Chapitre 14 : La vie en montagne

ShiroiRyu
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Chapitre 14 : La vie en montagne

« Voilà, maintenant, tu dois te débrouiller. Tu as une carte et des vivres. »

Et ce fut le dernier dialogue qu’il eut après être arrivé au Tibet. Oui, on l’avait emmené dans un aéroport douteux, d’où on se demandait s’il y avait vraiment une possibilité de faire voler quoi que ce soit à partir de cet endroit.

Sarine était là mais comme lui, tous les deux, ils parlaient à peine. L’armure-pokémon était présente mais … c’était comme si elle n’existait pas. Il n’était pas capable de lui parler correctement, après tout ce qui s’était passé et il savait que c’était réciproque. Mais il était vraiment seul au final, n’est-ce pas ?

« Sanphinoa … Hahaha. Ni elle, ni les autres ! Je suis enfin libre ! »

Il avait tout simplement jeté la carte en arrière ainsi que le sac de vivres. Il n’avait rien à faire ! Il pouvait reprendre sa vie comme auparavant ! Il ne se préoccupa pas de Sarine qui avait récupéré ce qu’il avait jeté.

« Je n’ai aucune raison de rester dans une ville et de voir pour ce foutu endroit sur cette fichue carte ! Qu’est-ce que l’on s’en fout en fin de compte ! Rien ne me retient ! »

Il voulait rire mais il avait perdu cela depuis des années. Il voulait sourire mais il en était de même. Il n’était pas en position pour cela, alors, il regardait juste droit devant lui. Il n’y avait que des monts à perte de vue.

« Waram, même si tu ne veux pas me parler, je tiens à te signaler … »

« Je m’en contrefous, je n’irais pas voir ce foutu monastère. Je me débrouillerais seul. Je n’ai besoin de rien, ni personne. Ils s’en fichent de toute façon que je revienne. »

« Waram, si tu t’enfonces dans ces montagnes sans une carte, tu seras perdu et tu ne pourras pas espérer revenir. Est-ce que tu t’en rends compte ? »

« Je viens déjà de te répondre, Sarine. Je n’aime pas me répéter inutilement. Pourquoi est-ce que je me chargerais de … Où est-ce que tu vas ? »

« Puisque tu es prêt à aller n’importe où, autant faire comme toi, non ? »

Humpf ? Elle avait compris alors ce qu’il comptait faire ? Amusant ! Elle avait décidé de l’imiter ? C’était une bonne chose. Si elle comprenait ça, il n’y aurait alors aucun souci. Il la regarda faire, se décidant à la suivre puisque de toute façon, ils allaient n’importe où, n’est-ce pas ? C’était bien ce qu’ils avaient prévus, non ?

« C’est quoi cet endroit ? Comment il peut y avoir une forêt aussi épaisse, Sarine ? »

« Tout simplement car ce sont des montagnes. Ça ne consiste pas qu’en d’imposants monts avec que de la roche à perte de vue, Waram. C’est beaucoup plus que ça, tu sais ? »

« Merci de me rappeler que je n’y connais rien en géologie, ça fait toujours plaisir à savoir, Sarine. Tu as d’autres choses à me déclarer, non ? »

« Arrête donc de te plaindre un peu. Je tente de converser avec toi car je risque d’être la seule voix que tu vas entendre à part la tienne pour les prochains jours. »

« Pour le reste de ma vie. Je ne comptes pas me présenter à quiconque dorénavant. »

« Et tu ne comptes pas revenir ? Alors qu’elle t’attend ? Tu comptes l’abandonner comme tu l’as fait là-bas ? Tu ne cherches pas à la revoir ? »

« Je n’ai abandonné personne. Abandonner reviendrait à dire que j’étais avec une personne auparavant, que nous étions proches ou autre mais ce n’est pas le cas. »

« Et si tu arrêtais de te voiler la face, Waram ? Cela arrangerait beaucoup de choses. Surtout par rapport à tout ce qui va se passer. »

Voilà pourquoi il en avait rien à faire de tout ça. Car elle parlait pour ne rien dire. Car elle s’imaginait des choses. Elle cherchait à communiquer avec lui pour avoir un semblant de dialogue, pour lui rappeler qu’il était un être humain, rien que ça.

