Chapitre 346 : Relation à longue distance

ShiroiRyu
Les derniers articles par ShiroiRyu (tout voir)

Chapitre 346 : Relation à longue  distance

« COMMENT CA IL EST CHEZ TOI ?! »

OUILLE ! Son oreille droite ! Est-ce qu’elle saignait ?! La voix de la chasseuse de primes venait de se faire entendre alors qu’elle avait décidé dès l’après-midi d’appeler Samus pour éviter des embrouilles phénoménales.

« Oui … Il est chez moi … Tu dois t’y faire car il va y rester pendant une semaine voir plus en attendant que l’on trouve ce que Giratina … »

« JE N’EN AI RIEN A FOUTRE DE GIRATINA ! Je me ramène tout de suite et dès les plus brefs délais sur Terra ! Alors vous avez intérêt à m’attendre ! »

« … … … Hein ? Théodore me fait te dire qu’il vaut mieux que tu évites de te déplacer dans cet état. Ce n’est pas conseillé pour le bébé. »

Le … bébé ? Elle écarquilla les yeux en se tournant vers Orion. Depuis quand ? Elle avait peut-être mal lu ce que le jeune homme avait écrit ? Non … Ils allaient avoir un bébé ?

« Le bébé ?! Depuis quand est-ce qu’il s’inté… »

« Mais c’est merveilleux ! Toutes mes félicitations, Samus et Théodore ! Combien de mois, Samus ?! » s’écria la jeune femme à la frange blonde.

« Hein ? Que quoi ? Environ deux mois et demi mais … »

C’était un changement de discussion assez flagrant mais pourtant, Cynthia ne semblait pas se préoccuper plus que ça des trois orbes à l’heure actuelle. Elle fit un petit geste de la main pour dire à Orion qu’elle s’occuperait de tout ça plus tard.

« Alors ? Comment est-ce qu’il va ? Tu as déjà fait des échographies ? Vraiment … Théodore est stupide ! Il aurait put me le dire avant que je t’appelle ! »

Et voilà qu’il était complètement délaissé. Il poussa un profond soupir, haussant les épaules avant de se diriger vers la chambre de la jeune femme aux cheveux blonds. Il prit l’un des livres, les ouvrant avant de commencer à le lire. Hum … Encore sur la mythologie, n’est-ce pas ? En y réfléchissant bien … Cynthia était vraiment à fond dans ce genre de choses.

« … … … … … » pensa t-il dans sa tête alors qu’aucun son ne sortait de sa bouche.

Cynthia était un joli brin de femme, il fallait le reconnaître. Dommage qu’il soit déjà amoureux de Samus … Amoureux … Est-ce qu’il l’était vraiment ? Après les paroles de Noxis, il espérait s’en convaincre. Il le voulait vraiment ! Il était amoureux d’elle comme au premier jour ! C’était juste à cause de ses paroles ! Et de les siennes à lui ! Orié …
Il allait sauver Orié ! Mais là, il ne pouvait pas actuellement … Il devait d’abord retrouver les trois orbes pour permettre à Giratina et aux deux autres dieux dragons de revenir à la normale … En les affaiblissant hein ? Car il était hors de question … d’oser penser un instant à lutter contre les dieux … Contre les trois dieux dragons.

« Bon ! Théodore Astrum … Il faut qu’on parle ! »

Hein ? Combien de temps s’était-il écoulé ? Déjà autant ? Car la jeune femme à la frange blonde avait un petit sourire aux lèvres mais il releva une pointe de tristesse dedans.

« J’ai discuté avec ta femme et je me suis expliquée avec elle. Alors bon … Tout d’abord, il y a quelque chose que je dois faire avant tout … »

Elle s’approcha de lui, plaçant ses deux mains sur ses épaules en gardant son fameux sourire triste aux lèvres. Puis subitement, elle plaça ses derniers … sur son front, émettant un long baiser sonore alors qu’il se mettait à rougir violemment.

« … … C’est mon cadeau d’adieu, non ? Puisque je pense que la lutte est vraiment terminée cette fois pour moi … Ah … Bon … Il va falloir que je me trouve un autre homme … ou alors que je me fasse vieille fille. »

« … … … ? … … … ? » demanda t-il avec interrogation.

« Tu as oublié que je t’aimais, n’est-ce pas ? J’ai bien fait de dire à Samus que tu n’avais de yeux que pour elle … Ah … Je devrais être déçue mais je n’arrive pas à l’être … Je suis si heureuse pour toi, Théodore ! »

Elle l’était vraiment hein ? Malgré son sourire triste … Et les petites larmes dans ses yeux dorés … Ah … MERDE ! Il faisait pleurer une femme ! Il tendit ses deux mains, venant enlacer Cynthia délicatement alors qu’elle se laissait faire.

« On va se dépêcher, Théodore. On va vite trouver ces trois orbes … Et ensuite, on ira les emmener à Samus … Vous … Enfin bon … »

Qu’elle se taise un peu … Ce n’était pas en parlant qu’elle allait arrêter ses larmes. Hum … Lui ? Pourquoi lui et pas un autre ? Il n’était pourtant pas si spécial que ça … Pfff … POURQUOI ?! Il serra Cynthia avec plus d’insistance, posant sa tête sur ses cheveux blonds. Samus n’avait rien à craindre sur sa fidélité …

Quelques minutes plus tard, Cynthia prit une profonde respiration, retirant sa tête du torse du jeune homme tout en lui faisant un véritable sourire cette fois-ci. Le jeune homme lui rendit son sourire, ses yeux étant parfaitement normaux depuis le début.

« Alors … Comme nous nous trouvons dans Sinnoh, je te promet que ça ne sera pas très long, d’accord ? Dès que c’est fini, tu peux repartir … dans un vaisseau vers Daiban. »

« … … … ? … … … … ! … … … … ! »

« Tu veux que je viennes ? Mais je serais sûrement en danger … Et puis, je ne peux pas inquiéter ma famille encore plus … et puis … »

Il écrivit avec rapidité, comme si sa vie ne tenait plus qu’à un fil avant de tendre le morceau de papier. Elle commença à le lire, ayant un petit sourire ému avant de baisser la tête. Elle était en train de rougir légèrement, murmurant :

« D’accord … Mais c’est bien parce que c’est toi … Je ne comprends pas … Des fois, tu veux nous sauver et nous forcer à vivre en paix … et sans que l’on risque notre vie. Et là … Tu me proposes d’être présente lorsque les trois dieux seront là ? »

« … … … … ! … … … … ! »

« Si seulement je pouvais voir la déesse Arceus aussi hein ? Ca serait mon rêve … Et tu veux tenter de me le combler … n’est-ce pas ? »

Bien entendu ! Il savait à quel point la mythologie était importante pour elle … Ah … Mais oui … Mais non. Elle hocha la tête d’un air négatif avant de dire :

« Mais je n’accepte pas. C’est beaucoup trop dangereux et rien que le fait de te revoir me suffit amplement ! Allez ! Prépare-toi ! On va saluer le conseil des quatre et leur dire que je ne serai pas là … Puis ensuite ? Et bien … On va donc partir à la recherche des trois sphères. »

Comme elle le désirait. Il la regarda faire, la jeune femme s’étant relevée avant de commencer à se désha … Avant même que les vêtements ne tombent, elle s’écria :

« HEY ! Tu veux bien partir s’il te plaît ?! J’ai pris l’habitude … Mais comme … Enfin ! »

Ok ok ok ! Il partait tout de suite même ! Hey ! Il n’allait pas la regarder se déshabiller non plus hein ?! Il quitta la chambre, Cynthia fermant la porte à clé avant de pousser un profond soupir. Hum … Ca n’aurait pas été si gênant mais … Non !

Dix minutes plus tard, elle portait une tenue d’exploratrice … Enfin, elle ressemblait énormément à celle habituelle sauf qu’il n’y avait plus les petits froufrous noirs autour du cou. Elle se positionna en face du jeune homme, regardant sa tenue avant de dire :

« Hum … Je pense qu’il faut quand même t’habiller correctement avant. Donc on va aller dans les boutiques auparavant. »

Hein ? Bon … D’accord ! Il pouvait bien faire cela. Mais bon … Ce n’était pas trahir Samus hein ? Contrairement à Héméra … Il se sentait un peu moins mal avec ce qu’il faisait pour Cynthia que … ce qu’il faisait pour Héméra.

« … … … Hum ? Tu n’as pas l’air franchement heureux, Théodore. »

« SI SI ! JE LE SUIS ! »

Hein ? Il venait de s’écrier et de parler, la jeune femme le regardant avec un peu d’étonnement. OH ! Il s’était forcé pour essayer de parler ? Il était vraiment adorable comme garçon. Elle vint l’embrasser sur la joue, rougissant légèrement alors qu’ils avaient quitté le plateau de la ligue pokémon depuis déjà une heure.

Là ? Ils étaient en pleine ville … Et il voyait bien que la jeune femme lui lançait quelques regards furtifs … En y réfléchissant bien … Elle semblait vouloir quelque chose ? Hum … Il s’arrêta, la jeune femme faisant de même sans réellement comprendre pourquoi alors qu’il reprenait la parole d’une voix lente :

« Cynthia … Si tu as envie de quelque chose, tu peux me le dire hein ? »

« Non ! Non ! C’est bon ! Allons juste dans une boutique pour te trouver des vêtements plus confortables pour ce que l’on va faire. »

« … … Dis-moi ce que tu veux au lieu de détourner le regard ! »

« … … … Tu vas peut-être refusé … Mais je ne veux pas que tu te fasses d’idées … Et je n’ai pas envie de me faire d’illusions. »

« DIS-MOI AU LIEU ! » s’écria t-il, quelques têtes se tournant vers eux.

