Chapitre 281 : Moi, Orion, nouveau détenu

ShiroiRyu
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Chapitre 281 : Moi, Orion, nouveau détenu

« Grand frèreeeeeeeeee ! Tu ne veux pas que je m’en occupe ? Je suis sûre que je peux te libérer… s’il te plaît… Tu ne peux pas rester ici ! Moi, j’ai besoin de toi ! »

« Orié… C’est juste en attendant le jugement. Ce n’est pas comme si j’allais… Euh peut-être que si en fin de compte et c’est surtout pour éviter de m’en prendre à toi… »

« De t’en prendre à moi ? Comme… ce que tu m’as fait ? Tu sais que ça ne me gêne pas… moi… Ca ne me dérange pas du tout même… »

« De quoi est-ce qu’elle parle, Orion ? » demanda Samus d’une voix légèrement inquiète, espérant que le jeune homme ne s’en était pas pris à sa petite sœur.

« Non… Non… Rien du tout… Samus, t’en fais pas ! Mon grand frère n’a rien fait du tout, c’est moi-même sans faire exprès… Mais bon, je ne veux pas que tu restes ici ! Ils sont complètement moches et stupides. »

« Hey, ce sont des prisonniers ! Et je suis loin d’être eux. Par contre, bonne nouvelle : Le jour de mon jugement a été annoncé. Ca sera pour dans trois jours. Et j’ai reçu aussi la visite des soldats de la fédération galactique. Ils sont tous tristes de savoir que c’est à cause d’eux que je suis en prison. Tu vois… Ce n’est pas réellement de leur faute, ils ne savaient pas ce que cela représentait. Ils ne voulaient pas me voir ainsi. »

« C’est juste que… Tu es quelqu’un de très gentil et amusant, Orion. C’est normal… Tu es apprécié par tout le monde mais tu as réussi à les effrayer en un instant et donc, ils ont eut peur… Je les comprends. » murmura Samus d’une voix douce.

« Les visites vont être terminées pour aujourd’hui, mesdemoiselles. »

« Samus, est-ce que je peux dire quelque chose à grand frère en étant seuls ? »

« Hum ? D’accord… Mais bon, je t’attendrais dans le vaisseau. »

Elle la remercia d’un hochement de tête alors que la jeune femme aux cheveux blonds quittait la pièce. Les deux soldats observèrent celle aux cheveux noirs, lui annonçant qu’elle devait partir elle aussi. Elle demanda cinq dernières minutes, les soldats acceptant en soupirant.

« Grand frère… Ferme les yeux… »

Elle demandait cela d’une voix douce alors qu’il s’exécutait, un petit sourire aux lèvres. Qu’est-ce qu’elle allait faire ? Il sentit qu’elle prenait sa main droite avec délicatesse… avant qu’elle ne la pose sur quelque chose… de plutôt… doux et chaleureux… avec une petite pointe. Tout de suite, il retira sa main, ouvrant ses yeux pour voir la poitrine d’Orié devant ses yeux. Il se retint de crier, Orié remettant rapidement son bikini alors qu’il posait ses deux mains sur son pantalon au niveau de son entrejambe.

« Grand… Frère… C’était bien… ce que je pensais… Je voulais voir… Si c’était possible mais depuis que tu as changé… Maintenant, tu réagis plus facilement à moi ! Je suis si contente ! » s’écria t-elle avant de sauter à son cou, le faisant tomber en arrière.

« Il n’y a pas de quoi être heureux, Orié ! Ce n’est pas normal que je réagisse ainsi ! »

« J’en ai toujours voulu… Toujours ! Je… Je… Je dois demander quelque chose… »

« Si c’est ce que je pense, c’est un non bien clair et formel ! Non ! »

« … … … Grand frère… Maintenant que tu réagis comme ça envers moi, il est hors de question de ne rien faire… Hors de question. »

Elle se leva, l’embrassant avec affection sur les deux joues alors qu’il rougissait légèrement, gardant ses mains là où il le fallait. Elle lui fit un léger sourire en observant cet endroit, ses yeux étant complètement bleus. Elle quitta la cellule, interrogeant les soldats alors qu’il pouvait entendre ce qu’elle demandait :

