Chapitre 12 : Course poursuite

ShiroiRyu
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Chapitre 12 : Course poursuite

Combien de temps était-il resté couché dans ce lit ? Il ne savait pas mais il n’avait pas presque pas bougé de ce dernier. En ce qui concernait ses besoins, Cynthia venait l’aider en l’emmenant dans la salle de bains mais il ne la reconnaissait pas. Se lever, se recoucher, manger, boire, son état avait arrêté de se détériorer après plus d’une semaine de traitements mais la fièvre n’avait pas encore disparu. Il ne se rappelait de rien, rien du tout. Il était dans l’inconscience la plus totale en ce qui concernait sa réflexion.
Finalement, il ouvrit les yeux, tournant son visage vers la droite pour voir que les volets étaient presque fermés complètement. Néanmoins, il faisait nuit depuis combien de temps ? Le soleil était tombé depuis déjà plusieurs heures, il en était sûr. Où est-ce qu’il était ? Il aurait bien voulu connecter ses neurones entre eux mais c’était impossible pour lui à ce moment. Il passa une main sur son front, se levant avec une légère difficulté alors qu’il s’approchait de la fenêtre. Il remarqua qu’il portait une chemise de nuit blanche et un bas de même couleur : Plus ridicule que ça, il devait mourir !

« Non… Elisa, ne bouge pas du lit. Tu dois rester couchée… sinon tu ne seras jamais soignée. Elisa, écoute ta grande sœur. »

Hu ? Il se retourna, remarquant Cynthia qui était assise sur la chaise. Elle avait la posture droite, un livre posé sur ses genoux mais avait les yeux fermés. Elle parlait en dormant. Qui était cette Elisa ? Ce n’était pas si dur de trouver en y réfléchissant un peu mais il en avait pas envie. Enfin bon, il se força et se disait donc que cette Elisa était la petite sœur de Cynthia. Une petite peste comme elle ? Y avait de fortes chances. Il s’approcha de la jeune femme aux longs cheveux blonds, se penchant en avant pour avoir son visage à sa hauteur avant de lui dire :

« Je peux savoir ce que tu fous là ? On t’a jamais dit de pénétrer la chambre d’un inconnu ? Fais pas semblant de dormir, ça ne marche pas avec moi ! »

Visiblement, il ne semblait même pas être au courant qu’il avait été malade. Au fur et à mesure des minutes, il se sentait en pleine forme et continua d’observer Cynthia pour voir si elle allait se réveiller ou non. Elle avait une chambre pour elle normalement ! Qu’est-ce qu’elle faisait ici ?! Finalement, il rapprocha son visage de celui de la jeune femme aux cheveux blonds tout en grognant :

« Ca t’écorcherais de me répondre, n’est-ce pas ? Je vais te sec… »

Il s’arrêta au milieu de sa phrase. Il savait bien qu’elle dormait mais n’avait pas remarqué les légers cernes aux yeux de la jeune femme. Il se redressa, arrêtant de vouloir la titiller comme à son habitude. Il n’arrivait pas à savoir pourquoi mais il se sentait responsable de l’état de Cynthia : Qu’est-ce qui s’était passé pour qu’elle ai un visage aussi affreux ? Peut-être qu’il avait été percuté par un cam… Mais merde ! Qu’il arrête ses conneries un moment ! Il se fichait pas mal de l’état de ce pot de colle ! Il se dirigea vers la salle de bains avec ses habits, retirant sa chemise de nuit blanche. Celle-ci était trempée et il ne le remarqua que maintenant :

« Fais chier. On peut m’expliquer ?! »

Il alla prendre une douche, se lavant de toute cette sueur qui coulait sur son corps. Vraiment, il allait avoir besoin de nombreuses explications car il nageait en pleine confusion. Il sortit de la salle de bains, propre comme un sou neuf et avec ses habits sur son corps. Il se dirigea vers son lit, remarquant que les draps étaient mouillés à cause de la sueur : Il avait dormi dans ça pendant combien de temps ?! Vive la qualité de l’hôtel ! Il allait devoir se plaindre à ces derniers. Il retira les draps, allant les mettre à la salle de bain avant de se dire qu’il n’y avait qu’une partie du lit qui était trempée.

