Chapitre 11 : Le futur des chevaliers-pokémon

ShiroiRyu
Les derniers articles par ShiroiRyu (tout voir)

Second signe : Des places dans ce monde

Chapitre 11 : Le futur des chevaliers-pokémon

« Waram ? Waram ? Où est-ce que tu es ? Sors de ta cachette. »

L’adolescent aux cheveux noirs ne disait rien, restant tout simplement assis sur son lit alors que l’armure du Solochi était au pied du lit, couchée au sol, comme l’animal qu’elle représentait. La porte du dortoir s’ouvrit, laissant place à Raon.

« Ah ! Te voilà donc ! Pourquoi est-ce que tu ne répondais pas quand je t’appelais ? Ca fait trois bonnes heures que l’on te recherche. Tu disparaissais de partout. »

« Je n’avais pas envie de parler, c’est aussi simple que ça. Donc tu peux disparaître de mon champ de vision, ça sera bien mieux. »

« Arrête donc de bouder. Je viens t’annoncer notre classement puisque tu es parti comme un voleur sans même attendre le résultat. D’ailleurs, Sarine, tu aurais pu prévenir que tu l’avais trouvé aussi facilement quand même hein ? »

« Si Waram ne voulait pas se montrer, je n’allais pas tout faire pour emmener le contraire. »

Raon poussa un profond soupir, entendant les petits rires de son armure du Ouisticram avant de s’asseoir sur son propre lit. Il reprit la parole après quelques secondes :

« Bref, nous sommes arrivés troisième, ce qui est une excellente chose. Alors, t’as pas besoin de faire plus longtemps la tête. »

« Je ne fais pas la tête et si tu peux disparaître de mon champ de vision. »

Waram se coucha sur son lit, tournant le dos à Raon. Troisième ? C’était bien mieux que prévu … mais comment était-ce possible ? Après tout ce qu’ils avaient fait, ce n’était pas logique qu’il soit capable d’une telle chose.

Non, pas alors qu’il avait créé autant de troubles, ce n’était pas possible. Il ferma les yeux, ne cherchant plus à converser avec Raon. Il entendit quelques bruits de pas qui s’éloignent puis plus rien après que la porte du dortoir fut refermée une nouvelle fois.

Lorsqu’il se réveilla, il faisait déjà nuit et il entendait les ronflements des autres. Bof … une petite balade nocturne ne devait pas vraiment le déranger. De toute façon, pour le peu qu’il pouvait s’octroyer comme repos. Il quitta le dortoir, ne remarquant pas que Sarine s’était redressée à son tour, allant le suivre mais à distance raisonnable pour ne pas être repérée.

« Troisième … avec ce que j’ai foutu comme bordel, hein ? »

C’était vraiment stupide. Ce n’était pas logique et normal d’en arriver à une telle chose. Comment est-ce que c’était possible ? Vraiment possible hein ? Arriver troisième … Il leva son regard, observant la lune accompagnée par les étoiles Peut-être que s’il était doué en astronomie, il aurait pu apercevoir la constellation du Solochi ? Si elle existait bien entendu, mais pour ça, il ne fallait pas vraiment se faire d’illusions.

« Euh … Waram ? Tu es là ? »

Il cligna des yeux, rabaissant son visage pour le tourner vers la personne à l’origine de cette voix. Qu’est-ce que … Sanphinoa faisait ici ? Elle n’était pas partie se coucher ? Il cligna des yeux, remarquant qu’elle tenait dans ses mains une serviette ainsi qu’un petit sac sur l’épaule. Elle avait visiblement les cheveux trempés.

« Sanphinoa. » murmura-t-il tout simplement en observant les cheveux bleus. Quand ils étaient trempés, on ne pouvait pas vraiment voir à quel point sa coiffure était mal foutue.

« Euh … ben euh … oui, c’est moi. Mais toi ? »

« Je suis Waram. Je n’ai pas changé de nom entre temps. » rétorqua-t-il en haussant les épaules alors qu’il entendait un petit rire de l’adolescente.

