Epilogue : Juste un homme

ShiroiRyu
Les derniers articles par ShiroiRyu (tout voir)

Epilogue : Juste un homme

« Attendez, aidez-les à s’extraire de là ! »

Le vaisseau a atterri au beau milieu de l’océan. Mais déjà, les forces de la Fronse furent envoyées pour aller réceptionner et aider les personnes à l’intérieur. Toutes encore secouées, aucune ne parle, Emairon aidant Lania à quitter le vaisseau.

« Est-ce que vous avez trouvé une trace d’une créature non-humaine dans le vaisseau ? »

Casior parle actuellement dans son talkie-walkie alors que les soldats près du vaisseau répondent négativement. Aucune trace dans le vaisseau d’une quelconque vie pokémon. Enfin, les humanoïdes féminines sont à moitié pokémon et démolies psychologiquement mais le président Casior ne parle surement pas de ça.

« D’accord, merci bien. » murmure Casior avant d’arrêter la communication. Où est-ce que Ric peut se trouver ? Mais d’abord, il faut accueillir tout le monde.

Quelques minutes plus tard, tout le monde est emmitouflé dans des serviettes et des couvertures autour d’eux pour les réchauffer. Une boisson chaude mais aussi la surprise de voir Loïc, Roubé et Alphonse en vie.

« Il ne fallait pas oublier que mon père avait quand même trois pokémons avec lui. Nous avons pu nous en tirer grâce à eux. »

Un Corboss, une Deflaisan mais aussi un Mastouffe. Et oui, Loïc adore récupérer les pokémons de Ric. Il était hors de question de les abandonner. La preuve, c’était bien grâce à eux qu’ils avaient pu s’échapper de cet endroit.

« J’ai besoin de savoir. De l’entendre de votre part. Est-ce que … Ric … »

Un sanglot de la part de Séphyria et voilà que Dyamia vient la réconforter. Casior passe une main devant ses yeux. Cette absence de réponse en vaut mille. Mille coups de poignard en plein cœur. Des coups qu’il n’aurait jamais voulu avoir.

« Reposez-vous, prenez le temps qu’il vous faudra mais j’aimerai … que vous me racontiez ce qui s’est passé là-bas. »

« Comme vous le voudrez, Casio. Nous … Ah … »

Dyamia tente de parler pour les cinq femmes mais elle-même a beaucoup de mal à s’exprimer. Sa main droite se pose sur ses lèvres, se formant en un poing avant qu’elle ne lève les yeux vers le plafond. Elle aussi a du mal à admettre tout cela mais elle doit se montrer plus forte que Séphyria, que les autres personnes présentes ici. Elle tente de sourire, s’adressant à Loïc d’une voix qui se veut calme :

« Heureuse de savoir que vous êtes en vie. »

« J’aurai volontiers échangé ma vieille place. » répond tout simplement le père d’Alphonse avant que le silence ne règne dans la pièce du bateau sur lequel ils se trouvent tous.


Une semaine est passée et maintenant, ils sont à nouveau tous présents. Séphyria comme les quatre autres femmes tremblent encore alors que Lania prend sur elle-même. Elle est toujours aux côtés d’Emairon alors que Dyamia commence à expliquer ce qui se passe.

« Cette Adomantxys ? Est-ce qu’elle était vraiment une ennemie ? »

« Je ne crois pas. Elle était surtout là pour Ric. Elle ne l’a jamais blessé réellement. Si elle voulait le tuer, il y a des chances qu’elle aurait pu le faire avec aisance. »

« Je vois, je vois, je comprends. La station spatiale a été détruite comme nous le montre nos satellites. Néanmoins, je vais demander à ce qu’ils observent les alentours et les décombres. Je ne suis pas un scientifique mais s’il est possible de retrouver leurs corps … »

« Je voulais juste … avoir des enfants de Ric. Rien d’autre. Je voulais juste avoir une famille avec lui, vivre comme des êtres normaux, avoir une vie normale, ne plus jamais penser à la Triafa, je voulais juste être une femme comme les autres. Je crois que c’était trop demandé. J’aurai dû l’arrêter ! J’aurai dû l’en empêcher ! »

Tritani commence à pleurer, se cachant le visage avec ses mains. Elle considère que c’est de sa faute mais chacun sait que ce n’est pas le cas. C’est la faute d’un seul homme, celui qui a maintenant disparu à jamais. La Triafa va se démanteler dans les semaines qui suivent et tout ira pour le mieux … dans le meilleur des mondes. Un monde dans lequel Ric n’aura plus sa place visiblement puisqu’il a rejoint les étoiles.