« Ils vont m’entendre ces types. J’ai deux mots à leur dire. Où sont mes pokémons ? »

Il n’arrivait pas à trouver ses quatre pokéballs mais décida de ne pas trop s’y intéresser. Dès le moment où elle allait se réveiller, il allait avoir plusieurs questions à lui poser. Finalement, il décida de ne plus s’intéresser à elle et de quitter la chambre. Trouver l’accueil et lui dire ce qu’il pensait de leurs lits ! Il descendit au rez-de-chaussée, jetant un œil à l’horloge qui se trouvait sur le mur. Trois heures du matin ?! Qu’est-ce qui lui prenait de se lever aussi tôt ? Il faisait donc complètement nuit ! Mais bon… Normalement, il devrait y avoir quelqu…

« Ah ! Vous êtes enfin réveillé ? Vous allez mieux ? »

Il n’avait même pas le temps de se mettre à réfléchir que déjà une femme plutôt âgée s’adressait à lui. Elle semblait être celle qui accueillait les clients pendant la nuit, bref une femme nocturne. Il s’approcha d’elle, s’apprêtant déjà à crier :

« Je tenais à vous dire que vos lits sont vraiment miteux ! Ils étaient complètement trempés et depuis quand on laisse une inconnue rentrer dans ma chambre ? »

« Mais calmez vous jeune homme ! Nos lits sont très biens ! C’est simplement vous et uniquement vous qui aviez mouillé ce dernier. Vous êtes dans cet endroit depuis déjà plus de deux semaines. »

« Arrêtez de vous foutre de ma gueule ! Deux semaines ici, et puis quoi encore ?! Je dois me rendre à Joliberges le plus tôt possible ! J’ai pas qu’à à faire de rester à Charbourg et dans cet hôtel ! Je ne fais pas un voyage de plaisance ! »

La vieille femme à l’accueil poussa un profond soupir : Cynthia l’avait prévenu. Si Thierry se levait et tenter de communiquer avec elle, cela allait être très difficile. Il n’était pas très social et du genre amical. Néanmoins, elle n’était pas du genre à se laisser faire et elle haussa la voix aussi haut que celle de Thierry :

« Alors petit imbécile, si tu n’as pas compris ce qui s’est passé, je vais te le dire : Tu as passé deux semaines allongé dans l’un de nos lits alors que tu aurais put te retrouver à l’hôpital et être bourré de sédatifs. Pendant deux semaines, j’ai du changer tes draps et autres car tu les trempais comme ce n’était pas possible ! Si tu n’as pas remarqué, t’as bien du perdre quelques kilos mais tu n’arrives même pas à réfléchir deux instants à la situation. »

« Non mais pour qui elle se prend la vieille ?! Comme si j’avais besoin de me retrouver à l’hôpital ou de rester deux semaines ici ! Arrêtez de vous foutre de ma gueule ! »

« Et ça ?! Est-ce que mon écran se fout de toi ?! »

La vieille femme semblait avoir de la ressource et de la voix puisque Thierry s’arrêta de crier. Elle tourna son écran vers le jeune homme pour qu’il puisse regarder la date : 24 juillet ? Ils étaient déjà le 24 juillet ? Mais bon dieu ! Ce n’était pas possible ! Il avait vraiment passé deux semaines dans cet endroit ?!

