Chapitre 17 : Dans le monastère

ShiroiRyu
Les derniers articles par ShiroiRyu (tout voir)

Chapitre 17 : Dans le monastère

« Est-ce que je peux avoir quelques explications maintenant ? »

« Tu as tout simplement suivi le chemin qui devait te mener à nous. Quant à cet ours bleu du Tibet, il n’avait que pour but de te guider jusqu’à nous, rien de plus, rien de moins. »

« Vous voulez me faire croire que cet ours m’a emmené jusqu’à vous ? Alors qu’il voulait ma peau et inversement ? C’est quoi ça ? Du foutage de gueule ? Car je n’apprécie pas trop que l’on se moque de moi, je tiens à le signaler. »

« Nous ne sommes pas là pour rire de ta personne. La principale de l’école de Gliros nous a contacté. Nous devrions peut-être faire les présentations ? Hum … Ou non. Pour aujourd’hui, je pense que cela peut attendre. Tu as besoin de repos. »

« Je n’ai besoin de rien et surtout pas de personnes dont je ne sais rien. Je suis juste bon pour partir. Je ne compte pas rester ici et je ne comptes pas me laisser manipuler par des personnes qui obéissent aux ordres de la principale de Gliros ! »

« Ah … Elle avait signalé que tu étais une forte tête mais à ce point ? C’est surprenant, très surprenant. A se demander pourquoi autant de haine dans ta personne. »

Voilà qu’il continuait de parler avec cette voix dont il ne voyait rien. Il chercha à se relever mais il sentit qu’une présence l’empêchait de trop se mouvoir. Encore des pouvoirs psychiques ? BORDEL ! ENCORE ?! Pourquoi ?! Qu’est-ce qu’ils avaient tous avec ça ?

« Libérez-moi sinon je vous butes tous ! »

« Tant de colère et de rage … mais bon, tu ne pourras pas quitter l’enceinte du monastère. De toute façon, dans ton état, tu dois t’en douter, n’est-ce pas ? »

Il ne répondit pas à cette voix alors qu’il plaçait une main au sol pour se redresser correctement. Bon, si c’était comme ça, cela lui permettrait alors de se mouvoir. Tant mieux, ah … mais pourquoi est-ce qu’il était ici ? Et l’ours bleu du Tibet le regardait avant de bailler, comme pour signaler qu’il avait fait son travail.

« Je vous le jures, c’est juste n’importe quoi. Ce n’est pas normal … pas du tout ! »

« Si tu le veux, on va te guider pour que tu puisses manger un morceau. Tu as l’air plus qu’affaibli. Tu es sûr d’avoir manger correctement ? » demanda l’un des hommes qu’il avait remarqués. Rien qu’en les observant, impossible de ne pas voir qu’ils étaient des chevaliers-pokémon. Mais de quelle sorte ? Ils semblaient puissants.

« Je mange comme je peux et comme je veux, je n’ai pas besoin d’assistance pour ça. »

« Ce n’est pas vraiment le sujet de ma question mais bon … j’espère que tu aimes la viande car ce n’est pas avec un corps aussi rachitique que ça que tu vas attirer cette fille. »

« De quelle fille est-ce que vous parlez ? » marmonna Waram, surpris par les propos de cet homme. Ils n’étaient quand même pas au courant ? Qu’est-ce que la principale avait dit ?

« Dans ton sommeil, tu n’arrêtais pas de répéter deux noms. Sarine, qui semble être celui de ton armure-pokémon et aussi San … »

« Je veux rien savoir ! Ce nom ne veut rien dire et vous devriez plutôt la boucler au lieu de me parler de ça ! Compris ? Vous avez pas mieux à faire ou quoi ? »

« Oooooh. Sujet fâcheux. Comme quoi, certains ont de la chance de ne pas vouer leur vie qu’à l’art du combat. Allez, viens. Si tu as autant de force pour grogner, tu dois avoir un sacré appétit, j’imagine. Ça sera mieux que de ne rien te donner. »

Tss, il détestait déjà cet endroit. Il ne se sentait pas à l’aise dans un tel lieu. Il avait l’impression qu’il ne pouvait pas respirer. Il se sentait opprimé et … observé. Quelqu’un, cette voix féminine, devait s’amuser avec lui ! Il ne se laisserait pas faire !