« Assez ! Tu n’as pas besoin de crier ! Je veux juste … que l’on se tienne la main. Mais après, je vais me faire de fausses idées. »

Bon … Si ce n’était que ça … Il prit sa main dans la sienne, recommençant à marcher alors qu’elle recommençait à sourire d’un air gêné. Ce n’était pas tendre et délicat mais c’était bien du Théodore. Ils s’étaient remis en route, la jeune femme le laissant prendre les commandes alors qu’ils parcouraient les ruelles en regardant à gauche et à droite.

Ah … Ils paraissaient comment aux yeux des autres ? Comme un couple ? Elle ne parlait plus, le visage légèrement dirigé vers le sol tout en rougissant. Un couple … Avec un homme marié et qui allait être père d’un merveilleux enfant. Alors bon … Il ne fallait pas penser trop loin non plus ! Le jeune homme s’arrêta, désignant un magasin dans lequel ils s’enfoncèrent.

« Bon … Souviens-toi que ce n’est pas pour que tu ressembles à un playboy. »

« Je le sais très bien, Cynthia. Il me faut quelque chose de résistant. »

« Donc un jean … Mais encore, les jeans … Hum … Quelque chose en cuir … Ca serait plutôt très résistant même. Qu’est-ce que tu en penses ? »

« C’est plutôt une bonne idée, Cynthia. Optons pour cela ! »

Alors, il fallait choisir la bonne taille. Ils commencèrent à fouiner à travers les vêtements, Cynthia poussant un petit cri ravi en apercevant une tenue noire … Encore une fois …

Lorsqu’il sortir des vestiaires en essayant le nouveau jean en cuir, il demanda à Cynthia ce qu’elle en pensait, la jeune femme semblant apprécier parfaitement cet habit. Mais lui … HUM ! Il prit la tenue noire de Cynthia, la reposant parmi les autres avant de croiser les bras. La jeune femme le regardant avec étonnement, ne comprenant pas qu’il faisait :

« Tu devrais sérieusement arrêter de prendre du noir ! »

« Hein ? Et pourquoi ça ? J’aime beaucoup porter du noir ! Ca attire la chaleur ! »

« Oui mais pas là où on va … Surtout pas ! Et ce n’est pas une question de porter du noir pour attirer la chaleur … mais de ne porter que ça ! Donc, là … Tu me laisses faire et je vais te choisir quelques vêtements qui t’iront bien mieux … Mais pas pour l’expédition. »

Hum ? Alors quoi donc ? Hein ?! Il s’affairait maintenant dans les robes ? Elle ? Porter une robe ? JAMAIS ! Elle n’était pas de ce … Mais il choisissait du blanc ? C’était une jupe blanche plutôt ? Ou alors une robe qui moulait le corps ? Et qui allait jusqu’aux cuisses ?

« Je peux savoir quelle perversité tu as en tête, Théodore ? »

« Je n’en ai aucune … Juste que le blanc, ça me saoule. On commencera l’expédition demain. Pour ce soir, tu t’habilleras comme ça et on recommencera à se balader. »

« Je te rappelle que tu es marié, Théodore. »

« C’est une balade entre amis, ne te fais pas d’illusions comme tu le dis si bien. »

Hum ! Elle piqua un fard, bredouillant quelques paroles. Cela avait été dit assez sèchement mais elle savait parfaitement qu’il ne pensait pas à mal. Elle hocha la tête d’un air positif, terminant les quelques achats de vêtements pour le jeune homme et elle-même.


Et la soirée ? Enfin … La fin de l’après-midi ? Ils mangèrent une glace ensembles mais à part se serrer la main, aucun autre geste n’était fait. Ils ne devaient pas aller trop loin … Puis vint le moment où l’après-midi se termina pour laisser place à la soirée. Une soirée qui allait s’annoncer plus que bonne puisque la jeune femme aux cheveux blonds avait attaché ses derniers en un chignon, gardant sa frange devant son œil gauche. Et elle portait la magnifique robe blanche qu’ils avaient achetée cette après-midi. Lorsqu’il la regarda, il ne put s’empêcher de rougir, cherchant à utiliser son phazon pour murmurer quelques mots :

« Tu es vraiment superbe … Cynthia. Si … Je n’étais pas marié … Je serais heureux … »

« Tais-toi un peu et ne viens pas tout gâcher, d’accord ? On retourne en ville ? »

« Bien entendu. Nous allons manger au restaurant alors ? Par contre… Ne le dit pas à Samus s’il te plaît … Je n’ai pas envie qu’elle … »

« Je serai muette comme une tombe. Ce genre de choses ne se dit pas. Et puis … C’est personnel et je n’ai pas envie de briser ce moment. »

Comme elle le désirait. Et c’est ce qu’il désirait aussi de toute façon. Il tendit sa main, s’inclinant devant elle alors qu’elle ne remarquait pas la sueur qui s’écoulait un peu de son front. Depuis qu’il était chez elle, il avait utilisé son phazon en permanence …

Et donc … Il avait du mal à le contenir. Mais il faisait cela pour elle … Et pour oublier un peu tout ce qui s’était passé avec Samus. Oui … Pour oublier un peu. Une voix le tira de ses rêveries, douce et tendre alors qu’il sentait la main de Cynthia posée sur la sienne :


« Et bien ? Théodore ? Tu rêves ? On n’y va ? »

« D’accord. Je te suis … Tu connais bien mieux la ville que moi ! »

Elle commença à marcher tranquillement, ayant fait appel à sa Carchacrok pour les emmener en ville. Pour elle, cette soirée allait rester gravée dans sa mémoire.

Chapitre 345 : Le monde des rêves

ShiroiRyu
Les derniers articles par ShiroiRyu (tout voir)

Chapitre 345 : Le monde des rêves

« … … … Ce n’est pas mon rêve … Ce n’est pas du tout mon rêve. »

Ou alors, ça l’était ? Mais c’était vraiment bizarre pour que l’on puisse considérer que ce n’était qu’un rêve. Cela devait être autre chose. Le phazon ? Non … Il ne pouvait pas retrouver Orié comme ça … Ce n’était pas ça … Le décor était un peu psychédélique … Comment pouvait-on dire plus correctement …

Il semblait assez déplaisant … Il n’y avait pas vraiment de sol au-dessous de lui, un vide complet se trouvant au-dessous de lui. En fait, il était sur de la terre mais … Plutôt sur une île qui flottait … Et encore, en jetant un œil autour de lui, les bâtiments semblaient partir dans tous les sens, certains étant penchés en diagonale.

« Ca va me donner mal au crâne et puis … Attends un peu … »

Ce n’était pas un rêve ?! Ce n’était rien relié au phazon ! Il n’était pas dans un rêve hein ?! Il se pinça la joue, gémissant légèrement alors qu’il se demandait pourquoi est-ce qu’il voyait correctement dans ce monde ? En fait, c’est comme si il ne sentait pas le phazon dans son corps. Alors … Est-ce que c’était un rêve ou non ?!

« … … Ca surprend non ? La première fois … Il faut l’avouer. »

« Qui … Qui vient de parler ?! » dit-il en se mettant aussitôt sur ses gardes, tournant la tête à gauche et à droite, ne voyant personne. Puis finalement, une ombre quitta le mur contre lequel elle s’était cachée pour se présenter à Orion.

« Cyn… Cynthia ? Qu’est-ce que tu fais ici ? Et où est-ce que je suis ? Et attends ? Pourquoi est-ce que tu es dans cette tenue ? » dit-il avec appréhension.

Il n’arrivait pas à le croire mais … Cynthia se tenait bien devant lui … Enfin, en nuisette noire et elle n’avait pas ses rubans noirs dans les cheveux. Comme si …

« Disons que j’étais en train de dormir paisiblement … Et que je n’ai pas eut le temps de me préparer. Encore heureusement, ici, il ne fait ni chaud, ni froid donc je n’ai pas à m’inquiéter de ma tenue. Sinon, c’est tout ce que tu as à me dire ? »

Ah ! Il retira aussitôt ses chaussures, se disant qu’il les avait au pied, chose qu’il estimait assez bizarre. Il tendit ses chaussures à la jeune femme, celle-ci lui faisant un petit sourire avant de le remercier pour les enfiler. Heureusement, elles n’étaient pas trop grandes.

« Et maintenant ? Tu veux bien me dire où est-ce que l’on se trouve ? »

« J’ai ma petite idée … à ce sujet … Mais ce qui m’étonne, c’est pourquoi moi ? »

« Si tu me dis où je me trouve et où tu te trouves, je suis sûr que je peux t’aider. »

« Nous sommes tout simplement dans la dimension où Giratina se repose. Cela m’étonne de sa part mais bon … Je me demande pourquoi est-ce que je suis ici ? » dit-elle alors qu’il restait un peu muet d’étonnement. La dimension de Giratina ? Chaque dieu dragon avait sa propre dimension … Mais celle de Giratina était vraiment spéciale … Ah ! En y repensant un peu … N’avait-il pas déjà été dans la dimension de Giratina auparavant ? Pour … Phoebe ?

« Brrr … En fait … Il fait plutôt froid en fin de compte. » murmura lentement la jeune femme alors qu’il émettait un petit sourire, retirant son pull pour le lui donner.

Elle le respira légèrement, semblant apprécier l’odeur avant de sourire à son tour, le mettant sur elle. Elle l’embrassa sur la joue, reprenant la parole d’une voix douce :

« Merci beaucoup, Théodore. C’est vraiment très sympathique de ta part de faire un tel geste. Mais bon … Cela ne va pas nous aider à savoir ce que nous faisons ici. Nous devrions fouiller un peu. Je ne pense pas que nous nous trouvons ici par hasard. »

« Je le pense très bien … Enfin, je pense pareil quoi. »

« Hihihi. Mais sinon, comment vas-tu ? Comme tu ne me téléphones pas ou tu ne me donnes pas de nouvelles, je suis obligée de te les demander pour le peu de temps que je suis avec toi. » demanda t-elle tandis qu’ils se mettaient à marcher.

