Chapitre 7 : Une promesse entre eux

ShiroiRyu
Les derniers articles par ShiroiRyu (tout voir)

Chapitre 7 : Une promesse entre eux

« Bon … Earnos ? Tu as parfaitement compris ce que tu dois faire ? » demanda un homme aux cheveux blonds, le regardant attentivement alors qu’un enfant de quatre ans acquiesça de manière positive. L’enfant tenait dans ses deux mains une foreuse qui semblait presque aussi grande que lui. Earnos répondit avec entrain :

« Je dois suivre le monsieur qui sera toujours devant moi ! Et je creuse tout ce qui dépasse dans le trou qu’il va creuser, c’est ça, Papa ? »

« C’est exactement ça … Bon, tu peux faire attention à lui hein ? Vérifie toujours qu’il est derrière toi, ça ne me plairait pas de ne pas le revoir. » s’adressa le père à un homme d’une trentaine d’années, ayant la tenue d’un Dardargnan bien qu’elle soit recouverte de terre, froissée et salie. L’homme ne semblait pas être une lumière ni très éveillé, mettant une main devant sa bouche avant que le père d’Earnos reprenne : « Et interdiction de dormir au beau milieu du chemin ! Earnos, tu peux le surveiller au cas où ? »

Oui oui oui ! Il recommença à hocher la tête, acquiesçant tandis que son père le laissait seul avec cet homme. Bon alors ? Qu’est-ce qu’il allait faire ? Un sourire aux lèvres, le jeune garçon âgé de quatre ans attendait les paroles de l’adulte.

« Bon … Ce qu’on va faire … Tu vas me suivre, et puis … On va y aller … Ah … J’ai pris un truc tout simple … On va creuser sous la ville … Parait qu’il faut faire quelques tunnels pour les futures installations d’eau. »

« D’accord, d’accord. On commence quand alors ? » demanda le jeune garçon avant que l’homme ne lui tapote doucement le crâne, recommençant à bâiller.

« Te presse pas … Pas du tout même … On va y aller doucement. »

Bien sûr ! Mais ils allaient creuser un tunnel non ?! Alors, ils allaient commencer tout de suite ou non ? … … … La réponse était non. Il fallut une bonne demi-heure de route pour qu’ils se trouvent à l’endroit où ils allaient travailler. L’homme fit vriller sa foreuse avec une extrême lenteur, lenteur avec laquelle il s’était déplacé sur le chemin les menant au lieu de travail. Puis enfin … La foreuse percuta le sol, l’ouvrant peu à peu.

« Tu me suis dans deux minutes … Tu continues le chemin et tu ne te perds pas … Fais attention quand tu creuses derrière moi, il y a d’autres tunnels … C’est un véritable labyrinthe souterrain là-dessous. »

« Euh … Euh … Et je vous suis comment ? Si vous partez avant moi, monsieur ? » questionna le jeune garçon aux cheveux blonds, un peu apeuré à l’idée de le suivre avec autant de distance. Pour toute réponse, l’homme reprit :

« A la vitesse … où je vais … Tu devrais pas avoir de mal à me suivre. »

Oui mais … L’homme n’attendit pas, replongeant dans le sol avant de disparaître à l’intérieur. Deux minutes … Deux minutes … Mais euh … Euh … EUH ! Mais mais mais …

« MONSIEUR ! Ça fait combien deux minutes ?! » s’écria Earnos.

Aucune réponse de la part du Dardargnan, le jeune garçon marchant à gauche et à droite en attendant. Il ne savait pas combien de temps cela faisait deux minutes, il ne savait pas compter mais ça ne devait pas être court non ? Il savait juste qu’avant minute, il y avait seconde. Mais après, à part ça, ce n’était pas simple du tout.

« Euh … Monsieur ! J’arrive ! » hurla l’enfant une nouvelle fois avant de plonger dans le trou, une bonne dizaine de minutes s’étant écoulées depuis le moment où l’homme était rentré.

