Chapitre 75 : La puissance des envoyés célestes

ShiroiRyu
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Chapitre 75 : La puissance des envoyés célestes

« Allez, Joker Blanc ! Montre moi donc ce que tu sais faire. Tu ne vas pas rester là, les bras croisés quand même ? »

« Mais je ne ressens rien, Atout ! Ce n‘est pas aussi facile que ça ! De plus… Je n’aime pas ces appellations, on ne peut pas parler avec nos prénoms ? »

« INTERDICTION formelle ! Tant que tu ne seras pas capable d’utiliser un seul de tes pouvoirs, je t’interdis de m’appeler par mon prénom. Tu as beau être quelqu’un que je connais depuis longtemps, si je ne te fixe pas quelques règles, tu ne t’amélioreras pas. »

Pfff… Ce que c’était chiant ! C’était clairement le genre de choses qu’il détestait ! Accroupi en position du yoga, une position forte ridicule à ses yeux, il fermait les yeux en tentant de réfléchir à ce que Berthra lui disait : Se concentrer et faire de son mieux pour rechercher l’une des quatre énergies qui habitaient en lui. Une énergie de ses quatre Reines. Ca faisait déjà plusieurs jours qu’il était ici, plus d’une semaine en fait, mais Berthra lui avait signalé que le temps ne se déroulait pas de la même manière ici. Elle avait décidé de rendre cet endroit intemporel : Le temps était presque stoppé mais elle l’avait prévenu : Vu que le temps se déroulait très lentement en ce lieu, son corps allait avoir beaucoup de mal à supporter la différence. Non, il n’allait pas vieillir mais les battements de son cœur étaient extrêmement ralentis, ce qui lui permettait d’éviter de vieillir trop rapidement tout en pouvant s’entraîner autant de temps qu’il le pouvait.

« Atout… Est-ce… qu’elles vont bien ? »

« De qui ? Tes quatre Reines ? Je ne sais pas trop… Que veux-tu que je te dise ? Qu’elles vont bien ? Je ne suis pas prophétesse ou oracle, Joker Blanc. »

« Mais… J’ai l’impression de ne rien faire ! En fait, non… Je ne fais rien ! »
Il se releva, des courbatures dans ses jambes alors qu’il restait immobile en étant debout. Il ne pouvait pas encore marcher mais Berthra l’observait de ses yeux bleus légèrement froncés. Elle paraîtrait presque irritée mais elle lui dit d’une voix neutre :

« Rassis toi. »

« Non. Ca ne sert à rien ! Je veux revenir près de Tyrania et des autres. »

« Je t’ai demandé de te rasseoir. Ne me force pas à me répéter, Joker Blanc. »

« Je t’ai dit que non ! »

« Et bien… »

Elle craqua ses deux poings avant de pousser un soupir. C’était vraiment dommage qu’il ne comprenne pas aussi rapidement son absence de force. Si tout été aussi simple dans ce monde, peut-être aurait-il pu vivre dans ce dernier mais ce n’était pas le cas et elle devait le préparer à toutes ces choses qui allaient l’attendre… Elle était l’une des vingt-et-un atouts et même si chaque atout était neutre à la base, chacun pouvait choisir son chemin et décider avec qui il allait s’allier. Elle, elle avait fait son choix depuis qu’elle avait rencontré le petit Joker Blanc lorsqu’il n’avait que douze ans. Le Destin avait bien choisi ce moment pour elle, dire qu’elle avait attendu pendant des siècles que ce dernier fasse son apparition…

« Qu’est-ce que tu vas faire, Berthra ? Recule un peu, je n’aime pas te voir comme ça. »

« Je t’ai simplement dit de m’appeler Atout puisque tu ne veux pas comprendre, je vais devoir te montrer pourquoi tu causeras tant de problèmes à tes quatre Reines. Je te conseille sérieusement de te défendre car je ne vais pas me gêner pour te briser en deux. »

Hein que quoi ? Elle voulait l’attaquer ?! Mais non… Elle blaguait, il en était sûr ! Du moins, c’est ce qu’il pensait avant de se prendre un violent coup de tête sur son front, celui-ci s’ouvrant instantanément pour laisser s’écouler des jets de sang. Déjà, il se sentait à moitié tomber dans l’inconscience. Non, elle ne blaguait pas ! Elle lui avait pourtant dit mais il ne l’avait pas écouté. Elle allait le tuer si il ne faisait rien pour se défendre ! Sa main gauche posée sur son front pour tenter d’arrêter l’hémorragie, il s’écria :