« Tu en penses quoi de ton côté ? Il m’a l’air bien vaillant mais … »

« Toi aussi, t’as un peu de malaise en le regardant ? J’ai l’impression que quelque chose cloche avec lui mais je n’arrive pas à savoir quoi. Bon, on part s’entraîner ? »

« Ouaip ! Pas de soucis ! J’en ait bien besoin, je dirais. Trop compliqué ces histoires avec des filles et des sentiments non-avoués. »

Heureusement pour les deux hommes, Waram était déjà assez loin, ne pouvant les entendre tandis que Sarine l’accompagnait. Seul le troisième homme guidait l’adolescent, lui signalant qu’après, s’il le désirait, il pouvait le suivre pour une séance de méditation.

Hum … Ces hommes, ils étaient vraiment chevalier-pokémon ? Maintenant, il n’en était plus totalement convaincu alors qu’il les regardait longuement, comme pour les étudier. Quelque chose clochait mais quoi ? Quoi donc ?

« Tu t’interroges sur nous, n’est-ce pas ? Nous ne sommes pas des chevaliers-pokémon même si nous suivons les consignes de l’une d’entre eux. »

« Alors pourquoi vous me donnez cette impression que vous êtes des chevaliers-pokémon ? »

« Nous cherchons à le devenir. Il n’y a pas d’âge pour cela mais certaines armures-pokémon nécessitent plus qu’un simple lien pour s’unir avec elles. Les armure-pokémon du Tygnon, du Kicklee et du Kapoera sont spéciales. Nous ne devons faire qu’un avec cet art du combat. »

« Mais est-ce qu’elles sont au moins là ? Car je n’ai pas vu d’armure-pokémon pendant que je me déplacais ici. Et c’est étrange … mais je ne veux pas rester là. »

« Il le faudra, deux personnes vous attendaient principalement. Le monastère est plein de vie mais vous êtes dans un coin isolé en attendant que vous vous reposiez, toi et ton armure-pokémon. Elle est d’ailleurs très sage malgré le fait qu’elle soit une dragonne ténébreuse. »

« Sarine ? Sage ? Elle n’arrête pas de parler pour ne rien dire ! Une vraie pipelette ! Sincèrement, vous vous êtes trompés carrément de personnes en considérant qu’elle était « sage ». Oh que oui ! Complètement trompé, je dirais, même ! »

« Hahaha mais au moins, vous semblez être proches, elle et toi, c’est important, une telle proximité, tu sais ? Ca permets énormément de choses, de ce que j’ai compris. »

« Nous ne sommes pas réellement proches, ce n’est qu’une illusion. » soupira l’adolescent, visiblement refroidi dans ses ardeurs maintenant.


Avec ce qui s’était passé ces derniers jours, puis aussi à l’école, il n’avait plus autant confiance en Sarine qu’auparavant. Et sans cette confiance, il ne pouvait arriver à rien, malheureusement. Il le savait parfaitement … et c’était ça qu’il n’appréciait guère.

« Bon par contre, pour la viande, ça ne sera pas de la viande d’ours, je préfère te prévenir. Y aurait Tibber qui nous ferait la gueule pendant des mois si on s’amusait à ça. C’est la première fois que tu vas manger quelque chose du pays, non ? »

« Disons que j’ai vécu dans la montagne ces derniers jours donc niveau cuisson, ce n’était pas vraiment ça, si vous voyez ce que je veux dire par là. »

« Je le vois parfaitement. Ah, au passage, je m’appelles Arnand. »

« Waram mais je pense que mon nom était déjà connu avant même que je n’arrive ici. »

Pour toute réponse, l’homme émit un rire qui contrastait avec l’allure sérieuse et sereine pendant qu’il méditait. Emmené dans ce qui semblait être une cantine, Waram regarda brièvement autour de lui. Oui, il y avait plusieurs dizaines de personnes qui étaient présentes ici, ils étaient plutôt nombreux en fin de compte.