Mais les premières heures passèrent et voilà qu’il était maintenant assis sur une branche. En ouvrant le sac, il remarquait que c’était vraiment plus que rudimentaire. Oh, c’était gardé au frais mais c’était des conserves qui ne nécessitaient pas d’être réchauffées, quelques fruits, du pain pour mettre le contenu des conserves dedans et voilà …

« C’est donc ça la vie que tu attends, Waram ? »

« La ferme, Sarine. La ferme et la ferme. C’est la vie que j’avais avant d’aller à l’école de Gliros. Rien n’a changé en fin de compte. »

« Tu as presque passé une demie-année là-bas, tout a changé. Tu as put goûter à ce qui attends les êtres normaux comme toi, des adolescents de ton âge. Alors pourquoi est-ce que tu t’efforces de ne pas vouloir comprendre ça, Waram . Qu’est-ce qui t’embête tant que ça ? »

« MAIS TU VAS LA BOUCLER UN PEU ?! Depuis le début, tu me fais chier avec ça ! Pourquoi est-ce que tu es venue si c’est pour toujours me faire la morale ? Tu as pas mieux à faire ? Comme aller te perdre dans ces montagnes et me laisser ENFIN tranquille ? C’est trop te demander ? Je me contrefous encore et encore de Sanphinoa ! »

Elle n’avait jamais évoqué Sanphinoa pendant la soirée alors pourquoi est-ce qu’il en parlait maintenant ? Elle aurait put lui signaler cette petite erreur mais elle savait que ce n’était pas le bon moment pour cela. Cela allait juste l’énerver encore plus. L’adolescent aux cheveux noirs recommença à manger en silence, croquant dans une pomme.

« Je veux juste être tranquille. C’est trop demander, n’est-ce pas ? »

« Ce n’est pas trop demander, c’est juste … que je n’aime pas te voir te replier sur toi-même, Waram. Regarde, dans ce sac, tu as normalement un sac de couchage. Ils pensent à toi. »

Un sac de couchage ? Il ne s’en était pas préoccupé lorsqu’il avait ouvert pour récupérer de quoi manger. De toute façon, dans les montagnes, il allait devoir se débrouiller à la dure. Ouvrant le sac de couchage, il regarda avant de s’y engouffrer. Ah ? Il n’y avait pas une tente non plus ? C’était sûrement trop …

« Hey, Waram ! On ne dort pas dehors ! Il va falloir que tu bosses aussi. »

Qu’est-ce que Sarine racontait ? Bosser ? Pourquoi f… Hein ? Il y avait vraiment de quoi monter une tente ? Mais ils avaient vraiment tout mis dedans ou quoi ? Ce n’était pas comme s’il se sentait concerné ou qu’il appréciait le geste, hein ? Mais bon ? Rah. Il ne savait pas monter une tente ! Voilà qu’il regardait chaque objet avec de grands yeux.

« Alors, je dois enfoncer les piquets dans le sol … mais à la main ? Ou il faut un marteau ? Mais il n’y a pas de marteau. Et si je creuse à la main, je ferais un trop grand trou. Ca ne sera pas assez solide et … enfin bon … »

« Ah … Waram. Mets donc le piquet bien droit, tu vas voir. » soupira Sarine avant qu’il ne s’exécute. D’un coup de tête, elle planta le piquet comme si de rien n’était avant de regarder où étaient les autres piquets.