« Arrête ! Arrête ! Je vais continuer ton entraînement ! Je te le… »

« Trop tard, il ne fallait pas me prendre pour une imbécile, Joker Blanc. Tu crois que tu peux te permettre de ne pas m’écouter ? »

« Non mais sérieu… »

Il devait se défendre et arrêter de parler mais c’était plus facile à dire qu’à faire ! Ses yeux vairons étaient dirigés vers Berthra alors qu’il armait son poing droit pour tenter de la frapper. La femme aux cheveux roses l’observait avant d’esquiver le coup avec facilité. Elle bloqua son bras droit avant de lui sourire :

« Attention à la chute, Joker Blanc ! »

Elle le souleva comme si il n’était qu’un fétu de paille, le faisant passer au-dessus d’elle avant de le faire retomber derrière elle, Xano s’écrasant lamentablement sur le sol sans comprendre ce qui venait de se passer. Elle ne retenait pas ses coups et déjà il crachait du sang en sentant sa colonne vertébrale qui se fissurait :

« Alors ? Tu ne veux pas me croire quand je te dis que tu es inutile ?

« Je… Je… »

Il ne devait pas en terminer là. Il devait se relever et se battre, même si… C’était Berthra. Cela lui avait déjà fait un léger choc d’apprendre que madame Ira était son ennemie et le Valet de la Rancœur mais alors attaquer la première pokémon avec laquelle il avait combattu et qui il s’était lié, c’était plutôt difficile. Bien entendu, il n’oubliait pas Tyrania mais l’Ecremeuh avait été quand même une remarquable compagnonne dans le temps. Berthra plaça son pied droit sur le ventre de Xano en lui disant :

« Je te déconseille de bouger. Tu vas rester ainsi et mourir tout simplement. »

« Je dois… aller les voir. Laisse moi les voir. »

« Tu n’as pas à retrouver tes quatre Reines. Tant que tu ne feras pas le vide dans ton esprit et que tu laisseras ton cœur choisir à la place de ta raison, je ne pourrais rien pour toi. Ne me considère plus comme celle que tu avais connu sinon tu ne pourras jamais me battre. »

La battre ? Mais ce n’était pas ce qu’il voulait ! Il ne voulait pas du tout la combattre ! Mais si elle continuait… Il allait mourir sur place. Il devait quand même faire quelque chose contre ça ! Est-ce qu’elle voulait lui faire comprendre quelque chose ? Les yeux saphir de Berthra étaient posés sur lui, attendant un geste de sa part. Elle le regardait d’un air presque implorant et triste : Si il ne comprenait pas ce qu’il devait faire pour la suite des évènements, tout allait se terminer ici. Est-ce qu’il… devait s’attendre à sacrifier des personnes qu’il aimait pour son futur ? Pour pouvoir enfin battre le Joker Noir ? Il ne voulait pas de morts ! Il ne voulait pas voir des personnes mourir autour de lui, surtout pas des personnes qu’il aimait ! Berthra appuya fortement sur son ventre, la cage thoracique du jeune homme se fissurant légèrement alors qu’elle lui murmurait :

« Joker Blanc. Arrête tes bêtises et comprend donc la raison de mes actes. »

« Je ne VEUX PAS ! »

« Tu n’auras pas le choix, voilà tout ! »

Elle lui donna un violent coup dans le ventre, le faisant vomir sur lui-même alors qu’elle poussait un soupir attristé. Elle devait trouver un moyen de lui donner envie de continuer à se battre, de lui donner envie de trouver la force en lui… Il y avait bien une solution mais elle était assez risquée… Peut-être qu’il allait arrêter définitivement son entraînement après ça.