« Mais non, je voulais dire : pourquoi est-ce que tu es là ? Tu veux t’asseoir sur un banc ? Te promener un peu ? Je viens de revenir. »

Revenir d’où ? Il allait lui poser la question mais il se ravisa. Il n’avait pas vraiment d’intérêt pour elle alors bon … faire une promenade ? Pourquoi pas ? Mais elle comptait encore marcher ? Avec ce qu’elle avait sur elle ? Il n’était pas vraiment sûr que ça soit une bonne chose. Enfin, il n’était pas dans sa tête et il en avait rien à faire.

« Vas pour s’asseoir sur un banc. Je ne connais toujours pas réellement l’école et ses moindres recoins alors je t’accompagne. »

Il ne pouvait pas voir le sourire derrière le masque alors qu’elle prenait les devants. Sa main libre vint croiser la sienne, le tirant derrière elle alors qu’elle se mettait à courir. Pourquoi est-ce qu’ils devaient courir ? Il n’y avait pas vraiment besoin

« Voilà ! C’est ici ! »

Il ne rêvait pas ou elle avait fini par l’emmener sur l’une des plages avoisinantes de l’île ? Et c’est vrai qu’il y avait quelques bancs. Mais de là à l’emmener jusqu’ici, elle exagérait quand même grandement en soi. Pourtant, il vint tout simplement s’asseoir, sans un mot, Sanphinoa restant debout. Il remarqua ses regards à gauche et à droite avant de s’asseoir à côté de lui.

« Tu sais, tous les soirs, je prends un bain de minuit dans l’océan. »

« C’est chouette pour toi. » répliqua Waram sans réellement s’intéresser au sujet. Sanphinoa ne tarda pas à reprendre la parole, disant d’une voix douce :

« Karry m’a dit que ça me ferait du bien pour ma peau et que ça accentuerait mes pouvoirs liés à l’élément de l’eau puisqu’elle est l’armure du Barpau. Alors, tous les soirs, je fais ça et puis, comme ça, je peux retirer mes croûtes et ma peau qui pèle. »

« Très intéressant. Heureusement que nous ne sommes pas en train de manger. »

« Hahaha. Oui, c’est vrai. Ce n’est pas vraiment un sujet dont on peut parler. »

A peu de choses près, c’était exactement ça. Alors pourquoi en discuter ? Si elle savait que c’était une chose gênante et perturbante, hein ? Enfin, il n’était pas dans la tête de l’adolescente donc autant ne pas lui poser de questions. Il resta sans rien dire pendant cinq bonne minutes, remarquant juste que l’adolescente se triturait les doigts.

« Sinon … euh … tu sais que nous sommes arrivés troisième, Waram ? »

« Raon me l’a dit.  Il ne manque plus que les deux autres et je pense que je le saurai. »

« D’habitude, j’arrive toujours dernière … avec mon groupe … enfin, mon groupe forcé car généralement, personne ne veut de moi. »

Il se demandait bien pourquoi. Pourquoi est-ce qu’il avait décidé de faire une promenade spécialement ce soir hein ? Il remarqua que les cheveux de Sanphinoa s’affaissaient maintenant de part et d’autre de son visage. C’était naturellement qu’ils étaient salement coiffés chaque jour ? Car quand ils étaient rabaissés à cause de l’eau, ça pouvait encore convenir comme coiffure … même si ça faisait un peu serpillère. Ou alors comme les races de canidés dont les poils cachaient le visage.

« Ça sera ma première bonne note en activités physiques. Ça me surprend moi-même ! »

« A voir si ça ne sera pas la dernière aussi. Je ne fais pas le bon samaritain, je tiens à prévenir. Je ne suis pas comme ça et je ne le serai jamais. »

« Je sais bien, hihi. Enfin quand même merci de m’avoir choisi pour l’activité. »

« Je ne t’ai pas choisie et tu m’avais dit que tu n’y participais pas car il n’y avait jamais personne qui voulait de toi. Tu m’aurais menti ? »

« Pas totalement bien que ce ne fut pas totalement vrai aussi. »

… … … Elle se moquait de lui ou il rêvait ? Pfff, heureusement qu’ils étaient en pleine nuit, il n’avait pas la tête à chercher les ennuis maintenant. Il grommela tout simplement pour émettre son mécontentement alors qu’à une vingtaine de mètres, nullement cachées, deux armures étaient côte à côte, regardant les deux adolescents assis sur un banc.

