Chapitre 18 : La fureur d’un dragon

ShiroiRyu
Les derniers articles par ShiroiRyu (tout voir)

Chapitre 18 : La fureur d’un dragon

« Hum … Dans le fond, ce n’est vraiment pas si mal, Sarine. »

« Tu l’as dit. Il fait frais, il fait bon, je pensais avoir à un endroit assez douteux et isolé … du genre presque abandonné mais ce n’est pas le cas. Tu as vu les jardins et le potager ? »

Le potager. Là où il avait besoin de faire pousser les fruits et les légumes. Si ce n’était que ça, ça serait très simple mais bon, ce n’était pas le cas. Mais là, il était assis sur un escalier de pierre, regardant juste les personnes qui défilaient devant ses yeux.

« Sincèrement, je me demandes pourquoi nous sommes ici, tu as une idée ? »

« Tout simplement car nous avons besoin de tirer un trait sur toute cette histoire et de passer à autre chose, n’est-ce pas ? Et comme ça, nous pourrons retourner à l’école de Gliros. »

« Pourquoi j’y retournerai ? Ah oui ! Pour montrer à cette foutue principale comment je gère mes soucis. Elle risque d’être surprise et salement, hahaha. »

« Donc tu envisages bel et bien un retour, c’est ça ? »

« Bien sûr que oui ! Pourquoi je n’envisagerais pas de revenir à l’école ? Je lui montrerais à cette foutue principale ce qui lui en coûte de vouloir me titiller. Elle comprendra que je n’aime pas ça du tout et que je suis pas du genre à apprécier son humour débile ! »

« Je ne vois pas pourquoi tu t’emportes mais puisque tu sembles heureux, c’est tant mieux non ? Ou alors, je me trompes complètement ? »

« Tu ne te trompes pas même si je me demandes si tu ne racontes pas n’importe quoi pour ne pas changer. Ca n’a rien à voir avec tout ça, si tu veux tout savoir. »

Hmm, elle était confuse, très confuse, mais l’adolescent semblait plutôt content donc autant continuer sur cette voie, n’est-ce pas ? Mais à part ça, elle voie qu’il regarde attentivement les hommes qui combattent entre eux. Est-ce qu’il voudrait participer à tout ça ?

« Tu sais, je pense que tu peux leur demander de t’entraîner hein ? »

« Je n’ai pas envie de m’entraîner, Sarine. Je ne suis pas là pour ça. Je me demande pourquoi je suis là justement, du moins, précisément. J’ai une vague idée mais ce n’est pas suffisant, loin de là. C’est donc qu’il y a autre chose mais je ne sais pas quoi. »

« Ne te complique donc pas la vie pour pas grand-chose. On t’expliquera quand c’est nécessaire, rien de plus, rien de moins, Waram. »

« Oui oui, on expliquera à l’idiot du village, je connais la chanson. Je sais que je ne suis pas bien malin mais bon, des fois, j’aimerai bien des réponses claires. J’ai l’impression d’être vraiment pris pour un imbécile, c’est tout. »

« Ce n’est pas qu’une impression parfois, Waram. Mais tu es un imbécile que j’adore, c’est tout. » répondit Sarine avant de rire avec ses deux têtes.

« Bonjour, messire Waram. Est-ce que je peux vous demander de bien vouloir me suivre ? »

« Hein que quoi ? Qui est-ce que vous êtes exactement ? »

Il avait tourné son visage vers la voix féminine des plus polies. C’est une armure-pokémon … mais elle était étrangement humanoïde. Faite de noir, blanc et un peu de violet, il avait l’impression de la reconnaître. Ca ressemblait étrangement …

« C’est le cas, je m’appelle Xaxié, je suis l’armure-pokémon d’argent de Sidérella mais aussi celle de Sidoni, bien entendu. »

« Oh, euh, première fois que je vois une armure-pokémon qui ressemble aussi grandement à un être humain. On pourrait presque vous confondre avec l’un d’entre nous. »