« Xano… Je ne voulais pas te le dire mais bon…Si tu m’y forces… »

« De… »

Il ne répondait plus, sombrant dans l’inconscience à nouveau. Elle avait encore exagéré mais elle y était obligée ! Lentement, elle le déshabilla comme si de rien n’était, regardant ses vêtements noirs tachés de sang et de vomi. Elle fit une légère mine dégoûtée avant d’envoyer ces derniers au loin. Vraiment, il fallait lui trouver des vêtements neufs et propres. Heureusement que c’était sa propre dimension et qu’elle était capable de ramener ce qu’elle voulait dans cette dernière. Elle lui prit quelques vêtements basiques : Un jean brun, un haut noir avec des manches courtes et un caleçon gris. Alors qu’il était évanoui, elle l’envoya dans un therme à l’architecture rectangulaire et rempli d’eau chaude. Un petit endroit de détente. Le jeune homme ne se réveilla pas malgré la chaleur de l’eau et elle plongea dans le bain avec ses habits, ramenant Xano contre elle avant de le laver.

« Vraiment… Obligée de faire ça car tu es si faible, gentil et simplet. »

Il ne lui répondit pas et c’était normal : Il était évanoui. Elle poussa un léger soupir avant de le garder contre lui, son dos posé contre elle. Née de la terre nourricière, le Dieu Originel avait décidé de lui conférer le rôle d’Atout il y a de cela plusieurs millénaires. Elle avait tant vécu et elle savait que son rôle serait important un jour. Elle savait que Xano n’était pas qu’un simple humain et c’est pour cela qu’elle devait tout lui apprendre avant qu’il ne soit trop tard. Mais… Si il ne décidait pas se séparer de ces sentiments superflus ou de changer de caractère, elle n’allait rien pouvoir faire pour lui.

« Joker Blanc, réveille toi ! Joker Blanc ! Arrête de dormir ! »

« ATOUT ! Je croyais que tu… »

« Bois ça et met toi rapidement debout. On va continuer l’entraînement mais tu as intérêt à donner ton maximum ! Nous n’avons pas de temps à perdre maintenant ! »

Elle se tenait debout devant lui, lui tendant une petite bouteille remplie d’un liquide blanc. Légèrement méfiant après les actes d’il y a quelques heures, il n’avait même pas remarqué qu’il portait des nouveaux habits. Il prit en tremblant la petite bouteille avant de la porter à ses lèvres : Il avait encore mal et il souffrait mais bon… Si ça pouvait faire plaisir à Berthra. Il vida la moitié de la bouteille avant de dire :

« Mais c’est drôlement bon ! »

« Et regarde donc tes blessures… »

Elle lui souriait délicatement alors qu’il remarquait que ses blessures avaient totalement disparu. De plus, il ne semblait même plus avoir mal au dos ! Il était émerveillé par cette fantastique bouteille et déjà, il lui demandait :

« Mais c’est quoi ? On dirait du lait. »

« C’en est Xano, c’est bel et bien du lait. »

« Mais attend un peu…Il provient de toi, n’est-ce pas ? Mais comment ça se peut : Les pis que tu as, ce sont des faux non ? »

« Exactement, exactement. »

« Alors d’où il provient ? »

Il ne comprenait vraiment pas ce qu’elle voulait dire par là. Elle gardait son sourire aux lèvres alors qu’il finissait la bouteille de lait. C’était vraiment délicieux, il ne pouvait rien reprocher à cette boisson. Il en avait presque envie d’en boire une seconde bouteille mais déjà, elle croisait ses bras au-dessous de sa poitrine, comme pour mettre cette dernière en valeur avant de lui dire d’un air enjoué :

« Devine donc. »

Il recracha violemment le lait qu’il avait dans la bouche alors qu’elle éclatait d’un rire tonitruant devant le regard ahuri de Xano. Malgré le fait qu’elle rigolait, elle semblait être belle et bien sérieuse. Il était rouge de gêne et de honte alors qu’elle s’approchait de lui pour récupérer la bouteille maintenant vidée.

« Je vois que tu as tout de suite compris, n’est-ce pas ? Je suis peut-être sous ma forme humaine, ce n’est pas pour ça que j’ai perdu mes fonctions… premières. Allez, maintenant que tu vas mieux, on va pouvoir recommencer l’entraînement. »

« Ils peuvent… »

« Devenir des humains ? »

Tyrania avait commencé la phrase qu’Oriane venait de terminer alors que les quatre pokémons de Shymi et Drimali venaient de s’illuminer. Parapapa fut le premier à apparaître… sous la forme d’un homme portant des lunettes teintées. Il semblait assez chétif et portait un T-shirt brun et un pantalon orange alors qu’il avait un bonnet de tissu orange et jaune sur la tête. Il ne semblait vraiment pas très imposant et cela pouvait paraître assez étonnant quand on le voyait.