« C’est rare de voir Sanphinoa s’ouvrir aussi facilement à une autre personne. » déclara Karry, l’armure du Barpau, ressemblant à un gros poisson à dont les ailerons, nageoires et crête étaient de couleur bleue. Sarina hocha la tête, disant :

« Je ne sais pas si c’est réellement de l’attention que fait Waram mais bon … Au moins, il écoute et il parle, c’est mieux que rien, je dois l’avouer. »

« Quand même, il est très rustre comme garçon. Il ne risque pas d’attirer les filles de cette façon, est-ce qu’il le sait ou non ? »

« Je crois surtout qu’il n’en a pas grand-chose à faire si je peux me permettre, hahaha. Et oui, je suis désolée mais il a toujours été un peu de la sorte. Assez brutal dans ses propos comme dans ses actes. Je ne peux pas le façonner d’une autre manière. »

Les deux adolescents continuèrent de parler au loin bien que les armures ne pouvaient pas les entendre à cette distance. Finalement, Waram voulut désigner quelque chose dans le ciel.

« Est-ce que tu t’y connais en constellations ? »

« Pas vraiment, je sais juste à peu près où se trouve celle du Barpau. Pourquoi ? Tu ne sais pas où se trouve celle du Solochi ? »

« Non, pas du tout même. Je voulais tenter de la trouver mais il semblerait que ça soit grandement inutile en fin de compte. Je ferai mieux d’aller me coucher. Il se fait tard. »

Il se releva, remarquant que Sanphinoa restait assise de son côté. Il s’immobilisa quelques instants, poussant un soupir avant de dire :

« Est-ce que tu viens ? Je vais quand même te raccompagner. Quant à tes cheveux, fais attention à ce qu’ils ne restent pas trop trempés. Tu risquerais de tomber malade. »

« Ah ça, comme je suis liée à l’armure du Barpau, l’eau ne me fait pas vraiment froid. Je pourrai même me baigner dans une glacée que ça ne me ferait rien du tout. Pareil pour une eau bien plus chaude que la normale … tant qu’elle n’est pas à ébullition quand même. »

« C’est le genre de pouvoir qui me semble passablement inutile si je peux me permettre. »

« Ah ça ! Je suis sûre que l’on peut leur trouver une utilité ailleurs mais je n’y ai pas encore réfléchis. Et oui ! Je viens tout de suite ! » s’écria Sanphinoa en se relevant à son tour.

Ils marchèrent à nouveau tous les deux, côte à côte, suivis par Sarine et Karry. Ils ne parlèrent plus, jusqu’à ce qu’ils finissent par traîner dans les couloirs tous les deux. A partir de ce moment, il demanda tout simplement :

« On ne va pas avoir de problèmes à se promener pendant la nuit ? »

« Chaque élève est libre de faire ce qu’il veut dans l’enceinte de l’école tant que cela ne cause pas de troubles aux autres mais aussi qu’il arrive en cours à l’heure. Moi, je ne dors que très peu donc ça ne m’embête pas vraiment les balades de minuit. »

« Humpf, je vois. Où est ta chambre ? Que je te dépose là-bas et que je retourne à la mienne. »

« Le mieux serait plutôt l’inverse : que je t’accompagne jusqu’à ta chambre puis ensuite que je retourne à la mienne. Tu risquerais de te perdre. C’est une simple mesure de précaution. »

« Oui. Ca me semble honnête et logique de ta part. Même si je n’apprécie pas vraiment que tu me considères incapable de retrouver mon chemin. »

« Ah euh … je n’ai pas vraiment pensé ça, Waram ! » commence à bredouiller l’adolescente aux cheveux bleus alors qu’il fait un geste de la main pour dire que ce n’est pas bien grave. Ce n’est pas comme s’il y accordait une réelle importance pour le moment. Ils se déplacèrent dans les couloirs, évitant de faire trop de bruit, puisque Sanphinoa le lui implorait presque. Que les autres se réveillent, il en avait vraiment rien à faire de tout ça.