« Bof … Ca peut aller mieux, on va dire … Mais … Tu es sûre que l’on ne rêve pas ? »

« Sûre et certaine. Je parie que lorsque l’on sortira d’ici, tu n’auras plus tes chaussures, ni ton pull hein ? Par contre, tu étais en train de dormir aussi ? »

« C’était l’idée oui … J’essayais de dormir. » répondit-il sur un ton assez évasif.

« Ca n’a vraiment pas l’air d’aller … Tu ne veux pas en parler ? »

« Le mieux serait quand même de trouver une raison de notre présence ici. » répondit-il pour couper court à la discussion, la jeune femme à la frange blonde haussant un sourcil désapprobateur. Ce n’était pas le bon moment pour parler de tout ça, soit … Mais le ton employé ne lui plaisait guère.

Enfin, ils n’eurent pas le temps de parler plus longtemps puisqu’un cri se fit entendre au-dessus d’eux, Giratina se trouvant dans les airs … Sous sa forme originelle ? Celle d’un serpent divin ? Tout de suite, le jeune homme remarqua quelque chose d’étrange et cria à Cynthia de reculer et de se mettre derrière lui.

« Il a du phazon jaune ! Fais attention à toi, Cynthia ! En fait non, essaye de t’enfuir ! »

« Et de te laisser seul ? Bien entendu … Nous n’avons pas nos pokémons, nous ne pouvons pas nous battre. Il vaut mieux que … »

« J’ai encore mon armure. » répondit-il en faisant apparaître son armure blanche sur son corps, se demandant pourquoi il n’arrivait plus à sentir le phazon. Pourtant, il savait qu’il était présent dans son corps mais pour une raison inexpliquée … C’était le vide complet en lui … Comme si il n’en avait jamais eut.

« Et alors ? Tu veux que je t’abandonne ? Non merci. Je ne suis pas comme ça et je ne l’ai jamais été. Je suis quand même l’ancienne maîtresse de Sinnoh, d’accord ? »

« Alors ne viens pas te plaindre si tu meures … et de l’autre côté, tu recules ! »

Il venait de la repousser en arrière alors que Giratina arrivait tout droit vers eux, se positionnant à quelques mètres du jeune homme et de la jeune femme. Des lignes jaunes sur la totalité de son corps … Du phazon jaune … Mélange de vert de rouge …

« … … Si tu veux te battre … Même si je ne peux pas utiliser mon phazon … »

« … Je … Ah … Ils m’ont … infecté … Théodore. »


Hein ? Il s’arrêta aussitôt d’être en position de défense alors qu’il se demandait si c’était bien Giratina qui venait de lui parler. Le dieu … des dimensions ? Cynthia aussi semblait avoir entendu cette voix, étant autant interloquée que lui.

« Qui ? Dark Samus ?! Dark Samus vous a infecté par le phazon ? Ne vous en faites pas ! Je peux vous sau … »

« Non … Tu ne peux pas. Ici … J’ai interdit l’utilisation du phazon … C’est ce qui me permet de rester sain … Mais bientôt, ma dimension se détruira et ils viendront me chercher. Théodore … Tu es celui qui doit me récupérer … Comme l’ont fait tes deux sœurs. »

« Oria ? Et Orié ? Qu’est-ce que … Vous parlez des deux autres dieux ?! Venez par ici … »

« Je ne peux pas … Cynthia … Elle … Elle est là pour vous aider … »

« Comment est-ce que je peux vous aider, dieu Giratina ? ! » répondit l’intéressée en haussant la voix, étant légèrement inquiète au sujet de ce qui se passait actuellement.

« Tu es sur la planète sur laquelle nous vivions en paix … Tranquilles et apaisés … Là, nous avons scellés nos pouvoirs dans trois orbes. »

« L’orbe de platine, l’orbe adamant et l’orbe perlé. Ce sont des reliques. »

Elle s’y connaissait drôlement, n’est-ce pas ? Et le jeune homme était aussi au courant. Pourtant, c’était à elle qu’il confiait une telle mission. Le dieu des dimensions … avait besoin de Cynthia … Orion ne put s’empêcher de sourire, faisant disparaître son armure. Giratina poussa un petit gémissement avant de reprendre :

« Cynthia … Tu dois les retrouver … et les emmener à Théodore … Il en aura besoin pour lutter contre moi … Et les autres. »

« Lutter contre vous ?! Comment ça ?! » répondit le jeune homme aux cheveux blancs, plus impressionné qu’autre chose par les paroles de Giratina.

« Le phazon … Le sang de dieu … Il va régner dans mon corps … Et il l’est déjà dans celui de Dialga et Palkia … Délivre-nous … Qu’importe la méthode utilisée. Il est temps … Ils sont là … Ils vont venir me chercher. Vous devez partir … Empruntez le miroir d’où vous provenez. »

« Hein ?! Mais attendez un peu ! Je vais venir vous aider à lutter contre eux ! »

Il avait déjà fait réapparaître son armure mais il fut repoussé d’un coup de queue par Giratina. Ah … Dialga et Palkia ?! Ils venaient d’apparaître à travers une fissure ?! Mais pourquoi est-ce que le phazon marchait encore chez eux ?! Est-ce qu’il était déjà trop ancré en eux ? Et Giratina ? NON ! Il ne pouvait pas …

« Partez … vite ! Je vais les retenir ! »

Le dieu des dimensions disparut de leurs vues pour apparaître dans le dos de Dialga, lui donnant un coup de queue pour le repousser hors de la dimension. De l’autre côté, il avait ouvert la bouche, créant un puissant rayon pour le faire percuter le visage de Palkia. Cela n’avait aucune chance de les blesser mais …

« Théodore ! On doit s’en aller ! On ne peut rien faire ! »

« Mais … Mais … Tu veux le laisser seul face à eux ?! »

« ON N’A PAS LE CHOIX ! THEODORE ! Arrête de faire l’abruti ! »

Mais mais mais … Déjà qu’il ne pouvait pas sauver Orié … Maintenant Giratina ?! Cynthia lui prit la main pour le tirer en arrière, Orion observant la scène de combat qui avait un goût d’apocalypse. Un combat entre trois dieux … Un combat démentiel mais …

« ET MERDE ! JE LES SAUVERAI TOUS ! »

« Oui mais pas maintenant ! »

Elle continuait de le tirer en arrière, ayant du mal puisque le jeune homme était dans son armure. Finalement, ils coururent alors que les bâtiments comme les îles semblaient s’écrouler, Orion bafouillant avec frénésie :

« La dimension … La dimension se désagrège sous leurs puissances … »

« Arrête de parler et cours tout simplement, Théodore ! COURS ! »

Giratina lui avait confié une mission … A elle … Elle devait s’en sentir flattée, elle qui avait été toujours plongée dans la mythologie et l’histoire mais là … Elle se sentait plutôt mal … Elle avait l’impression d’être rentrée dans un conflit qui la dépassait complètement …
Ils arrivèrent devant ce qui ressemblait à une gigantesque vitre où ils pouvaient se voir. Le jeune homme et la jeune femme se tenaient la main, Cynthia rougissant légèrement avant d’hocher la tête d’un air négatif. Ce n’était pas le moment de penser à ça !

« Bon … Comment est-ce que ça marche ? »

« Je ne sais pas du tout … On doit dire une formule magique ? On ne sait comment nous sommes venus … Alors pour repartir … »

La réponse ne tarda pas à paraître puisque le verre semblait se mouvoir … Enfin non … La surface du verre créait des ondes comme si elle était devenue un liquide. Qu’est-ce qu’il … Il n’eut pas le temps de parler que Cynthia prit une profonde respiration avant de plonger à l’intérieur. Lorsqu’ils atterrirent … Ce fut pour se retrouver dans une chambre plutôt coquette … Une chambre avec des rideaux noirs translucides … Même les couvertures et le reste de la décoration étaient noires … Voir plutôt blanc pour le papier peint … La seule chose qu’il put dire lorsqu’il arriva, ce fut :

« MERDE ! Je crois que j’ai perdu les couleurs pendant le passage ! Je vois tout en noir et blanc ! C’est vraiment louche ! »

« … … … … C’est ma chambre, Théodore. Et c’est ta main … qui est posée sur mon sein. »

Hein ? Quoi ? Il remarqua des lignes blanches sur sa main droite … Mais sa main droite était posée sur le sein gauche de la jeune femme qui elle-même était en fait couchée au sol. Et il était à quatre pattes au-dessus d’elle. Elle était rouge de gêne, détournant le regard alors qu’il poussait un petit cri, se demandant pourquoi est-ce que son phazon était apparu sur son corps ? Est-ce à cause de son absence pendant quelques minutes ?

« Enfin bon … Théodore … Voilà ma chambre. » répondit-elle en se relevant, s’époussetant légèrement pour ne pas penser à cet atterrissage assez spécial.

« Comment ça se fait que je sois ici ? Et … ATTENDS UN PEU ! Je suis dans ta chambre ?! »

« Tu étais à Daiban non ? Je crois … Que puisque nous avons emprunté le même miroir … Tout les deux … Nous sommes retournés dans l’endroit d’où je venais. On a emprunté le miroir dont j’étais issue visiblement … »

« Oui mais … Mais … Oh punaise … Comment ça se fait ? Ah … D’abord me calmer … Je suis désolé mais … Il se peut que je ne puisse plus te parler, je vais arrêter mon phazon … avant qu’il ne me fasse commettre de bêtises. Ca consisterait à te sauter dessus, Cynthia. »

« Et je suis sensée prendre comment ces paroles, Théodore ? » répondit-elle avec un petit sourire alors que le jeune homme faisait de même.

