Chapitre 29 : Un accueil étouffant

ShiroiRyu
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Chapitre 29 : Un accueil étouffant

« Un peu anxieux, Waram ? Pour ton retour parmi les élèves ? »

« Pas le moins du monde. Je ne vois pas pourquoi je le serais. Ce n’est rien de spécial en fin de compte, n’est-ce pas ? Comme je l’ai dit, je reviens juste comme ça. »

« Juste comme ça ? C’est faible comme raison, très faible, est-ce que tu t’en rends compte ? »

« Mais ça me suffit amplement. Si ça ne convient pas à quelqu’un, j’en ait principalement rien à faire, principale. C’est aussi simple que ça. »

Il avait dit cela sur un ton un peu mauvais mais la principale ne sembla pas être dérangée par ça. Grumpf. Ils étaient tous les deux sur le bateau mais ils n’étaient pas seuls, loin de là. L’ours était tout simplement couché sur le bateau, yeux clos. C’était sa première fois. Sarine, quant à elle, était couchée sur l’épaisse fourrure du colosse poilu.

« Tant qu’ils sont calmes, tous les deux, tant mieux. Mais si le marin apprenait qu’on a emmené un ours sur son bateau, je ne crois pas qu’il apprécierait. »

« Ah pour ça ? Y a pas à s’en faire, Waram ! Je suis au courant hein ? C’est pas comme si c’était la première excentricité que la principale me force à ramener sur son école. La dernière, c’était toi, je tiens à te rappeler. Tu sais, ligoté, toutes ces choses. »

« J’étais libre à l’époque ! Je n’étais pas ligoté ou autre ! »

« Hahaha, visiblement, tu as toujours autant de gueule. Bon, je crois qu’il nous reste deux ou trois heures au grand maximum. Cherchez à vous reposer. »

Grumpf. Se reposer ? Alors qu’il y avait la principale pas loin ? Autant dire qu’il ne fallait pas trop rêver. Il poussa un léger soupir avant de mettre une main devant sa bouche. Fermant les yeux, il finit par s’endormir au bout de quelques minutes. Ce fut la principale, quelques heures plus tard, qui le secoua faiblement :

« Il est l’heure de se réveiller, petit dragonnet de Gliros. »

« GNNNN ! J’aime pas ce surnom ! » s’exclama Waram avant d’ouvrir rapidement ses yeux. Se redressant sur le bateau, il poussa un cri avant de se mettre à tituber.

« Fais donc attention à toi, tu vas te rendre nauséeux en agissant beaucoup trop vite. Ce n’est pas vraiment conseillé, tu le sais ? »

« Mais qu’est-ce que je m’en fous … ET ZUT ! On arrive à voir l’île et l’école ! » s’exclama Waram avant de se retenir au bateau.

« Et attention, le bateau tangue fortement, tu risquerais de tomber. »

« Merci de me prévenir … APRES ! Tiens, qu’est-ce que ça veut dire ? C’est quoi ? »

« Le fameux comité d’accueil dont tu ne voulais pas. Tu te doutes bien que … »

« HORS DE QUESTION ! Ne comptez pas sur moi ! Timber, on plonge dans l’eau, on va prendre un autre chemin que le port ! »

L’ours bleu du Tibet émit un grognement, ne comprenant qu’à moitié jusqu’à ce que Waram le pousse dans l’eau avec lui, à l’arrière du bateau. Comme il se rappelait des différentes zones de l’école, il savait où il pouvait se rendre.

« Suis-moi, ça sera bien mieux ! On va être tranquilles ! »

Timber grogna une nouvelle fois mais commença à nager à la façon d’un ours, aux côtés de Waram. Sanphinoa restait sur l’imposant dos de l’animal, attendant que Waram les emmène là où il avait une si merveilleuse idée, d’après ce dernier.