« Bonne nuit, Waram. C’est ici que tu dors ? »

« Il semblerait. Oui. Bonne … nuit, Sanphinoa. Je te dis pas à demain puisque de toute façon, on se reverra obligatoirement puisqu’on a cours. »

Elle semblait s’attarder sur le chiffre inscrit sur le porte, comme pour le graver dans sa mémoire alors que Waram ouvrait celle-ci, se retournant vers Sanphinoa bien qu’il regardait derrière elle. Il fit un hochement de tête, Sanphinoa, surprise, balbutiant :

« W… Waram, tu veux que je vienne ici ? »

« Hum ? Hein ? Non. Je parlais à Sarine qui est derrière toi. Sarine, ramènes-toi. »

« Oh. Euh. Ah. Haha. Oui, je me disais bien aussi. »

Elle se disait quoi ? Il cligna des yeux puis s’enfonça dans sa chambre. Sarine passa à côté de Sanphinoa, rigolant légèrement alors que l’adolescente ne savait plus du tout où se mettre. La porte se referma sans douceur mais sans violence non plus. Une voix derrière Sanphinoa commença à lui dire avec amusement :

« Toi, tu t’imagines trop de choses, ma petite Sanphinoa. »

« C’est bon, c’est bon, Karry. Je crois que j’ai compris le message. Allons-nous coucher. Je vais bien dormir. » déclara Sanphinoa avant de s’en aller de son côté.

Le lendemain matin, il fut réveillé en sursaut par des petits bruits saugrenus. Comme des suçons ou quelque chose du genre. Il ouvrit subitement ses yeux, remarquant Raon qui imitait le bruit d’un baiser baveux. C’était quoi ça ?

« Soit tu t’expliques, soit je te cogne. Tu as le choix mais je peux envisager les deux suivant ta réponse, c’est bien compris ? Qu’est-ce que tu en dis ? »

« Oh, moi ? Rien du tout mais il semblerait que ta promenade d’hier ne soit pas passée inaperçue, si tu vois ce que je veux dire. »

« Je vois ce que tu veux dire et ma réponse reste la même : j’en ai strictement rien à faire. »

« Ah ben alors, tu vas me cogner ou pas ? »

« Si tu le désires tant que ça. » déclara Waram, se redressant dans son lit alors que Raon reculait aussitôt, un grand sourire aux lèvres.

« Non non, c’était juste pour me renseigner, hahaha ! »

Se renseigner ? Plutôt qu’il voulait des coups. Il pouvait les lui livrer quand il le désirait. Il s releva correctement et alla se laver. Bon ce matin, ça devrait être normalement tranquille pour les cours, d’après ce qu’il avait compris. Il termina de se préparer correctement, laissant Sarine là avant de se rendre en cours. Là-bas, on l’attendait visiblement au tournant puisque tous les regards se posèrent sur lui jusqu’à ce qu’il s’installe à côté de Sanphinoa.

« Qu’est-ce qu’ils ont tous à nous regarder, ces gars ? »

« Juste quelques rumeurs … à cause de notre balade d’hier soir. J’aimerai bien les ignorer mais il y a tellement de têtes tournées vers nous … »

« Ignore-les alors. Je vais faire pareil de mon côté. Et s’ils nous interrogent, je les cogne. »

« Ah non ! Non ! N’utilise pas la violence pour ça ! »

Bof, si elle l’implorait de la sorte, il n’aurait pas trop le choix. Il sortit ses affaires, poussant un soupir avant de mettre son front contre le bureau. Sanphinoa lui demanda aussitôt :

« Ça ne va pas ? Tu n’as pas assez dormi ? C’est de ma faute, hier, je n’aurai pas dû te garder aussi longtemps mais c’était la première fois que quelqu’un discutait avec moi pendant la nuit. Je suis vraiment désolée pour ça, désolée, désolée, désolée. »

« C’est pas ça. Ca m’ennuie déjà et on n’a pas encore commencé les cours. Voilà le problème. Je m’ennuie à mourir complètement de tout ça. »

« Ah mais les cours, ça peut être très intéressant et … »

Elle s’arrêta dans ses paroles alors que le professeur arrivait, tapant dans ses mains pour tenter de faire régner l’ordre et le calme dans la place. Il regarda les élèves, cherchant à obtenir le silence pour quelques minutes avant de déclarer :

« Bon, comme vous le savez tous, hier a eu lieu une épreuve en équipe. Je ne vais pas tergiverser plus longtemps. Vous savez tous aussi ce que cela veut dire. »

« Un tournoi ! » s’écrièrent en chœur la majorité des élèves sauf Waram qui ne savait pas vraiment de quoi est-ce qu’ils parlaient tous.