« Qu’est-ce qu’un type comme lui va pouvoir faire contre eux ?! Il n’est même pas impressionnant. »

« Mademoiselle Tyrania, veuillez ne pas vous moquer de Parapapa. »
La seconde personne apparaissait à côté du jeune homme : Une simple robe jaune sans manche et laissant ses jambes à nues, la jeune femme qui se tenait à côté de lui avait ses pieds nus. Le plus étrange résidait dans sa coiffure rose et violette, celle-ci semblant presque vivante et capable d’agripper quiconque tentait de s’approcher d’elle. Néanmoins elle semblait trop courte pour être efficace en combat à distance.

« Merci beaucoup, Valésia. Il faudrait qu’elle arrête de juger les personnes suivant leurs physiques. Si elle se doutait de ce dont nous sommes capables… »

« Il ne vaut mieux pas s’adresser à elle. Elle est très agressive, je le sais puisque je l’ai combattu dans le passé. »

La voix qui venait de s’adresser à Valésia et Parapapa était derrière eux alors qu’une troisième personne faisait son apparition. Elle était peu habillée, c’était le moins que l’on pouvait dire : Simplement vêtu d’un haut vert qui ne recouvrait que sa poitrine tout en montrant un décolleté assez important, elle n’avait qu’un short en jean vert aussi. Elle portait néanmoins des collants verts pour tenter de cacher plus de chair qu’en montrer, ce qui était plutôt difficile vue sa tenue. Elle avait une coiffure longue et orange coupée en deux longues parties alors qu’elle avait une mèche qui descendait sur son front, ainsi que deux autres au-dessus de ses oreilles. Enfin, sa longue queue verte foncée de sa forme de Libegon était toujours présente et il possible de voir deux yeux oranges sous une paire d’immenses lunettes rouges et translucides. Des trois premières humanisations, elle était de loin la plus impressionnante. Tyrania fit rapidement une remarque :

« Tsss, et tu es qui pour me parler comme ça ? »

« Malasa, cela ne se voit donc pas ? Tu es donc aveugle ma pauvre fille. »

« J’aurais du m’en douter ! T’as loupé complètement ta sur-évolution, il te reste ta queue de Libegon. T’es vraiment pas douée. »

« De la part d’une Feunard qui laisse apparaître ses neufs queues… Je suis presque flattée de l’entendre. »

« Malasa, s’il te plaît, ne sois pas dédaigneuse et vaniteuse envers Tyrania. Inversement, Tyrania, veuillez ne pas insulter Malasa. Nous devons nous entraider non nous battre. »

La dernière voix venait de se faire entendre. Impériale, royale et pourtant si belle et magnifique tout en étant teintée de gentillesse, deux yeux rubis purs firent leurs apparitions alors que déjà, une longue chevelure bleutée flottait au vent tandis que la femme avait deux franges de même couleur sur les côtés de son visage. Elle portait une longue robe bleue de dos et rayée d’un jaune doré et brun sur le devant… comme la peau d’un Hyporoi. Elle avait une allure aussi divine que Drimali et Onyk semblait par ces apparitions :

« Ils sont… capables de prendre une forme humaine aussi ? Je ne dois pas rêver. Est-ce le cas Hypnos ? »

« C’est bien le cas, maître Onyk. Devant nous se tiennent une ancienne Hyporoi, Libegon et Vacilys ainsi qu’un ancien Parasect. »

« Est-ce que je dois appeler Pandora pour vous épauler ? »

« Nous allons d’abord voir comment nous allons nous débrouiller face à eux mais il se peut que nous ayons besoin de… lui aussi. »

« Je ne l’aime pas. Il est vraiment trop bizarre, toujours à ricaner et avec son sourire. J’aimerais éviter de l’appeler aussi. »

Onyk en avait terminé avec Hypnos et celle-ci marchait lentement en direction des trois femmes et de l’homme qui s’étaient mis en avant. Drimali, Shymi et les quatres Reines étaient derrière eux alors que la déesse mineure des dragons prenait la parole :

« Laissez les se battre à notre place. Il n’y a pas à s’inquiéter pour eux, ils seront facilement capables de se battre contre ces deux personnes. »

« Vous en êtes sûre, mademoiselle Drimali ? »