« Des personnes en pèlerinage, des hommes et femmes qui recherchent la paix et le calme intérieur. Ne t’en fait pas, tu rencontreras bien assez celle que tu dois voir. »

« Je ne sais même pas qui je dois voir et pour quelle raison exactement je dois aller la voir. La principale de Gliros m’a juste dit que je devais me rendre ici … et je sais que qu’importe la méthode utilisée, je n’avais pas trop choix que de finir par atterrir ici. »

« Oh tu sais, on ne force rien, ni personne. Si tu veux nous quitter, tu le feras … mais puisque tu es là, pourquoi ne pas en profiter pour régler ton souci, non ? »

« Pff, je sais qu’il y a un problème avec moi mais je ne sais pas quoi. Juste que … ça fait du mal à certaines personnes, c’est tout. Et que j’aimerais éviter ça. »

« Ces personnes, tu y tiens, non ? Même en tant que simple ami ou connaissance, tu n’aimerais pas qu’elles souffrent, non ? Alors, fais le bon choix et restes parmi nous, autant de temps qu’il le faudra, que ça soit une semaine, un mois ou une année. »

« Une année ? Ça me paraît quand même bien long mais si c’est nécessaire … »

« Pas sûr qu’il tiendra aussi longtemps sans … Oh c’est bon, je me tais, je me tais. Ne me foudroies pas du regard, Waram. Je ne pensais pas à mal ! » s’exclama l’armure-pokémon du Diamat tandis qu’il finissait par s’installer à côté d’Arnand, attendant de voir ce que la nourriture d’un monastère avait de spécial. Cela allait lui changer de la cantine de l’école.


Et finalement, après plusieurs bouchées, le tout fut appréciable, très appréciable ! Contrairement à ce qu’il pensait, c’était même plutôt bon, ça se mangeait bien. Ou alors, il avait tellement faim qu’au final, il ne faisait plus vraiment de différence avec le reste. Ça, c’était une possibilité qu’il ne pouvait pas nier.

« Qu’est-ce donc exactement, au passage ? »

« Ragoût de mouton, avec quelques herbes des environs. A force, on finit par s’y habituer. Si tu as un petit malaise au départ, ne t’en fait pas. »

L’adolescent aux cheveux noirs se frotta les yeux pendant quelques secondes. Malaise ? C’est vrai que c’était assez fort mais pas au point de le rendre malade. Sarine la regarda avec amusement. Elle semblait apprécier le fait que Waram reprenne des couleurs.

« Par contre, ensuite, je compte te présenter à celle qui dirige le monastère. Je pense que c’est logique et normal, aucun souci, »

« Oui, oui … plus vite je la verrais, mieux c’est. Comme ça, je peux passer à autre chose et alors, ça sera bien mieux pour chacun et chacune. »

« Tu parles toujours de la sorte, Waram ? Avec ce caractère qui donne l’impression que tu en as rien à faire de toutes les personnes qui t’entourent. A croire que chacun de nos mots glissent sur ta peau sans même t’affecter, tu t’en rends compte ? »

« Je ne suis pas très sociable à la base. Et je m’énerve facilement donc bon … à partir de là. »

« Le premier point est de le reconnaître. A partir de là, tu n’iras qu’en t’améliorant. »


Pfff, pourquoi c’était plus facile de parler à ce type ? Car il lui inspirait confiance ? Car il était du genre à être calme et réfléchi ? Ou alors parce qu’il ne le jugeait pas ? Car ce n’était pas une femme ? Peut-être tout cela à la fois.