« Ca ne te fait pas si mal au crâne que ça ou … ? »

« Pas tant que ça, Waram. Je suis faite de métal donc bon, avoir mal pour si peu, ça serait étrange. Et en un sens, ressentir la douleur pour un petit coup de tête, il ne faut pas exagérer non plus. Je suis en acier, pas en argent, ni en aluminium. »

« Oui mais bon … Oh et puis zut, rien à faire, dans le fond. »

Voilà que la tente ressemblait maintenant à quelque chose. Mais il avait bien fallut une bonne heure avant que … ah … Merde. Sans même chercher à se plaindre, ne serait-ce que mentalement, il s’engouffra dans la tente puis le sac de couchage. A côté de lui, Sarine s’était mise en boule, ses têtes posées sur son torse.

« Et ce n’est que la première journée, Waram. Comment est-ce que tu comptes vivre dans cet endroit si tu veux tant te débrouiller seul ? Essaies d’y réfléchir. »

Elle-même était en train d’y penser à toute allure mais rien ne venait. Ils n’avaient aucun moyen de communication avec l’extérieur. Pourtant, ils auraient put prendre un portable mais non, Waram avait décidé de ne rien faire. Et de toute façon, ils n’auraient aucun numéro à appeler alors comme ça, c’était décidé, vite et bien.

« Je ferais mieux d’aller me reposer. Il ne fait vraiment pas chaud, même pour moi. » chuchota l’armure-pokémon avant que ses deux bouches de métal ne s’ouvrent pour bailler.
Malgré son poids, elle finit par s’installer tout contre Waram, en boule, fermant ses yeux invisibles sous cette tignasse sur ses deux crânes. Ce n’était pas pour autant qu’elle était aveugle mais elle ne s’en préoccupait pas le moins du monde. Pour ce soir, c’est bon, ils avaient donné, tous les deux. Ils avaient bien mérité de se reposer, surtout Waram. Surtout qu’en partie, le décalage horaire était présent dans son corps bien qu’il n’en savait rien.

Le lendemain matin, il s’était réveillé à l’aube, en état d’alerte. Sarine n’avait pas compris ce qui se passait mais l’adolescent avait quitté la tente à toute allure, s’éloignant de plusieurs mètres avant de soupirer puis de grogner.

« Je vous jure, je vais devoir m’essuyer avec des orties à cette allure. »

« L’appel de la nature est imprévisible. » ironisa Sarine, se remettant en boule pour quelques minutes, le temps que Waram soit bien réveillé.

Il avait de quoi vivre pour une bonne semaine d’après ce qu’il avait dans le sac. Et en regardant autour de lui, il avait remarqué quelques fruits comestibles bien qu’il n’était pas sûr qu’ils soient bons pour autant. C’était un territoire totalement inconnu qui s’offrait à lui. Sans jeter un œil à Sarine, il demanda :

« C’est où en fait que je dois me rendre ? Si on avait décidé de suivre le chemin de la carte ? »

« Il n’y a pas vraiment d’indications. Juste que c’est un endroit habité, au beau milieu des montagnes. Sûrement un temple ou autre chose du genre. Je ne crois pas que la principale nous emmènerait voir un village abandonné du monde. »

« Ca serait exactement son genre, plutôt. Elle était trop spéciale comme femme-chevalier. »

« Elle était très gentille, hein ? Malgré qu’elle restait étrange mais à part ça … Qu’est-ce que tu en dis, Waram ? Tu en penses quoi ? »

« J’en pense que je m’en fous carrément de tout ça. Mais pourquoi tu me poses la question ? Tu veux connaître mon avis sur tout et sur rien ? »

« Non … enfin, pas quand tu le dis de la sorte, Waram. »

Alors qu’elle se taise. Vrai que la principale était unique en son genre et très appréciable, ça restait une personne qu’il ne pouvait pas sentir à cause de son caractère. Tsss ! Maintenant que c’était bon, ils pouvaient continuer leur chemin perdu dans les montagnes ? Mais encore une fois, c’était Sarine qui le guidait et il ne se sentait pas tellement en confiance.