« Est-ce que vous voudriez que je fasse un discours ? Que je fasse quelque chose pour commémorer sa mort ? Dites-moi ce que vous désirez, je l’accomplirai. » dit Casior alors que Calsydia et Céra hochent la tête négativement, parlant en même temps :

« Ric a toujours été très discret. Il n’y a pas besoin de faire tout ça. Il n’aurait pas aimé, pas du tout même. Il vaut mieux qu’on le garde en nous. Son souvenir nous rappellera qu’il a toujours existé, c’est la meilleure chose à faire. »

Calsydia a commencé à parler mais Céra a terminé. Les deux femmes se regardent brièvement avant de baisser les yeux. L’une comme l’autre, elles sont affectées par la mort de Ric. Et ces blessures seront présentes pendant des années, voire jusqu’à la fin de leurs existences. Oui … Elles en sont convaincues.

« D’accord, d’accord. Bien entendu, vous serez à l’abri du besoin jusqu’à la fin. Si vous voulez prendre des vacances ou alors trouver un endroit tranquille où vous reposer, prévenez-moi, je ferai de … »

« Télescopes. » murmure Séphyria, ayant fini de pleurer. Tous la regardent avec étonnement. « Un télescope. C’est tout ce que je veux. Le plus puissant qui existe. Je veux un télescope. Je veux le retrouver dans l’espace, je veux tout étudier. Je veux ça. »

« D’accord, Séphyria. Ça sera fait. »

Elle a un petit rire mais il n’a rien de chaleureux. Il est un peu empreint de folie, comme si l’Altaria humanisée était brisée en elle-même. Peut-être que cela la sauverait.

Un bon mois s’écoule maintenant et Séphyria est la seule qui tarde chaque nuit à regarder les étoiles dans le ciel. Même si on ne s’improvise pas scientifique en aussi peu de temps, elle a appris avec zèle comment utiliser correctement les outils mais aussi comment se diriger et se repérer. Elle est là, regardant cette lueur dans le ciel.

« Elle est de plus en plus … grande. »

Ce n’est pas la première fois qu’elle la remarque mais elle ne l’a jamais signalée. On lui laisse toujours gérer le télescope. Ordre du président Casior. Mais cette nuit, elle a l’impression que cette lueur continue de grossir de plus en plus.

« Une météorite ! »

Une météorite est en train de foncer droit sur Terre ? Pas de temps à perdre ! Elle part prévenir les autres, le message étant transmis à l’armée puis au président. Celui-ci contacte déjà les présidents des diverses nations, la décision étant prise à l’unanimité :

« Détruisez cette météorite avant qu’elle ne tombe sur notre planète. »

« Bien qu’elle soit de petite taille, on ne sait jamais ce qui peut se produire et on ne peut pas savoir si elle va se désagréger au fur et à mesure de son entrée dans l’atmosphère. On ne préfère pas prendre le risque. Séphyria ? Qu’est-ce qui se passe ? »

« J’ai … ,j’ai l’impression que cette météorite est spéciale. » bredouille la femme-Altaria. Elle ne sait pas comment l’expliquer.

Les heures passent et déjà, l’entourage de Séphyria est mis au courant. Chacun et chacune observent les enregistrements que Séphyria a fait. Cette masse rocheuse qui s’approche de la planète a quelque chose d’incongru mais quoi ?
Impossible de l’expliquer par des mots. Elle n’y arrive pas. Et l’armée non plus. Tous les missiles explosent avant d’atteindre la sphère rocheuse. Celle-ci s’approche inexorablement vers la planète Terre et les coordonnées sont en pleine Fronse. Normalement dans un lieu isolé où il n’y a aucun village ou ville.

« A croire que le météore a choisi sa destination. »


C’est la remarque que chacun et chacune arrive à déduire après l’étude du météore. Mais dans combien de temps ? Les autres partent déjà se coucher mais elle reste réveillée. Ce n’est qu’une question d’heures. Elle a un léger malaise inexplicable.

« Ce météore. Ce météore … Quelque chose s’est déjà produit avec un météore mais quoi ? Qu’est-ce qui s’est déjà produit ? »

Elle tente de s’en rappeler mais n’y arrive pas. Le météore va tomber à plusieurs kilomètres de là. Une bonne vingtaine. Elle n’est plus auprès de son télescope. Elle sait juste qu’elle doit attendre ce météore mais elle ne sait pas pourquoi. Elle aura peut-être sa réponse quand le météore allait atterrir ? Peut-être. Elle n’a que cette idée en tête actuellement et rien d’autre. Rien d’autre, oui. Ah … Ric lui manque terriblement.