« Qu’est-ce qu’il raconte, tu peux me le dire ? »

« Il y a souvent un tournoi après ces épreuves. Mais dans ces tournois, il y a toujours plusieurs groupes de chevaliers-pokémon qui se présentent pour voir de potentielles recrues. »

« Hum, tu m’en parleras à la cantine, ça peut être intéressant. »

« Ca veut dire que l’on mange ensemble, toi et moi ? » demanda Sanphinoa.

« Ben oui, quelle question. Bon, que les cours se finissent vite, j’ai sommeil, moi. »

« AH ! Ne dors pas maintenant ! C’est pas l’heure ! Pas du tout ! »

Elle tente de s’écrier mais il l’arrête d’un geste de la main. Stop. Il n’a pas besoin de ça. Il posa à nouveau sa tête sur le bureau, fermant les yeux. Qu’elle le réveille lorsqu’il sera l’heure de manger. C’était l’unique chose qui l’intéressait pour le moment. Il ne remarqua pas le professeur qui se rapprochait de lui, n’écoutant pas les murmures d’autrui. Il avait juste envie que la journée se passe jusqu’à l’heure de la cantine.

« Aie, j’ai encore mal. »

« Normal, tu ne t’es pas préoccupé du professeur. Montre voir ta bosse. »

Elle plaça une main sur le front de l’adolescent, celui-ci poussant un gémissement alors qu’ils étaient installés maintenant à la cantine. AIE AIE AIE ! Ca faisait mal quand même ! Stop ! STOP ! STOP ! AIE ! ZUT !

« Tu peux juste m’en dire plus sur ce tournoi ? C’est quoi tout ça ? »

« L’endroit où j’irai botter ton derrière, Waram. » déclara une voix qu’il préféra ne pas relever. Il s’agissait encore de Cerk, le chevalier-pokémon du Dynavolt.

« Tant mieux, tant mieux. On se reverra là-bas. Bon, Sanphinoa, tu peux m’en dire plus ? »

« C’est un tournoi en un contre un où chaque chevalier-pokémon affronte un autre chevalier-pokémon, sans distinction de sexe. Pendant ces tournois, les différents groupes de chevaliers-pokémon qui parcourent le monde envoient leurs représentants. »

« Différents groupes ? C’est quoi ça exactement ? »

« Tu n’es pas au courant ? Le monde ne se rapporte pas qu’aux chevaliers-pokémon sur l’île. Loin de là même. Il existe plusieurs groupes et … »

« Je te coupe. Qu’est-ce qui se passe avec eux ? Ils prennent les chevaliers-pokémon qu’ils veulent et ensuite, boom, ils ne sont plus dans l’école ? »

« C’est à peu près ça. Enfin, pas dans ses termes mais ceux qui sont choisis par les représentants des différentes groupes peuvent alors décider d’aller avec eux ou alors continuer à étudier ici voire devenir professeurs quelques années plus tard. »

« Moui, d’accord. Et faut absolument gagner le tournoi pour ça ? »

« Ah non non ! Juste faire de bonnes prestations. Bien entendu, le mieux est quand même de gagner son combat hein ? Sinon, ça serait vraiment bête. »

« D’accord, je note cela. Maintenant, nous devrions manger avant que ça ne soit trop froid. »

« Oui ! Je vais aller nous chercher du pain. »

Qu’elle aille, qu’elle aille, il n’allait pas l’arrêter. Il était maintenant préoccupé par cette histoire de tournoi. Tout était aussi simple que ça ? D’ailleurs, qui gagnait les précédents tournois ? Il fallait être fou pour refuser de quitter cette école. Il n’en pouvait plus. Et puis, en même temps, Sanphinoa continuait de le parasiter.
Cette fille ne le lâchait pas d’une semelle. Et quand il pensait qu’elle parlait de croûtes et de peau qui pelait et … ERK ! Il était en train de manger ! Il devait penser à autre chose ! Ah ! Voilà mademoiselle qui pèle qui était de retour avec quatre petits pains. RAH ! Arrêter de penser à la peau qui pèle ! Vivement que le tournoi arrive, ça lui changerait les idées.

Laisser un commentaire