Archives de catégorie : Affaire 5 : Le froid de la solitude

Chapitre 25 : Se sentir bien seul

ShiroiRyu
Les derniers articles par ShiroiRyu (tout voir)

Chapitre 25 : Se sentir bien seul

« Toutes mes félicitations, Ric. Le président rousien m’a appelé pour te féliciter. De même, il m’a dit qu’il aimerait bien avoir quelques informations sur les pokémons humanisés. Grâce à toi, nous allons allier nos différentes sciences pour les pokémons humanisés et permettre alors à ces derniers de pouvoir vivre en Rousie eux aussi. »

« Tant … mieux … non ? » dis-je avec lenteur en fixant Casior. Celui-ci arrête de sourire. Il semble déjà être au courant de mon absence de joie. Il reprend d’une voix lente :

« Ric, on m’a appris au sujet de Lania. Je suis vraiment désolé … mais … »

« Je partirai vers le Jipen dès que possible. Dans une semaine ou un mois … Mais je partirai là-bas pour aller trouver Emairon et le lui faire payer. »

Je lui coupe la parole et mon ton ne laisse pas la place à une réponse, qu’elle soit positive ou négative. Même s’il refuse, je partirai là-bas. Voilà … Que ça soit bien clair et compris. Casior pousse un léger soupir avant de dire :

« Soit … Fais comme tu veux … Bien que le Jipen soit une île … Il n’en reste pas moins l’un des plus avancés … Enfin, leur culture est bien différente de la nôtre. Mais tu sais à quoi t’attendre si tu vas là-bas n’est-ce pas ? Est-ce qu’Alphonse et Roubé viendront avec toi ? »

« S’ils le veulent ou non … C’est à eux de décider. Il en sera de même pour Séphyria. Pour ma part, j’ai une vengeance à accomplir. Et je compte bien … la réussir. »

J’en ai assez dit, j’en ai assez fait. Je prends congé pour ma part alors que Séphyria m’attends hors du bureau du président. Je ne dis pas un mot, la jeune femme venant chercher ma main alors que nous nous en allons. Quelques heures plus tard, je suis à nouveau dans l’appartement … Un appartement bien vide. Bien trop vide même.

« Plus de cris … Plus de rires … Plus rien du tout … Rien de rien. »

« Ric, la vie continue, que tu le veuilles ou non. Ou alors … Tu penses plus à … Lania qu’à moi ? » me demande-t-elle sur un ton triste.

Elle se pose des questions sur mon amour … Mais … Au final … Comment est-ce que je suis sensé le prendre ? Comment est-ce que je suis sensé le comprendre ? Je …

« Séphyria, tu pourras dormir dans leur chambre ce soir ? Je préfère être seul … »

« Comme … tu le désires, Ric. Si c’est ça qui te rend heureux. »

« Ne complique pas tout. Ça ne me rend pas heureux … mais j’en ai besoin. »

Je la regarde avec tristesse. Mais je sais qu’elle me comprend. Elle sait que c’est pour le mieux pour moi. Je dois passer à autre chose maintenant. Autre chose … Oui … Mais pas pour le moment. Le reste de la journée se passe avec lenteur. Je reste avachi sur le canapé sans même bouger. C’est Séphyria qui a préparé le repas mais je n’ai pas vraiment … faim … Je vais alors me coucher après lui avoir souhaité la bonne nuit.

Je l’entends aller dans l’autre chambre et puis plus rien … Le silence … Les minutes s’écoulent les unes après les autres. Trop lentes … Elles s’écoulent trop lentement alors que peu à peu, j’entends des pas. Séphyria ? Ah … Elle va sûrement aux toilettes. Je n’ai pas sommeil, je n’arrive pas à dormir et …

« Ric ? Je peux rentrer ? Est-ce que tu dors ? Je sais que non … »

Si elle le sait … Pourquoi est-ce que … qu’elle me pose la question ? Néanmoins, je ne fais qu’un hochement de tête dans le noir. Elle rentre dans la chambre alors que j’entends le bruit d’un vêtement qui tombe. Qu’est-ce que …

« Ric … Si tu veux … Tu peux allumer la lampe de chevet. Et même si je ne peux pas te faire oublier définitivement la mort de Lania … Je peux au moins … pour un soir et d’autres fois … te faire penser à autre chose. »

Qu’est-ce que … Je … Je dois allumer la lumière ? Je ne sais pas … J’arrive juste à la percevoir légèrement à travers la nuit. Mais … Je sais ce que je peux voir … Et je commence à avoir une érection violente. L’une de celles qui sont capables de faire tendre la couette par-dessous. Et ça ne passe pas inaperçu puisque Séphyria monte sur le lit.
Elle … est nue … Elle est complètement nue avec ses longs cheveux bleus. Elle a aussi fait apparaître ses ailes mais cette fois-ci, elle ne cherche pas à cacher son corps. Ses ailes qui viennent m’extirper de sous les couettes. Elle pose subitement une main sur mon entrejambe, le massant légèrement avant de dire d’une voix douce :

