon de bronze ne sont pas forcément les personnes les plus difficiles à battre. Mais il est vrai que c’est surprenant, venant de toi. »

« Venant de moi ? Qu’est-ce que ça veut dire ? »

« Que tu es loin d’être la femme-chevalier la plus forte de l’école, voilà tout. »

« Ah oui, cette franchise que tu estimes meilleure que tes relations, j’oubliais. »

Qu’est-ce qu’elle voulait dire par meilleure que ses relations ? Ca n’avait aucun rapport. Enfin bon, il souriait intérieurement. Sanphinoa était revenue le voir et c’était la meilleure chose à l’heure actuelle. Mais bon, ils allaient d’abord se rendre au dortoir. Là-bas, Sarine se releva du lit, regardant Sanphinoa avex suspicion :

« Oh ? C’est maintenant ? C’est bien ça ? »

« En fait, je suis un peu en retard mais rien de bien dramatique si tu veux tout savoir. Mais bon, ce n’est pas bien important, tu viens, Sarine ? Il faut que l’on aille là-bas. »

« Ce n’est pas faux. Soit, je t’accompagne, si tu veux tout savoir. Je vais déjà me mettre sur toi, ça sera bien mieux. »

« Oui, même si ça ne sera pas forcément très utile, on ne va pas se compliquer la vie. »

Il s’empêcha de sourire et de rire alors que voilà, l’armure-pokémon du Diamat se retrouvait sur lui. Ah … Ca lui faisait bizarre mais ce n’était pas déplaisant, loin de là. Il était content, terriblement content, par rapport à tout ce qui se passait en ce moment.

Finalement, ils arrivèrent tous les deux jusqu’à l’arène. Devant l’arbitre, il les regarda pendant quelques secondes et tenta d’ouvrir la bouche mais ce fut l’arbitre qui vint dire d’une voix calme en se tournant vers Sanphinoa :

« Mes félicitations pour avoir retrouvé votre adversaire. Le combat peut donc commencer. »

« De rien, je savais où le trouver, ce n’était pas bien difficile alors. »

« Attendez un peu, son adversaire ? Ca veut dire quoi ça ? Je dois affronter Sanphinoa ? »

« C’est exact. Comme vous avez votre armure déjà sur le corps, cela veut dire que vous êtes prêt au combat. Veuillez prendre place, je vous pries. »

Mais mais mais … Affronter Sanphinoa ? En arène ? Et puis quoi encore ? Il avait tout simplement fait la paix avec elle non ? Il se tourna vers l’adolescente mais les yeux de celle-ci ne filtraient aucune émotion à travers le masque blanc. Non. Quel idiot. Il était le seul à avoir cru qu’ils faisaient la paix tous les deux. Depuis le début, elle en avait strictement rien à faire de tout ça. Depuis le début, elle s’en fichait.

« Tu … m’as manipulé, Sanphinoa ? C’est ça ? »

« Je ne sais pas si on peut appeler cela de la manipulation, Waram. Tout ce que je sais, c’est que le combat va débuter donc tu devrais prendre position. Et je vais tout donner pour obtenir la victoire. Je ne te ferais aucun cadeau puisque tu ne m’en fais aucun. »

« De quoi est-ce que tu parles ? Tu veux vraiment m’affronter ? »

« Je le veux et je vais réussir à te battre ! »

« Un peu de sérieux, tu n’as aucune chance contre moi. Sanphinoa, arrêtes donc ça. »

Ce n’était même pas de la vantardise mal placée. C’était tout simplement la vérité. Mais elle semblait plus que sérieuse, n’est-ce pas ? Pfff, vraiment, c’était n’importe quoi.

« Tu vas te faire mal pour rien, Sanphinoa. Tu ne … »

« Que le combat commence ! » s’exclama l’arbitre alors que Waram poussait un soupir. C’est vraiment ça ? Elle voulait vraiment l’affronter ? Alors bon, il …

Il se retrouvait à terre, le plafond comme ciel alors qu’il clignait des yeux. Quoi ? Son corps était complètement trempé alors que déjà des murmures se faisaient entendre dans les gradins, disant :

« Vous avez vu la projection de cette eau ? Comme une cascade ! »

« Il a rien vu venir. Pourtant, c’est un chevalier-pokémon d’argent, il aurait put réagir non ? »

« Ouais mais il semble complètement ailleurs. S’il se concentre pas, il risque de perdre. Et contre le chevalier-pokémon de bronze du Barpau, c’est pas la gloire hein ? »

« Hey, faut pas dire ça, tu as bien vu comment elle s’est battue les deux premières fois ? Sincèrement, elle est pas mal du tout ! »

« Ouais, ouais, je le sais … j’exagérais un peu. »

Hein quoi ? Les gens pensaient vraiment qu’elle avait une chance contre lui ? Tsss ! Les idiots ! Il se redressa, se mettant alors sur ses deux pieds avant de fixer Sanphinoa. Bon, il allait y aller doucement contre elle. Il voulait pas vraiment lui faire mal.

« Je te le demande une dernière fois, Sanphinoa. Il vaut mieux pour toi que tu abandonnes. Ca sera beaucoup moins douloureux ainsi. Qu’est-ce que tu en dis ? »

« Ce que j’en dis ? Que tu dois sûrement me prendre pour une idiote et une moins que rien si tu considères qu’il suffit de me parler ainsi pour que je t’écoute, hein ? »

« Bon ben … Désolé pour toi mais je ne retiendrais pas mes coups. »

De toute façon, bien sûr qu’il allait les retenir. Même si briser son armure-pokémon serait assez plaisant. Il courut vers elle, poing en avant. Un petit coup et elle serait déjà en train de pleurer comme la chouineuse qu’elle avait toujours été !

