Chapitre 16 : Se réchauffer

ShiroiRyu
Les derniers articles par ShiroiRyu (tout voir)

Chapitre 16 : Se réchauffer

« Séphyria … Séphyria … Séphyria … »

J’ai la tête honteusement plongée dans sa poitrine mais là, ce que les autres en pensent, j’en ai strictement rien à faire. Rien du tout même ! Et je sais juste que … Enfin qu’Alphonse et Roubé font de même de leurs côtés. Mais je m’en fiche ! Je m’en fiche carrément !

« Ric … Tu n’oublies pas par hasard ton travail, non ? »

« On s’en fiche ! On s’en fiche complètement du travail pour aujourd’hui ! Et puis, on ne peut rien faire tant qu’on n’a pas eu d’informations plus détaillés des pokémons humanisés ! »

« Comme tu veux … Comme tu veux … Ne t’excite donc pas … Ric. »

Elle passe une main dans mes cheveux alors que je suis sur ses cuisses. Oui … Elle est assise sur mon lit et moi, j’ai la tête sur ces cuisses, rien d’autre. Rien du tout d’autre … Rien de rien. Mais ça me suffit, ça me convient amplement.

« Séphyria … Tu ne pars plus, n’est-ce pas hein ? Et le froid … enfin … »

« Le froid me fait souffrir mais ne pas t’avoir à mes côtés est encore pire. »

… … … Voilà qu’elle se remet à parler de cette façon. Sans crier gare, je me redresse et me jette sur elle pour la coucher sur mon lit. Je suis au-dessus d’elle, Séphyria tendant doucement ses bras vers moi … comme dans le MMS.

« Qu’attends-tu, Ric ? Tu veux de l’aide de ma part ? »

« Non … Non … Je te regardais juste … »

Je cherche une excuse mais en même temps, mes paroles sonnent véridiques. Je la regarde … Non … Je dirai plutôt que je la contemple. Je contemple sa beauté, son corps … Et puis sans prévenir, ses ailes de coton jaillissent de son dos, venant se poser sur mon dos pour m’attirer à elle avec une grande tendresse.

« Viens donc par là … Tu sais … Je suis restée plusieurs heures sous le froid. »

« OH ! Je sais c’est quoi comme solution ! Je sais ce qu’il faut faire exactement ! »

Rien qu’à cette idée, je suis galvanisé ! Plus que ça même ! Je suis plus que galvanisé ! Je sais ce que je dois faire ! Je sais ce que je dois faire ! J’ouvre la couverture pour insérer la jeune femme dessous, me collant contre elle.

« Hum … Ca me parait être un bon départ. Très bon même … »

« Par contre … Avec … Enfin … Nos vêtements, on risque d’avoir un peu trop … »

« Hum … Je … Enfin … J’ai pris mes affaires, Ric. Je peux aller me chan … » commence-t-elle à dire mais j’hoche la tête négativement. Non et non !

« Je ne veux pas … Séphyria … Je ne veux pas du tout. »

« Mais nos vêtements risques d’être trempés, Ric. Tu le dis toi-même et … »

« Alors … On peut les … On peut les … » balbutie-je avec difficultés. J’ai du mal à terminer ma phrase, rougissant violemment et tremblant de tout mon corps. « On peut … les … reti … retirer. Enfin ! Si tu veux hein ? »

Retirer ? C’est bien ce que j’ai dit mais j’ai l’impression qu’elle ne comprend pas. Elle semble se dire que c’est ce qu’elle proposait puis finalement, elle rougit à son tour, comprenant parfaitement où je veux en venir. Elle semble hésitante puis, elle murmure :

« D’accord … mais … tu le fais de ton côté et moi du mien ? »

Je ne veux pas ! Je ne veux pas du tout ! J’ai envie de la voir ! J’ai envie de la voir de mes propres yeux ! Sans hésitation, je retire mon haut, paraissant torse nu devant elle. Sans perdre de temps, voilà que je retire mon pantalon pour rester simplement en caleçon devant elle. Je suis excité et j’ai du mal à me contrôler, beaucoup de mal.

« Hey ! Hey ! Ric ! Calme-toi ! Je … »

Je ne lui parle pas … Je ne fais que la regarder … puis elle me repousse avec ses ailes de coton. Finalement, sans que je ne puisse voir quelque chose, je peux juste remarquer ses vêtements qui tombent les uns après les autres … même le dernier … sauf que je ne vois rien. Les parties les plus importantes de son anatomie sont recouvertes par les ailes !