« Certaines armure-pokémon sont ainsi. Comme nous sommes dotées de la parole mais que nous possédons aussi des pouvoirs psychiques, c’est beaucoup plus simple pour communiquer, comme vous pouvez le voir, n’est-ce pas ? »

« C’est étrange mais … euh, pourquoi est-ce que je dois vous suivre ? »

« Vous parler un peu de tout ce qui vous attends. Si vous le voulez bien, bien entendu. Je ne veux pas vous forcer à prendre une décision qui ne vous plairait guère. Je ne suis pas ainsi et je m’excuse pour le comportement de Sidoni. Comme vous le remarquerez, elle reste assez unique dans ses paroles et encore plus dans ses actes. »

« Bon, puisque c’est demandé aussi gentiment, je veux bien vous suivre. »

Il ne devait pas trop se montrer perturbé mais il fallait avouer qu’il ne s’attendait pas à une telle chose. Se remettant debout, il suivit l’armure-pokémon, un peu songeur avant de passer une main derrière son crâne. Sarine se redressa elle aussi, disant :

« Je vais vous accompagner, bien entendu. Je ne pense pas qu’il y ait de problèmes par rapport à tout ça, n’est-ce pas ? Ou alors, je me trompes peut-être et vous voulez … »

« Vous êtes son armure-pokémon. La question ne se pose pas. Je vais vous emmener auprès de Sidoni qui veut absolument pouvoir parler avec Waram. »

« Ce n’est pas vous qui me disiez justement qu’elle était spéciale, Sidoni ? »

Pour toute réponse, il n’eut le droit qu’à un petit sourire de la part de l’armure-pokémon. Elle ressemblait vraiment à une sorte de noble ? Du moins, avec cette robe bouffante noire avec des nœuds blancs … comme ceux de Sidoni. Mais cette coiffure était vraiment spéciale avec deux couettes qui se découpaient en plusieurs sur le côté.

« Non, cette « coiffure » est unique en soi mais n’est pas dérangeante. Bien qn’en tant qu’armure-pokémon, la question ne me dérange pas le moins du monde. »

« Je vois, je vois … enfin, je crois voir, je ne suis pas sûr et convaincu à ce sujet. Mais bon, ce n’est pas bien grave, je dirais. Mais bon, je sais pas ce qu’elle me veut encore. »

Il avait haussé les épaules tout en regardant devant lui, accompagné par l’armure-pokémon du Siderella. Si ce n’était que ça … si ce n’était que ça … si ce n’était que ça … Mais bon, il n’en savait trop rien et à partir de là, difficile d’ouvrir la bouche.
« Oh ! Voilà notre fameux dragonnet de Gliros ! Te voilà enfin ! »

La femme aux cheveux noirs était plus qu’enjouée par la venue de Waram, celui-ci ne comprenant pas trop pourquoi. Ce n’était pas vraiment quelque chose dont il pouvait se vanter, loin de là. Mais bon, ce n’était pas bien important.

« Qu’est-ce que vous me voulez exactement ? Je peux savoir ? »

« J’aimerai tout simplement que tu te rapproches de moi. J’aimerai commencer la première étude de ta personne pour mieux apercevoir le traitement que je vais devoir te faire subir. Attention, ça ne sera pas très joyeux. »

Blablabla, comme s’il allait succombé à une telle menace. Il n’était pas aussi crédule que ça mais bon, il se rapprocha de la femme masquée. Qu’est-ce cela voulait dire ? Ele plaça une main sur son front, murmurant d’une voix plus douce :

« Je vais donc essayer de lire dans ton cœur. Je crois que je n’y arriverais pas mais je pense qu’il vaut mieux essayer que de ne rien faire, n’est-ce pas ? »

« Si ce n’est que ça, faites donc, je ne vais pas vous en empêcher hein ? Et de toute façon, j’imagine que l’on me forcera si je tente de faire ne serait-ce qu’un mauvais mouvement. »

« C’est exactement ça, attention, je suis terrifiante. »

Qu’est-ce qu’elle voulait faire par là ? Essayer de le rassurer ou quoi ? L’adolescent poussa un léger soupir, visiblement fatigué par cette façon de s’amuser de la part de la femme masquée de noir. Si ce n’était que ça pour la distraire, qu’elle s’amuse quoi, mais ce n’était pas du tout son genre à lui. La main toujours posée sur son crâne, il remarqua qu’elle caressait son front puis ses cheveux.