Un trou gigantesque … un cratère … Et une épaisse masse de fumée est présente. Il y a quelques personnes civiles qui tentent de voir ce qui se passe mais l’armée les empêche de s’approcher de trop près.
Elle est là, elle n’est pas la seule, il y a tout le monde. Chacun et chacune ont ressenti ce petit malaise qu’elle-même avait eu il y a avait encore quelques temps. Même Casior est là, une météorite qui tombe sur la Fronse, c’est le genre d’évènements unique dans une présidence voire même dans une vie.

« Il y a quelqu’un ! Il y a quelqu’un qui sort de la météorite ! »

Les soldats pointent déjà leurs armes alors qu’il est vrai que la météorite se fissure. Un poing en sort ainsi qu’une tête aux cheveux orange et bleus. Une voix féminine murmure :

« Visiblement, cela a été une réussite. »

Adomantxys ? Pourquoi ? Pourquoi est-ce que cette femme est ici ? POURQUOI ? Elle n’avait pas à être là ! Séphyria se plante les doigts de sa main droite dans la chair de sa main gauche, regardant la Deoxys humanisée avec nervosité.

« Je ne pensais pas cela possible mais nous y sommes arrivés. »

« Nous ? Qu’est-ce que … » bredouille Séphyria.

Adomantxys plonge la main dans la météorite, semblant aider quelque chose ou quelqu’un à s’y accrocher. Quelques secondes plus tard, une autre forme sortit de la météorite. Une forme à moitié humaine. Toute la partie droite, sauf le visage, était fait de différents morceaux de pokémons, que cela soit un Tritosor, un Tentacruel ou alors du métal bleu avec un œil rouge comme celui d’un Archéodong.

« Cela m’a pris du temps mais au moins, tu es présentable ou presque. On n’a encore des semaines voire des mois mais nous devrions y arriver. Tu veux parler ? »

« Je suis … de retour ? » murmure faiblement l’homme que tous ont tant attendu.


Séphyria n’ose pas faire un pas, voyant à quel point il semble faible et chéitf. Mais elle remarque qu’à chaque seconde qui s’écoule, son corps reprend au fur et à mesure une forme humaine. Ce n’est pas ça qui l’effraie, loin de là. C’est juste qu’elle a peur que ça ne soit qu’un rêve. Elle reçoit une petite tape dans le dos de la part de Dyamia. Comme auparavant, elle est prioritaire. Elle voit les larmes de joie de Dyamia alors qu’elle sort ses ailes de coton. Elle se déplace lentement vers Adomantxys et lui, les deux personnes s’éloignant de la météorite. Elle n’écoute pas les explications d’Adomantxys ou alors d’une oreille distraite. Elle sait juste qu’Adomantxys avait donné de son sang en Ric, lui permettant alors de survivre dans l’espace, comme elle. Elle avait juste arrêté sa barrière psychique pour s’échapper avant que tout n’explose. Dans l’espace infini, elle avait commencé à tout mettre en œuvre pour que Ric puisse contrôler son corps … comme Belzak. Cela a demandé tellement de temps et ce n’est pas encore terminé … mais le résultat fut satisfaisant au bout d’un mois. Alors, elle avait décidé de tout mettre en place pour qu’ils puissent atterrir sur Terre sans se désagréger dans l’atmosphère. Cela n’avait pas été simple … mais le résultat était là.

« Ric … c’est moi. »

« Séphyria. » murmure faiblement le jeune homme encore une fois alors qu’elle recouvre son corps de ses ailes de coton. Elle le protège, elle recouvre son visage de nombreux baisers, le serrant contre elle.
Ce n’est qu’un homme, qu’un simple humain, qui, par la force des choses, est devenu une bête horrible. Mais cette époque est révolue, comme celle de la suprématie de la Triafa. Aujourd’hui, il peut enfin se reposer, il sait qu’il aura toujours quelqu’un pour être à ses côtés. Il sait qu’il trouvera enfin une paix qu’il cherchait depuis si longtemps. Les autres femmes viennent auprès de lui, l’enlaçant en même temps que Séphyria. Emairon fait un petit geste pour inciter Lania à faire de même. Pourquoi s’en priver ? Ric est là, il est encore vivant. C’est tout ce qui importait pour elles.