« AH ! Arnand, te voilà ! On te cherchait partout. Et visiblement, tu es en compagnie du nouvel arrivant. Waram, c’est ça ton nom ? »

Ah, tiens, une voix masculine. Waram se tourna vers les deux hommes qui s’approchaient d’eux. Hum, il avait put les voir, non ? C’était eux qui géraient normalement dans leur style de combat : l’un avec les pieds, l’autre avec les poings.

« Ben tiens, Waram. Je peux te les présenter : Rolar, qui est là pour devenir le futur chevalier du Tygnon et sinon Persio, lui c’est pour le futur chevalier du Kicklee. »

« Enchantés de te connaître. Ne t’en fait pas, on ne mord pas bien que l’on ne fasse que se battre tous les jours, sans aucune interruption. »

« Je ne me fais aucune inquiétude à ce sujet, si vous saviez. » répondit calmement Waram, finissant son repas alors qu’il remarquait que les deux hommes étaient plus exubérants qu’Arnand. Tant que ça ? Mais bon, ce n’était pas bien important pour lui. Il s’en fichait pas mal dans le fond, il voulait juste finir de manger.

Et lorsqu’il eut terminé, il décida de se lever pour quitter la cantine. Il signala qu’il allait juste digérer un peu et visiter les environs. Visiblement, Arnand lui faisait confiance puisqu’il ne chercha pas à l’arrêter. Sarine était restée en retrait, murmurant qu’elle préférait le laisser seul pendant un instant, ça lui ferait le plus grand bien.

« C’est plutôt pas mal comme endroit, du moins, c’est joli. »

Il avait dit cela à voix basse, les yeux baissés sur le pavé en damier qui se trouvait à ses pieds. C’était un bel endroit, l’air était pur, comme dans l’école de Gliros. Loin de toute civilisation, cela lui permettait alors de profiter des bienfaits de la nature jusqu’à son maximum. Une voix féminine lui chuchota :

« Au final, tu es plutôt un jeune adolescent mélancolique, n’est-ce pas ? »

« Hein que quoi ? Qui … Qui vient de dire ça et … »

Il fit un demi-tour sur lui-même, pivotant avant de se retrouver la tête plongée dans ce qui semblait être une poitrine recouverte de tissu noir. Il retira aussitôt son visage pour se retrouver face à une femme masquée. Le masque était coupé en deux parties, la supérieure était de couleur noire tandis que le bas était violet. La robe ressemblait un peu à celle d’une noble, cachant jusqu’aux pieds de la femme. Faite de noir intégralement, elle avait pourtant quelques imposants nœuds papillons blancs sur le devant en son milieu.

« Bonjour, Waram. Je vois que tu es bien arrivé chez nous. Tes blessures sont disparues, je me suis occupée de cela. Tu devras juste te reposer. »

« Qui … Qui vous êtes ? Je ne crois pas vous connaître ! »

« C’est normal, je ne me suis pas encore présentée mais voyons voir si tu es capable de trouver des détails sur moi. Qu’est-ce que tu en dis ? »

« Vous êtes avec une armure-pokémon psychique. Vous êtes capable de me parler par la pensée, à partir de là, vous êtes comme la principale de Gliros. Votre prénom ou votre nom, je ne risque pas de le connaître de toute façon. »

« Ce n’est pas faux, c’est exact. Mais voilà, ce n’est pas bien important, n’est-ce pas ? »

« Pourtant, c’est nécessaire pour instaurer un dialogue correct entre deux personnes. Alors, quel est votre nom ? Puisque vous êtes celle qui dirige ce monastère ? »

« Sidoni, enchantée de te connaître, Waram. » dit la femme masquée de noir et violet avant de s’incliner poliment devant lui. Surpris, il fit le même mouvement, ne sachant pas pourquoi il avait décidé de le faire, contrairement à d’habitude.