Bon ! Il avait sa petite foreuse en main, commençant à retirer toutes les petites imperfections qu’il voyait dans le tunnel en face de lui. C’était vraiment un travail très mal fait bien qu’on pouvait apercevoir de la bonne volonté dans l’accomplissement. Oh … Une volonté un peu lente si on connaissait l’homme.

« Monsieur ? Vous êtes où ? Monsieur ? »

Aucune réponse une nouvelle fois. Ne pas avoir peur … Ne pas avoir peur … C’était normal … Il avait juste à suivre la galerie … Et puis, l’homme viendrait le chercher si il ne le voyait pas hein ? Hein ? C’était normal ça hein ? Hein ? Alors … Euh … Euh … Il allait arrêter de creuser et attendre … Sauf qu’il ne savait pas pourquoi mais les tunnels semblaient si étroits.

« Ah … Ah … Ah … Monsieur ? Vous êtes où ? Monsieur ? Vous pouvez venir me chercher ? Monsieur ! Monsieur ? MONSIEUR ! »

Il n’avait pas peur ! Il était capable de creuser un tunnel ! Il devait juste suivre les autres ! Juste … Juste … Ah … Ah … Voilà qu’il se mettait à accélérer le mouvement, s’arrêtant subitement alors qu’il voyait plusieurs chemins. Lequel prendre ? Lequel ? Lequel !

« MONSIEURRRRRRRRRRRRRRRRRRRR ! PAPAAAAAAAAAAAAAAAA ! »

Voilà qu’il commençait à être sérieusement effrayé et apeuré. Creusant à droite et à gauche, il ne savait même plus où il devait se rendre. Perdu … Il était perdu … Il était vraiment perdu. Il s’arrêta au beau milieu d’un tunnel, bafouillant tandis que ses yeux se remplissaient de larmes :

« PAPAAAAAAAAAAAA ! MAMANNNNNNNNNN ! »

Il voulait les revoir ! Mais mais mais … Peut-être qu’en prenant un autre chemin ? Peut-être qu’en retournant dans tous les sens ? Ou en criant ? AH ! Non ! Non ! Il devait creuser partout et tenter de sortir de là ! Ailleurs, dans une maison, une femme était en train de lire quand le sol ne se mette à trembler.

« Qu’est-ce que … Ca ne va pas recommencer ?! »

Elle s’était levée aussitôt tandis que des pointes brunes sortirent de son dos, prêtes à être utilisées. Elle ne supportait plus cela ! Les personnes creusant le sol sous ce quartier devenaient vraiment insupportables et surtout incompétents. Elle déplaça la table juste au bon moment alors que le sol s’ouvrit.

« Cette fois-ci, vous allez avoir de mes nouvelles … »

« MOUINNNNNNNNNNNNNNNNNNNNN ! MAMANNNNNNN ! PAPAAAAAAA ! »

Hein ? Quoi ? C’était pas le genre de voix à laquelle elle se serait attendue. D’une main bandée de gris, elle stoppa aussitôt la foreuse sans aucune difficulté, ne semblant ressentir aucune douleur tandis que l’enfant ouvrait en grand ses yeux.

« Où … Où est-ce que je suis ? » bafouilla t-il, les yeux larmoyants en tournant sa tête à droite et à gauche. La femme ne s’adressa pas à lui, ne faisant que refermer le trou créé en remettant de la terre dessus.

… … … … Il ne pouvait plus partir et il ne savait même pas où il était. L’être en face de lui semblait être une femme mais il ne voyait rien à cause de la cape brune autour d’elle. Et puis, elle s’éloignait alors qu’il cherchait une sortie. Où est-ce qu’il devait aller ? Il avait encore plus peur maintenant … Très très peur même.