« Comme tu le veux … Mais je vais juste tenter de garder une vue à peu près intacte … Car sinon, tu ne seras pas sortie de l’auberge par ma faute. Au passage, je ne savais pas que tu étais dans le style gothique, Cynthia. »

Oh le salopard ! Elle s’apprêtait à lui répondre mais déjà, les veines disparaissaient les unes après les autres, le jeune homme s’arrêtant de sourire. Là, il tenta d’ouvrir la bouche mais aucun son n’en sortit. Hum … Bon …

« Je te pardonne pour cette fois, Théodore. On dirait que tu vas devoir rester ici quelques temps. » répondit-elle en poussant un petit soupir apaisé.

« … … … … … »

Peut-être que dans le fond … C’était une bonne idée ? Il devait quand même prévenir Samus … Mais après … Il venait tout simplement de se téléporter d’un endroit à un autre … Grâce à Giratina … Ce n’était pas rien … Pas rien du tout. Et puis … Après leurs disputes … Peut-être que mettre un peu de distance avec Samus serait une bonne chose en fin de compte.

Chapitre 344 : Perdu

ShiroiRyu
Les derniers articles par ShiroiRyu (tout voir)

Chapitre 344 : Perdu

« Je peux monter ? » dit-il alors qu’aucun son ne sortit de sa bouche, le jeune homme aux cheveux blancs ayant marché jusqu’au vaisseau de Samus.

Pourtant, comme si le vaisseau avait entendu sa voix, il put rentrer à l’intérieur, l’ascenseur descendant pour lui permettre de monter. Lorsqu’il fut dans la salle de commandes, la voix électronique de l’intelligence artificielle se fit entendre :

« Orion ? Que se passe t-il pour que tu viennes ici ? Ce n’est pas normal de ta part. Est-ce que tu t’es disputé avec Samus ? Je tiens à te signaler que je ne t’emmènerai pas ailleurs. Si c’est juste une petite dispute où l’un dort dans le vaisseau, aucun problème. »

… … … … … Hum … Quelle idiote. Elle pouvait toujours attendre une réponse de la part du jeune homme, ça n’aurait servit à rien. Elle reprit d’une voix calme :

« Installes-toi sur le fauteuil, on va commencer par une lecture de pensées pour que l’on puisse dialoguer tout les deux. Je pense que c’est une bonne idée, n’est-ce pas ? »

Il hocha la tête d’un air positif, s’asseyant sur le fauteuil de la salle des commandes alors que déjà, plusieurs tentacules sortaient du plafond, des ventouses étant présentes au bout. Elles se logèrent sur son visage, le jeune homme se mettant à penser avec rapidité :

« Est-ce que tu me comprends ou m’entends maintenant, Noxis ? »

« C’est exact … Nous allons donc pouvoir nous expliquer. Qu’est-ce qui s’est passé avec Samus ? Pour que tu viennes ici, c’est qu’il y a une bonne raison non ? »

« J’ai dit à Samus que je ne l’aimais plus. » répondit-il directement, l’intelligence artificielle restant plongée dans son mutisme pendant plusieurs secondes avant de dire :

« Hum … D’accord … Et à part ça ? Je ne vais même pas chercher à savoir pourquoi tu dis une telle chose car cela ne concerne que ta petite personne, n’est-ce pas ? »

« … … … … L’enfant se porte bien. Il n’a pas de traces de phazon mais … »

« Mais … » reprit-elle comme pour lui dire de continuer, le jeune homme murmurant :

« Je … Je … Avant qu’elle me l’annonce, je lui ai dit … que je ne le voulais pas … Je pensais qu’il allait devenir un monstre atteint par le phazon … »

« Mais qu’est-ce qui se passe dans ta tête actuellement, Théodore Astrum ? Qu’est-ce… »

« NE M’APPELLE PAS THEODORE ! Appelle-moi ORION ! ORION ! » s’écria t-il dans sa tête alors qu’il s’était relevé subitement, comme apeuré et énervé.

« Hum … D’accord … Ton énervement a aussi une explication, je pense. Enfin, je ne vais pas te refuser l’accès à la chambre. Je ne vois pas de raison de te le refuser à la base. Ce n’est qu’une dispute que j’espère que tu regrette amèrement, Orion. » termina t-elle alors que le jeune homme retournait s’asseoir, bafouillant quelques mots sans que sa voix ne sorte.

« Noxis … Je crois que je me transforme … J’ai presque envie de tuer l’enfant dans le ventre de Samus … Même maintenant … J’ai encore envie de le tuer … Et pourtant, je sais qu’il n’aura rien, qu’il aura une vie normale … Qu’il ne sera pas différent des autres. »

« … … … Tu veux que je fasse la psychologue ? » dit-elle sur un ton neutre alors qu’elle reprenait aussitôt : « Et je ne rigole pas dans ma proposition. »

« Je suis trop intelligent pour ça. Je peux facilement deviner les réponses que tu désires et te faire donc plaisir alors que … »

« Pourquoi ne pas essayer ? » répondit-elle alors que le fauteuil s’abaissait subitement, le jeune homme poussant un profond soupir. Pourquoi pas ?

« Bon et bien … Je te laisse poser tes questions mais tu risques de t’attendre à des réponses très claires et précises … Mais surtout celles qui te font plaisir malheureusement. »

« Depuis quand est-ce que tu es aussi con ? Est-ce que cela remonte à l’enfance ? L’adolescence ou alors lorsque tu es devenu un adulte soi-disant responsable ? »

Il se redressa aussitôt sur le fauteuil, s’écriant dans ses pensées avec un peu de surprise :

« C’est quoi cette question ?! Je pensais que tu voulais être sérieuse, Noxis ! Si c’est pour dire de telles choses, il vaut mieux ne rien faire ! »

« Hum ? Notre jeune homme n’apprécie pas mes propos ? Alors je vais les modérer et donc répéter ma question : Depuis quand est-ce que tu as décidé de ne plus assumer tes responsabilités ? Je pensais que tu étais amoureux de Samus et cela depuis pas mal de temps. Vue la difficulté que tu as eut pour assumer tes sentiments, il est clair qu’une chose est sûre et certaine : Tu es amoureux de Samus, malgré tout ce que tu peux dire, formuler ou faire. Tu n’es pas stupide au point de renier tes sentiments quand même, non ? »

Il ne lui répondit pas, restant plongé dans son mutisme alors que l’intelligence artificielle ne semblait pas en avoir terminé avec lui. Elle reprit :

« Donc déjà ce petit point est réglé. Maintenant, passons à cette envie de meurtre qui t’anime. Pourquoi est-ce que tu as envie de le tuer ? Car tu as peur qu’il soit atteint par le phazon ? Mais on t’a signalé qu’il n’a rien du tout dans le sang alors tu devrais exploser de joie plutôt que de vouloir le tuer ! Tu devrais être heureux qu’il … »

« Je te rappelle que je dois mourir … Et je ne sais pas quand … Et j’ai eut aussi un rêve où j’ai revu Orié … Samus n’a pas apprécié que je parle d’elle … Et elle s’est énervée car je ne parlais que d’Orié selon elle … Sans même penser à l’enfant ou à ma propre famille. »

« Et oui, il faut te fixer des priorités, c’est moche hein ? Qui passe avant tout ? Ta propre famille ? Celle que tu as fondée ? Ou alors celle qui n’est pas liée à ton sang mais que tu considères comme ta famille ? Ce que je remarque surtout dans tes paroles, c’est une peur de te confronter à ce qui est réellement très proche de toi. »

« … … … …. … Où est-ce que tu veux en venir ? »

« C’est très simple … Rien ne t’empêche d’aller sauver Orié, Oria ou alors qui tu veux mais cela doit passer après Samus et ton enfant. Je vais prendre un cas très simple : Tu n’as la possibilité de sauver qu’une personne. Samus ou Orié. »

« C’est un choix complètement stupide … Ca n’arrivera jamais. »

« Ne dit jamais, jamais … Et répond-moi sincèrement. Qui est-ce que tu sauveras ? »

« … … … Les deux. » répondit-il avec lenteur alors qu’il sentit une violente décharge électrique lui parcourir le cerveau, la voix de Noxis semblant assez énervée.

« Tu n’as pas le choix. L’une des deux, aucune autre. »

« JE T’AI DIT QUE JE SAUVERAI LES DEUX, TU COMPRENDS RIEN OU TU ES UNE ABRUTIE, NOXIS ?! » s’écria t-il dans ses pensées avant que la décharge ne revienne, bien plus forte, le jeune homme s’évanouissant sur le coup.

Hum … Elle avait peut-être un peu exagérée mais sa réponse avait été plus que déplaisante. Pourtant, elle n’en doutait pas le moins du monde … comme il l’avait si bien dit … Elle savait parfaitement que le jeune homme penserait ainsi … Mais ce n’était pas comme cela que ça se passait dans la vraie vie. Les tentacules aux ventouses quittèrent son crâne alors que d’autres apparaissaient pour le soulever, le guidant peu à peu vers la chambre en le balançant. Elle le fit rentrer dans le lit, remettant la couverture sur lui. Malgré le fait qu’elle était une intelligence artificielle, elle … s’occupait de lui.