Quelques heures de marche et ils arrivèrent aux bords de ce qui semblait être un petit précipice. Il voyait le fond, à une quinzaine ou vingtaine de mètres mais une telle chute risquerait de lui faire horriblement mal, qu’il soit chevalier-pokémon ou non.

« Je ne suis pas très enclin à sauter dans le vide. »

« Tu n’avais pas besoin de me le préciser. Bien que je t’aurais arrêté de toute façon, Waram. Mais il va falloir que l’on descende pour autant. Tu veux m’attendre pendant que je vérifie pour trouver un chemin en bas ? »

« Pfff, je vous jures, on peut aussi prendre un autre chemin non ? Ce n’est pas comme si celui qu’on suivait était déjà tout tracé à la base. »

« Non, non. On prend celui-là ! » s’offusqua Sarine, comme si ça la dérangeait qu’il conteste.

« Un chemin ou un autre, qu’est-ce que l’on s’en fout ? »

« C’est le meilleur ! C’est mieux que tu me laisses faire. Est-ce que tu peux patienter, s’il te plaît ? Ca ne sera pas bien long ! »


Sans même lui laisser le temps de répondre, elle sauta dans le vide alors qu’il la regardait atterrir en bas. Comment est-ce qu’elle comptait faire ? C’était un endroit plutôt … dangereux. Et il n’y avait pas trente-six façons de sauter et …

« GRAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH ! »

WOW ! Il sursauta sur le cri, n’ayant pas senti la présence de l’être qui se trouvait derrière lui. En un rapide mouvement, il se retourna pour voir qu’est-ce qui venait de faire ce hurlement. Ah bien entendu ! Un sacré et foutu monstre ! Pour ne pas changer, n’est-ce pas ? TSSSSSSSS ! Mais ce monstre n’était rien d’autre qu’un ours. Pourquoi un monstre ? Car il était salement gigantesque ! Comment c’était possible une telle créature ?

« Hey hey hey … Tu sais ce que je fais aux oursons ? Une bonne claque dans la gueule. »

Mais l’ours se redressa sur ses pattes arrière, se montrant alors de tout son être. He … Hey ! Il n’était pas con mais ça ressemblait terriblement à un homme immense et poilu. Yeti ! Ou alors Big Foot ! Il connaissait ces noms car c’était des histoires pour effrayer les enfants mais il ne pensait pas voir ça de toute sa vie.

« C’est vraiment pas drôle et … »

Il fit un pas en arrière avant de s’arrêter. Et zut ! Cet ours avait été plus malin qu’il ne l’aurait pensé. Il avait attendu que Sarine ne soit plus là pour s’en prendre à lui. Mais surtout, il n’avait pas pensé qu’il se retrouverait piégé avec le précipice derrière lui.

« Bon, si c’est de la baston que tu veux, tu es tombé au bon endroit, j’adore ça. »

Il était un chevalier-pokémon. S’occuper d’un ours serait une tâche des plus aisées. Il suffisait de charger son point et ensuite de frapper la créature et … BOOM !

« J’ai évité de te tuer car j’en avais pas besoin. Maintenant, tu ferais mieux de … »

« GRAAAAAAAAAAAAH ! »

Voilà que l’ours n’avait que peu fléchit par rapport au coup. Est-ce qu’il n’avait pas mis assez de force ? A vouloir trop se retenir, est-ce qu’il s’était ramolli complètement ? C’était n’importe quoi ! Il allait juste …
Il sursauta sur le coup alors qu’il avait roulé sur le côté, remarquant la vilaine plaie au torse. L’ours n’avait pas hésité un instant à lui donner un coup de papatte, lui arrachant alors une partie de son haut pour l’ensanglanter. Qu’est-ce que ça faisait mal !

