Chapitre 28 : De retour à Gliros

ShiroiRyu
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Sixième signe : L’Orbe protectrice

Chapitre 28 : De retour à Gliros

« Où êtes-vous donc ? Montrez-vous. Je n’ai … pas le moral pour des bêtises. »

« Ce ne sont pas des bêtises. Néanmoins, si tu veux bien suivre ma voie, je vais te guider jusqu’à moi. Je ne peux pas te dire où tu es exactement pour le moment. »

« Comme vous voulez. Je n’ai plus que ça à faire de toute façon. Par contre, je tiens à vous signaler que je suis accompagné d’un imposant ours bleu du Tibet. Et que si vous voulez me récupérer, il faudra aussi le prendre avec moi. Il est moche, il est gros, il est imposant et il est poilu … mais il n’a plus personne sur qui veiller. »

Timber émit un grognement, comme s’il comprenait que Waram était en train de l’insulter. Le grognement avait un petit côté plaintif tandis que Waram poussait un léger soupir. Ils se mirent tous les deux en route alors que l’ours bleu du Tibet tapait du museau contre le dos de Waram. Celui-ci se retourna comme pour demander ce qu’il avait.

« Qu’est-ce que tu veux encore ? Ne commence pas à te plaindre de la marche. »

« Ce n’est pas ça, Waram. Je crois justement qu’il te propose de te servir de monture pour la tienne, de marche. Que tu ne sois pas fatigué. »

« J’ai l’impression d’être un enfant sauvage pour avoir un ours comme monture ? »

« Exactement, plus sauvage que toi, y a pas pire, Waram. » répondit Sarine une nouvelle fois alors qu’il haussait les épaules .Puisque c’était ainsi, pourquoi pas ?

Il grimpa sur l’ours, celui-ci s’étant mis à quatre pattes. Bon … et maintenant ? Ah oui, bien entendu, il allait devoir guider le gros colosse poilu vers l’endroit où la voix voulait les emmenait, n’est-ce pas ? Ce n’était pas qu’il faisait confiance à cette voix mais elle avait quelque chose de chaleureux, c’était peut-être pour ça, que pourtant, il se montrait peu réticent à ne pas l’écouter. Il n’avait plus rien à perdre.

C’est pourquoi il marchait, du moins, usait Timber alors qu’il ne se souciait maintenant plus trop de ce qui l’entourait. Pfiou … Il était absent. Les yeux fermés, il ne faisait que parler faiblement à l’ours pendant la route, la voix continuant de s’adresser à lui mentalement :

« D’ici une demie-heure, cela devrait être bon. Je cache ta présence aux yeux de l’Antre de la Terre. Ils ne te trouveront pas. »

« Je ne sais pas si cela doit être rassurant … n’est-ce pas. Vous ne pouvez pas me dire comment est la situation dans le monastère plutôt ? »

« Il ne reste plus rien du monastère. Tu n’as plus à t’en préoccuper maintenant. »

Encore une fois, il avait cette pointe de tristesse dans la voix de son interlocutrice. Celle-ci était visiblement affectée par ce qui s’était déroulé, ce qui voulait dire qu’elle était soit de son côté, soit elle jouait très bien son jeu. Dans tous les cas, pas d’autres solutions.

« Est-ce que cela va être encore long ? Je commence à fatiguer. »

« Plus pour longtemps, tu y es presque. Je dois aussi manipuler les membres de l’Antre de la Terre dont l’un de leurs trois chefs, ce n’est pas aisé. »

« Je me doutes. Evitez de vous faire repérer. Je ne penses pas qu’ils apprécieraient cela. »

« Oh, il y a de fortes chances que ça soit ça. Mais bon, ce n’est pas ce qui est inquétant au final. Ils ne sont guère très effrayants, il faut l’avouer. »

« Ne dites pas ça alors que vous ne savez pas leur véritable puissance ! Ils sont horriblement forts, j’ai put le constater. Et même … en essayant de faire de mon mieux, je n’ai pas réussi à ne faire ne serait-ce que l’égratigner. Il m’arrêtait à un doigt ! »

« Sa caste de chevalier-pokémon est bien supérieure à celle d’un simple chevalier pokémon d’or. Ce sont à peine si ces derniers ont une maigre chance contre lui. »

Encore une fois, cette voix était comme dépitée. Mais cela revenait à ce qu’il pensait. Delphy n’avait aucune chance de s’en sortir. Elle … était sûrement morte, grumpf.