« Dans le fond, tu n’es pas un méchant dragonnet, n’est-ce pas ? Tu as tout simplement peur de trop t’ouvrir aux autres, c’est compréhensible. »

« Ne racontez pas n’importe quoi sur moi car je vous laisse faire votre truc, d’accord ? Je ne suis pas comme ça, pas du tout alors ne jouez pas avec mes nerfs. »

« Je ne le ferais pas, je ne fais que constater des choses très simples en ce qui te concerne, voilà tout. Mais bon, je continue alors, si cela ne te dérange pas trop ? »

« Maintenant que vous avez commencé, autant terminer votre sale boulot non ? »

Il marmonna mais c’était étrange comme il se sentait apaisé par cette main. Les chevaliers-pokémon avec des pouvoirs psychiques étaient vraiment bizarres. Comment pouvaient-elles se rendre capables d’une telle magie ? Comment est-ce qu’il arrivait à être aussi calme et tranquille alors qu’il ne l’était jamais réellement en fin de compte ?

« Hey ? Comment est-ce que c’est possible ? Tu sais que tu es vraiment unique ? »

« Tout le monde l’est, il n’y a pas besoin d’être avec des pouvoirs psychiques pour connaître ça, hein ? Vous le saviez ? »

« Oui oui … mais non, c’est étrange. J’arrive à apercevoir une petite boule en toi. Une boule de colère et de fureur. Qu’importe ce que l’on dit, ce que l’on fait, tu t’emporteras sur tous les sujets. Comme si c’était inné … comme si tu étais nécessairement en train de crier. »

« Nécessaire de crier ? C’est stupide, tellement stupide. Je ne crie pas parce que j’en ait envie, je ne crie pas parce que c’est nécessaire. Je crie parce que l’on m’énerve et m’emporte pour pas grand-chose, loin de là. On dit juste des stupidités autour de moi. »

« Si ce n’était que ça, n’est-ce pas ? Mais il n’y a pas que ça, tu as un mal plus profond, que je n’arrive pas à étudier. Tu es vraiment un cas spécial. »

Pfff ! Ele n’avait pas terminé avec sa psychologie de comptoir ? Il la regarda pendant quelques secondes. Hey, elle sentait bon. C’était ça l’odeur d’une femme propre ? C’était pourquoi elle … AIE ! Pourquoi il se prenait un coup sur le crâne ?

« Par contre, ce manque de délicatesse à l’encontre des femmes, je pense que tu devrais faire quelque chose pour éviter de le répéter, d’accord ? Je crois voir quel est ton souci avec les filles si tu penses de telles choses ? Tu as besoin d’un cours principal d’éducation en société avec les femmes. Je crois qu cela ne te ferait pas de mal. »

« Pfff, je suis avec une fille que je connais depuis des mois. Elle s’appelle Sanphinoa et à partir de là, je peux vous dire qu’elle sent super mauvais. Mais ça ne fait pas d’elle une mauvaise personne. Et aussi, elle a de sacrées croûtes et …  AIIIIIIIIIE ! »

Un second coup sur le crâne lui arracha un nouveau cri de douleur. Il fixa la femme masquée. Elle allait arrêter sinon, il risquait de répliquer aux coups, c’était ce qu’elle voulait ou quoi ? Ou alors, elle avait intérêt à s’expliquer car sinon …

« Bien que tu sois en âge d’avoir des pensées aussi impures, évites de les avoir quand je suis en train de les lire, d’accord ? »

« Je ne vois pas de quoi vous parlez. Ce n’est pas comme si je pensais à … euh … zut. »

Oh ? Est-ce qu’il avait finalement compris le problème ? Il se gratta la joue, assez confus avant de baisser la tête. Hum, d’accord, elle n’avait pas tort du tout. Il pouvait éviter mais c’était vraiment l’unique chose … enfin, la chose la plus importante chez elle et … AH ! Elle allait recommencer à le frapper mais il allait répliquer !