… … … Orion était parti. Elle ne s’était pas énervée … Ce n’était pas le moment de s’énerver. La Gardevoir s’était levée en même temps qu’elle. Le jeune homme était parti en pleine nuit alors qu’il dormait sur le canapé. Comment avait-il fait pour …

« Du phazon. Samus, il a utilisé du phazon pour être discret en ouvrant la porte. »

Ah ? C’était donc ça … Bon … Qu’est-ce qu’elles devaient faire ? Aller à sa poursuite ? Ce n’était pas une bonne idée, loin de là même. Elle murmura avec lenteur :

« Je pense que je vais contacter Noxis. Ca ne m’étonnerait pas qu’il soit là-bas. »

« Fais donc, Samus … J’espère juste qu’il va bien, je vais déjà me télé … »

« Non, tu peux rester ici, s’il te plaît, Héméra ? Ca ne changera rien à la situation … »

« D’accord, comme tu le désires, Samus mais est-ce que nous avons exagéré, tu crois ? »

« Je ne sais pas du tout … Allez, je vais appeler Noxis. » termina la jeune femme.

Soit … Elle faisait déjà apparaître son armure sur elle, appuyant sur quelques boutons de son bras droit avant de commencer à être en communication avec Noxis. Enfin, du moins, d’essayer … Puisque bizarrement, cela semblait mettre un peu de temps à y arriver. Un petit souci technique ? Ou quelque chose du genre ? Elle … Elle était un peu plus inquiète maintenant mais au bout de deux minutes, la voix de Noxis se fit entendre :

« Oui, Samus Astrum ? Que se passe t-il ? »

« Depuis quand est-ce que tu m’appelles par mon nom de famille, toi ? J’en déduis facilement qu’Orion est bien chez toi, n’est-ce pas ? »

« C’est exact, il se repose et est en train de dormir après ma petite séance de psychologie que je lui ai offerte. Paraitrait-il qu’il y a du grabuge dans la famille Astrum ? »

« Ne me parle pas comme ça, Noxis … C’est tout ce que je voulais savoir, merci bien. Je vais donc te laisser. » dit la jeune femme, s’apprêtant à couper la communication.

« Ohla … Cela semble bien sérieux, n’est-ce pas ? Et des deux côtés en plus. »

« De quoi ? Qu’est-ce qui est bien sérieux ? De quoi est-ce que tu parles encore ? »

« Oh … Je ne sais pas trop … Ah si ! De ta relation avec Orion ? L’appeler Théodore ou autre, ça semble le choquer plus que tout. Et je suis au courant pour le bébé, je suis contente qu’il n’ait pas de problèmes. Il m’a aussi raconté qu’il ne t’aimait plus, qu’il avait envie de tuer ton enfant et toutes ces choses donc ne me sors pas l’excuse du : « Tu ne sais pas de quoi tu parles. ». Il s’est rapidement mis à table si tu veux tout savoir. »

« Il n’aurait pas put se taire un peu ? Enfin, je n’ai pas envie de me disputer avec … »

« Il t’aime toujours, Samus. » coupa l’intelligence artificielle à la jeune femme.

« Ah bon ? Première nouvelle. Heureusement que tu es là pour me l’annoncer. Comme si je n’étais pas au courant, Noxis. »

« Il croit que tu penses qu’il ne t’aime vraiment plus. De l’autre côté, il m’a expliqué une autre raison de ta colère … concernant Orié. Il ne fait que parler d’elle, n’est-ce pas ? »

Il n’aurait vraiment pas put se la fermer pour une fois ? Car Noxis allait lui faire la morale encore une fois. Heureusement pour elle, Héméra ne pouvait que … AH ! Elle pouvait suivre la conversation elle aussi ! Pourtant, la Gardevoir restait parfaitement muette.

« … … Et ? Où est-ce que tu veux en venir ? Déballe tout ce que tu as. »

« Il veut te sauver … et il veut la sauver … Je lui ai posé un ultimatum sous la forme d’une simple question. Qui de toi ou d’elle il sauverait. »

« Et qu’est-ce qu’il a répondu ? »

« Tu te doutes bien de la réponse, n’est-ce pas ? Tout les deux. »

Elle poussa un profond soupir, un petit sourire sous son casque. C’était normal … C’était Orion. On ne pouvait pas lui changer cette idée en tête. Il était comme ça depuis le début alors bon … Ca ne lui paraissait pas étrange. Pas le moins du monde même. … … … … … Mais ce n’était pas pour ça qu’elle allait lui pardonner. Tout cela ne se résolvait pas en un claquement de doigts ! Elle reprit la parole après quelques secondes :

« Et tu veux que je fasse quoi ? Car je te rappelle que … »

« Il n’a pas les bonnes priorités, c’est tout. Au passage, je pense même comprendre ce qui se passe dans son petit crâne de piaf. »

« Ah … Ah bon ? » demanda Samus, s’étant faite encore coupée la parole.

« Hum … Comme il sait que tu es en sécurité, il se préoccupe beaucoup plus d’Orié que de toi. Tu veux vraiment attirer son attention ? Tu n’as qu’à te mettre dans un danger du même niveau qu’Orié et je suis sûre qu’il fera un choix qui consistera à venir te sauver en première. Qu’est-ce que tu en penses ? »

« Que c’est une idée complètement risible et pathétique. Je ne suis pas du genre à forcer une personne à choisir entre moi et une autre, je ne l’ai jamais été et je ne le serai jamais ! »

« Tant mieux, c’est ce que je voulais entendre de ta voix. »

« Et alors ? Qu’est-ce que tu veux que je fasse en fin de compte ? »

« C’est tout simple … Prend sur toi-même, montre que tu es présentes à côté de lui et réglez cette putain d’affaire avant qu’il ne soit trop tard ! Car pour lui, si tu n’as peut-être pas encore compris, c’est de sauver Orié, Oria et Arceus ! Dès qu’il saura que vous êtes toutes en sécurité, je pense qu’il abandonnera toute résistance au phazon … Mais surtout, qu’il sera heureux.  Samus, actuellement, tu es heureuse non ? »

« Oui … Bien entendu mais attends un peu, toute résistance au phazon ? Abandonner ? »

« C’est simple … Il sait qu’il va bientôt mourir mais il veut terminer tout cela avant de disparaître. Tu es tranquille et si tu le désires, tu peux arrêter de te mettre en danger. Il en est de même pour Héméra. Je ne sais pas ce que tu as cru Samus depuis tout ce temps mais il n’a jamais voulut lutter ou autre. Il n’a jamais été un combattant et ne le sera jamais. Ses réactions ne sont pas celles d’un chasseur de primes mais d’un homme qui veut protéger ceux qu’il aime. Toi, tu veux sauver l’univers. Lui, il veut sauver SON univers. »

Sauver son univers ? Cela veut dire ses proches ? Et il veut faire cela avant de mourir ? Et puis … En un sens … Noxis avait raison … Le jeune homme n’était pas comme elle. Il n’était pas aguerri au combat …. Bien entendu, il avait de meilleures capacités physiques qu’elle … Bien entendu, il n’avait pas eut une vie très rose non plus … Mais contrairement à elle, il n’avait rien fait pour cela. Elle … Elle avait décidé d’être chasseuse de primes depuis l’âge de quatorze ans. Alors que lui … ne faisait que subir ?

« C’est bon … C’est bon … De toute façon, qu’importe ce que j’ai dit ou ce qu’il dit, ça ne changera rien à la situation. Tu peux arrêter tes sermons, Noxis. »

« Soit … Je le laisse dormir dans le vaisseau en attendant que ça soit calmé des deux côtés. »

Oui … Bien entendu. La jeune femme aux cheveux blonds soupira en arrêtant la communication, faisant disparaître son armure. Orion était différent d’elle … Elle l’oubliait parfois un peu … Mais cette équation n’était pas aussi simple. Pas le moins du monde.

Chapitre 343 : Aller bien, aller mal

ShiroiRyu
Les derniers articles par ShiroiRyu (tout voir)

Chapitre 343 : Aller bien, aller mal

« Samus ? Samus ? Théodore voudrait te parler si tu le veux bien. »

« Je n’ai rien à lui dire … Sauf que si il veut peut-être savoir « un peu » comment ça se passe avec son enfant, si il le considère comme tel, il n’a qu’à lire cela. »

Elle lui tendait une grande enveloppe brune avant de se lever de table, le jeune homme aux cheveux blancs restant plongé dans son mutisme tandis qu’elle quittait la cuisine. L’enveloppe brune devant lui, il ne la voyait pas mais … Bon … Enfin …

« Théodore ? Est-ce que tu veux que je t’ouvre la lettre ? Tu n’as qu’à me le demander par la pensée et ça sera fait aussitôt. C’est à toi de voir … »

« … … Je ne sais pas pourquoi je ferai cela ? Je ne m’intéresse pas à ma femme et à mon futur enfant … De toute façon, je suis destiné à mourir, n’est-ce pas ? Alors pourquoi s’intéresser à cela, Héméra ? Pourquoi ? Pour rien du tout … Ne te préoccupe pas de cette enveloppe. Va rejoindre Samus et laisse-moi seul, merci bien. »

Il s’était adressé à la Gardevoir par la pensée comme à son habitude. C’était l’unique moyen qu’il avait pour communiquer avec elle. Ses doigts tapotaient la table alors que la Gardevoir s’éloignait de la cuisine comme Samus, le laissant seul.

« … … … … … Peut-être que je ne l’aime plus au final ? Il me faudrait en discuter ? »

C’était peut-être une bonne idée, n’est-ce pas ? Qu’est-ce qu’il avait à perdre à essayer ? Rien du tout, n’est-ce pas ? Alors pourquoi ne pas essayer … Pourquoi ? Il se releva, prenant l’enveloppe brune avant de quitter la cuisine à son tour, se dirigeant vers le salon où la Gardevoir et Samus étaient installées.