« Elle était préparée à cela. Sa mort en valait la peine … puisque tu es encore libre, Waram. »

« Hey ! Aucune vie ne vaut la peine que d’autres meurent pour elle. Vous comprenez ? AUCUNE ! Alors ne racontez pas n’importe quoi et … »

HEY ! Comment est-ce que cette voix pouvait savoir ça ? Ce n’était pas comme s’il le criait, n’est-ce pas ? Il regarda autour de lui, comme pour être certain. MAIS OUI ! C’est évident ! C’était encore des messages télépathiques ! Cela revenait à dire que la personne qui s’adressait à lui utilisait ses pouvoirs psychiques pour ça.

« C’est exact … Waram. Tu es à ma portée, je vais te téléporter avec Timber. Attention à toi, Waram. Cela risque de secouer en vue de la téléportation nécessaire. »

« Tsss, d’accord même si je pense avoir une idée de la personne à qui je m’adresses. »

Oh ? C’était donc ça ? Le corps de l’adolescent et de l’ours disparurent pour se retrouver dans un endroit qui semblait être une plaine tout ce qu’il y a de plus normal. Mais la personne était la chose qui intéressait le plus Waram à cete occasion.

« Vous … êtes la principale ? Principale, c’est vous alors ? Mais qu’est-ce que … enfin, c’est quoi cette armure que vous avez sur le corps ? C’est vraiment étrange. »

« Tout simplement mon armure-pokémon, Waram. Et bonjour à toi aussi. »

« Oui, oui, bonjour à vous aussi, principale. » marmonna l’adolescent, semblant retrouver presque aussitôt une mauvaise habitude. Mais il regardait tout simplement l’armure sur le corps de la principale. C’était une belle armure-pokémon, vraiment très belle.

« Tu peux l’étudier, si tu le désires, Waram. Ce n’est pas dérangeant. »

Comment est-ce qu’il pouvait réellement définir cette armure-pokémon ? Un casque vert, un masque complètement blanc avec deux yeux rouges. Il pouvait voir la chevelure émeraude qui sortait du casque mais le haut de l’armure avait un magnifique cristal qui en sortait au niveau de son torse. Et cette longue robe blanche métallisée. Elle ne semblait pas la déranger dans ses mouvements, comment est-ce que cela se fait ?

« L’armure-pokémon de la Gardevoir, Waram. Qu’en dis-tu ? »

« Elle est vraiment magnifique. Elle semble être aussi humanisée que celle de la Sidérella. »

« C’est exact. Il existe quelques armures-pokémon qui sont capables de se faire passer pour des humains ou presque. Elles sont très rares mais non pas forcément parmi les plus puissantes. Encore que … je crois connaître une personne où c’est le cas. »

« Oui mais bon, sincèrement, qu’est-ce que je m’en fous, je dois avouer. Qu’est-ce que vous voulez exactement ? N’est-ce pas … enfin qu’est-ce que je racontes ? Vous êtes là pour me ramener, n’est-ce pas ? Ou alors, je me trompes complètement. »

« Tu ne te trompes pas, Waram. Je suis bien là pour que tu me suives. Viens donc, ça ne sera normalement pas trop difficile, si tu veux tout savoir. »

Pfff ! Elle commençait déjà à la fatiguer ! Ou alors, était-ce parce qu’il était fatigué qu’il était hargneux ? Il regarda la femme dans son armure-pokémon avant de fermer les yeux. Il était en colère, tellement en colère après tout ce qui s’était passé.