« … … … … … Sincèrement, je ne sais pas ce qui leur passe par la tête mais de mon temps, ils n’étaient quand même pas aussi … idiots. »

Hein ? Elle venait de parler ? Et elle était revenue. Il se recroquevilla sur lui-même, remarquant qu’il n’avait plus du tout sa foreuse en main. Elle … Elle s’approchait de lui ! Il mit ses mains devant ses yeux comme pour se protéger avant que la voix ne lui dise :

« Vraiment … Je n’y crois pas … Je suis aussi effrayante que ça ? Quel est ton nom ? »

Effrayante ? Il ne voyait que des bandelettes donc oui … Elle était effrayante pour lui, très effrayante même mais … mais … Elle avait une belle voix. Il retira ses deux mains de ses yeux, regardant la femme avant de dire d’une voix faible :

« Earnos … Madame … Je m’appelle Earnos … »

« Tu es un foreur, n’est-ce pas ? Et quel âge as-tu ? » demanda t-elle avec toujours la même douceur qu’auparavant, Earnos répondant :

« Quatre ans … madame … Quatre … C’est ce que mon papa, ma maman et mes sœurs disent. Moi … Je ne sais pas combien ça fait quatre. »

« Vraiment … désespérant tout ça … Je m’appelle Douély. Tu sais que ce que tu as fait était … une bêtise ? » dit-elle alors qu’il hochait la tête très rapidement. « Mais ce n’est pas une aussi grosse bêtise que celle que de t’avoir fait travailler. Quel est l’idiot qui t’a fait travailler alors que tu n’as que quatre ans ? Il faut vraiment être irré … »

« C’est … moi … Madame Douély. »

« Hein ?! Quoi ?! C’est toi qui a voulu travailler alors que tu n’as que quatre ans ?! » demanda t-elle en s’écriant à moitié alors qu’il baissait la tête d’un air gêné et attristé. « Mais qu’est-ce … Attends un peu … Tu as vraiment voulu travailler à partir de l’âge de quatre ans ? Mais regardes-toi Earnos. Tu es si petit … Si fragile … Tu n’es même pas un enfant, tu es encore qu’un bébé ! »

« C’est pas vrai ! Je ne suis pas un bébé ! J’ai pleuré juste parce que je m’étais perdu et que le monsieur que je devais suivre est parti sans moi ! Je ne suis pas un bébé ! Je suis un grand garçon et Papa et Maman m’ont dit que c’était gentil de travailler maintenant ! »

« … … … … … Bien entendu. Et tu travailles depuis quand ? »

« C’était ma première fois aujourd’hui … Snif … Snif … Papa va être pas content … car je me suis trompé … Que j’ai mal creusé … et que j’ai fait une grosse bêtise. Snif … Snif … »

Il allait recommencer à pleurer mais il eut un petit tapotement sur le crâne, l’arrêtant avant même de débuter. Il écarquilla ses yeux alors qu’il apercevait ceux de couleur brun juste en face de lui. Oui … Elle était à quelques centimètres de lui, son visage bandé près du sien.

« La première fois … Dis moi … Et tu te perds ? C’est très mal parti, n’est-ce pas ? Tu veux peut-être tout me raconter depuis le début ? »

Pourquoi pas ? Enfin … Oui … D’accord. Et cinq minutes plus après, sans aucune explication concrète ou alors impossible à comprendre pour son âge, il se retrouvait assis sur les genoux de Douély, la femme semblant l’écouter attentivement. Il expliquait qu’il voulait aider ses parents depuis qu’il était capable de marcher, qu’il avait vu ses deux sœurs travailler très dur avec leur mère et qu’il voulait faire de même.

« Mais … Mais … Mais … J’ai tout raté et dès le débuuuuuuuuuuut ! »

« Arrêtes donc de pleurer … Un grand garçon ne doit jamais montrer ses larmes. » chuchota t-elle avant de lui caresser ses cheveux blonds.

