Chapitre 7 : Préparation

ShiroiRyu
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Chapitre 7 : Préparation

« Quand même … Qu’est-ce que je suis censé faire maintenant ? »

Je suis là, couché dans le lit, Séphyria sur moi, les autres femmes à côté. Les heures passent mais je n’ai pas vraiment sommeil et je ne suis pas fatigué. Comme je me suis endormi, je crois que j’ai déjà mon quota de sommeil. Tant mieux en un sens.

« Hmmm … Ric ? Mais … Tu es déjà debout ? »

Voilà la plus belle qui est réveillée. Comme elle est sur moi, Séphyria réagit faiblement, ouvrant ses yeux saphir vers moi. Vraiment, ce maillot de bain est magnifique sur elle. Mais je contrôle mes pulsions car sinon, je risque de commettre des bêtises.

« Debout de toutes les façons visiblement. »

Elle rapproche son visage du mien, me souriant faiblement tout en frottant son corps contre le mien. Elle m’embrasse tendrement et je lui rends son baiser. Elle revient se coucher contre mon torse, les yeux à moitié-clos.

« Quand elles ne seront plus là … On s’aimera encore … hein ? »

« Bien entendu, bien entendu … Enfin, quand elles ne seront plus dans la chambre. Comme tu es la première debout, tu veux aller te laver ? »

C’est une proposition à peine dissimulée mais je sens qu’elle a parfaitement compris. Elle s’accroche à mon cou et je n’hésite pas à me mettre correctement pour pouvoir éviter de réveiller les autres qui semblent bien plus endormies que nous deux. Comme Séphyria a dormi avec moi à la plage, ça me semble logique et normal que nous soyons les premiers debout. Une main posée sur ses fesses pour bien la porter, je la regarde avec affection, remarquant quand même ce microkini bien … petit. Elle a vu mon regard et chuchote :

« Attends un peu d’être sous la douche non ? On n’en prend pas une en étant habillé. »

« Tu marques un point … Un point très important, il faut le reconnaître, hahaha. »

Mais me voilà encore plus émoustillé maintenant. Je me dirige à toute allure vers la salle de bain, fermant la porte à clé. Séphyria n’a pas attendu pour retirer le peu de tissu qu’elle portait sur elle. Elle m’aide à faire de même de mon côté et elle peut constater que le matin, je ne déroge pas à la règle naturelle des hommes.

« Oh. C’est donc pour moi et … »

« Viens par-là que l’on se réveille tous les deux. »

Je ne me prive pas pour la tirer et la coller contre moi … Les frottements de nos deux corps se font sentir et je nous emmène sous la douche, commençant à l’actionner alors qu’elle m’embrasse. Bon, je sais pertinemment que je ne devrai pas faire ça, surtout avec les autres à côté … Et que je suis quand même un peu intimité par rapport à la chose quand elles ne sont pas loin mais … Séphyria, je ne peux pas me passer d’elle, loin de là.

Une demi-heure plus tard, nous sortons de la douche avec nos affaires, propres comme un sous neuf mais aussi le visage rougi. En parlant de visages, quatre nous observent avec un peu d’envie et de colère.

« Alors, comme ça … Mademoiselle Séphyria veut jouer les prudes mais attaque dans le dos ? Je note, je note … »

« Hey ! Dyamia, ce n’est pas de ma faute. Je dois plutôt te remercier. C’est grâce à ton maillot de bain que vous avez pu entendre ce qui s’est passé dans la salle de bain. »

« Tsss ! Je m’en doutais que ça lui plairait ! Puis bon, fallait s’en douter après la petite scène où vous étiez couchés l’un sur l’autre, hier. »

Dyamia s’avoue vaincue mais je ne suis pas sûr que les autres pensent de même. Pourtant, elles sourient avant que Céra ne s’approche de moi.

« La prochaine fois, je prendrai aussi une douche avec toi, Ric ! Comme je suis une fleur, il faut bien m’arroser hein ? »

« … … … Cette connotation perverse ne passera pas inaperçue, Céra. »

Mais je lui tapote doucement le crâne. Elle rigole légèrement avant de retourner auprès des autres. Bon, elles sont encore en maillot de bain mais il faut être sérieux. Je reprends :

« Hier, c’était un moment de détente. Aujourd’hui, je compte bien voir avec Alphonse pour que l’on parte le plus rapidement vers l’endroit où se trouverait ce que l’on cherche. »

Je ne dis pas clairement le nom car si nous sommes sur écoute, on pourrait alors nous tomber dessus. Je n’ai pas confiance, pas du tout même. J’invite les filles à aller se faire propre dans la salle de bain, Calsidya disant :

« Et si tu nous accompagnais ? Séphyria a eu assez de ta personne non ? »

« Oui mais non, désolé, je ne tomberai pas dans ce piège grossier, mademoiselle la Momartik. Je préfère encore aller déjeuner, du moins me préparer pour ça. Je suis épuisé aussi. »

« Epuisé ? Ooooh … Vraiment, on dirait que Séphyria a tout donné. »

Celle nommée commença à rougir faiblement mais ne vint rien dire, faisant juste un geste négatif de la main pour bien montrer que cela ne l’affectait pas … Ou du moins qu’elle essayait de faire que ça ne l’affecte pas, chose particulièrement inutile.

« Nous allons nous rendre en bas. Nous vous attendrons. Viens par-là, Ric ! »

« Aie, aie, aie … Vous l’avez mise dans un état … »

Je me fais tirer sans réelle force hors de la chambre alors que j’ai à peine le temps de voir les maillots qui tombent. Pfiou … Si j’avais été là, je n’aurai pas été sûr de pouvoir me contrôler mais tant mieux, je ne suis pas là. Je suis quand même quelqu’un de responsable.

Les minutes s’écoulent et finalement, elles arrivent, toutes en tenue plus respectable que le maillot de bain. Pendant ce temps, j’ai contacté Casior qui m’a finalement envoyé ce que je voulais savoir. Alphonse et Roubé étant arrivé après mes demoiselles, je peux enfin nous mettre au courant. Il va falloir louer deux voitures pour nous rendre là où il le faut.

« Comme il faut s’en douter, ils ont décidé de s’établir dans un coin abandonné … au beau milieu des ruines d’une ancienne ville … Ancienne ville car elle fut abandonnée par les habitants après les dernières guerres. »

« Ca leur permet de se cacher correctement … Et si c’est souterrain, il suffira de fouiller les différentes maisons. Par contre, la sécurité risque d’être vraiment importante là-bas. » déclare Alphonse après moi alors que j’hoche la tête.

Si tout le monde était prêt, il fallait alors se mettre en route … pour la dernière partie … le dernier acte … Car cette fois-ci, je ne laisserai personne s’en tirer.

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