« On va finir par aller sur la plage, tu verras, ça passera beaucoup mieux en fin de compte. »

« GRAAAAAAAAAH ! » s’exclama l’imposant ours alors que Waram haussait les épaules, éclarant d’une voix nonchalante :

« Et oui, tu auras du sable sur les pattes, du sable dans la fourrure mais tu n’auras qu’à aller te baigner pour faire ta toilette, quoi. »

« GRAAAAAAA GRAAAAAAAH ! » continua de dire l’ours, Waram en ayant visiblement strictement rien à faire alors qu’il continuait de nager, sans un regard en arrière. Oui ? Il s’éloignait du bateau et alors ? Il finit par atterrir sur la plage, prenant une profonde respiration. PFIOU ! Il avait encore de la ressource visiblement !

« Pfiou, ça me manquait pas vraiment cet endroit et … »

Grumpf. Il s’arrêta dans ses propos, regardant tout simplement le banc qu’il voyait au bout de la plage. C’était là-bas qu’il y avait normalement Sanphino. Mais bon, elle devait sûrement l’attendre avec les autres au port. BAH ! De toute façon, plus vite il retournerait dans son dortoir, mieux c’est et … AAAAAAAAAAAAAARGL !

« Timber ! Tu abuses carrément ! M’arroser comme ça, et puis quoi encore ? Tu comprends pas ce que tu as fait ? Je suis complètement trempé ! »

L’ours bleu du Tibet s’était mis à se secouer pour renvoyer l’eau de ses poils. Résultat ? C’était lui qui avait tout reçu en pleine face. Bien entendu ! Grumpf ! Vraiment, cet ours mal léché allait très vite en baver quand il serait dans le dortoir !

« Ah je te préviens, Timber. Hors de question que tu restes parmi nous. Du moins, tu seras ailleurs que dans mon dortoir. J’ai pas envie de t’avoir de mon côté. Puis tu pues l’animal. Rah … les animaux à fourrure, ça a vraiment une odeur horrible quand … »

« Wa… Waram ? Tu es ici ? Mais … »

Il s’arrêta dans ses propos et insultes en direction de l’ours bleu du Tibet. Cette voix, il ne s’était pas trompé, n’est-ce pas ? Il tourna son visage vers la gauche pour voir ce qui ressemblait à une sirène … comme dans les contes. Sauf qu’elle n’avait pas de queue.

Mais elle ressemblait bien aux sirènes des contes où elles cherchaient à dévorer les marins. C’était pas vraiment une naïade avec ses cheveux bleus mal coupés. C’était même plutôt le contraire. Grumpf … mais son corps moulé dans ce qui semblait être un maillot de bain une-pièce. RAAAAAAAAAH ! Cette peau rouge et ces endroits où normalement les croûtes étaient présentes mais ce n’était pas le cas.

« Coucou, Sanphinoa. Oui, je suis de retour et … »

Pouf ! Il se retrouva allongé sur le dos, dans le sable, sans même comprendre ce qui venait de se passer. AH ! Mais Sanphinoa était debout non ? Cela voulait dire qu’elle allait bien, n’est-ce pas ? Elle était complètement sortie du coma et …

« WARAM ! Waram ! Waram, Waram, Waram ! Tu es finalement là ! »

« Je suis là, je suis là … mais si ça continue, je vais passer vie à trépas. Je te rappelle que tu dois me détester et me haïr pour les coups que je t’ai donnés, Sanphinoa. »

« Arrêts donc tes bêtises, c’est du passé, ça ! On s’en fiche du passé ! C’est bien toi ! Laisses-moi te toucher pour être sûre que c’est toi ! »

HEIIIIIIII ? Le toucher ? Lui ? Et puis quoi encore ? Qu’est-ce qu’elle croyait ? Que c’était la fête ou quoi ? Il n’était pas comme ça, non, non, hors de question et .. HUMPF ! Les mains de Sanphinoa se posaient sur ses cheveux, son visage, ses yeux, ses joues, ses bras, son torse … puis ce fut la tête qui se posa sur ce dernier. Sa tête masquée comme d’habitude.