« Ce n’est que ça qui t’intéresse chez une femme ? Tu n’as rien d’autre à envisager pour elle ? Hum, cela ne me concerne pas, je n’ai pas à lire le coeur d’un adolescent. »

« Et si vous vous concentriez plutôt sur la raison qui fait que je sois ici ? Le truc de cette boule de colère qui fait que je m’énerve tout le temps, vous pouvez me l’extraire ? Ça me paraît être n’importe quoi, y a pas mieux comme excuse ? »

Il avait raison. Elle retira sa main après quelques secondes, déclarant que tout était terminé de son côté. L’adolescent aux cheveux noirs se releva, visiblement rassuré à l’idée que tout soit fini tandis qu’il plaçait une main sur son front.

« Pourquoi est-ce que j’ai aussi mal au crâne ? »

« C’est de ma faute, à cause de cette lecture, tu vas te retrouver un peu fatigué. »

La femme aux cheveux noirs tenta d’être rassurante mais il ne se sentait pas pour autant … soulagé. Pourquoi cela ? Car la femme aux cheveux noirs avait réussi ce que la principale n’avait pas réussie. D’ailleurs, pourquoi ? Pourquoi cela ?

« Comment est-ce que vous avez fait ? Je peux savoir ? »

« Ton corps comme ton esprit étaient affaiblis. A partir de là, ce fut beaucoup plus simple pour moi. Et encore, tu te trompes lourdement, Waram. Ce que j’ai fait n’a rien de spécial par rapport à ce que tu es réellement. Je crois qu’elle va devoir s’en mêler personnellement même si je ne suis pas sûre qu’elle le voudra. »

« De qui est-ce que vous parlez ? Je peux savoir ? » demanda Waram, haussant un sourcil. Il y avait une personne pire qu’elle ? Encore plus forte ? Comment était-ce tout simplement possible ? Enfin, ce n’était pas sa réelle préoccupation. AH ! C’était l’autre femme, n’est-ce pas ? Celle dont il avait juste entendu parler auparavant, n’est-ce pas ? Sans même qu’elle ne prenne la parole, elle ne fit qu’hocher la tête positivement.

« Bon … Bon bon … Je peux m’en aller non ? »

« Tu le peux bien que tu ne peux pas quitter le monastère, pour sûr. »

Il n’était pas stupide. Il savait parfaitement ça. En se redressant, il vint s’étirer longuement avant de mettre une main sur sa bouche, se frottant les yeux pendant quelques secondes. Bon bon bon, si ce n’était que ça … mais il regardait Sidoni.

« Vous êtes sûre d’aller bien ? Vous avez une mine affreuse. »

« Oh, ne t’en fait donc pas à ce sujet, il y a souvent pire, bien pire. Je vais bien. Je suis juste aussi un peu fatiguée par rapport à cette lecture psychique. Mais on recommencera dans quelques heures. Je ne peux pas te laisser t’échapper comme ça. »

« Euh, je ne suis pas une proie ou du gibier. Si vous pensez ça de moi, autant vous prévenir tout de suite que la prochaine fois, je cognerai et cela assez méchamment. Compris ? »

« Autant de violence pour un être aussi petit que moi. Ne t’en fait pas, petit dragonnet de Gliros, je ne te ferais aucun mal si cela peut te rassurer. »