« Je suis … humain. » termine de dire le jeune homme avant de rester dans les bras de Séphyria, fermant les yeux. Oui, il est humain … et elle va l’emmener chez eux. Là où il pourra alors se faire chouchouter comme il ne l’avait jamais été.

Le temps passe inexorablement et la situation évolue peu à peu. Les gens se croisent, se décroisent et peu à peu, certaines personnes se séparent, d’autres se rencontrent. Jusqu’au jour où, dans une mairie, une voix demande :

« Voulez-vous prendre Séphyria, ici présente, comme épouse ? »

Je n’écoute qu’à moitié ce discours. Il faut dire que je me suis entraîné à l’entendre pendant des heures et des heures. Mais elle est là, dans sa belle robe de mariée bleue. Elle est magnifique, vraiment magnifique. Comment ne pas l’aimer ? Et puis, ses deux petites joues rougies … et son ventre qui a un peu de volume.

« Oui, je le veux. »

Je dis ces paroles fatidiques alors que le maire de la ville me demande de l’embrasser. J’ai retrouvé une forme normale, une forme humaine après plus de trois longues années. Je pose mes lèvres sur celles de Séphyia, embrassant la femme qui a parcouru ma vie sous les applaudissements et les acclamations.

Une heure plus tard, je me retrouve assis à côté de celle qui va être là jusqu’à la fin de ma vie. Tout le monde est là, tout le monde vient me féliciter, que cela soit pour le mariage ou alors tout simplement pour le ventre arrondi de Séphyria. Dyamia s’approche de nous, toujours aussi belle et mature.
Elle porte une robe somptueuse et avec ses cornes qui sortent de son crâne, elle ne cache pas ses origines. Enfin, il n’y a pas que ça, loin de là même. Pfiou … Surtout qu’elle me regarde avec amusement tout en me disant :

« Alors, comme ça, c’est prévu pour quand ? Vous savez de quel sexe il est ? »

« Ils sont. Enfin … elles … ce sont des jumelles d’après l’échographie. Et la mère se porte comme un charme. Et malgré mon corps, il semble qu’elles seront « normales ». Bon, elles auront les traits de leur mère, c’est tout. »

« Oh, sans être les premiers dans le monde, c’est toujours plaisant de voir qu’il est possible pour des humains et des pokémons humanisés d’avoir des enfants. »

« Et toi ? Comment est-ce que tu vas ? Tu étais l’avant-dernière à partir. »

« Ca peut aller, ça peut aller. Tu apprécies ma robe ? Tu sais que je peux revenir quand tu le veux non ? »

« Tu sais parfaitement que tu n’accepterais pas même si je le voulais. »

Elle rigole légèrement après mes propos. Elle sait aussi bien que moi que oui. Elle ne voudrait pas faire de la peine à sa sœur. Oh … Tout ce qui s’est passé entre temps, je n’arrive toujours pas à le croire.
Céra fut la première à s’éloigner de moi. Il faut dire qu’avec Séphyria qui était à mon chevet depuis mon retour, aucune n’avait vraiment de place. Chacune avait finalement compris. Oh, aucune ne m’en voulait bien entendu.

Céra avait rapidement trouvé une place dans un centre anti-poison. Moi qui la voyait en tant que fleuriste à cause de son rôle de Fragilady, j’avais été surpris de ce côté. Mais c’est vrai que ses connaissances dans les poisons allaient permettre de les combattre avec facilité. Bien entendu, il n’y avait pas qu’elle.
Calsidya fut la seconde à me quitter. Elle avait déclaré qu’être en froid avec moi, ça ne lui plaisait pas. Et puis, elle préférait alors se concentrer sur ses talents … d’actrice de théâtre. Oui, elle était quand même douée et elle avait de nombreux fans, qu’ils soient masculins ou féminins. La célébrité était faite pour elle.

Ah… Dyamia, c’était quand même étonnant de sa part mais elle avait remarqué à quel point Séphyria comptait pour moi. Je n’avais pas pu le cacher plus longtemps. Ce que j’éprouvais pour elle était au-dessus des autres femmes. Dyamia avait quitté l’appartement et s’était lancée dans le stylisme. C’est d’ailleurs l’une de ces créations qu’elle porte. Une diva.