« Non mais ça va quoi ? Tu veux pas de l’aide ? »

Il la repoussa assez violemment, les mains posées sur ses globes de chair, cela par inadvertance avant de la faire tomber sur le côté. Non mais … Puis quoi encore ? Grumpf, cette sensation dans la main, c’était vraiment …

« Aie, c’est comme ça que tu reviens ? En me faisant mal, Waram ? Tu n’as vraiment pas changé en fin de compte. Dire que la principale faisait tout pour me tenir au courant à ton sujet, comme quoi, j’allais te manquer et tout le reste … »

« Personne ne me manque. » marmonna Waram, jetant un regard à l’ours et Sarine. Celle-ci s’éloignait déjà de Waram et Sanphinoa, ordonnant à l’ours de la suivre, chose qu’il fit. Sanphinoa était toujours au sol, bougonnant et marmonnant :

« Tu pourrais être plus délicat, Waram. Sincèrement, c’est très méchant. »

« Je ne suis pas fait pour être gentil, Sanphinoa. » dit-il avant néanmoins de se rapprocher d’elle. Il tendit sa main, finissant par agripper celle de l’adolescent aux cheveux bleus avant de la tirer vers lui. Surprise, elle tomba dans ses bras. Waram la repoussa presque aussitôt mais moins fort qu’auparavant.

« Mais dans le fond, tu l’es toujours. Tu sais, je me rappelles encore … de ce que tu as dit. »

« Qu’est-ce que j’ai dit ? Je n’ai rien dit du tout. Tu as la mémoire défaillante, c’est tout. »

« Non, non, je suis certaine que … oh et je n’ai pas à en parler de toute façon. »

Elle avait finit par ne pas chercher à l’évoquer, Waram la regardant. Ah … Comment faisait-elle pour avoir un corps aussi disgracieux ? Remarquant qu’il l’étudiait, elle croisa les bras au niveau de sa poitrine, se frottant les bras avec ses mains.

« Je sais … je sais … Waram, ce n’est vraiment pas … joli à voir. Malgré tout ce que je fais, tu sais … mais je tentes … vraiment d’arranger ça ! »

« Ben visiblement, c’est pas assez. T’as l’air en piteux état. Encore pire qu’avant … Enfin bon, Sanphinoa, faudrait que l’on rentres, tu n’as pas trop froid ? »

« Oh ? Mais non non. Pas à cause de l’eau, tu dois t’en douter ! Je n’ai pas froid pour des petites futilités comme ça, Waram ! Hahaha. Mais merci de t’en préoccuper, ça me touche énormément, tu sais, Waram. Mais toi ? Tu n’es pas trop fatigué avec le décalage ? »

« Pas du tout. Et encore, tu n’es pas au courant mais j’ai ramené un ours bleu du Tibet avec moi. Visiblement, il va servir d’animal de compagnie dans l’école de Gliros. »

« Un … Un … UN OURS ?! VRAIMENT ?! Mais il faut absolument que tu me racontes tout ce qui s’est passé, Waram ! Absolument ! Je veux tout savoir ! » s’exclama Sanphinoa, allant remettre ses affaires malgré qu’elle était encore légèrement trempée.

« Oui, oui, je vais te raconter tout. Mais tu te fous de ma gueule en plus ?! Je viens de me rappeler que tu as put le voir avec Sarine lorsque je suis arrivé sur la place ! »

Il venait lui-même de comprendre la stupidité de sa remarque. Comment est-ce qu’il avait put tomber dedans ? Enfin, de cette façon. Pfff … Il regarda Sanphinoa avant de soupirer puis de placer une main sur son crâne.