« Ric … Ne te retient plus … d’accord ? Ne te retient pas … pour tout. »

Me retenir … pour tout ? Qu’est-ce qu’elle … Ah … Elle … Elle comprend … Je commence à sangloter légèrement, me mettant à pleurer avant de me jeter sur elle. Je déverse mes larmes contre sa poitrine nue alors qu’elle ne fait que me déshabiller à moitié. Elle ne me retire rien du tout. Je reste ainsi pendant quelques minutes, j’ai besoin de pleurer, de tellement pleurer. Mais la poitrine de Séphyria est si douce … comme sa peau est chaude. Elle est si chaude et tendre. Je retire ma tête de ses seins, remarquant finalement les pointes qui paraissent au clair de lune. Elle me fait un léger sourire avant de me retirer ma chemise de nuit puis le bas … Je suis nu comme un ver … comme elle.

« Doucement … d’accord, Ric ? Doucement … »

« Je vais le faire, ne t’en fait pas. Enfin … Euh … D’abord, les autres gestes ? »

Je dois penser à autre chose. Là … Je dois juste penser au bonheur que Séphyria veut m’apporter et inversement Je suis sur elle, commençant à caresser ses seins alors que mes lèvres vont embrasser son cou, sa joue et avaler légèrement son oreille pour la mordiller. Elle pousse des petits gémissements de plaisir tandis que je sens peu à peu que je suis … « prêt ».

Mais elle ? Elle ? Je la regarde, Séphyria allant m’embrasser tendrement pendant plusieurs secondes avant de prendre l’une de mes mains pour la descendre jusqu’à l’intérieur de ses cuisses. Elle … Ooooooh. Je vois. Je vois … Euh … Alors, où est-ce que … Je regarde à gauche et à droite. Je n’avais pas vraiment la tête à préparer ce genre de …

« C’est bon … Ric. Ce n’est pas important … n’est-ce pas ? Viens donc par là … mais doucement … Doucement, tout simplement. »

Elle tente de me rassurer … et je me sens anxieux un peu. Mais anxieux … et vraiment excité. Même les soirées où je me masturbe ne m’ont pas excité de la sorte. J’ai vraiment … l’impression d’avoir grandi de plusieurs centimètres par rapport à l’érection habituelle. Et je m’en veux de penser à une telle absurdité liée au machisme en ce moment même.

Finalement, je décide de faire mon « devoir » d’homme. Je rapproche mon gland à nu de l’entrejambe de Séphyria, celle-ci poussant un petit glapissement de surprise. Elle passe rapidement ses bras autour de moi alors que je rentre un peu en elle. Ooooh. C’est plutôt agréable, très agréable même.
Je commence à la pénétrer encore un peu plus puis je m’arrête. Impossible d’aller plus loin. Pourtant, je l’ai à peine rentré … ce qui veut dire que … Je fixe les yeux saphir de Séphyria, celle-ci faisant un petit geste de la tête. Je vais l’embrasser tout en continuant ma pénétration. La résistance s’affaiblit peu à peu, Séphyria me mordant les lèvres jusqu’au sang. Mais … Mais … Aaaah … C’est … C’est …
J’ai … honte … vraiment honte même. Je n’ai même pas tenu cinq minutes après avoir rentré mon sexe en elle … complètement. Et les draps sont un peu tachés de sang. J’ai honte … Est-ce que je suis précoce ? Je ne l’espère pas. Séphyria colle ses lèvres contre ma joue, posant une main sur mon torse avant de dire :

« Le peu de temps … que ça a duré … Je ne le regretterai pas, Ric. »

« Je ferai mieux la prochaine fois ! »

J’ai l’air d’un idiot à parler ainsi mais … ça semble la faire rire. Elle colle maintenant sa tête contre mon torse avant de me murmurer :

« Soit … Si tu te sens d’attaque d’ici quelques heures … pourquoi pas me montrer cela, Ric ? Je suis sûre que nous avons encore beaucoup à découvrir. »

Et elle m’a promis de me faire oublier … Lania. Peut-être que l’amour de Séphyria m’aidera à cela. Mais je n’oublie pas que je me rendrai quand même au Jipen. J’embrasse mon Altaria avant de chercher à me reposer avec elle.