« Est-ce qu’il est possible d’avoir des moments d’intimité pour les prisonniers ? Avec les personnes qu’ils aiment ? Du genre pendant deux heures ou pour une nuit chaque mois ? »

« Cela se fait généralement pour les femmes de prisonniers… Mais il faut demander un accord… Pourquoi cela ? Vous êtes intéressée ? »

« Pas forcément moi mais oui… Je vais en parler avec Samus. Au revoir, grand frère ! »

Elle disait cela à Orion bien qu’il comprenait parfaitement ce qu’elle avait comme idée en tête… Cet instant d’intimité… Ce n’était pas seulement pour Samus… mais pour elle aussi. Gloups… Il allait devoir se retenir… Se retenir… Mais lorsqu’il avait sentit la poitrine d’Orié dans sa main et puis le petit regard qu’elle lui avait lancé.

« AIE ! Ca fait mal ça ! » s’écria t-il soudainement en gémissant.

« Qu’est-ce qui se passe à l’intérieur ? Y a un problème, Orion ? » demanda l’un des soldats.

« Non… Non… C’est bon ! C’est juste un petit souci, rien de bien grave, rien du tout. »

Si… C’était un problème mais d’ordre personnelle. Une bosse déformait son pantalon et il se dégoûtait de lui-même. Il avait une érection à cause de sa sœur… A cause d’elle…

« JE SUIS DEGUEULASSE COMME TYPEEEEEEEE ! » hurla t-il soudainement en se cognant la tête contre le mur, ne souffrant nullement à cause de la matière utilisée.

« Qu’est-ce qui se passe ?! Ca va pas ?! T’as une crise ?! Tu veux qu’on appelle un médecin ?! » vint dire l’un des soldats en ouvrant la porte, l’autre restant sur ses gardes.

« Non… C’est bon… C’est bon… C’est juste que… Voilà… Je ne peux pas le dire… »

Toute la nuit durant, alors qu’il était tranquille et seul, il s’était fait plaisir… Un plaisir solitaire et sale… Mais il avait imaginé Samus sur toutes les coutures, ne penser qu’à elle pour oublier cette souillure envers Orié. Ah… Ah… Il ne devait plus penser à Orié, il ne devait pas y penser… Peut-être qu’il n’était qu’un sale pervers complètement cinglé en fin de compte… Qu’est-ce qui clochait avec lui ? Qu’est-ce… qui clochait ? Ah…

« Orion Astrum, que plaidez-vous ? »

« Coupable, monsieur le juge. » dit-il d’une voix lente alors que son avocat était en train de désespérer, semblant s’en vouloir affreusement.

« Soit… Nous allons délibérer. La séance est levée et nous reprendrons dans deux heures pour la fin du jugement. » répondit le juge avant de taper du marteau puis de se lever.

Menotté, il se laissait tranquillement emmener par deux soldats alors qu’il faisait un léger sourire à Orié et Samus. Il eut le même sourire envers les soldats du petit groupe de Rosy, tous semblant plutôt tristes alors qu’il était emmené dans une petite cellule.

Il n’avait même pas le droit de voir sa femme et sa petite sœur… Ah… Enfin bon… Le temps s’écoula avec lenteur, le jeune homme pouvant manger bien qu’il était surveillé. Enfin, après deux heures, il fut emmené à nouveau dans la salle de jugement, les soldats lui demandant de se mettre assis, chose qu’il fit sans aucun souci.

« Ah… Bon… Je sais que l’annonce ne va pas faire plaisir à tout le monde mais il le faut… »

« Orion ! Ne pense pas comme ça ! Tout le monde est passé à la barre ! Tout le monde sait que ce n’était pas voulu ! Même ceux qui ont pris la parole ! » vint dire Samus.