Nelya avait pris la parole alors que les deux femmes aux longs cheveux bleus s’observaient dans les yeux. Chacune avec un certain respect envers l’autre, cela se remarquant par leurs dialogues ou alors leurs voix quand elles s’adressaient entre elles :

« Je le penses, Nelya. Il n’y a aucun souci à se faire. »

Hypnos avait disparu de la vision des quatre personnes qui allaient la combattre avant qu’une bourrasque se soulève. Rapidement, Valésia se positionna devant les autres alors qu’une légère entaille apparaissait sur son corps, une entaille vraiment ridicule vu la puissante bourrasque qui venait de s’abattre sur elle. Hypnos fit son apparition à côté de Thanatos, celui-ci ayant une allure terrifiante alors que la jeune femme aux longs cheveux gris disait :

« Il vaut mieux pour vous d’éviter de croire que vous serez capables de nous combattre car vous êtes en surnombre. Nous avons l’avantage du terrain. Cette zone est remplie d’une énergie ténébreuse et maléfique, une énergie dont nous nous nourrissons. »

« Et alors ? C’est sensé me faire quoi ? Peur ? »

« Malasa… Ton intonation dans ta voix. »

La jeune femme aux lunettes rouges translucides poussa un léger soupir alors que Kéli venait encore de lui faire une remarque. Ce n’était pas de sa faute ! Elle était toujours comme ça ! Elle ne pouvait pas changer aussi facilement ! Kéli observait Hypnos et Thanatos de ses yeux rubis alors qu’elle leur disait d’une voix douce :

« Vous semblez être assez puissants, il faut le reconnaître. C’est pourquoi… je ne retiendrais pas mes coups. Malasa, tu veux me donner un petit coup de main ? »

« Hahaha ! Ils ne vont avoir aucune chance face à nous ! »

« Ne dit pas cela, rien n’est moins sûr. Cela ne sera qu’une mise en garde. »

Lentement, les cheveux bleus de Kéli lévitaient au-dessus du sol alors qu’elle fermait les yeux. Elle colla ses mains l’une contre l’autre au-dessus de sa tête avant de tracer un cercle avec elles. Même si le cercle n’avait été tracé que dans le vide, un bruit de liquide qui s’écoulait se fit entendre. Soudainement, une vague sortie subitement du sol tout en se dirigeant vers Hypnos, Thanatos et Onyk. Ce dernier avait déjà sauté dans les airs pour échapper à la vague alors que ses deux comparses ne semblaient pas avoir la même chance.

« Héhéhé. Dommage pour toi, tu as joué et tu as perdu ! »

Onyk se retourna dans les airs pour entendre Malasa derrière lui. Si il n’était pas aveugle, il aurait remarqué que la jeune femme avait fait apparaître deux ailes vertes sous forme de losanges dans son dos. Sa main droite s’était transformée en une magnifique griffe qu’elle planta dans le dos d’Onyk. Celui-ci poussa un cri de douleur alors qu’elle lui donnait un coup de pied pour l’envoyer dans la vague qu’avait crée Kéli. Quand celle-ci disparue, les trois personnes étaient couchées au sol, la cape violette d’Onyk étant déchirée après l’attaque de Malasa. Celle-ci revint vers la femme à l’allure impériale avant de rigoler :

« Et bien… C’était trop simple à mon goût ! Dire que si j’avais utilisé cette forme contre Oriane et Tyrania il y a quelques années, elles n’auraient rien put faire. »

Tyrania poussa un léger grognement : Pour qui elle se prenait ? Pour une femme surpuissante ou quoi ?! Elle avait bien changé depuis le temps et elle était maintenant sûre et certaine d’écraser cet insecte géant, qu’importe si il était un ami de Drimali ou non. Kéli poussa un léger soupir avant de dire à Malasa :

« Tout n’est pas terminé. Comme je te l’ai dit, ce n’était qu’un coup d’essai. »

Elle avait totalement raison : Onyk se releva comme si de rien n’était alors qu’Hypnos et Thanatos semblaient indemnes après la vague qu’ils venaient de recevoir. Visiblement, ils n’étaient pas aussi faibles que ça et Onyk prononça :

« Alors, tu en penses quoi Thanatos ? »

« Cela m’aurait fait très mal si j’avais été touché mais bon… Rien de bien fameux. »

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