Chapitre 24 : Pour m’endormir

ShiroiRyu
Les derniers articles par ShiroiRyu (tout voir)

Chapitre 24 : Pour m’endormir

« Grâce aux efforts de nos valeureux soldats, la Triafa vient de perdre l’un de ses plus grands bastions dans notre chère Rousie. »

Le président rousien est en train de faire un discours devant des milliers de citoyens, tous applaudissant alors qu’il continue de parler, parler, parler, sans même chercher à s’interrompre un seul instant. Puis finalement, lorsque le discours est terminé, il s’approche de son secrétaire, murmurant :

« Où est-ce que se trouve nos autres … héros ? »

« Il semblerait que Ric soit partie dès les premières heures pour retourner en Fronse. Nous n’avons pas vu la Gardevoir et le Gallame qui l’accompagnaient habituellement. Néanmoins, d’après le visage qu’il avait, il semblerait que … la mission se soit mal passée pour eux. Avant de partir, il nous a néanmoins demandé de leur envoyer les prisonniers pokémons humanoïdes. Surtout en principal la Momartik. »

« Humpf … Ils nous ont quand même aidé à stopper la Triafa. En même temps … Cela dépendra de la réponse la Fronse à mes questions. Pour l’heure, envoyez seulement la Momartik en Fronse, dans la ville où se trouve Ric. »

« Comme vous le désirez, président. » répond le secrétaire en hochant la tête. Ce n’est qu’un cadeau de remerciement en attendant de voir ce que le nouveau président de la Fronse allait leur répondre. Hum … Normalement, tout cela pouvait donner quelque chose de plaisant.

Ailleurs, dans un train, Ric et Séphyria étaient installés côte à côte. Alphons et Roube ne sont pas là. Ils sont partis sans eux, Ric ayant décidé d’écourter son voyage. Celui-ci regarde par la fenêtre le paysage qui défile, Séphyria murmurant :

« Ric, tu dois te reposer, cela fait deux jours que tu n’as pas dormi. »

« Je ne suis pas … motivé à dormir. »

Je lui réponds cela doucement bien que je sais qu’elle ne veut aucun mal. Je ne peux pas … Je ne peux pas m’endormir. Je revois toujours cette scène … Cette scène où Lania s’est faite tranchée. Je n’arrive pas à y croire. Je n’arrive pas à croire qu’elle soit morte, comme ça, devant mes yeux. Je n’arrive pas à croire Emairon.
Je n’arrive pas à croire ce qu’il a fait. Je me dis que ce n’est pas possible. Que ce n’est qu’un mauvais rêve et rien d’autre. Que ce n’est pas vrai … Pas du tout vrai même … Ce n’est qu’un mensonge, ce n’est pas la réalité. Ce n’est rien … Rien du tout même. Ce n’est qu’une illusion et rien d’autre. Rien d’autre … Emairon … Emairon n’a pas pu faire ça.
Il n’a pas pu commettre l’irréparable. Voilà tout. Je ne veux pas y croire. Si j’arrive à le retrouver seul à seul, je lui demanderai des explications ! Séphyria a bien montré qu’elle était prête à sauver Dyamia sans pour autant faire une telle chose ! SANS POUR AUTANT ARRIVER A DE TELLES EXTRÊMITES !

« Je vais chercher à boire, Ric. Et ne refuse pas l’eau que je t’emmènerai. »

« Je … D’accord … Je ne dirai rien de plus … Je te le promets, voilà tout. »

Je tente de la rassurer mais vu comment je parle, je pense que c’est très mal parti. Très très mal même. Je pousse un léger soupir en la regardant s’éloigner hors de la pièce. Quelques minutes plus tard, elle revient avec une bouteille d’eau déjà ouverte. Elle semble déjà avoir bu dedans mais ce n’est pas ça qui va m’arrêter.

« Je ne fais boire qu’un peu. Après, tu ne me déranges plus, d’accord ? »

« Je te dérangerai si je vois que cela est nécessaire, Ric. » me répond t-elle assez sèchement.

Est-ce que je l’aime vraiment ? Est-ce qu’elle m’aime vraiment ? Je ne sais pas … Je ne sais pas du tout comment je dois réfléchir à cela. Je ne sais pas du tout ce que je dois faire réellement. Je suis si … perturbé par tout ça. Si seulement Lania était là. Mais elle ne l’est plus. Je prends la bouteille d’eau que Séphyria me tend.

« Je ne t’ai toujours pas vu boire, Ric. Alors, tu le fais maintenant, d’accord ? C’est compris ? Ou alors, il faut que je me fâche vraiment pour que tu le fasses ? »

« C’est bon ! C’est bon ! Je vais boire ! Ne t’énerve pas ! »

J’en ai déjà ma claque ! Je crois que je ne suis pas fait pour être heureux. Je crois que c’est ça en fait … On ne veut pas que je sois heureux. Je ne le mérite pas. Je ne mérite pas d’être heureux. J’aurai dû faire comme les autres. Juste coucher avec des pokémons humanisés. Sans même me poser de questions. Voilà tout.