Il déposa l’enveloppe brune sur la petite table de salon alors que la jeune femme remarquait qu’elle n’avait pas été ouverte. Il demanda par la pensée à Héméra de bien vouloir faire la messagère comme à son habitude alors qu’il reprenait aussitôt :

« J’aimerai que tu dises à Samus que je ne l’aime plus. »

Elle allait prendre la parole mais elle s’arrêta aussitôt, tournant son visage vers Orion. Qu’est-ce … Qu’est-ce qu’il venait de dire ? Là, ce n’était pas du tout sérieux ! C’était même irréaliste ! Samus remarqua parfaitement le regard étonné de la Gardevoir, demandant :

« Qu’est-ce qui se passe ? Qu’est-ce qu’il t’a dit ? Ne tourne pas autour du pot s’il te plaît. »

« … … Je ne peux pas te le dire … Car il ne le pense pas réellement. »

« QU’EST-CE QU’IL A DIT, HEMERA ? ! » répéta t-elle avec énervement.

… … … Non. Théodore ne le pensait pas. Pourtant, il était assez sérieux dans ses propos. Mais … Quand même ! NON ! Elle se tourna vers le jeune homme aux cheveux blancs :

« Non … Je ne dirais pas cela. Si tu as ça à lui dire, je ne veux pas être celle qui doit lui annoncer. C’est bien clair ?! Moi, je ne joue pas à votre jeu stupide ! Je vais dans votre chambre en attendant que vous discutiez ! »

Hein ? La Gardevoir s’était mise en colère ? C’était vraiment si déplaisant que ça ? Ce qu’il avait à dire ? Là, elle commençait à être un peu inquiète. Elle se positionna en face d’Orion, restant néanmoins assise sur le canapé, reprenant la parole :

« Utilise ton phazon … et dis-moi donc en face ce qu’Héméra n’a pas voulut dire. »

Soit … Si c’était ce qu’elle désirait. Il fit apparaître ses veines blanches sur ses bras, puis son visage jusqu’à ce que ses yeux se ferment pour se rouvrir, étant redevenus normaux. Il toussa légèrement avant de dire d’une voix lente :

« Je ne t’aime plus, Samus Aran. »

« … … … … Tu peux me répéter cela ? » dit-elle sur un ton calme et neutre.

« Je ne t’aime plus, Samus. Je crois qu’en fin de compte, je pense beaucoup trop à ma petite sœur et au phazon pour réellement t’aimer. Je suis vraiment désolé de te le dire … comme ça mais … Puisque tu voulais tout savoir. »

« Arrête tes bêtises un peu, si tu espères me faire pleurer, tu n’y arriveras pas. »

« Ce n’est pas mon but, loin de là. J’y ai réfléchit après ce que tu as dit hier et tu as entièrement raison. Je ne veux pas de cet enfant … Ce n’est pas que je ne veux pas d’ENFANT, c’est bien différent. C’est juste que … »

« Parce qu’il est phazonné, tu le rejettes, bien entendu. »

« T’as vu ce que je peux devenir, n’est-ce pas ? Tu sais à quel point je peux devenir un monstre ! Est-ce que tu as envie de faire naître une créature tentaculaire ? Capable de dévorer et absorber l’énergie d’autrui ? »

« Il ne sera pas comme ça … Et visiblement, tu n’en as strictement rien à foutre de lui. »

Le ton avait été sec et dur. Qu’est-ce … Qu’est-ce qu’elle voulait dire par là ? Il ne comprenait pas. Elle prit l’enveloppe brune, l’ouvrant avant d’en récupérer une feuille :

« Alors … Alors … Qu’est-ce que je dois lire ? Tu veux que je lise ce qui est écrit dessus ? »

« … … … C’est bien les tests comme quoi l’échographie s’est bien passé non ? »

« Oh … Seulement ça ? C’est SEULEMENT ça ce que tu crois hein ?! »

« Mais oui … Pourquoi est-ce que tu t’emportes ?! Qu’est-ce qui ne va pas ? »

« ALORS JE VAIS TE LE DIRE ! Taux de phazon présent dans le sang du fœtus : ZERO MILLIGRAMMES ! » hurla t-elle avec violence avant de lui balancer l’enveloppe dans la tête, le jeune homme restant abasourdi par ce qu’elle venait de dire.

Le bébé … était parfaitement normal ? Aucune trace de phazon ? C’était donc … une bonne nouvelle et lui ? Lui … Ah … Il releva son regard vers Samus, celle-ci croisant les bras à la hauteur de sa poitrine. Elle serrait les dents, l’air rageur mais on voyait bien qu’elle tremblait de tristesse.

« … … … Je ne m’exclamerai pas de joie … en te disant que c’est une super nouvelle. Non … Ca serait se voiler la face … Je n’ai pas à être heureux mais … J’espère que tu l’es sincèrement. Oui … Tu dois l’être hein ? »

« Tu ne vois pas que je déborde de joie ? Ca ne se lit pas dans mes yeux ? »

« … … … … … Pardon. » murmura t-il en baissant la tête alors qu’elle reprenait :

« Ce n’est pas avec un mot que je vais te pardonner, Orion. Comme je te l’ai dit, je t’aime énormément mais il ne faut surtout pas me prendre pour une idiote. Je suis une chasseuse de primes en même temps qu’une femme. J’ai le tempérament qui peut aller avec. Je me suis peut-être montré un peu trop gentille depuis que nous nous sommes épousés voir depuis que toi et moi, nous nous sommes embrassés mais ça peut vite disparaître. »

« Je le sais très bien, Samus … Je le sais parfaitement. »

« Ce que tu as dit, cela va rester gravé dans ma mémoire. Est-ce que tu n’as pas les couilles pour assumer ta paternité ? » dit-elle sur le même ton depuis plusieurs minutes.

« Ce n’est pas ça … C’est juste que … »

« C’est juste que quoi ? Ah oui … Tu as bien dit clairement que tu ne m’aimais plus ? Est-ce que tu ne t’es pas trompé ? Et tu voulais plutôt dire pas ? »

« Que je ne t’aime pas ? NON ! NON ! Ce n’est pas du tout ça ! Ce … Ce n’est pas … Je t’aimais énormément auparavant ! C’est tout ! C’est juste que … »

« Tu m’aimais … Et maintenant, il n’y a plus rien du tout. Qu’est-ce qui a cloché ? Le fait que tu aies des responsabilités envers moi ? Maintenant que je suis enceinte ? C’est ça ? Le fait que maintenant, tu dois rester avec moi car tu as des … Oh et puisse laisse tomber. »

Elle disait cela en poussant un soupir, se levant finalement bien qu’elle avait arrêté de trembler. Elle ne semblait même plus triste … mais résignée ? Elle reprit la parole avec lenteur, murmurant :

« Si tu ne m’aimes plus … Je dirais bien que tu n’as plus à vivre ici … mais ça serait égoïste de ma part et tu es mon partenaire pour mes missions donc non … Je ne te jetterai pas à la porte, je ne suis pas ainsi. Par contre … Puisque tu es certain de ton absence de sentiments envers ma personnes, je peux te le … »

« JE NE SUIS PAS CERTAIN DE CA ! » s’écria t-il en reprenant aussitôt : « J’ai juste dit cela … sur un coup de tête … Je … Je ne sais pas si c’est sérieux mais … J’ai tellement de personnes en tête … Orié, Oria, toi, Héméra … Et puis … Je … »

« Orion … Tu as le QI d’une unité Aurora, n’est-ce pas ? »

« Oui … Mais c’est quoi le rapport avec … »

« Alors, tu devrais comprendre que même si tu n’étais pas sérieux, dès l’instant où tu as émis un doute de tes sentiments envers moi, c’est qu’il y a un problème … »

« Je … Mais Samus … Et puis m … »

Il ne terminait même pas sa phrase. Il comprenait parfaitement ce qu’elle voulait dire ! Dès l’instant où il avait commencé à douter … Cela voulait dire qu’il n’était plus sûr de l’aimer. Mais il l’aimait ! Il en était sûr et certain !

« Théodore ? Tu es d’accord pour qu’Héméra dorme à ta place dans le lit non ? Ca ne me dérange pas de dormir avec une pokémon dans mon lit. Toi-même, tu préfères dormir sur le canapé ou alors sur le matelas utilisé par Cynthia ? »

Hein ? Que quoi ? Il avait cru mal entendre ou alors …

« Samus ? Tu … Pourquoi est-ce que tu m’appelles … »

« L’homme que j’aime s’appelle Orion. Tu n’es pas Orion mais Théodore, voir peut-être même Ophiuchus. Je pense même qu’Ophiuchus te conviendrait bien mieux. »

« Mais arrête ! Ce n’est pas drôle, Samus ! Tu peux encore m’appeler Orion ! »

« Nul besoin … Ophiuchus. En plus, tu es mon partenaire donc ça suffit… Et ça te conviendrait vraiment bien mieux … »

« Je vais me mettre en colère, Samus ! Arrête ! C’est bon ! Tu peux m’appeler ORION ! Je t’ordonne de m’appeler Orion ! »

Elle lui fit un petit sourire triste avant de hausser les épaules, les veines blanches sur le visage du jeune homme se faisant plus nombreuses. Qu’est-ce qui … Qu’est-ce qui lui avait pris de dire une telle connerie auparavant ?! Qu’est-ce qui lui avait pris ?!

« Ne t’emporte pas, Ophiuchus. Tu te calmes s’il te plaît … Ah … Oui … Au final, j’allais oublier une chose … Une chose très importante … Orion. »

Elle venait de l’appeler à nouveau par son prénom pour une seule et bonne raison. Une unique raison, n’est-ce pas ? Elle voulait lui dire quelque chose mais … mais … Il sentait que c’était encore pire que les autres choses … Ah …

« La fédération galactique m’a chargé d’une mission spéciale … »

« La … Laquelle, Samus ? » demanda t-il en tremblant.