« Je sais à quel point tes coups sont très dangereux, Waram. Mais tu ne pourras pas t’approcher moi. Je ne t’y autoriserai pas. »

Ah bon ? Elle n’allait pas lui autoriser ? Quelle bonne blague, hahaha ! Pour qui est-ce qu’elle se prenait pour lui adresser la parole de la sorte ? Elle n’avait pas l’air de comprendre qui il était. Ce qu’il voulait, il le récupérait ! Et ce n’était pas la barrière d’eau devant lui, tel un mur immense qui allait le faire reculer.

« Je crois que tu mérites une petite leçon d’estime personnelle, Sanphinoa. »

« Laisses-moi deviner : ne pas présumer de ses forces, c’est ça ? Tu considères que je ne suis pas assez forte pour te tenir tête, Waram ? »

« C’est exact. Mais tu n’as pas encore l’air de le remarquer. Tu crois que c’est ta petite protection aqueuse qui va m’empêcher d’avancer ? »

Il s’avança, poussant un cri avant de foncer dans le mur. Mais au lieu de le traverser, il fût renvoyé en arrière, assez violemment, le sonnant à moitié sur le coup. Hein que quoi ? Comment c’est possible ça ? Pourquoi est-ce qu’il est au sol encore ne fois ?

« Ca commence à devenir irritant, Sanphinoa. Vraiment irritant ! »

« Et pourtant, tu n’es pas encore devant moi, qu’est-ce que tu attends ? »

« ULTIME FOIS QUE JE TE LE PROPOSES ! ABANDONNES MAINTENANT ! »

« Et pourquoi est-ce que tu veux que j’abandonne ? Tu ne te sens pas assez confiant pour réussir à me battre, Waram ? C’est ça ? Tu n’as pas assez de force ? »

« Tu es devenue bien arrogante, n’est-ce pas ? »

« Non, je sais mes forces et mes faiblesses. Je sais aussi que je ne peux pas perdre face à toi, malgré tout ce que tu feras. Tu ne peux pas gagner, Waram. »

Ah bon ? ELLE SE FOUTAIT DE LUI ?! Il émit un grognement avant de frapper le sol de son pied droit, le fissurant sur le coup. Il allait devoir lui expliquer un peu le sens de la vie pour qu’elle sache qu’il n’était pas à prendre à la légère !

« Et si je t’explose la tronche, tu crois que tu peux encore l’ouvrir après ? »

« Waram, il s’agit de Sanphinoa. Tu ne veux pas la faire souffrir, non ? »

« La ferme, Sarine. Elle n’a visiblement que ça dans la tête. Elle veut juste que l’on se batte ! Alors, on va se battre, elle et moi ! Je vais lui faire mordre la poussière à cette gamine ! »

« Tu n’as pas compris le sens de ce combat, n’est-ce pas, Waram ? Tu n’as aucune idée de ce que tu dois faire exactement, non ? » dit une nouvelle fois l’armure-pokémon du Diamat. Ah oui ? Y a un sens caché ? Et encore une fois, on ne va pas le lui dire hein ?

« Désolé de ne être qu’un connard arrogant et qui n’a pas le temps pour réfléchir à des stupidités de la sorte ! J’EN AI STRICTEMENT RIEN A FOUTRE ! RIEN DU TOUT ! FALLAIT PAS ME FAIRE CHIER POUR CA ! »

Il continuait d’hurler tout en regardant Sanphinoa. Elle s’était foutue de sa gueule ! Impunément ! Pas une fois ! Pas deux fois ! Elle avait été le chercher juste pour l’affronter et il ne savait pas pourquoi il se sentait aussi mal en ce moment … Il avait mal au coeur.

« Je vais te le faire payer, Sanphinoa. »

« C’est plutôt à moi de te dire ça, Waram. Tu n’as … rien fait pour arranger la situation. »

« Et tu penses que c’est en me blâmant que tu vas m’y aider ? SI Y AVAIT UN PROBLEME, FALLAIt ME LE DIRE EN FACE ! »

Cette fois-ci, il donna un coup de poing dans la vide, créant une vague ténébreuse qui percuta le mur d’eau, venant le séparer en deux avant de le faire disparaître. Sansphinoa était droite et fière, le regardant pendant de longues seconde avant de soupirer :

« Tu n’es pas un garçon très mature, Waram. On ne peut pas toujours te prendre en main. Mais … tu m’as fait vraiment mal, Waram. »

« Ah oui ? Et encore, tu n’as pas tout vu, tu vas VRAIMENT AVOIR MAL BIENTÔT ! Tu comprendras ce que c’est de souffrir ! Tu comprendras comment je vais t’en faire baver ! Tu auras de l’écume aux lèvres ! Je vais briser ton armure et ton corps ! »

« WARAM ! C’EST SANPHINOA EN FACE ! » s’écria Sarine.

« RAISON DE PLUS ! JE VAIS LUI FAIRE COMPRENDRE ! »

Lui faire comprendre quoi ? Il est en plein délire ! Et il vient de rentrer dans une spirale de violence dont il ne pourra pas sortir de sitôt s’il ne fait pas attention. S’en prendre à Sanphinoa, ça serait la dernière chose à faire. Il va le regretter …

« Waram, tu ne peux pas me faire plus mal que tu ne l’as déjà fait. »

Ah oui ? C’était un défi ? Il allait le relever. RAH ! Mais qu’est-ce qui lui prend ? Il s’agit de Sanphinoa ! La première personne qui voulait bien de lui dans l’école ! Non, c’était faux ! Elle était manipulatrice, comme les autres ! Comme toutes les autres !

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