Il se retrouva dans les bras de la principale, Sarine disparaissant autour de Waram avec un peu d’étonnement. Mais elle laissa faire la femme masquée, celle-ci passant une main dans les cheveux de Waram, chuchotant :

« Tu as toutes les raisons du monde de les haïr, Waram. Tu n’es pas étrange ou autre. Tu as des sentiments humains … et moi aussi. J’en ait. »

« Aie, vous me faites mal. Vous pourriez … » commença à dire Waram avant de se stopper. Ah oui, il comprenait maintenant. Elle aussi, elle avait perdu … quelqu’un de proche. Si elle l’avait envoyé là-bas, c’est qu’elle devait connaître personnellement Delphy et les autres. Et zut, qu’est-ce qu’il foutait là, à se faire enlacer par une bonne femme ?
Quelques minutes s’écoulèrent jusqu’à ce qu’un grognement se fasse entendre. Timber semblait désirer qu’ils bougent un peu pour être sûr qu’ils puissent tous se mettre en sécurité. Visiblement, l’ours était celui qui réfléchissait le plus à l’heure actuelle entre eux tous.

« Oui, il a totalement raison. Waram, je ressens un peu de pouvoir psychique. Qu’est-ce que cela veut dire ? Qu’est-ce qu’elles ont fait à ton corps ? Et celui de Timber ? »

« Pour qu’il puisse prendre l’avion avec moi … normalement, ça devrait permettre à Timber d’être dans l’endroit où ils entreposent les bagages, j’imagine. Mais bon, je ne suis pas sûr qu’au final, ça soit une excellente idée que de prendre l’avion. »

« Nous allons passer par le train, ça sera beaucoup mieux, oui. »

Même s’ils allaient mettre plus de temps. Durant les prochaines heures où ils marchèrent, l’adolescent n’avait pas ouvert la bouche, ne faisant guère la conversation. La femme masquée gardait son armure, par mesure de précaution mais ils n’eurent aucun problème. Même en ville, personne ne poussait de cri.
Et pour cause, il voyait les yeux de la femme-masquée devenir complètement roses. Chacun les saluait, l’ours regardant à droite et à gauche, surpris. Waram s’étonna lui-même à tapoter le crâne de l’animal tout en disant :

« Tour de magie. Elle manipule les gens pour qu’ils n’aient pas peur de toi. C’est sacrément efficace, comme tu peux le voir. »

« Graaaaaaaa ! »  répondit l’ours, comme s’il venait de comprendre Waram. Hey, d’ailleurs, cet ours n’était-il pas super intelligent ? Pour comprendre le langage humain ? Ouais, cet animal, il était sacrément doué en fait. Il ne le remarquait que maintenant.
Dans le train, ils avaient pris une cabine complètement vide mais assez spacieuse bien que l’ours prenait tout un pan à lui tout seul, couché et avachi dessus. Pfff, trop d’émotions pou la journée et la femme-masquée … elle gardait encore son armure-pokémon.

« Nous sommes en sécurité, non ? Et pourquoi vous vous êtes déplacée spécialement pour moi ? C’est pas comme si j’étais incapable de revenir seul. »

« Hum, je ne suis pas convaincue à ce sujet, pas du tout, si je peux me permettre. D’après ce que j’ai appris, tu es du genre à très souvent te perdre, Waam. »

« SAAAAAAAA… » commença à crier Waram avant qu’une main ne se pose sur la bouche de Waram. La principale lui montra l’ours endormi, chuchotant :

« Il a besoin de repos. Je crois qu’il a compris qu’il ne risque de plus revoir sa maîtresse. On peut bien lui laisser cela, n’est-ce pas ? »

« … … … Je crois qu’aujourd’hui, on a tou perdu quelque chose. Vas pour ça. Comment va San … enfin vont les autres ? »

« Elle va très bien comme les autres. Ils seront ravis de te revoir, Waram. Tu dois t’en douter, n’est-ce pas ? Tu n’as pas l’air convaincu. »

«  Comment je pourrais l’être ? Après ce que j’ai fait, vous trouvez cela plaisant ? Je suis quand même … un sale type ou presque, il ne faut pas l’oublier. »

« Tu es loin d’être cela, Waram. Tu as changé, n’est-ce pas ? Tu ne crois pas ? Tu n’as pas confiance en ce nouveau toi que tu montres à la face du monde ? Bombes un peu le torsE. Mais pour l’heure, profites plutôt des heures de repos. Tu peux dormir, l’esprit tranquille. Sarine, il en est de même pour toi. »

« Je vais faire cela alors … Waram, je vais m’installer sur Timber. »

« Comme tu veux, Sarine. » dit l’adolescent en haussant les épaules.