Je porte la boisson à mes lèvres, buvant quelques gorgées. Drôle d’eau non ? Je referme la bouteille, la donnant à Séphyria alors qu’elle me regarde avec suspicion. Qu’est-ce qu’il y a encore ? J’ai une tâche ? C’est ça ? Ou alors … Il y a autre chose ? Qu’est-ce qu’il y a exactement ? Qu’elle ne me regarde … pas …

« Je … Séphyria, tu n’aurais quand … »

« Si … Ric. C’est bien l’unique chose que je pouvais faire pour toi. J’en suis désolé … Viens donc par-là mon amour. »

Je sens déjà la fatigue m’envahir. J’ai du mal … à penser correctement. Elle m’a … Elle m’a … Elle m’a endormi. Elle veut que je dorme mais je ne veux pas. Je ne veux … pas dormir sinon je risque de faire des cau…

« Je suis là, Ric … Je suis là … » me chuchote-t-elle tendrement alors que je ferme les yeux.

« Je ne veux pas … dormir, Séphyria … Je … »

Mais elle ne l’écoute pas alors qu’il plonge dans un sommeil qui sera forcément réparateur. Avec tendresse, la jeune femme aux cheveux bleus vint prendre la tête de Ric pour la déposer sur ses genoux. Avec douceur, elle commence à lui caresser les cheveux. Elle le laisse être en paix … car elle-même ne l’est pas. Elle ne peut pas croire ce qui s’est passé en Rousie. Rien ne prévoyait … qu’Emairon fasse une telle chose. Son frère n’aurait jamais agi … ainsi.

« Non … Emairon, qu’importe ce qu’il a fait … Ce n’est pas normal. »

Quelque chose cloche dans cette histoire mais quoi ? Ils avaient la possibilité de sauver Dyamia, contrairement à ce qu’ils pensaient … mais il … avait tout gâché stupidement. Elle voulait croire qu’il avait fait cela pour être auprès de Dyamia et ainsi la sauver en temps et en heure ! Mais … Mais … mais …

« Il n’y avait pas besoin de tuer Lania, pour ça ! »

Pas du tout même ! Pas du tout ! Elle remarque les tremblements de Ric. Il fait un mauvais cauchemar, elle en est sûre et certaine. Aussitôt, elle soulève sa tête et son corps, faisant que le jeune homme se retrouve collé contre elle. Elle place ses mains sur son dos, murmurant avec une extrême tendresse :

« Dors Ric … Dors s’il te plaît … Ca sera mieux pour ton cœur blessé. »

Et elle va faire de même de son côté. Oui … Elle dépose un rapide baiser sur les lèvres de Ric avant de fermer ses yeux à son tour. Comme ça … Au moins, ils se retrouveront tous les deux dans les rêves de cet homme. Du moins, c’est ce qu’elle espère. Il risque … de se sentir si seul.

Chapitre 23 : Incapable de réagir

ShiroiRyu
Les derniers articles par ShiroiRyu (tout voir)

Chapitre 23 : Incapable de réagir

« Tout est inutile. Rien ne sert de lutter dorénavant. Tu ferais mieux d’abandonner, Ric. »

« JAMAIS ! QU’IMPORTE AVEC QUI EST-CE QUE TU T’ALLIES ! »

« HAHAHAHA ! Sombre idiot ! Et tu penses faire quoi contre moi ? Séphyria sait parfaitement ce que cela veut dire d’avoir une Trioxhydre en face de soi. »

« … … … Et tu crois que ça va m’arrêter ? Je vais te montrer que je vais te stopper ! »

Comment ça ? Je vais lui montrer clairement ! Je prends de la neige entre mes mains, formant une boule de neige. Ça semble risible, complètement stupide mais j’envoie la boule de neige en plein dans la tête de la Trioxhydre. Celle-ci se la prend sur la face, restant imperméable à mon action. Puis je la vois ouvrir la bouche, Loïc faisant de même bien qu’aucun son ne sorte de la bouche du vieil homme.
Des flammes violettes virent m’entourer, faisant fondre la neige autour de moi mais je ne bouge pas. Je me débarrasse de ma veste en fourrure qui me protégeait du froid, celle-ci flambant juste quelques secondes après. Je fixe avec fureur la Trioxhydre, ne lui montrant aucune crainte de ma part.

« C’est tout ce que tu as à donner, c’est bien ça ? Je vais te montrer que … »

« Nous n’avons pas de temps à perdre avec ces imbécilités. Nous devons nous rendre au Jipen et à partir de là, il est hors de question que tu puisses retrouver la trace de Dyamia. Bien que ce pays soit assez petit, tout ce qui se passe à l’intérieur est bien plus grand que tu ne peux l’imaginer. Hahahaha … Tu risquerais d’être très déçu si tu … »

Il s’arrête alors qu’une seconde boule de neige vient frapper la Trioxhydre. Même si la neige a fondu autour de moi, ça ne veut pas dire qu’il n’en reste plus. Séphyria me murmure d’arrêter mais elle croit vraiment que je vais stopper maintenant ? C’est ça ? Pour qui est-ce qu’elle me prend hein ?! POUR QUI ?! Je pourrais facilement utiliser mes pokémons mais je ne le fais pas ! C’est une affaire entre eux et moi ! Pour ce qu’ils ont fait à Lania ! Lania … Je suis tellement désolé … Je n’ai pas réussi à te protéger … Je n’ai pas réussi à te sauver mais qu’importe … Je vais te venger ! C’est ça que je vais faire ! Mon arme ! Où est mon arme ! Où est-elle ?!