« Calme-toi ma toute belle… Ce n’est pas grave… Enfin si… Ca l’est mais bon… »

« Ne t’en fait pas, grand frère. Tu vas sortir. Je te le promets ! Sinon, on ira te rejoindre ! »

Il regarda Orié quelques instants, rougissant violemment alors que Samus se demandait ce qui se passait. Quelques instants plus tard, le juge fit son apparition, se tournant vers le box des jurés tout en demandant d’une voix neutre :

« Est-ce que le jury a finit de délibérer ? »

Pour toute réponse, une personne du jury vint tendre une lettre au juge, celui-ci la récupérant avant de l’ouvrir. Il vint la lire avant de tousser :

« Après concertation entre eux, les membres du jury ont décidé de déclarer Orion Astrum de ces chefs d’accusation : Coupable. »

La nouvelle vint tomber comme un couperet alors que Samus se sentit légèrement mal, baissant la tête en serrant les deux poings. Orion… Orion allait retourner en prison… Elle… Elle devait empêcher ça… Empêcher… Déjà, sur ses jambes étaient apparues son armure orange… Qu’importe… ce qu’elle devait… faire… Ce que cela allait lui coûter… L’un des membres du jury reprit la parole :

« Néanmoins, en vue du caractère exceptionnel de cette affaire qui consiste à ce que les plaignants retirent leurs plaintes et viennent défendre leur agresseur, que le dit-agresseur a toujours travaillé pour la fédération galactique et a été reconnu pour ses quelques faits et gestes lors des récents évènements liant la fédération galactique, le jury a décidé que la condamnation d’Orion Astrum se fera dans la plus grande prison de la fédération galactique, prison où il loge actuellement. Néanmoins, la durée de son emprisonnement sera d’environ une année car il n’y a eut qu’une tentative d’homicide, tentative échouée et arrêtée à temps alors que le coupable n’était pas en pleine possession de ses moyens. Ainsi, en raison de ces nombreux points qui déculpabilise messire Orion ici présent, nous avons donc délibéré qu’une année de prison avec obligation de suivre des soins psychologiques deux fois par mois. Dans le cas des visites, la femme d’Orion Astrum, Samus Astrum et sa petite sœur Orié Astrum ont le droit de voir ce dernier quand elles le désirent. Bien entendu, d’autres visites sont acceptées tant que cela est prévu à l’avance. »

Ah… Ah… C’était un soulagement… Ses jambières disparaissaient tandis qu’elle poussait un profond soupir. Tout… Tout n’était pas… si dramatique que ça. Le juge annonça que la séance était levée tandis que les deux jeunes femmes venaient enlacer Orion avec tendresse, celui-ci disant d’une voix douce :

« Vous voyez ? Une année, ce n’est pas si dramatique que ça… Bon après, ce n’est pas dans la prison grand luxe mais vous avez entendu que c’est plus avec mes problèmes de schizophrénie phazienne qu’autre chose… Je ne suis pas réellement coupable. »

« Je suis si… soulagée… Orion… Vraiment si soulagée… »

« Je comprends parfaitement, Samus… Mais bon… Tu m’attendras pendant une année alors ? Tu penses que tu seras capable de tenir jusque là ? »

« Je n’attendrais pas aussi longtemps pour te rendre visite. Orié m’a tout expliqué : Il y a des salles spéciales pour les couples pour qu’ils passent un peu de temps ensembles… »

« Hahaha… Je vois… Je vois… Tu as déjà cette idée en tête… »

« Ca te gêne, Orion ? » demanda t-elle d’une voix inquiète alors qu’il hochait la tête d’un air négatif tout en reprenant la parole : « Pas du tout ! Pourquoi est-ce que ça me gênerait ? »

« Orion ? Tu veux bien nous suivre ? Il faut t’emmener en prison maintenant. »

« Ah… Désolé, je dois m’en aller, Samus… Orié… Débrouillez-vous bien pendant que je ne suis pas là hein ? Orié, tu as intérêt à protéger Samus. Pour mes pokémons, je pense qu’Orié peut s’occuper d’Heatran, elle a déjà l’habitude avec Palkia. Pour Tatsu et Midélia, tu peux t’en charger, Samus ? »

« … … … Orion … … … Tu crois que l’on n’a fait quoi pendant que tu n’étais pas là ? Nous ramènerons tes pokémons aussi quand on le pourra. »

« Orion… J’aimerais ne pas avoir à me répéter. » redit l’un des soldats.