« … … … Elle te concerne bien entendu, sinon je ne t’en parlerai pas. Elle te concerne même directement puisque c’est une mission par rapport à ta personne. » continua t-elle en lui faisant un petit sourire triste. Il était maintenant un peu apeuré.

« … … … Tu peux me le dire … C’est bon. Qu’est-ce qui pourrait être pi … »

« Je dois te tuer, Orion. » répondit-elle en lui coupant la parole.

« … … Qu … Quoi ?! Qu’est-ce que tu racontes ?! »

« Je dois te tuer si tu perds à nouveau le contrôle de ton corps, Orion. Si le phazon devient trop désobéissant et que tu remontres des pertes de contrôle, je serai obligée de t’abattre. Tu vois, Orion ? C’est ça la confiance mutuelle dans un couple. Normalement, je n’aurai jamais dû t’en parler car je te faisais confiance … Car j’estimais que tu m’aimais réellement. Mais en fin de compte, ce n’est pas le cas et il était donc de mon devoir de te prévenir à ce sujet. »

« Mais mais … Samus … Je … Comment te dire … »

« Ah … C’est bon, Orion … Non ! Ophiuchus ! C’est parfaitement bon ! Maintenant, nous ne serons plus dans une relation de parfaite confiance puisque tu sais que je dois te tuer et puisque je sais que tu ne m’aimes plus. »

« Arrête … CA ! SAMUS ! C’EST QUOI CE DELIRE ?! POURQUOI EST-CE QUE TU DOIS ME TUER ?! » hurla t-il avec colère.

« Je n’ai jamais eut en tête de te tuer, Ophiuchus … Et j’espère n’avoir jamais à le faire. »

« Samus … Je … »

Je … Quoi ? Qu’est-ce qu’il pouvait dire ? Il était complètement perdu maintenant. En à peine une vingtaine de minutes, une bonne majorité des choses qu’il avait construites … venait de se briser. Il vint subitement prendre Samus dans ses bras, la serrant avec insistance alors qu’elle se laissait faire sans réagir. Les veines blanches disparaissaient peu à peu alors qu’elle murmurait doucement :

« Tu vois … L’intelligence suprême ne fait pas de toi un surhomme, Ophiuchus. »

« Je … Je … Samus … … … … … »

Il ne voulait pas qu’elle lui dise ça ! Il n’aurait jamais voulut qu’elle lui dise qu’elle doive le tuer si il commençait à perdre la tête ! Il n’aurait jamais voulut débuter cette discussion ! JAMAIS ! Qu’est-ce qui lui avait pris de parler de ça ?! Pourquoi ?!

« … … Je ne suis pas toute blanche, Ophi … Orion. Je me suis emportée aussi un peu … Enfin bon … Fais comme tu le décides pour nous deux. »

« … … … … … … … »

Il vint retirer ses deux mains d’autour de la taille de Samus, se dirigeant contre un mur malgré le fait qu’il ne revoyait plus et qu’il ne pouvait plus parler. Il … …. Il était complètement perdu maintenant. Trop de choses en un instant. Il n’était pas Arceus, il n’était pas au-dessus de tout … Il … Il … Ah … Ah … Il ne devait pas pleurer mais tout ce qu’il avait fait et dit aujourd’hui … C’était beaucoup trop dur … pour lui … Surtout pour sa mise à mort.

Chapitre 342 : Déconfiture

ShiroiRyu
Les derniers articles par ShiroiRyu (tout voir)

Douzième partie : Les trois enfants d’Arceus

Chapitre 342 : Déconfiture

« Tiens, Orion … Tu as encore faim ou non ? » demanda la jeune femme aux cheveux blonds alors qu’elle reprenait l’assiette terminée d’Orion.

Il hocha la tête d’un air négatif, tournant finalement son visage vers la Gardevoir qui était restée muette depuis hier soir. Il lui demanda mentalement :

« Tu sais ce qui se passe avec elle ? Elle est décidément très gentille aujourd’hui … Encore plus que d’habitude … Tu penses que c’est le fait qu’elle soit enceinte qui … »

« Je ne sais pas du tout, Théodore. Tu veux que je lui pose la question ? »

Elle gigotait elle-même sur sa chaise comme si elle avait une envie pressante d’aller à dans un endroit bien spécial. Hum ? C’était quand même bizarre que …

« Samus ? Théodore me demande pourquoi depuis hier, tu es si gentille avec lui ? Enfin… Depuis que tu es retourné de cette conférence où tu as appris au sujet de Meta-Zebes, tu as l’air d’avoir un tout petit changée. Et c’est cela qui intrigue Théodore. »

« Ah bon ? Je ne vois pas ce qu’il y a de si différent, personnellement. » répondit-elle en émettant un grand sourire, Héméra se tournant vers Orion. Le jeune homme aux cheveux blancs fit un petit hochement de tête négatif comme pour dire que ça ne servait à rien.

Lorsqu’ils se levèrent de table, le repas étant terminé, la Gardevoir prit subitement le bras du jeune homme, croisant les jambes comme si elle était drôlement gênée. Samus remarqua aussi le manège de la Gardevoir, celle-ci demandant en baissant la tête :

« J’ai … J’ai énormément envie … Théodore … »

Hein ? De quoi ? Qu’est-ce qu’elle avait énor… Ah … Gloups … Il vint déglutir, Samus regardant le jeune homme et la Gardevoir avant de dire d’une voix lente :

« Bon … D’accord … Allons dans la salle de bain pour faire cela … Je vais observer. »

« Hein ? Que … Que … Vous … Tu … Vous voulez bien, mada… Samus ? »

« Je croyais t’avoir déjà dit que oui, je le voulais bien. »

Mais et lui dans cette affaire ? Cela se voyait que la Gardevoir, de l’autre côté … avait clairement attendu depuis longtemps … Enfin, longtemps … Cela dépendait du point de vue … Et elle était clairement excitée comme une puce.

Ils se dirigèrent vers la salle de bain, la jeune femme aux cheveux blonds venant s’installer à côté de la Gardevoir sur le rebord de la baignoire tandis qu’Orion était rouge de gêne. En fait, ils l’étaient tous les trois … Et ce n’était pas une petite gêné de pré-adolescent après avoir vu pour la première fois une fille nue, non, c’était quelque chose de vraiment bouleversant et intimidant. Il voulut balbutier mais aucun son ne sortit de sa bouche.

« … … … Il est très gêné par tout cela, Samus. Je crois que je le comprends mais … Sincèrement … Je … J’ai tellement envie de … Depuis hier soir … Depuis que vous l’aviez fait … Vous sembliez prendre tellement de plaisir, toi et lui … »

Elle disait cela en gardant sa tête baissée, rouge de gêne. C’était à cause de ça ? Samus toussa légèrement, murmurant d’une voix lente :

« C’est de ma faute … aussi … J’ai … Je n’ai pas été très discrète non plus … Je … Orion ? Tu veux bien s’il te plaît ? Si il faut, je me retourne au cas où … »

« Héméra ? Je peux te poser une question ? » demanda t-il en fermant les yeux, plaçant sa main entre les cuisses de la Gardevoir, tremblant de gêne.

« Bien entendu, Théodore ! Tu peux … Ah … Ah … Tu peux tout me demander. » murmura la Gardevoir, Samus se retournant, rouge pivoine tandis qu’elle pouvait observer ce qu’Orion faisait. Ce n’était … Ce n’était pas du plaisir qu’il avait … Il fermait les yeux … et ses doigts … en … la Gardevoir. Ah … Mais à côté, Orion lui demandait quelque chose.

« … … … Est-ce que tu m’aimes bien ? Je veux dire … Sans le phazon qui te donne cette envie sexuelle … Est-ce que tu m’apprécies à la base ? »

« Bien … Bien sûr que je t’apprécie, hiiiii ! Pourquoi est-ce que je … Ce que je te demanderai … Ah … Ah … Une chose comme ça sinon ? Je ne … Je ne peux pas le demander à quelqu’un d’autre … Je … Je ne peux pas ! »

«  … …. … JE NE PEUX PAS ! » s’écria t-il subitement en faisant apparaître des lignes blanches sur son visage alors qu’il rentrait deux doigts dans la Gardevoir, celle-ci se mettant à avoir plusieurs spasmes de plaisir avant de se pencher en arrière.
Samus la récupéra in extremis, la Gardevoir s’étant presque évanouie de plaisir alors qu’Orion avait retiré ses doigts. Il … Elles entendaient des sanglots ? Qu’est-ce que ça voulait dire ? Il s’éloigna en courant de la salle de bain, Héméra murmurant :

« Ah … Ah … Je dois récupérer un peu … Il a visé … directement … Je … Samus …Tu devrais aller le voir … Il me paraît vraiment fragile là … »

« C’est ce que je compte faire, bien entendu ! »

Elle était désolée de la laisser en plan mais la Gardevoir avait eut son quota d’émotions pour le moment. Et même si … Même si personnellement … Elle avait été un peu émoustillée à cause du fait qu’elle était enceinte … Elle n’allait pas laisser ses hormones prendre le dessus alors que le jeune homme était en pleurs !

« Orion ? Où est-ce que tu es Orion ? »

Des sanglots … provenant de la chambre. Il était retourné dans la chambre après tout ça ? Hum … Elle … D’accord … Elle n’allait rien dire du tout en fin de compte. Elle voulait simplement qu’il lui dise ce qui se passe. Elle pénétra dans la chambre, remarquant le jeune homme qui continuait de pleurer. Elle … Elle n’arrivait jamais à prendre l’habitude qu’il puisse pleurer. Des fois, il était tellement si fort … qu’elle ne se l’imaginait pas aussi fragile.