« Et au cas où tu ne l’aurais pas remarqué, cette inconnue comme tu l’appelles, elle a veillé sur toi pendant deux semaines ! Elle n’a même pas cherché à dormir dans l’une de nos chambres. Nous avons bien voulu lui prêter celle qui est à côté de la tienne mais elle a annoncé que si elle faisait ça, elle ne pouvait pas te surveiller et voir si tu allais mieux ! »

« ET JE SUIS SENSE AVOIR DU REMORD ?! »

Il claqua ses deux mains sur le bois du comptoir de l’accueil en approchant son visage de celui de la vieille femme. Elle osait lui tenir tête ? Pauvre folle ! Elle ne savait pas ce qu’elle perdait à tenter une telle chose contre lui ! Quand à elle, elle s’était calmée et murmurait :

« Non mais tu pourrais avoir au moins la décence de la remercier quand elle se réveillera. Ca ne t’écorcherait pas la bouche. Il paraît que tu as un métabolisme très faible et que n’importe quelle petite maladie pourrait être très dangereuse pour toi. »

« Qu’est-ce qui vous fait dire ça ?! »

« C’est elle qui l’a annoncé. Une simple fièvre et un rhume banal ne devraient pas causer autant de soucis pendant deux semaines. Tu devrais plutôt faire attention à ta santé et à être moins agressif envers ceux qui te protègent. »

« Qu’est-ce que vous en savez de ceux qui me protègent ?! Arrêtez vos conneries ! »

Il remonta à l’étage, ne cherchant même plus à discuter avec la femme à l’accueil. Trois heures du matin et il était très réveillé ! Purée, qu’est-ce qu’ils en savaient tous à son sujet ?! C’étaient des gens de Sinnoh ! SINNOH ! Tous des salopards ! Il pénétra dans sa chambre avec violence mais Cynthia ne s’était pas réveillée : Visiblement, elle était plongée dans un sommeil réparateur de plusieurs heures. Un sommeil qui allait lui permettre de tenir plusieurs jours de plus.

« Je le fais une fois ! UNE ! Tu m’entends ?! UNE ! »

Il souleva la jeune femme aux longs cheveux blonds avant de la coucher sur le lit dans la partie qui n’était pas trempée avant d’ouvrir le placard. Il en sortit des nouveaux draps qu’il déposa sur Cynthia avant de sortir de la chambre à nouveau. Maintenant, il avait besoin de prendre un peu d’air : Il avait presque eut la sensation de vomir à nouveau mais comme il n’avait rien ingurgité de bien consistant depuis deux semaines, son ventre ne pouvait pas chercher à rejeter le peu qui lui restait.

Huuuummm ? Elle ouvrit ses yeux argentés pour voir le plafond de la chambre au-dessus d’elle. Où se trouvait-elle ? Dans le lit ? Mais… Et Thierry ? Elle s’était endormie par inadvertance ! Et si le jeune homme avait besoin d’être soigné ?!

« T’es enfin réveillée ? Vas dans la salle de bains, repaye toi une coiffure potable et on se tire d’ici dès que tu es prête. »

« Thierry ? Mais… Tu vas mieux ? »

Il ne répondit pas alors qu’il était assis sur une chaise, les bras croisés, ses yeux rouges froncés. Oui, il semblait aller bien mieux. Elle se releva dans le lit, un petit sourire aux lèvres avant de sortir de ce dernier. Thierry gardait ses yeux fixés sur elle, il avait toujours l’air en colère mais bon… Elle s’approcha de lui, lui tapotant légèrement la tête avant de dire :

« Ca ne fait rien si tu ne veux pas me répondre. Je suis contente de voir que tu vas bien. »

« Où sont mes pokémons ? Je n’ai pas réussi à les trouver. »

« Ils sont en sécurité mais je ne te dirais pas où. Une simple mesure pour éviter que tu ne t’enfuies en me laissant seule ici. »

Elle rigola alors qu’il grognait à nouveau. Il sortit de la chambre alors qu’elle se dirigeait vers la salle de bain pour se faire un brin de toilette. Elle était sûre que le fait de s’être occupée de lui pendant deux semaines allait avoir des répercussions sur le comportement du jeune homme. Elle en était sûre et certaine, elle en mettrait même sa main au feu !