« Mes félicitations, Ric, Séphyria. Je suis vraiment heureuse pour vous. »

Voilà la dernière à avoir quitté l’appartement. Mais pas des moindres. La plus belle demoiselle de la soirée après ma propre femme. Tritani est présente, des mains sur son ventre légèrement gonflé, rien à voir avec Séphyria niveau taille. Elle porte aussi une magnifique robe violette qui épouse parfaitement ses formes.

« Et moi donc, Tritani. Merci … Comment est-ce qu’il se porte ? »

« D’après l’obstétricienne, il va comme un charme. Normalement, il est prévu pour dans deux mois après vos enfants, Ric. Mer … merci pour tout. »

« Me remercier de quoi ? Je ne crois pas que Séphyria ou moi le regrettons. »

Loin de là même. Tritani était peut-être la femme la plus proche de moi après Séphyria. Mais elle pensait à mon bonheur avant tout. Alors, c’est pour cela que j’avais décidé, après que Séphyria soit enceinte, de savoir si mon Altaria préférée était d’accord, j’avais décidé de passer par une certaine banque mais aussi d’être aux côtés de Tritani. Je n’avais pas oublié ses paroles dans le vaisseau qui nous avait emmenés à la station spatiale.

« Est-ce que vous avez des nouvelles d’Adomantxys ? A part le fait qu’elle vient vous voir une fois par mois ? Elle est toujours … aussi proche de Ric ? » demande Tritani.

« Elle vit sa vie et explore notre planète. Elle se charge d’accomplir des choses qu’un être humain ne pourrait pas même en plusieurs vies. Elle étudie la faune et la flore. Grâce à elle, de nouvelles espèces de fleurs et autres sont découverts tous les jours. »

Quant à Lania et Emairon, leur mariage n’a pas tardé à se faire après mon retour. Comme pour montrer une réelle séparation entre moi et elle. Bien entendu, nous restons toujours en contact mais au moins, elle est heureuse avec Emairon.
Quant à Roubé et Alphonse, eux, n’ont pas attendu que je me marie pour le faire de leur côté. Il faut dire qu’au niveau de leur relation, ils étaient à un stade bien plus avancé que moi et Séphyria. Je crois même que je peux dire que ce sont eux les précurseurs de la possibilité de s’aimer entre humain et pokémons humanisés. Alphonse a quitté la police et accompagne sa femme reconnue dans le monde entier comme une musicienne de talent.
Et pour finir … Ah … Loïc. Après tout ce qui s’est passé, son corps fut des plus faibles. Aujourd’hui, il a pu se déplacer car c’était exceptionnel mais il coule des jours heureux auprès de sa femme. Avec une retraite anticipée et une fatigue des plus grandes, j’ai décidé de lui laisser la garde de Rérox et de mes deux pokémons. Ce sont eux ses compagnons. Rérox me manque un peu mais je peux aller le voir quand je le désire.
« A quoi est-ce que tu penses, Ric ? »

« Oh ? A toi, Séphyria. A toi. A la plus belle des femmes de mon existence. »

« Vil flatteur. »

« Je ne fais que dire la vérité, Séphyria. Simplement la vérité. »

Mais tous mes souvenirs sont là. Ils sont ancrés, dans un coin de ma mémoire. Je ne dois plus penser à ce passé, à ces moments où je n’étais plus moi-même. Je ne peux qu’accepter ce que je suis maintenant. Je n’ai qu’à avancer. Je suis un homme. Un simple homme.

« Ric ? Tu veux faire un discours pour qu’on lève nos verres ? »

« D’accord, d’accord, je le fais, je le fais. »

Je me mets debout, tapotant doucement mon verre avec une cuillère. Je dois faire un discours, remercier tout le monde, mes amis, mes proches, monsieur Casior qui est le président de la république et qui s’est déplacé pour moi. Tous ceux, qui, un jour, j’ai rencontrés. Ceux, qui sans leur soutien, je ne serai devenu ce que je suis aujourd’hui. Un homme comme les autres.

11 réflexions sur « Epilogue : Juste un homme »

  1. Voilà donc comment fini l’histoire de Ric… Franchement, c’était magistrale depuis que je l’attends 😀 (j’étais bloqué à l’affaire 7 sur éternia et je ne trouvais pas la suite).
    Je suis l’un de tes fans silencieux, ça fait des années que je suis tes histoires, pas depuis le début mais j’ai à peu près tout lu (Sauf Atteindre les cieux et un autre avec une Gardevoir). J’ai vraiment aimé, je suis pas déçu :).
    La fin: Ric est maintenant un monstre de puissance vu qu’il maîtrise ses pouvoirs et marié à Séphyria (logique). Par contre, les autres femmes qui bougent m’a fait l’effet d’un cheveu sur la soupe. Même si c’est 3 ans après la destruction de la Triafa, c’est rude. Et il était en froid avec Calsidya? Comment ça?
    Mais sinon, c’est très bien: les émotions bien retranscris, l’histoire… Vraiment bien :). Bonne chance si tu veux continuer à faire de nouvelles histoires :).