« Hey ! Ce n’est pas du jeu ! Tu triches un peu ! »

« Moi ? Je suis complètement nue ! Mais pas toi ! »

Elle vient de marquer un point. J’ai encore mon caleçon … Je l’abaisse subitement, la jeune femme n’ayant pas le temps de fermer les yeux. Oui voilà ! Je suis nu moi aussi ! Nu et plus qu’excité ! Je me cache néanmoins le sexe avec mes mains alors qu’elle bredouille :

« Tu … Encore … Enfin … Je … Ca a … l’air … honorable … je crois … »

« Il ne faut pas dire ça comme ça ! RAAAAAAAAH ! J’ai honte ! Et puis zut ! Attention ! »

Attention à quoi ? Et bien à moi ! Car je me jette sur elle une nouvelle fois avec la ferme intention de lui faire … HEIN ?! J’ai à peine le temps de pouvoir remarquer les deux pointes roses au bout de ses seins que je me retrouve couché sur elle. Elle a ouvert ses ailes ? Et elle les referme aussitôt sur moi ? Je … Je suis dans son cocon de coton ! Et qu’est-ce … AH ! Mais je suis aussi contre sa chair nue !

« Ne compte pas sur moi … pour te libérer, Ric. »

« … … … Je vois … Tu ne veux justement pas que je voie … n’est-ce pas ? »

« Je crois que nous sommes déjà assez collés l’un contre l’autre … »

Elle me répond tendrement mais je prends ça pour un oui. Et puis … Je suis plutôt bien là … J’ai une couverture sur le dos … et à côté, j’ai de la chaleur sur le torse … le ventre et …

« Ric … Ce n’est pas ta jambe que je sens … n’est-ce pas ? »

Je retiens de pouffer de rire alors qu’elle me fait un sourire à son tour. C’était un petit truc pour nous décoincer n’est-ce pas ? Alors autant y répondre positivement. Je colle mes lèvres contre les siennes, l’embrassant longuement alors que je sens que mon sexe se frotte contre son ventre et parfois un peu plus bas. Même si ce n’est pas intentionnel, mon corps me donne des coups de hanche en avant, Séphyria gémissant légèrement.

« Ric ! Nous … Enfin … Je … Pas ici … Tu comprends ? »

« Je préférai encore dans notre chambre mais … voilà … Enfin … Mon corps … Tu vois de quoi je veux parler ? Je ne le contrôle pas totalement. »

« Et moi donc … Si tu savais … Si tu savais … Ric. Pendant des années … Je me suis retenue … J’ai toujours tout fait pour repousser les hommes car ils me dégoûtaient tandis que mon corps le réclamait. Alors imagine ce que j’endure actuellement ? Mon corps me réclame l’homme que j’aime, je veux le lui donner mais je ne peux pas en même temps … Si … »

« Séphyria, est-ce que ton … corps … veut bien que l’on s’aime à moitié ? »

Je ne sais pas comment l’exprimer concrètement mais je place une place sur son dos nu, le caressant longuement tout en sentant ses ailes sur le passage. Et mon autre main ? Elle descend vers son entrejambe, touchant sa toison pubienne. Je suis … bien placé non ? Je commence à bien l’installer ici, faisant quelques mouvements inexpérimentés mais qui semblent faire son effet. Elle s’accroche à moi en plaçant une main autour de mon cou et l’autre ? AH ! Elle … Elle est en train de me la tenir ! Et elle applique aussi un mouvement, je … AAAAAAAH !

« RIC ! Tu n’aurais quand même pas osé … »

« Je … Je … Pardon, Séphyria ! Pardon, pardon, pardon ! Je … J’étais trop excité et c’est la première fois que … Enfin … Et puis, ça faisait longtemps … Je vais m’occuper de toi ! »

Je suis plus que gêné et confus. Jouir … J’ai joui sur Séphyria … Même si je ne le vois pas, le fait qu’elle retire sa main pour … regarder ce qui se trouve autour de ses doigts. Idiot ! Idiot ! Idiot ! Je l’embrasse une nouvelle fois mais sans m’arrêter. En même temps, ma main s’accélère autour de son pubis alors que je l’entends gémir de plaisir. Elle ne peut pas parler et c’est tant mieux car là, ma langue est avec la sienne pour se lier entre elles. Je … Je … Je suis si heureux d’être avec elle, tellement heureux … Je ne veux pas qu’elle m’abandonne, je ne veux pas qu’elle me quitte. Je ne veux pas … Elle est tout pour moi. Finalement, l’un de mes doigts rentre en elle, le corps de Séphyria s’arquant de plaisir … alors que je sens quelque chose qui glisse le long de mes doigts. Je retire mes lèvres, Séphyria commençant à haleter, le visage rougi par l’émotion et l’excitation. Je colle mon visage contre elle sans rien dire d’autre. Au moins … Nous sommes deux … Nous sommes heureux.

Laisser un commentaire