« Non. Ce n’est pas le moment. »

Loïc vient de s’adresser à la Trioxhydre, celle-ci s’étant rapprochée de moi bien qu’elle était à une distance plus que respectable. Peut-être que si je sautais … Je pourrais l’atteindre. Qu’importe si je crève … Je compte les faire tomber tous les trois ! Dyamia ? Je la sauverai … Je la sauverai en utilisant mon propre corps pour que le sien ne se brise pas.

« RIC ! NON ! ARRÊTE CA ! »

Mais c’est déjà trop tard, j’ai pris mon élan, faisant un grand bond vers la Trioxhydre. Celle-ci relâche les deux hommes par la surprise alors que je l’agrippe. Je tombe dans le vide avec elle tandis que je la vois me sourire, comme amusée.

Je remarque qu’Emairon et Loïc, qui tient toujours Dyamia, ralentissent leurs chutes grâce aux pouvoirs psychiques du pokémon aux cheveux verts. Moi ? Je suis soudainement retourné, me trouvant en direction du ciel. La Trioxhydre me manipule avec une telle aisance. Ses pieds me projettent dans les airs, me faisant dépasser la falaise de laquelle j’ai sauté. Je suis rattrapé par Séphyria qui me prend dans ses bras, me hurlant dessus.

« NON MAIS TU ES UN IMBECILE ?! »

« … … … Ils vont s’enfuir, Séphyria. »

« Et alors ? Qu’est-ce que tu veux que ça me fasse ? Tu veux mourir ou quoi ?! »

« Je veux me venger … Je veux leur faire payer, c’est tout ! JE VEUX QU’ILS CREVENT ! » dis-je en hurlant.

« Ils le payeront de leurs vies ! MAIS PLUS TARD ! Maintenant, arrête tes bêtises ! »

Des bêtises ? DES BÊTISES ?! C’est comme ça qu’elle le prend ?! J’EN AI MARRE ! Je vois la Trioxhydre réapparaître devant nous. Je la vois qui garde ce même sourire alors qu’elle tient à nouveau Loïc et Emairon ! JE LA VOIS PARTIR !

« JE VOUS POURCHASSERAI AU JIPEN ! QU’IMPORTE SI JE DOIS EN MOURIR ! »

Mes paroles sont étouffées par la tempête alors que Séphyria me fait atterrir sur le bord de la falaise. Je commence à sangloter, tapant rageusement du poing sur le sol. Lania … Lania est morte car j’ai cru trop brièvement à ce bonheur !

Ailleurs, en pleine tempête de neige, la Trioxhydre continue de porter les deux hommes avant d’atterrir au beau milieu de nulle part … ou presque. Non-loin de l’endroit où ils ont atterrit, un avion semble les attendre. Loïc se tourne vers la Trioxhydre, disant doucement :

« Alors … Qu’est-ce que tu en penses ? Sois sincère. »

« Intéressant. » murmura tout simplement la jeune femme aux cheveux violets.

« Je pensais avoir plus de détails à ce sujet. Tu es une dragonne … Tu fais partie de l’élite des pokémons. Et encore plus maintenant que tu as une forme humanoïde. »

« Le reverrai-je ? » reprit calmement la Trioxhydre humanoïde.

« Oh … Il y a des chances … Toi et tes compagnons. Toujours par deux … Vous êtes la nouvelle formation de la Triafa. Hahaha ! Que les plus puissantes créatures devenues humaines. Comme celles d’auparavant … Finalement, nos projets ont fini par avancer. Pourquoi est-ce que tu ne parles pas, Emairon ? »

« Je n’ai guère de motivation à cela … Que l’on nous emmène là où Dyamia sera logée. »

« Ne t’en fait donc pas … Ça sera le cas … Ça sera vraiment le cas. » termina de dire Loïc alors qu’ils pénétraient tous les trois dans l’avion. Là-bas, un pilote les attendait déjà. L’avion décolla quelques minutes plus tard, la Trioxhydre s’étant mise dans un coin, assise en croisant les bras. Le Gallame, quant à lui, avait sur ses genoux la jeune fille aux cheveux noirs. Il lui caressait doucement le crâne, sanglotant légèrement.

« … … … »

Les yeux rouges de la Trioxhydre se posent sur le Gallame, puis la Pyronille avant d’en terminer avec Loïc. Etrange … C’est étrange. Elle trouve tout cela très étrange. Une situation comme … déplaisante même. Mais elle ne dit rien. Elle vient de « naître » en tant qu’humaine. Elle n’a pas à parler pour le moment.