C’était bizarre … Il ne connaissait pas du tout … cet endroit … Il ne savait même pas où il était et cette femme était une inconnue ou presque. Elle se nommait Douély mais … mais … Bizarrement, il ne pleurait plus maintenant qu’elle lui parlait. C’était … C’était …

« Dites … Madame Douély … »

« Tu peux juste m’appeler Douély, ce n’est pas un problème. »

« Vous êtes quel genre d’insectes ? J’en ai jamais vu des insectes comme vous ! »

Il avait dit cela sur un ton un peu plus enjoué qu’auparavant, rassuré par la présence de la femme avec lui. Il en avait même oublié complètement son travail. Pourtant, il remarqua le petit voile sombre dans les yeux bruns de la femme alors qu’elle murmurait :

« Je suis une Munja … Notre espèce est repliée sur elle-même et nous ne sortons guère de notre quartier. Pourquoi cette question ? »

« AHHHHHHHHH ! Vous êtes une Munja ?! Papa et Maman disaient que … » s’écria le jeune garçon avant de s’arrêter aussitôt, touchant les bandelettes avec un peu de recul et d’effroi, reprenant : « Euh … Ils disaient que … Qu’il ne faut jamais s’approcher de vous … C’est vrai ? Pourquoi ? »

« Car nous avons des pouvoirs qui en inquiètent bon nombre. Néanmoins, je tiens à te signaler une chose. Si tu ne devais pas t’approcher de nous, tu as particulièrement raté cela. »

Hein ? Il pencha la tête sur le côté alors qu’elle désignait l’endroit où il était assis. Il se mit rougir violemment, comprenant ce qu’elle voulait dire. Il était assis sur elle-même alors qu’il ne devait pas du tout s’en approcher. Comme pour s’excuser, il vint dire :

« Enfin … Moi … Je ne comprends pas … Vous êtes pas effrayante du tout … Enfin, vous avez juste beaucoup de … papier autour du visage et partout … Pourquoi vous vous cachez ? »

« Je ne me cache pas … C’est ainsi que vivent les Munjas. » répondit-elle avec amusement.

« Mais ça doit être bizarre … Vous avez un vrai nez derrière le papier autour de votre tête ? » demanda t-il une nouvelle fois alors qu’elle ne pouvait s’empêcher de rire.

« Bien sûr ! J’ai aussi de vrais yeux, une vraie bouche, je suis comme toi. Ce n’est pas du papier mais des bandelettes pour me protéger. »

« Wahhhhhhhhhh ! Dites, dites ! Vous voulez me montrer votre visage ? » dit Earnos avec un peu d’entrain alors qu’elle faisait un non de l’index gauche.

« On ne peut montrer notre visage qu’aux personnes en qui nous avons réellement confiance. » chuchota t-elle alors qu’il baissait la tête d’un air déçu. C’était normal qu’elle ne veuille pas … Mais il aurait quand même bien aimé la voir.

… … … … … Après plusieurs minutes à ne rien dire ou faire, le garçon semblant bien installé sur Douély, elle se leva, serrant le garçon contre elle, reprenant la parole :

« Earnos ? Sais-tu ce que l’on va faire ? Dorénavant, puisqu’il semblerait que tu manques un peu de tout, je vais devenir ton éducatrice. Ainsi, je veux te voir au minimum une fois par semaine chez moi. A toi de décider quel jour tu veux venir. Lorsque tu seras avec moi, tu passeras quelques heures et tu apprendras bon nombre de choses. Néanmoins, il faut aussi que tu mettes du tien. Tu dois arrêter de pleurer à n’importe quel moment. Je suis sûre que tu es capable de forer des galeries parfaitement. Là, tu vas devoir t’en aller car ils doivent sûrement s’inquiéter pour toi. Ne pleures pas, dis-leur que tu as préféré faire ton propre tunnel car tu as perdu de vue l’adulte avec toi et ça sera bon. Mais à partir de là, tu ne dois plus pleurer, avoir peur, t’inquiéter à cause de ton travail ou des autres, d’accord ? Enfin … Si vraiment, tu te sens mal … Tu peux venir, je serai là. »

« Pour … Pourquoi vous faites ça pour moi ? »

« Hum ? Pourquoi ? Et bien … Tu veux vraiment le savoir ? » répondit Douély avant de lui caresser vivement sa chevelure blonde. « Car je te trouve vraiment trop mignon comme bout de chou. Tu me rappelles quelqu’un que j’ai connu il y a fort longtemps. »

« Ah ? C’est vrai ? Qui ? Qui ? » interrogea Earnos en gesticulant un peu sur les jambes de la Munja qui s’était rassise, celle-ci arrêtant de s’amuser avec ses cheveux blonds.