« T’es toujours aussi grande en fait, Sanphinoa. »

« C’est pas sympathique de te moquer de moi, Waram ! C’est pas sympathique. Tu verras, j’ai encore une ou deux années pour grandir. Tu seras surpris ! »

« Dans le bon sens alors. Essaie aussi les pommades ou je ne sais quoi pour tes bras. Je sais pas moi, y a pas de solutions contre tout ça ? »

« Pas le moins du monde. Et j’ai essayé ! Mais la principale m’a dit que c’était juste une forme très très purulente et violente de la puberté. »

« Je vais finir par croire que tu hais la nature et qu’elle te l’a bien rendu. »

« C’est méchant et mesquin … mais ça me manquait, Waram. Tu me manquais. » corrigea Sanphinoa avant de le serrer dans ses bras.

Et zut, y avait bien un point où la nature l’avait gâtée par contre. Qu’est-ce qu’une fille comme elle pouvait faire avec de tels … atouts ? Et pourquoi c’était la première chose à laquelle il pensait quand il la voyait ? Il marmonna :

« Ouais, ouais, je suis méchant, je suis très méchant. Je mange des gamins au petit déjeuner, il ne faut pas l’oublier par contre. »

« Ahlala, je suis alors complètement terrifiée maintenant, Waram ! Complètement … »

Elle éclata d’un grand rire grand tandis qu’il poussait un soupir une nouvelle fois. Zut, maintenant qu’ils étaient seuls et que Sarine n’était pas dans les parages, il pouvait en profiter. Grumpf, pourquoi c’était aussi difficile ?

« Sanphinoa, dès que tout sera plus calme, il faudra que l’on parle, toi et moi. »

« Nous ne sommes pas au calme ici ? Qu’est-ce que tu veux me dire, Waram ? »

« Rien d’important mais non, nous ne sommes pas au calme. Je viendrais te voir, d’accord ? Qu’est-ce que tu en dis ? Tu te sens capable d’attendre ? »

« J’ai bien réussi à t’attendre pendant des semaines, je pense qu’une journée de plus ne me dérange pas le moins du monde. Je peux juste savoir c’est à quel sujet ? » demanda t-elle alors qu’il hochait la tête négativement.

« Quand je dis plus tard, c’est plus tard, Sanphinoa. Ne force pas le tout ou alors, tu risques de le regretter amèrement, est-ce bien compris ? »

« C… Compris, ne t’emportes pas, c’est tout, Waram. D’accord ? Je veux juste rester avec toi pour les prochaines heures. On a tellement à rattraper. Et j’ai tellement à te dire. »

« Oui, oui, on va croire que je suis parti pendant des années. »

Bon, si elle ne se mettait pas en route, il allait le faire. Il quitta la plage, regardant brièvement le banc avant de se mettre à suivre le chemin qui menait à l’école. Ah oui, même si ça ne fait que quelques semaines, il a quelques souvenirs ici. Mais surtout, il remarque les têtes des élèves qui se tournent vers lui lorsqu’il marche.

« Il est de retour, tu as remarqué ? T’as entendu les rumeurs ? »

« Oui oui, c’est pas des rumeurs. Il paraîtrait qu’il est devenu tellement effroyable que même un ours lui sert d’animal de compagnie. »

« Il semblerait qu’il fut emmené dans son dortoir, si ce n’est pas une preuve ça. »
L’ours ? Dans son dortoir ? Il commença à accélérer le pas avant de courir. SARINE ! Mais il ne l’avait pas prévenue ou quoi ? Ne pas emmener Timber dans sa chambre ! Puis quoi encore ?! Il pénétra à toute allure dans le dortoir, un long ronflement se faisant entendre.


Timber était tout simplement avachi sur le sol, à côté du lit où Waram avait l’habitude de dormir. La pièce était vide : même Sarine n’était pas là. Où est-ce qu’elle était passée ? Parce qu’elle allait l’entendre et ça n’allait pas être joli ce qu’il allait lui dire !

« C’est donc lui le vilain gros nounours du Tibet ? Mais il est si mignon ! »

« Timber ? Mignon ? Faut être timbré pour penser ça. »

Elle s’approcha aussitôt de l’ours endormi alors qu’il la laissait faire. Sincèrement, comment pouvait-on trouver un quelconque intérêt à cet ours et …

« Graaaaaaaaa ! » grogna l’ours dans son sommeil, étonné par cette main qui venait de lui caresser son pelage. Mais le second cri perça les tympans de Waram.