Chapitre 22 : Nouvelle armée

ShiroiRyu
Les derniers articles par ShiroiRyu (tout voir)

Chapitre 22 : Nouvelle armée

« Lania … La … Lania ? »

J’hoche la tête négativement alors qu’Emairon a toujours sa lame plantée en elle. D’un geste nonchalant, je le vois l’extirper avant de donner un seul coup … horizontal. Je … Je … Le corps … de Lania … Lania est … tranchée en deux. Je … Je … Je …Le corps de Lania … Il le projette dans le vide alors que j’hurle :

« POURQUOI EMAIRON ?! POURQUOI ?! »

« Hum ? Pour ma sœur … Je suis prêt à tout pour elle … même à sacrifier l’être que j’aime. Voilà tout … Est-ce que cette explication te convient ? » me répond t-il avec neutralité, faisant quelques pas en direction de Loïc.

« Ta sœur … Ne te fout pas de ma gueule ! Ta sœur ?! Tu crois qu’elle aurait accepté ça ?! »

« Séphyria ? Tu peux nous rejoindre si tu le désires … Nous ne t’en voulons pas. Il en est de même pour Roubé bien qu’elle ne soit pas encore au courant. »

« Te rejoindre ? Tu as beau être mon frère … Tu restes un déchet. »

Des paroles plus que dures mais je m’en contrefous ! Je pousse un cri de rage alors que je sors mon arme. Je vais le tuer ! JE VAIS LE TUER ! JE VAIS LE TUER ! JE VAIS LE TUER ! JE VAIS LE BUTER CE CONNARD !
JE VAIS LUI FAIRE LA PEAU ! Je commence à tirer toutes les balles dans mon arme, n’ayant nulle peur de viser Loïc ou Emairon. Malgré cette rage, j’arrive à ne pas cibler Dyamia ! Je vais sauver cette gamine ! Je vais la sauver ! Et je la détruirais cette foutue organisation ! JE LA DETRUIRAIS ! JE LA CREVERAI ! Je l’exploserai de l’intérieur ! JE FERAI TOUT POUR LA REDUIRE A NEANT !

JE FERAI TOUT POUR LES TUER CES CONS ! TOUT TOUT TOUT ! Mais mes balles sont arrêtées par télékinésie, Emairon protégeant Loïc avec facilité. Je pousse un hurlement de rage avant de balancer mon arme mais elle aussi touche le sol sans même atteindre sa cible.

J’EN AI ASSEZ ! Je vais y aller moi-même pour la peine ! Je commence à courir dans la neige, ne me préoccupant pas de la tempête. Je vais le frapper, je vais l’étrangler d’abord ! Puis le faire souffrir ! JE VAIS LE TORTURER ET LE BRISER ! Comme le cœur de Lania ! Comme ce qu’il a fait avec le cœur de Lania !

« … … … Tu es peut-être mon frère … mais je ne pardonne pas cela. Quant à ta proposition, tu connais parfaitement ma réponse. »

« L’amour fait faire des imbécilités … Les plus grosses possibles même. »

Emairon dit cela avec dédain, haussant la tête en direction du ciel recouvert par les nuages. Je vais le tuer ! JE VAIS LE TUER ! Mais Séphyria passe à côté de moi, ses ailes déployées malgré le froid. Elle ouvre la gueule, produisant des flammes violettes. Elle a vraiment l’intention de les tuer ! VRAIMENT !

« Séphyria ! FAIS GAFFE A DYAMIA ! »

« Elle supporte les flammes ! Même si elles sont issues des dragons ! » me hurle la jeune femme aux cheveux bleus alors que je tremble de tout mon corps.

Ca ne sert à rien ! RIEN DU TOUT ! Emairon plante une lame dans le sol, créant un mur de glace et de neige pour bloquer les flammes ! CA NE SERT A RIEN ! RIEN DU TOUT ! RIEN DE RIEN ! AAAAAAAAAAAAH ! J’EN AI ASSEZ !

« Je vais libérer Dyamia ! Je vous tuerai tous les deux ! JE VOUS TUERAI ! »

« Ménage donc ta haine, Ric … Cela risque de te causer quelques problèmes … Mais tu comprendras que nous n’avons guère plus de temps à t’accorder malheureusement. »

Je m’en fous ! Je m’en contrefous ! JE M’EN CONTREFOUS ! JE VAIS LES TUER ! JE VAIS LES TUER TOUS LES DEUX ! Je m’en contrefous ! Je cours vers eux mais ils se rapprochent de plus en plus du bord. Ils sont même prêts à tomber tous les deux ! Ils ne feront pas ça ! Lania et Emairon ne pouvaient pas léviter au-dessus du sol ! Pas à cause de cette foutue neige ! ILS SE FOUTENT DE MOI !