Elle vint s’asseoir à côté de lui, attendant qu’il arrête de pleurer. Elle avait bien entendu ses paroles non ? Donc il avait été capable de parler, n’est-ce pas ? Donc … Elle devait se montrer patiente … Et puis de l’autre côté …

« Héméra était heureuse et comblée … Si cela ne prend que cinq minutes … Tu peux le lui faire quand elle en a besoin … Ca ne me gêne pas si ce n’est que ça … Mais je ne suis pas sûre de continuer à regarder ce genre de choses car bon … Comme je suis enceinte, je veux dire … que ça me donne quelques idée s… Comment est-ce que j’ose dire une telle chose ? »

Elle était vraiment dépravée ou quoi ?! Elle détourna le regard, le jeune homme ayant arrêté de pleurer depuis quelques secondes tandis qu’elle n’osait plus le regarder. Pourquoi de telles paroles ? Ce n’était pas elle … qui disait de telles choses ! Elle n’était pas comme ça ! Ou alors … C’était vraiment à cause de l’enfant ? Ou alors peut-être un peu aussi à cause de … des paroles d’hier avec la fédération galactique ?

« Je ne veux plus refaire ça ! Je ne veux plus ! Hier …. Hier … J’ai parlé avec Orié pendant que je dormais … Je lui ai dit qu’elle pouvait revenir … Je lui ai dit que je comprenais pourquoi elle était … aussi … attachée à moi ! Je lui ai dit qu’avec Héméra, j’avais le même problème mais … Mais … Mais … »

« Mais quoi ? Termine tes phrases, bon sang de bonsoir ! »

« Elle m’a tout simplement tranché la tête … Comme ça ! »

Trancher la tête ? Là … Par contre, elle était relativement perdue. Elle ne voyait pas du tout ce qu’il voulait dire par là. Encore que ce n’était qu’un rêve non ? Car il avait dit qu’il lui avait parlée pendant qu’il dormait … C’était comme ça qu’elle …

« Non ! Me dit pas que c’était à cause de ça … que cette nuit … »

« Je pensais que tu ne t’en serais pas rappelée … Snif … Samus … Je veux retrouver ma sœur … Je veux la retrouver … Pourquoi est-ce que l’on combat ? Pourquoi est-ce qu’il faut toujours que l’on se pose des questions stupides ? Pourquoi faut-il toujours que l’on se dispute ? Pourquoi ? Pourquoi ? POURQUOI ?! »

« NE CRIE PAS ! CA N’ARRANGERA RIEN ! »

« … … … Je … .. Je je … Je sais … mais … Pourquoi est-ce que tu as accepté pour Héméra et non pas pour Orié ? Pourquoi ? Elle aurait put rester avec nous si … si … Tu avais accepté pour elle. Je n’aurai rien fait de plus … Comme avec Héméra. »

« NON ! Je suis sûre qu’elle t’aurai demandé bien plus ! »

« Héméra aussi m’en a demandé bien plus mais j’ai refusé ! J’ai la volonté … pour ça … Je pensais l’avoir … Mais au final … Je ne suis capable de rien … du tout. Je … Je … Ah … Snif. »

« ARRÊTE DE PLEURER BON SANG ! J’ai pas épousé une lavette non plus ! »

Hein ? Il écarquilla les yeux en se les frottant, étant assez … spécial avec ses veines blanches sur son visage allant jusqu’à ses deux yeux. Qu’est-ce … Qu’est-ce que ? La jeune femme s’était relevée, fronçant les sourcils en croisant la poitrine.

« C’est moi qui devrait plutôt pleurer ces derniers jours ! En fait, non, depuis que je suis enceinte, j’ai bien remarqué que tu étais parfois assez distant contrairement aux apparences ! Et plusieurs fois de suite, je t’ai dit de faire attention à mon ventre ! Est-ce que tu l’as fait ?! NON ! Tu m’as même souvent fait mal à ce niveau ! C’est ça que tu veux faire ?! Tuer notre enfant ?! Avant même qu’il naisse ?! »

« Mais je … Je ne pensais pas … à ça … Samus … »

« NON ! Tu me laisses terminer ! Je ne t’empêche pas de penser à ta sœur et aux autres femmes mais tu pourrais un peu penser à moi aussi ?! Je crois que je préfère encore quand tu as toutes ces lignes de phazon sur ton corps et tu sais pourquoi ?! »

« Non … Non … Je ne sais pas du tout … Pourquoi ? » demanda t-il avec lenteur.

« Car c’est les seuls moments où je remarque que tu ne penses QU’A MOI ! Et à moi seule ! C’est bien simple ! Tu n’as que mon prénom à la bouche quand tu utilises ce foutu phazon blanc ! Quand tu l’utilises et que tu es prêt à tuer tout ce qui bouge ou à me sauter dessus ! »

« Tu es si possessive que ça, Samus ? »

« Ce n’est pas une question d’être possessive ou non ! C’est même pas ça du tout ! C’est juste que … Et puis zut … Continue à pleurer comme un gamin ! Je vais aller faire une échographie pour voir comment se porte l’enfant. Ca fait plus deux mois, bientôt trois je crois … Et de toute façon, c’est pour vérifier qu’il est en bonne santé. Tu en as strictement rien à faire et je le sais parfaitement mais bon … »

« Mais mais mais … Et Orié ? »

« DEBROUILLE-TOI SEUL AVEC ELLE ! Je veux bien t’aider à la retrouver, je veux bien faire BEAUCOUP de choses pour toi ! ENORMEMENT même ! MAIS PENSE UN PEU A MOI AU LIEU DES AUTRES TOUT LE TEMPS ! Je suis ta femme et tu as l’air de l’oublier ! Je suis celle qui porte ton enfant et tu t’en fous ! »

« SAMUS ! Mais attends ! » s’écria t-il en prenant sa main, la jeune femme tendant sa main droite avant de lui donner une gifle des plus violentes.

« Lâche-moi ! C’est bon ! NE M’ADRESSE PAS LA PAROLE ! »

Et une seconde pour la route ! La première lui avait fait bouger le visage mais la seconde lui avait complètement décollé la mâchoire, le jeune homme aux cheveux blancs restant complètement stoïque alors qu’il relâchait la main de Samus. Celle-ci avait quitté la chambre en faisant apparaître son armure sur elle. Elle n’allait quand même pas se balader en pleine ville comme ça non ?! HEY ! C’était une plaisanterie !

Pourtant, lorsqu’il entendit la porte s’ouvrir et claquer avec violence, il comprit qu’elle avait bien fait ce qu’il s’était imaginé. Peu à peu … Les veines blanches disparaissaient de son visage alors qu’il s’écroulait sur son lit, immobile et stoïque.

« Théodore ? Ca ne va pas ? » demanda d’une voix fluette la Gardevoir, passant la tête à travers le bâillement de la porte pour vérifier que le jeune homme n’avait pas de problèmes.

« Samus … m’a claqué … Et Samus est partie … »

« Qu’est-ce qui s’est passé ? Même si j’étais à moitié … subjuguée par le bonheur … »

« Je n’ai pas besoin de plus de détails. » répondit-il par la pensée.

« Ca n’a vraiment pas l’air d’aller, Théodore. Enfin … Tu t’es disputée avec Samus donc oui, ça ne va pas très bien, je m’en doute mais … »

« … … … Est-ce vrai que je ne pense pas assez à elle, Héméra ? »

Il disait cela en se redressant sur le lit, observant la Gardevoir à travers ses lignes de phazon noir qu’il apercevait en son être. La Gardevoir reprit la parole :

« Je ne sais pas du tout … Ca ne m’est pas venue à l’idée mais il est vrai qu’en fin de compte, tu ne la complimentes pas souvent, tu me parles souvent et … »

« Mais je ne peux pas parler tout le temps ! Tu sais bien … Avec mes problèmes … »

« Ce sont de fausses excuses, Théodore. Que tu sois aveugle et muet ne t’empêche pas d’aimer une personne. Je ne comprends pas vraiment la notion d’aimer une personne … Enfin, je n’ai peut-être pas la même conception de l’amour que vous … Mais pour moi, il faut que tu sois plus fidèle à Samus qu’aux autres femmes. »

« Hein ? Mais je suis fid … Hum … Non … Ce n’est pas cette fidélité … Il faut juste que j’axe mes priorités sur Samus au lieu des autres femmes, c’est cela ? Mais Samus est … en parfaite santé alors qu’Orié est en grave danger ! »

« Et ? Est-ce pour cela que tu dois délaisser Samus ? Car je ne voulais pas le dire … à Samus … Mais je ressens plus de sentiments négatifs de ton côté envers Samus que de sentiments positifs ou amoureux … Est-ce que tu es sûre de l’aimer réellement ? »

« Hein ? Que quoi ? Qu’est-ce que tu racontes, Héméra ?! »

« … Réfléchis-y, Théo… Orion. Je ne devrais même plus t’appeler ainsi. »

« Hein ?! Mais attends un peu ! Qu’est-ce que tu viens de dire ?! »

Elle s’était téléportée subitement, laissant seul le jeune homme aux cheveux blancs alors qu’il paraissait hébété par les paroles d’Héméra. Lui ? Ne pas aimer Samus ? C’était quoi cette vaste blague ?! Il l’aimait plus que tout ! Bien entendu, ils couchaient ensembles mais … Comment dire … Enfin … Non … Ils étaient mariés ! Et puis, ils allaient avoir un enfant ! Alors il l’aimait non ? Hein ? Il l’aimait … n’est-ce pas ?