« Ce n’est rien d’important … Et puis, ça remonte à très longtemps. Tu peux juste te dire que tu es un garçon très chanceux. »

Il l’était car il avait rencontré une jolie dame ! Enfin, il pensait gentille dame mais si une dame était gentille alors elle était jolie ! C’était ses pensées d’enfant mais … Il était content d’avoir rencontré Douély ! Sans elle, il ne sait pas ce qui se serait passé … Pas du tout. Dans un geste pour lui montrer toute sa gratitude, il se serra contre la femme, un petit rire sortant de ses lèvres tandis qu’il disait d’une voix enjouée :

« Merci beaucoup, madame Douély ! Merci pour tout, tout, tout, tout ! »

« Hum … Mais de rien, Earnos … Alors ? Tu me fais une promesse ? Tu ne vas plus pleurer pour rien … Tu vas devenir un grand foreur mais pas seulement … Je vais tout t’apprendre … L’écriture, le calcul, l’histoire, la géographie … Comme si tu étais à l’école … Sauf que tu auras ton professeur particulier. »

« Ah bon ? Et ça sera qui ? L’école ? Maman et Papa m’ont dit que mes grandes sœurs ne pouvaient pas y aller car ça coûte trop cher et qu’on n’est pas assez riches pour ça. »

« Ne t’en fais donc pas … Les plus grands insectes ne sont pas nés rois ou généraux … Non, ceux qui écrivent l’histoire de ce royaume sont tout un peuple … Et parmi ce dernier, il existe des insectes d’exception … » répondit Douély sur le ton de la confidence comme si elle lui livrait un très grand secret.

Ah … Euh … Il ne comprenait pas tout mais il savait que c’était juste très important. Il se leva finalement de ses jambes, reprenant sa foreuse tandis qu’elle semblait réfléchir à quelque chose. Une motivation … Car des paroles, c’était quelque chose … Mais cela ne pouvait être que du vent … Alors que si elle faisait cela.

« Earnos ? » demanda Douély alors que le jeune garçon se tournait vers elle. « Oui, madame Douély ? » questionna le jeune garçon. « Si tu viens me voir quand tu le peux, si tu écoutes mes paroles, que tu réussis tes cours, peut-être que lorsque viendra tes dix ans, alors, voilà ce que je te ferais pour toi. » termina t-elle en lui soufflant un message dans le creux de l’oreille.

… … … … … Cela sonna comme un déclic chez le jeune garçon. Il avait l’impression de recevoir un privilège des plus importants ! Quelque chose qui n’allait jamais se reproduire durant toute sa vie ! Il poussa un cri ravi avant de dire :

« C’est vrai ?! Vraiment vrai ?! Quand j’aurai dix ans … Je … »

« C’est ma promesse. Mais saches que pendant ces années, il ne faudra JAMAIS me décevoir d’accord ? Et c’est long, six ans à attendre, très long. Tu penses pouvoir tenir aussi longtemps ? » chuchota t-elle alors qu’il hochait la tête d’un air nerveux, la femme rigolant avec tendresse en l’observant affectueusement.

Comme pour lui montrer qu’elle ne plaisantait pas, elle s’était mise à agir, le jeune garçon semblant émerveillé devant ce qu’il voyait. C’était … C’était sûr … Non ! Il était sûr d’une chose avec ses yeux d’enfant de quatre ans : même sa maman n’était pas comme ça ! Et pourtant, sa maman était vraiment, vraiment, vraiment très très bien ! Mais là … Ce n’était pas du tout la même chose ! C’était bien différent ! Il eut un sourire ravi, se préparant à repartir pour aller travailler. Oui ! Il allait travailler ! Il allait travailler avec entrain pour pouvoir tenir cette promesse et surtout ne jamais décevoir Douély.

Laisser un commentaire