« Vous ne ferez pas ça ! Vous n’en avez pas le cran ! »

« Hum ? Visiblement, tu me connais très mal, Ric … Très très mal … Je suis prêt à tout pour ma survie … même à la pire des choses. »

La pire des choses … Il ose parler de la mort de mon père ! Il ose dire cela ! IL OSE ! JE VAIS L’ARRÊTER AVANT QU’IL NE SAUTE ! RIEN A FAIRE DU RESTE ! RIEN A FAIRE DU RESTE ! Je vais le buter !

Je cours vers lui, malgré la fatigue dans mes jambes et mes larmes et le reste ! Je veux juste le tuer ! Je veux juste l’éliminer de la surface de cette planète ! Je ne veux plus qu’il reste ne serait-ce qu’un seul morceau de cet homme ! Mais aussi d’Emairon !

Puis … Ils sautent … Ils sautent tous les deux dans le vide. Loïc et Emairon viennent de sauter dans le vide. Aussitôt, je suis au bord de la falaise pour tenter de voir jusqu’à quelle profondeur elle va. Mais … Mais il n’y a rien …Que du vide … Ils ne peuvent pas avoir survécu à une telle chute.

« Séphy … Séphyria … Lania … Lania est morte … Lania … est morte. »

« POUSSE-TOI RIC ! CE N’EST PAS TERMINE ! »

« Pas … termi … »

Je n’ai pas le temps de terminer ma phrase que j’ai la tête plongée dans la neige, Séphyria à côté de moi. Je ne remarque rien, sauf une ombre qui vole dans le ciel quand je ressors la tête de la neige. Je … Je … Je … Non … Ce n’est pas possible ! C’est une blague ? C’est une blague hein ?! C’est une blague HEIN ?!

« Toujours avoir plusieurs coups d’avance sur ses adversaires, Ric. »

La voix railleuse de Loïc se fait entendre alors que le vieil homme est tenu par le bras gauche. Le bras droit serre Dyamia contre lui. Et Emairon est aussi tenu par une main. Les deux hommes sont tenus par deux mains.

Deux mains … avec des ongles … Deux mains féminines … Et une femme d’une vingtaine d’années … avec des ailes dans le dos … Elle a aussi des yeux rubis mais je remarque sa chevelure violette … Et cette prestance. Cette élégance … Elle me rappelle quelqu’un. Elle me rappelle … une personne. Séphyria ?!

« Comment est-ce possible ? Ce n’est pas normal ! Ca ne devrait pas être possible ! »

Séphyria crie ce que je voudrais dire mais … La vérité est bien là ! La vérité absurde et stupide ! Cette femme … est parfaitement humaine comme Séphyria ou Emairon ! Comme Roubé ou Dyamia ! Comment … Comment est-ce possible ?!

Mais surtout … Surtout … Ce n’est pas uniquement ça. Cette femme aux cheveux violets … et aux yeux rouges porte … une tenue noire pour recouvrir ses formes généreuses mais aussi un pantalon de toile bleu … Ses ailes ne sont pas uniquement deux … mais six … et de couleur noire. Et cette majestuosité qui émane d’elle … Elle me fait penser.

« Séphyria … C’est une dragonne. C’est une dragonne ! »

« Une Trioxhydre ! Mais ça n’explique pas pourquoi elle est entièrement humaine ! »

Ca n’explique rien du tout oui ! Séphyria a entièrement raison ! Mais les faits sont là ! Les faits … sont là. Cette femme … était là depuis le début. Elle avait attendu le bon moment, celui où Emairon et Loïc s’étaient jetés dans le vide.

Chapitre 21 : La fin d’une histoire

ShiroiRyu
Les derniers articles par ShiroiRyu (tout voir)

Chapitre 21 : La fin d’une histoire

« Il faut qu’on sorte d’ici et le plus rapidement possible ! »

Je dis cela mais je n’en pense pas moins. Quand même … Comment est-ce que … Enfin pourquoi je n’ai pas réussi à trouver Dyamia ?! Pourquoi ?! Qu’est-ce que ça m’énerve ! Je hais ce genre de stupidités ! Ça m’énerve plus que tout le reste !


Mais bon … Je n’ai pas le temps de penser à ça ! Il faut que l’on sorte d’ici et vite ! Je commence à me diriger vers les couloirs, ne sachant guère réellement où nous allons. Mais finalement, c’est Emairon qui prend les commandes de la troupe, criant :

« Suivez-moi ! Je vais nous sortir d’ici avant que nous soyons tous enterrés vivants ! »

Comme si j’avais envie que ça soit le cas ! AH ! Vraiment, ce n’est pas drôle, ce n’est pas plaisant et ça ne me fait pas rire du tout. Loin de là même ! J’ai surtout envie d’en terminer le plus rapidement avec tout ça et d’aller voir ailleurs si j’y suis ! Enfin … Pas tant que je n’ai pas réussi à faire payer cela à Loïc ! Je vais le crever cette enflure !