  2. Merci « fan silencieux » ! Ca me fait toujours plaisir !
    Et non, en fait, c’était une fausse excuse de Calsidya pour partir de son côté.
    En 3 ans, elles ont réussi peu à peu à tirer un trait ou presque pour laisser Ric être heureux en couple « normal » avec Séphyria.
    Sauf Dyamia comme tu peux le remarquer, qui n’a pas vraiment honte de dire qu’elle ne serait pas « contre » revenir …
    Même si d’un autre côté, elle veut que sa soeur soit heureuse.
    Oui, Ric est une monstre de puissance mais « endormi ». 🙂
    Pour l’autre avec une Gardevoir, tu as une idée de ce que ça pourrait être ?
    Atteindre les Cieux est disponible ici aussi !

  3. Mais derien :), c’est un plaisir! Je lisais tes fics sur Pokébip sans y être inscrit donc je ne pouvais pas mettre un commentaire. Là, je me suis pas privé :).
    Calsidya, je comprends alors. Si elle était restée, elle serait comme Dyamia (demander pour le fun) mais avec moins de retenue, je pense?
    « Endormi », ça veut dire qu’il ne maîtrise plus ses pouvoirs ou qu’il ne va juste presque pas les utiliser (en même temps, la Triafa est vaincu alors…)?
    J’ai cherché sur Pokébip, elle s’appelle « Pour une seule semaine ».
    Y en a d’autres que tu n’a pas mis aussi comme: Les tomes du Royaume des Insectes (Earnos, Terria,…), « Parce que je suis un(e) imbécile », Les Crossover Zelda et Pokémon ainsi que Digimon et Pokémon, les tomes de Ryusuke et Xano (PDLF,… même si je pense que tu le recommences), « ACDLU », « la vilaine petite sirène », « Sous la marque des mousquetaires »… Enfin, ils sont encore sur Pokébip donc je pense que tu aies besoin de les mettre ici.
    Et merci de ta réponse, ça me fait plaisir 🙂 .

  4. Pour répondre : Calsidya, c’est un peu ça.
    D’ailleurs, comme preuve que Ric les oublie pas : Tritania a l’enfant de Ric en elle. 🙂
    Pour « Endormi », il ne veut pas les utiliser car il risquerait de dégénérer une nouvelle fois.
    Pour une seule semaine, ah oui, très jolie et belle, assez courte.
    Et oui, manque beaucoup de fictions …
    Mais là, je mets surtout les fictions que l’on ne peut plus revoir …
    Donc je sais pas trop ce qui manque …
    Derrière les Apparences peut-être ? 🙂
    Digimon X Pokémon, ça fait perpets ça aussi …

  5. Ok, je comprends tout, merci. 🙂
    Sinon, pour les fictions, je dirais que tu mets que DLA et je pense que c’est tout. Car toutes les fictions que je t’ai dites sont encore sur Pokébip.

  6. Ah, mais c’est génial! 😀
    C’est franchement l’uns de tes plus grands chef d’œuvre, avec ACDLU pour des fictions sans tome.
    300 chapitres quand même, représentant la chevalerie avec des guildes spéciaux, ce que j’aime beaucoup car ils se distinguent vraiment les uns des autres (ça c’est sûr…).
    Je vais le relire un jour, tiens. 🙂
    Et sinon, j’ai lu le nouveau chapitre sur Pokébip de PDLF second jet, c’est vraiment mignon comme la Tarsal (je dirais pas son nom… :D) apprends l’alphabet, et Ryusuke qui fait des tests comme un enfant, haha. XD
    Bon, par contre, ça fait un peu hors sujet ici, désolé. ^^’

  7. Ca fait pas hors sujet puisque je devrais la poster ici aussi. 🙂
    Et merci !
    J’aime beaucoup aussi Derrière les Apparences à cause de l’avancée que j’ai faite, du choix « spécial » pour Katérina, etc !
    Allez dès ce soir, je la mets. ^^

Répondre à ShiroiRyu Annuler la réponse.