Lui-même croisait les bras, fermant les yeux pour se reposer. Mais il ne lui fallut que quelques instants avant de finir par sombrer dans le sommeil. Les évènements avaient été tels qu’il avait eut de la chance de tenir aussi longtemps.

« Tu ne manquais pas qu’à eux, Waram. »

La principale en armure-pokémon de la Gardevoir chuchotait cela alors que peu à peu, le corps de l’adolescent s’effondrait pour se retrouver sur la robe de métal. Celle-ci quitta le corps de la femme-chevalier, une simple robe de tissu s’y trouvant avant qu’elle ne place une main sur les cheveux de Waram.

« Tu restes un enfant … un enfant dont je suis vraiment … fier de toi. »

Et ce n’était pas parce qu’il était lui … que c’était ainsi. Le résultat de tous ses efforts, elle espérait qu’un jour, il soit récompensé pour cela. Mais des efforts étaient nécessaires quotidiennement, elle ne pouvait pas laisser ça de côté.


Ah … Ah … Ah …Alors, comme ça, le monastère avait été détruit. Ignorer complètement l’Antre de la Terre, elle ne pouvait pas se le permettre. Elle allait devoir prendre quelques mesures au cas où, en prévision de tout ce qui allait se produire.
Mais le plus important restait que Waram se sente bien en revenant à l’école de Gliros. Hum, par contre, lui laisser Timber, Delphy avait eut une idée des plus impressionnantes et surprenantes. Mais après tout, une vie restait une vie, même celle d’un animal.

Une vie restait une vie … Timber méritait de vivre. Et visiblement, malgré ce qu’elle pensait, Waram semblait s’y être habitué assez rapidement. Un ours bleu du Tibet comme animal de compagnie. Il n’y avait bien que Delphy pour ça. Et Sidoni avait accepté.

« Trop jeune pour mourir. C’était beaucoup trop jeune pour ça. »

Ce n’était pas la première fois que des anciens membres de l’école de Gliros mourraient mais cela faisait toujours aussi mal. Waram n’avait peut-être jamais compris que pour elle, chaque enfant était la sien. L’école de Gliros était une gigantesque famille. Dès l’instant où elle avait accepté l’adolescent parmi eux, elle lui avait alors laissé une petite place dans son coeur. Une petite place parmi tant d’autres.

« Mais une place réservée pour toi, Waram. »

Voilà des paroles bien inutiles et qui … pourtant … étaient nécessaire à ses yeux. Ah … Elle avait aussi en vie de dormir. Elle murmura à son armure-pokémon de quitter son corps avant qu’elle ne puisse placer correctement l’adolescent sur ses genoux. Elle l’installa de telle sorte qu’il n’ait pas froid tandis qu’elle caressait chaleureusement sa chevelure, comme le ferait un mère à son fils. Peu à peu, les mains ralentirent leurs mouvements pour finalement s’arrêter.

Elle avait juste scellé la porte de la cabine pour que nul ne vienne les déranger. Le train allait rouler pendant des heures, de longues heures, de très longues heures mais tout cela n’était pas un souci pour elle. Elle avait réussi à récupérer l’adolescent, celui que même l’Antre de la Terre désirait. Elle allait le protéger … comme chaque enfant de l’école.

