Chapitre 9 : L’ultime assaut

ShiroiRyu
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Chapitre 9 : L’ultime assaut

« Vous êtes prêtes ? Nous voilà dans le village abandonné. »

Que des maisonnettes faites de pierre … et de diverses tailles. J’aimerai dire qu’il n’y a pas un chat mais ce n’est pas le cas. Il y a du monde, beaucoup de monde même. De nombreux soldats bien qu’ils soient tous dispersés. Comme nous sommes sur une dune, il est plus simple pour évaluer la situation.

« Ric, regarde donc … Il y a de nombreux endroits où les soldats rentrent sans jamais ressortir … Je pense que ce sont les entrées. »

« Ca nous conforterait dans l’idée que la base est souterraine, oui, Séphyria. »

Je suis rassuré un peu de les savoir avec moi mais il faut maintenant que je fasse les séparations. Je me tourne vers mes comparses, reprenant la parole :

« Je suis désolé Séphyria mais je me sentirais plus rassuré si tu pars avec Alphonse et Roubé. Céra, tu l’accompagnes aussi ? Avec vos capacités, vous devriez pouvoir vous défendre plus que facilement normalement. »

« Donc ça veut dire que je suis avec toi et Tritani ainsi que Dyamia ? » me dit Calsidya avant de me serrer contre elle. « Y en a un qui essaye de se faire pardonnéééééé. »

« Si peu … Si peu … Je préfère avoir du froid, du feu et une dragonne avec moi quand même. Séphyria, Céra ça ne vous dérange pas, j’espère ? »

« Pas du tout. Après la nuit entre toi et moi, je n’ai pas à t’en vouloir. C’est bon pour moi. Céra ? Toi aussi, n’est-ce pas ? »

« De toute façon, Ric nous aimera les unes après les autres donc ça ne m’embête pas. Et comme ça, je peux vous soigner s’il le faut. On peut y aller alors ! »

« Et nous, nous n’avons pas notre mot à dire ? Enfin, ça ne me dérange pas d’être avec Séphyria et Céra. » dit Alphonse tout en rigolant.

« Tu n’avais donc pas besoin de parler, Alphonse. » soupire Roubé en rigolant ensuite.

Alors, si tous étaient prêts, il faut y aller. Pfiou … Pour la discrétion, je ne sais pas vraiment comment on va faire … Utiliser les plantes dans le désert, ça me semble compliqué. Il va donc falloir y aller en silence, tuer et ça sera bon.

Enfin, c’est toujours plus facile à dire qu’à faire. Maintenant, je ne pense pas que ça se passera ainsi mais il vaut mieux donc que je sois patient et que j’attende le bon moment. Comme si tout pouvait être aussi simple …

« Séparons-nous dès maintenant. On va vers l’ouest, vous vers l’est, d’accord ? »

Simplement un hochement de tête et nous voilà tous séparés. C’est le moment que j’attendais pour me lancer dans la bataille. C’est mieux que rien, bien mieux que rien même. Je pars en premier vers l’ouest, rapidement rejoint par Tritani, Calsydia et Dyamia.

D’un claquement de doigts, Dyamia fait flamber un soldat, celui-ci disparaissant en cendres avant même de pouvoir ouvrir la bouche. Rapide et efficace, je le reconnais. Un peu violent néanmoins mais bon, on ne fait pas dans la dentelle. Le second soldat que nous rencontrons a le malheur de finir complètement gelé avant d’être brisé en morceaux puis de fondre comme neige au soleil … Je me tourne vers les deux femmes, disant :

« Vous voulez m’impressionner ou quoi ? »

« Si peu … Si peu … Et puis, Tritani n’a pas encore montré ce dont elle était capable, n’est-ce pas ? Je suis sûre qu’elle a beaucoup de choses à nous montrer. »

La femme aux cheveux violets ne répond pas, pointant juste une main devant elle. Une ligne de flammes violettes se fait voir, moins grande que les bâtiments mais qui balaye tout sur son passage. Quelques secondes plus tard, on peut avancer sans aucun souci.

« Quelqu’un se rappelle quelle entrée les soldats ont utilisé ? »

Je ne me sens pas totalement en confiance, je dois l’avouer. Mais bon, Dyamia prend les commandes et nous emmène dans un bâtiment à moitié ravagé … Pourtant, en regardant bien le sol, on peut apercevoir une trappe. C’est aussi simple que ça ? Pas de système de sécurité ou autre ? C’est louche … Je murmure :

« C’est un piège, les filles. Si ça devient trop dangereux, vous partez. »

« Et on te laisse seul, bien entendu. Arrête tes bêtises et on y va. » réplique Dyamia.

J’ai l’impression qu’elle me prend pour un idiot mais je tiens à leur sécurité. Je me demande si Alphons et les autres se débrouillent bien ou non. Je ne devrai pas m’inquiéter pour eux, ils sont solides, très solides même.

« Ah, c’est déjà plus moderne que dehors, hahaha. »

Dyamia émet un grand sourire alors que nous marchons maintenant sur un sol de marbre noir. Drôle de couleur, je n’y suis pas habitué. Mais bon, nous sommes dans la base et je me dois de rappeler pourquoi nous sommes ici.

« Si nous trouvons Loïc ou Emairon, aucune pitié pour eux. Si on peut rayer cette base de la carte du monde, pareil. Si nous trouvons l’expérience Adomantxys, on la détruit. »

« Tu es sûr au sujet de l’expérience ? Je te rappelle que nous sommes un peu … toutes des expériences, Ric. » me dit Dyamia alors que je réfléchis pendant quelques secondes.

« Si elle est belliqueuse et cherche à nous tuer sans possibilité de la raisonner, on l’éliminera, d’accord ? Est-ce que ça te convient ? »

« Ca me convient bien plus, Ric. Je sais que ça te mets les nerfs à vif, cette histoire. »

Elle m’embrasse sur la joue alors que j’ai une boule dans la gorge. Oui y a de ça … Je le reconnais amplement. Je ne suis pas en pleine forme non plus.

Ailleurs, dans la base de la Triafa, dans une pièce où nul ne se trouvait présent, la cuve contenant Adomantxys se mit à produire quelques bulles, signe distinctif qu’une respiration avait lieu maintenant. Puis, les doigts commencent à bouger, les sourcils se fronçant sans pour autant que les yeux ne s’ouvrent.

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