« HIIIIIIIII ! Il lui prends quoi ?! » s’exclama Sanphinoa en bondissant sur Waram, le faisant tomber sur le lit, elle sur lui. Leurs lèvres se touchèrent, celles du masque posées sur celles de Waram qui cligna des yeux comme pour bien saisir la situation.

« Mais pourquoi est-ce que tu cries ? »

« Mais mais mais … euh … hiiiii ! Zut zut zut … je suis confuse, Waram ! »

« Oui, ta connerie se diffuse à une vitesse folle, de quoi surprendre tout un peuple. » rétorqua Waram, toujours couché sur le lit. Elle était proche, trop proche. Et malgré le masque, il sentait son souffle chaud près du sien.

« Mais tu vas arrêter d’être aussi méchant avec moi ? Sinon je vais te taper ! »

Oh, qu’elle le fasse, qu’elle le fasse ! Il mit ses mains derrière son crâne, comme pour présenter son torse à Sanphinoa. Celle-ci le frappa plusieurs fois à la suite, cherchant bien par là à lui faire pas trop de mal par ses coups.

« Tes coups sont pareils aux caresses d’un rossignol, Sanphinoa. »

« Est-ce que tu me trouves aussi légère qu’un oiseau, Waram ? » demanda t-elle tout en continuant, Waram clignant des yeux avant de répondre avec neutralité :

« Tu n’as pas vraiment le défaut d’être lourde. Non, tu es petite et légère. Je peux te soulever à une main si je le veux. Bon, bref, tu continues d’essayer de me faire mal, l’important, c’est d’y croire, non ? Tu n’arriveras à rien. »

« Oh que si ! Je suis sûre d’y arriver. J’ai une autre méthode mais infaillible maintenant. » dit-elle avant de reculer ses mains, les présentant à Waram. Elle commença à faire gesticuler les doigts. Qu’est-ce qu’elle comptait manigancer encore ?

« Mais mais mais … Arrêtes ! Je ne suis pas comme ça ! » dit-il, plus que surpris alors qu’elle parcourait ses doigts sur ses hanches comme pour chercher son point faible.

« Oh que je suis sûre que si, il y a une chose que je n’ai jamais entendu chez toi, Waram. Et c’est ton rire. Depuis que tu es ici, tu n’as jamais rigolé. »

« Je ne rigolerais pas. Je ne suis pas comme ça. Tu peux arrêter, c’est inutile ce que tu fais, complètement inutile. Tu perds ton temps avec ça, Sanphinoa. »

« Il semblerait qu’ils soient occupés tous les deux. Oh, je viendrais plus tard. »

Deux petites têtes avaient décidé de jeter œil dans le dortoir, Sanphinoa avachie sur Waram pour chercher à le faire rire. L’armure-pokémon laissa l’adolescent se retenir du mieux qu’il le pouvait, refermant discrètement la porte du dortoir derrière elle.

« Au moins, ils rattrapent le temps perdu. »

Elle allait devoir juste prévenir Raon et Xalex de ne pas rentrer dans le dortoir. Dans celui-ci, l’adolescent était maintenant essoufflé et haletant, Sanphinoa couchée sur lui, respirant aussi rapidement que lui. Elle n’avait pas réussi.

« J’aimerai tellement qu’un jour, tu puisses rigoler, Waram. Tu m’as beaucoup manqué. »

« Un rire n’a de valeur que s’il est sincèr, Sanphinoa. Ce n’est pas en me forçant que tu y arriveras, je tiens à te le signaler. »

Elle savait, elle savait … ah … Et si les gens allaient penser des choses sur eux encore une fois ? Elle prenait le risque. Elle ferma les yeux sous son masque tandis que Waram observait le plafond. Il était vraiment de retour à l’école de Gliros.

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