« Ce n’est pas à vous de vous en faire pour moi mais plutôt sur votre propre personne. Pfiou, j’ai trop parlé et j’ai l’impression que tout ça était inutile. Je vais plutôt aller me reposer, ça sera bien mieux. Je crois que je suis déjà épuisé rien qu’à communiquer avec vous. Je ne sais pas comment vous faites, vous, les femmes, pour réussir ça. »

AH ! Le grand mystère des femmes ! Dommage, il était beaucoup trop jeune pour ça. Elle le laissa partir, perdant son sourire lorsqu’elle fût seule avec son armure-pokémon. Celle-ci posa son regard sur sa détentrice, disant d’une voix calme :

« Vous êtes plus qu’épuisée, j’ai l’impression que vous mené un combat perdu d’avance. »

« A peu de choses près, c’est le cas. Je ne sais pas ce qu’était cette sphère en lui, dans le plus profond de son âme mais il … a une impureté. D’habitude, les chevaliers-pokémon ont une petite particularité, une partie d’entre eux qui leur permet d’être un chevalier-pokémon. Comme une fraction de leur âme mais ici … Waram, ce n’est pas ça. Cette fraction existe mais elle est auréolée par cette sphère ténébreuse. »

« Il faut pouvoir en parler avec l’oracle. C’est nécessaire. J’imagine que c’est pour ça qu’elle nous l’a envoyé ici. Nous ne pouvons pas perdre plus de temps. »

« Fais donc. J’imagine que cela se passera dès demain. Le plus vite nous saurons à son sujet, mieux ce sera pour réagir en conséquence. J’ai juste l’impression d’avoir affaire à une bombe qui est prête à exploser à n’importe quel moment. »

« Une bombe au souffle tel qu’il risque de tout balayer. Nous ne pouvons pas prendre plus de risque. Et j’ai aussi cette mauvaise impression que quelque chose de grave va arriver. J’espère que ce n’est qu’une illusion de ma part que je me fais des idées. » termina de dire l’armure-pokémon alors que Sidoni soupirait longuement. Elle aussi l’avait ressenti ?

« A partir de là, nous devrions plutôt nous concentrer sur Waram. Eviter que cette bombe n’explose, d’accord ? Ca sera pour le mieux. Peut-être même que nous pourrions envisager de contrer les effets de cette bombe pour qu’ils lui soient bénéfiques. »

« Cela dépendra de son jugement. Nous ne sommes pas capables de juger correctement de telles choses, malheureusement. »

La femme masquée et son armure-pokémon continuèrent de parler pendant plusieurs minutes, chacun évoquant le souci par rapport à toute cette histoire. Néanmoins, ce n’était pas encore prêt, donc elles n’avaient pas à s’en faire. Si elles pouvaient stopper tout cela, c’était parfait.

Waram, les mains dans les poches, était maintenant songeur. Une sphère de colère et de rage. Elle serait à l’origine de tout ? C’était ridicule ! Complètement ridicule. Comme s’il avait un truc dans le bide qui dictait sa conduite. Elle n’avait pas mieux à faire ?

« Waram, tu veux aller te défouler ? Tu donnes l’impression d’en avoir besoin. »

« Pas faux, pas faux du tout. Allons-y, ça sera mieux, j’imagine. »

« C’est à toi de décider, hein ? Je ne vais pas te forcer, pas du tout, Waram. Qu’est-ce que tu estimes le mieux pour te soulager ? Car je pense que c’est nécessaire que tu décharges cette anxiété en toi qui est présente depuis quelques minutes. »

« Je vais voir pour servir de partenaire d’entraînement à Arnand. » murmura l’adolescent aux cheveux noirs. Une sphère de colère et de haine ? Comme celle d’un dragon ?

C’était juste ridicule et anormal. Il n’était pas comme ça. Il valait mieux que ça, bien mieux. Mais il ne se sentait pas rassuré pour autant. Une main sur le coeur, il respira bruyamment avant de s’arrêter. Bon … bon … bon … direction la zone où ils s’entraînent tous. Il allait devoir ensuite rencontrer cet oracle. En espérant que tout ne dégénère pas.

Laisser un commentaire