Une demie-heure plus tard, elle se trouvait à ses côté au centre pokémon : Il récupéra ses quatre pokémons, tapotant sur le clavier pour voir si les autres étaient toujours présents bien qu’il était impossible de savoir ce qu’il avait comme pokémons. Elle lui avait posé cette question mais il n’avait pas répondu. Cela ne la concernait pas. Enfin, après une nouvelle heure perdue où ils allèrent faire quelques achats comme une NOUVELLE tente pour ELLE, ils étaient finalement partis de Charbourg.

« On évite de perdre du temps, d’accord ?! Déjà avec ces deux semaines… »

Il ne termina pas sa phrase, s’arrêtant subitement au milieu de celle-ci alors qu’ils marchaient à une allure plus rapide. Il semblait soucieux et irrité par quelque chose mais elle ne voyait pas ce que ça pouvait être.

« Bon je te le dirais qu’une fois alors écoute bien ! »

« De quoi, Thierry ? Tu as donc quelque chose à me dire ? Je me disais bien… »

« LA FERME ! »

Purée ! Pourquoi avait-il autant de mal à dire ce mot ?! Limite si il était en train de se battre contre lui-même à l’intérieur de son corps. Depuis dix ans, il n’avait jamais eut besoin de quelqu’un, depuis dix ans, il évitait à tout prix de tomber malade mais depuis qu’il avait rencontré Cynthia, tout allait de pire en pire. Etait-ce de la faute de la jeune femme ou alors à cause du fait qu’il était asocial ?

« Alors ? Que veux-tu me dire, Thierry ? »

« Merci ! Voilà, t’es contente ?! Je te dis merci ! C’est ce que tu voulais entendre non ?! »

« Bien entendu, mais me remercier de quoi ? »

Il s’arrêta au milieu de la route, se tournant vers Cynthia qui avait fermé ses yeux avec un grand sourire aux lèvres. Elle se foutait de sa gueule encore une fois ! Il aurait presque eut envie de l’étrangler ou alors de la cogner mais aujourd’hui, il ne se sentait pas la force de la toucher ou de lui faire du mal. Il était peut-être antipathique et n’aimait pas la présence des autres auprès de lui mais il savait reconnaître ses tords.

« De rien ! Voilà ! De rien du tout et aussi… des soins ! »

« En échange, j’aimerais que l’on ne s’attarde pas à Féli-Cité. Est-ce que tu pourrais faire ça pour moi ? Me le promettre sérieusement ? Si j’ai besoin de toi, tu devras tout faire pour m’éviter des ennuis à Féli-Cité.»

Hu ? Il l’observa à nouveau mais elle semblait vraiment sérieuse cette fois-ci et il hocha la tête d’un air positif. Tant qu’il pouvait repayer sa dette et ne plus rien avoir avec elle, il était d’accord de toute façon. Le problème était qu’à chaque fois où il pensait être enfin séparé d’elle, elle arrivait toujours à trouver le moyen de rester avec lui. Il commençait sérieusement à se poser des questions au sujet de celle-ci.

Enfin la ville de Féli-Cité n’était pas si éloignée que ça de Charbourg et ils prenaient même quelques raccourcis. Trois jours s’écoulèrent sans problèmes et Thierry avait du passer la majorité de sa première soirée à expliquer à ses pokémons ce qu’il avait eut comme problèmes. Lachanceuse semblait être la plus inquiète mais il comprenait : C’était au rôle de la Leveinard de s’occuper de soigner les autres et elle n’avait rien put faire pour ça. Enfin, ils arrivèrent à Féli-Cité et Cynthia se retourna vers Thierry qui avait sorti son M.mime alors qui attendait quelques consignes :