« Je ne suis pas enchanté par cela, je tiens à prévenir. Je ne le suis pas du tout ! J’espère que vous comprendrez ce que je veux dire par là. »

« Tu es paradoxal mais ça ne te fait que te rendre plus intéressant. Alors, comment s’est passé le repas à la cantine ? Pas trop surprenant ? »

« Ca l’était, je ne connaissais pas du tout votre nourriture. Et c’est vous qui êtes la dresseuse de ce fichu ours bleu du Tibet ? »

« Ce n’est pas le cas. Et oui, je suis désolée mais tu n’as pas rencontré la personne la plus importante du monastère, celle qui t’aidera à régler tous tes soucis. Elle n’est pas encore prête à se présenter à l’heure actuelle. »

« Hein ? Et de qui il s’agit ? Vous pouvez me le dire, non ? Car bon, si c’est encore un coup fourré, je préfère prévenir que je le prendrais très mal. »

« Tu n’as pas à t’en faire mais si elle a réussi à dresser un ours bleu du Tibet, tu dois te douter qu’elle pourra facilement s’occuper d’un mignon dragonnet de Gliros, non ? »

Mignon dragonnet de Gliros ? De qui est-ce qu’elle … AH ! Il eut un petit tremblement lorsqu’il sentit les doigts délicats de la femme-chevalier se poser sur son menton comme pour le relever. Elle avait rapproché son visage masqué à sa hauteur pour mieux le regarder.

« Tu es vraiment intéressant. Je suis sûre que les prochains jours vont être les meilleurs du monastère depuis plusieurs années. N’hésite pas à profiter de tes « vacances » parmi nous. »

Qu’est-ce qu’elle croyait ? Qu’il allait se laisser faire ? Il recula un peu, n’osant pas repousser la main avant de faire quelques pas pour s’éloigner. Non mais … il allait plutôt continuer la visite de ce monastère. Cet endroit arrivait déjà le perturber. Sarine revint auprès de lui, quelques minutes plus tard, lui demandant ce qui s’était passé pendant son absence. Il ne répondit pas, marmonnant juste qu’il n’appréciait pas cet endroit.

« Mais qu’est-ce que tu vas y faire, Waram ? Tu comptes rester ? »

« Je ne crois pas qu’ils me laisseront le choix de toute façon. Je vais donc devoir faire ça … et pas autrement, pfff … Je ne sais pas trop ce qui m’attends. »

« Sûrement un entraînement spartiate, je pense que tu devrais te préparer mentalement à tout ça, Waram. Ca risque d’être épuisant mentalement. »

« Si ce n’était que mentalement, ça serait une bonne chose mais ça sera plus que ça. Dis … Sarine, tu crois que j’ai fait des erreurs dans ma vie ? »

L’armure-pokémon s’immobilisa, Waram faisant de même en la regardant. S’il aurait put voir les yeux sur ses deux têtes, il aurait remarqué qu’elle clignait plusieurs fois de ces derniers avant de prendre une profonde respiration.

« Des fois, Waram, je me dis que tu es vraiment spécial et unique. Tu n’as pas remarqué le nombre de bêtises que tu as fait ces dernières semaines ? Des erreurs, tu en fais tout le temps ! Mais tu n’es pas le seul à en faire. Si je suis là, c’est justement pour les prévenir. »

« Prévenir mes idioties ? Pfiou, si tel était le cas, tu n’arrêterais pas de parler, j’imagine. » rétorqua l’adolescent alors que Sarine rigolait franchement, amusée par la réaction de Waram. Ah … Sans lui, tout serait bien triste, oui.

« Il y a de fortes chances que j’ai une extinction de voix avant d’avoir terminé. »

Les premières heures s’étaient bien déroulées dans le monastère. Il avait fait la rencontre de cette femme nommée Sidoni. Mais aussi de trois hommes qui allaient tout faire pour devenir des chevaliers-pokémon. Mais étaient-ce vraiment les seuls à être aussi forts dans le monastère ? Alors que l’adolescent réfléchissait à tout cela, un grognement se fit entendre, le faisant sursauter. Il se tourna vers colère vers l’ours, tendant son poing. Celui-ci se mit à courir à quatre pattes, poursuivi par Waram. Peut-être plus tard, au final.

Laisser un commentaire