« Waram, il est l’heure de te lever. Le train est arrêté. »

« Hein que quoi ? Je m’en fous de ça … moi … m’en fout que le train soit arrêté … Ah … »

Il se frottait les yeux en poussant un long baillement. Ah … Vraiment hein ? C’était fatiguant, très fatiguant mais bon, il finit par ouvrir correctement ses yeux avant de regarder où il était. Il redressa aussitôt sa tête, plaçant une main sur son front :

« Oubliez comment j’ai dormi, compris ? »

« Je ne peux pas me faire oublier une telle chose, Waram, tu dois t’en douter, n’est-ce pas ? Mais bon, si tu veux vraiment, je peux essayer, je ne promets rien, bien entendu. »

Grumpf. Il savait qu’elle souriait derrière son masque mais il retrouvait déjà une sale habitude. Dès qu’elle était dans les parages, il avait du mal à rester normal. D’ailleurs, c’était étrange. Avec Arnand et les autres, aucun souci mais avec les filles, toujours un gros problème. Comment cela se faisait-il ? Il n’avait aucune explication à ça.

« Oh, moi, j’en ait une, Waram. Mais je ne penses pas que tu l’accepterais. Tu es prêt à prendre le bateau ou non ? Ou alors, tu préfères que nous nous téléportons ? Nous ne sommes pas si éloignés que ça de l’île … oh encore que … je risque d’avoir une migraine. »

« Rien que pour en ayez une, j’aimerais accepter mais non … je préfère que ça soit calme et reposant, on va donc faire par bateau, d’accord ? »

« Hahaha, je vois, je vois, tu préfères donc que j’ai le temps de prévenir les autres par la pensée pour qu’ils soient là quand tu arrives ? »

« Je n’ai jamais dit ça ! Ne me faites pas dire n’importe quoi, je ne suis pas comme ça ! » s’énerva presqu’aussitôt Warram alors que Sarine soupirait :

« A croire que ce voyage était des plus inutiles en fin de compte. »

« Non, je pense tout simplement qu’il est facile de titiller Waram sur des points assez sensibles en fin de compte. Ce n’est rien de bien grave ou dramatique. »

« Alors arrêtez ça si vous savez que ça va m’énerver non ? C’est pourtant aussi simple que ça ! » s’exclama Waram alors qu’elle poussait un petit rire sans lui répondre pour autant.
Tsss, vraiment ? Vrai que … maintenant qu’il était plus dans le monastère, tout était moins calme et serein. GRUMPF ! Tout ça de la faute de cette femme, pour ne pas changer. Mais bon, au moins, Timber était complètement dépaysé, grognant de tristesse.

« Pfff, tu verras, ce n’est pas si mal l’école de Gliros pour un animal, Timber. D’ailleurs, la principale en fait un élevage, elle les appelle élèves mais il ne faut pas s’y tromper. »

Il avait tenté de rassurer l’ours, celui-ci le regardant en reniflant. Rah merde … Pourquoi est-ce qu’il était aussi empathique avec un ours quoi ? Surtout un ours qui avait voulut le tuer quelques semaines auparavant ? C’était tout simplement stupide.
Mais bon, le désarroi de l’ours était problématique, c’est pourquoi il s’en mêlait. Il pouvait comprendre ce que ça faisait de se faire arracher de son endroit où on habitait. Mais bon, il ne fallait pas qu’il dépérisse. Il se prit un coup sur le sommet du crâne, sans que cela ne lui fasse mal, la principale lui disant :

« Ne parle pas de tes gentils camarades de la sorte, Waram. »

« Quoi ? Qu’ils sont des animaux ? C’est un peu la vérité. Au final, on nous élève pour nous envoyer chez des personnes qui cherchent à nous tuer si on est pas de leur côté. »

« Arrête … s’il te plaît. » répéta t-elle alors qu’il se laissait plonger dans le mutisme.
Il venait pas de faire une gaffe ? C’est vrai que ses paroles … étaient assez violentes, à bien y réfléchir. Il ne faisait pas de cadeaux mais bon … il le pensait vraiment. La principale devait le savoir … mais ce n’était pas pour ça qu’elle dirigeait cette école. Grumpf … Et zut. Ca commençait bien le retour.

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