« Si tu continues comme ça, tu vas finir au-dessus d’une cheminée ? Tu veux vraiment ça ? Tu peux aussi servir comme tapis pour le sol, je te laisses décider ! »

Comme si c’était réellement convaincant. Il ne savait pas pourquoi mais il avait du mal à y croire mais bon … Il recommença à frapper l’ours, cherchant maintenant à esquiver les coups de patte à chaque fois. Il y arrivait, heurusement pour lui mais pour combien de temps ? Il ne devait pas s’en préoccuper, juste trouver une solution et …

« Qu’est-ce que Sarine fout ? Elle en mets du temps à revenir ! »

L’ours émit un grognement, se mettant à quatre pattes avant de courir vers lui pour le percuter de tout son être épais. AH ! Il allait tomber dans le précipice ! Il s’accrocha fermement à la fourrure de l’ours, s’en servant comme appui avec la ferme intention d’inverser cette idée. Il donna plusieurs coups de pied, criant :

« Dégage ! Du balai, gros tas de poils ! Je comptais te laisser faire et c’est comme ça que tu me remercies hein ? Vraiment ? »

Un ! Deux ! Trois ! Il n’hésitait pas sur le nombre de coups mais ce n’était pas suffisant. L’ours bougeait à peine malgré qu’il y mettait tout son être. Il entendit quelques craquements, se demandant d’où ils venaient, jetant un bref regard en arrière. Non … Ce n’était pas une avalanche et …

« MERDE ! LE BORD ! »

Il eut à peine le temps de comprendre la situation avant de faire un saut en arrière, le sol continuant de se fissurer, prêt à s’effondrer d’un instant à l’autre. Est-ce que les attaques de l’ours mais surtout son poids des plus énormes avait eut raison de la fragilité du sol ?

« Bon débarras. Tu t’en sortiras, vue ta carrure et … »

Hein ? Il baissa les yeux en sentant une forte douleur l’envahir à la jambe. L’ours venait de l’agripper à celle-ci. C’était pas possible ! C’ETAIT PAS POSSIBLE ! Waram cria de toutes ses forces alors que le sol disparaissait sous leurs pieds, emportant l’animal colossal ainsi que l’adolescent dans le précipice. Ce ne fut pas uniquement une chute de quinze mètres mais bien plus qu’il ne le pensait. C’était d’ailleurs la seule chose qu’il pensait. Cet afflux de douleur de toutes parts, son corps qui s’ouvrait de tous les côtés, il avait l’impression de mourir à chaque instant. Ce précipice n’en était pas un mais plusieurs. Quinze mètres, c’était l’endroit où il y avait eut une zone plane mais celle-ci s’était brisée en même temps que leur passage, la chute continuant inlassablement.

Il avait finit par presque perdre connaissance. C’était à peine d’ailleurs s’il arrivait à rester conscient. Avec lenteur, ses yeux s’ouvraient faiblement. Tout son être hurlait de douleur mais il avait survécu. Il était tombé sur le monstrueux ours … et il voyait aussi le corps de la créature qui se soulevait. Elle n’était pas morte, n’est-ce pas ? Il devait l’achever … s’il voulait survivre. C’était la loi du plus fort dans ce monde hostile.

« Sarine … où est-ce que tu es … ? Sarine … Sa … »

Ne pas s’évanouir. S’il s’évanouissait, c’était terminé. Il roula sur le côté, tombant de l’ours avant de pousser une longue complainte. Avachi sur le sol, il tenta tout d’abord de se redresser d’une main, puis d’une autre. Mais elles l’abandonnèrent.

Sa face retrouva le sol de pierre tandis qu’il écoutait les grognements de l’ours. Si ce dernier arrivait à se réveiller et se redresser avant lui, c’en était fini de lui. Et dire … qu’il n’avait fallut qu’une journée et demie pour que tout dégénère depuis qu’il n’était plus à l’école. Depuis qu’il était maintenant seul. C’était vraiment … pathétique.

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