« Grand frère ! On se reverra très rapidement ! »

Orié venait de prendre la parole en lui faisant un grand sourire, un sourire assez… douteux quand il l’étudiait… Douteux… Pervers… Un peu… Et avec les lèvres de la jeune femme aux cheveux noirs… Ah… Ca devait être… spécial non ? BRRRR ! Mais qu’est-ce qu’il pensait comme saloperie encore ?! Il demanda aux soldats de l’emmener, espérant oublier cette idée saugrenue. Orié… Ca devait être vraiment assez spécial avec elle… ARGL !

« Voilà ta cellule. Par mesure de précaution, elle est un peu à distance des autres. On va dire que le fait que tu sois l’homme de Samus Aran ne va pas te faire apprécier des autres alors te mettre un compagnon de cellule n’est pas une bonne chose. Evite de dire que tu es mari et toutes ces choses. »

« Bah… Quand ils sauront qui je suis, je ne crois pas que ça passera inaperçu malheureusement. » répondit-il alors qu’il regardait sa cellule. Ca ressemblait presque à une chambre qui faisait bureau… voir comme une chambre d’hôpital quand on y réfléchissait bien. En fait, tout était condensé.

« Cette chambre n’est pas surveillée car c’est ici que tu auras tes petites… « envies » avec Samus, espèce de veinard. Par contre, tu es du genre au trente-cinquième étage de la prison donc tu ne risques pas de pouvoir t’enfuir par la fenêtre. De même, même si la chambre n’est pas surveillée, dès que tu la quittes, tu seras sous surveillance constante. »

« Aucun souci ! C’est chouette ! Je pourrais avoir du papier et de quoi écrire ? Ou alors, on va croire que je suis capable de tenter un meurtre au crayon de papier ? »

« Tu auras de quoi écrire, ne t’en fait pas. La reconversion pour les prisonniers est possible. Bien entendu, tu devras aller casser des pierres, faire quelques manœuvres et autres, comme n’importe quel autre prisonnier mais pour ceux qui veulent espérer une remise de peine ou qui sont en prison car ils ont commis une bavure qu’ils veulent réparer, ils peuvent avoir des courses et toutes ces choses. Enfin… C’est ce que je devrais dire ailleurs… »

« Pourquoi cela, ailleurs ? C’est pas le cas ici ? »

Il disait cela avec un peu d’interrogation alors que le soldat soupirait :

« Disons que cette prison est celle pour les pires raclures de l’univers. Donc tu auras un peu de tout mais ce ne sont pas des enfants de chœur et il ne faut pas envisager une reconversion pour eux. En fait, ils ne sont même pas prêts de sortir normalement. »

« Et moi je suis ici pour quelle raison encore ? Ah oui… Pour un an et « simplement » pour ça. Hahaha ! Je sens que ça va être très drôle. »

« T’as vraiment un drôle d’humour… Fais plutôt gaffe. T’es ici car tu es bien trop dangereux si tu perdais les pédales encore une fois… »

« Oui… Je comprends. Enfin, merci pour cette pièce. »

« Y a pas de quoi. » lui répondit le soldat avant de lui retirer les menottes, fermant la porte derrière lui alors qu’il poussait un profond soupir.

« Je le sens mal… Avec Orié… Je le sens très mal même… »

Oh que oui… Très très mal… Il n’allait pas pouvoir retenir ses pulsions très longtemps avec Orié… Il l’avouait… Il avait envie de le faire avec elle… Ca ne lui était jamais arrivé auparavant. Il devait espérer que Samus soit la première à venir… Alors, ils le feraient… Une fois… Deux fois… Cinq fois… Autant de fois qu’il le fallait pour oublier… ça.

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