« Je peux savoir pourquoi tu as besoin de passer inaperçue dans cette ville ?! Me dit pas que tu es recherchée quand même ?! Je sais rien de ce que tu fais ! Qui me dit que t’es pas une hors-la-loi ?! »

« Réfléchis un peu, si c’était le cas, je serais en prison depuis longtemps puisque je suis resté deux semaines de suite à Charbourg. Non…Simplement, disons que je n’apprécie pas vraiment cette ville, du moins, pas quand elle est dans cet état. Est-ce que ton M.mime peut nous rendre invisibles ou utiliser ses pouvoirs pour nous faciliter la tâche ? »

« Mimolet n’est pas un bouffon même si il en porte le costume ! Il est capable de faire des choses sensationnelles ! Mimolet, tu vas utiliser la distorsion sur nous et autour de toi. Ils ne vont rien comprendre à ce qui va se passer. Quand à toi, Cynthia, tu te prépares à courir à toute vitesse. »
Qu’est-ce qu’il allait bien faire ? Lentement, un dôme translucide et violet se mettait à entourer Mimolet qui faisait quelques gestes bizarres. Thierry tapa légèrement sur le sol avec son pied puis de plus en plus rapidement. Elle poussa un petit cri de surprise en voyant que le jeune homme semblait se déplacer avec une nouvelle vélocité.

« Les choses les plus lentes acquièrent une vitesse accrue et inversement. Je pense que Mimolet peut aller à notre vitesse mais… »

« Si nous quittons le dôle de distorsion spatiale crée par Mimolet, le changement de vitesse risque de nous causer pas mal de problèmes. Malheureusement, ma tenue n’est pas faite pour la course, du moins pas à cette vitesse. »

« Hey… Les gars ! Elle est bien arrivée ! C’est Cynthia ! »

Les ennuis arrivaient à l’horizon. Ils n’étaient même pas dans Féli-cité que déjà une dizaine de personnes se mettaient à courir vers eux… avec des caméras ?! Il se tourna vers Cynthia, celle-ci haussant les épaules tandis qu’il criait :

« Mais qu’est-ce que tu es bon sang ?! Une star en fuite ?! »

« Thierry… Il va être temps de tenir ta promesse. Je n’aime pas ces gens : Ils sont beaucoup trop collants. »

« Mais qu’est-ce que je suis sensé faire ?! »

Il n’avait aucune idée en tête mais le groupe avançait vers eux et sortaient déjà leurs pokémons… qui portaient des micros et d’autres caméras ?! Ils y en avaient même qui les flashaient avec leurs appareils photos. Il souleva subitement Cynthia en la prenant dans ses bras avant de lui crier :

« TOI ! JE TE LE PROMETS : TU ME LE PAYERAS AU CENTUPLE ! Mimolet ! On se barre et en quatrième vitesse ! »

Rapidement, le trio s’était mis à courir en passant à travers les caméramans. Lorsqu’ils arrivaient à leurs contacts, ces derniers s’écroulaient au sol car ils n’étaient pas habitués à cette vitesse. La distorsion de Mimolet était sacrément efficace. Déjà, les premières personnes se relevaient en se retournant : Thierry, Cynthia et Mimolet n’étant déjà que des points à l’horizon avant de murmurer :

« Mais pourquoi la maîtresse de Sinnoh s’enfuie ? Et cet homme… Les gars ! Vous avez réussi à prendre des photos ?! Je veux absolument savoir qui est ce type ! »

« Je crois qu’il s’appelle Thierry. »

« Thierry comment ? Ca ne suffit pas ! Et comment tu sais ça ?! »

« Il commence à être connu avec ses combats. »

« Toi, tu vas venir me voir et me raconter tout ce que tu sais. Les autres, mettez vous à leurs poursuites, vous devez les retrouver ! Ca va être un sacré flash information ! Toi, là-bas, tu as pris cette photo où il a soulevé la maîtresse de Sinnoh ? Peut-être que c’est un kidnapping ! »

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