Puis finalement, je sens un courant d’air froid … C’est … C’est quoi ? Je m’arrête, disant aux autres de faire pareil avant de leur montrer ce qui semble être une fissure dans un mur. Sauf qu’elle n’est pas artificielle … mais comme prévue ? Je cherche un endroit où appuyer mais Séphyria crie qu’on n’a pas le temps de se préoccuper de ça. Elle utilise toute sa force pour agrandir la fissure et nous permettre de passer. Qu’est-ce que … Ce n’est pas une sortie habituelle, non ? Ou alors, je me trompe …

« Oh ? Je ne m’attendais pas à ce que tu te présentes à moi … Visiblement, les sorties secrètes ne le sont plus autant qu’on ne le pense. »

La voix de Loïc ! LOÏC ! Le vieil homme est là ! Et … Hein ? Je … Je … Ah ! Dyamia ! Dya … mia ? C’est … elle ? C’est elle ? La petite fille si chétive et maigre dans les bras de Loïc ? C’est elle ? Elle a à peine dix ou douze ans ! Et ses cheveux noirs ? Elle a l’air si fragile … comme une poupée de porcelaine. Elle est … évanouie ou endormie.

« Il faudrait qu’elle apprenne à se méfier plus des personnes qui l’entourent. Pauvre enfant. »

« Lâche-la sinon … Sinon … »

« Sinon, quoi ? Ric ? Tu ne voudrais quand même pas prendre le risque de me tuer mais elle aussi n’est-ce pas ? » réplique Loïc en souriant.

Comment … AH ! Je n’avais même pas remarqué où nous étions ! Malgré le froid et la neige, je peux deviner où nous nous trouvons ! Nous sommes proches d’une falaise, surement dans un coin assez éloigné des entrées principales de la base. Mais bref … Il est proche du bord de la falaise. Il n’oserait pas … sauter dans le vide de toute façon.

« Vous voyez ? J’ai toutes les cartes en main alors que vous ne pouvez rien faire. »

« Ne fait donc pas trop le fier … Tu risquerais d’être très déçu … Vraiment très déçu oui … Lania et Emairon peuvent facilement te tuer et récupérer Dyamia sans que … »

« Avec leurs pouvoirs psychiques ? Vas bon … Tu ne crois quand même pas que j’ai pris mes précautions non ? Regarde donc mon cou … Tu vois ce collier noir de métal ? »

« Oui et alors ? Qu’est-ce que c’est sensé me faire ? Je suis sensé être surpris ? Etonné ? »

« Un peu de construction scientifique … Rien que cela. Il s’agit d’objets ténébreux que j’ai aussi aux bras et aux jambes. Oh … Cela n’est pas léger mais à côté, toute tentative d’utiliser des pouvoirs psychiques est voué à l’échec. »

« Et alors ? Tu crois qu’il n’y a que ça à faire ? Que je sache, Dyamia n’est pas habillée de la sorte. Séphyria, tu le tues, Lania et Emairon la récupèrent. »

« … … … Oh ? Tu veux donc agir de la sorte ? Je te pensais un peu plus intelligent que ça … Ric. Tu ne comprends même pas la position dans laquelle tu te trouves actuellement. Tu n’as pas l’air de saisir ce qui se passe, n’est-ce pas ? Réfléchis donc un peu … Tous ces pokémons humanisés que tu as affrontés depuis le début … Ils font partie d’un seul et même groupe que l’on peut nommer les pierres précieuses. »

« Et alors ? J’en ai marre de me répéter … Séphyria … »

« Hum … Actuellement, tous sont morts non ? Vous en avez terminé avec les derniers qui se trouvaient dans la base. Il ne reste plus qu’une seule pierre précieuse encore en liberté. »

Il se trompe lourdement mais je ne vais pas me gêner pour ne pas le lui dire. Et puis quoi encore ? Je ne vais pas me prendre la tête avec ça ! Je … Je veux juste le stopper et le calmer ce salopard ! Qu’il crève ! Mais … Je … Attends un peu. La dernière pierre précieuse ? Qu’est-ce que … On parle bien de Lania non ?

« Lania … Fais attention au cas où. Je ne sais pas ce qu’il prépare mais je me méfie. »

« Oh … Tu fais bien de te méfier, tu fais très bien même. Mais ce n’est pas de moi que tu dois te méfier, Ric, loin de là. Comme tu peux le voir, j’ai les mains chargées. »

Chargées … Chargées … JE VEUX SURTOUT RECUPERER DYAMIA ! Elle est trop importante pour ses sœurs et son frère ! Mais pas seulement ! Je commence à être enragé pour une raison inconnue ! JE VEUX LE BUTER S’IL ME LA LIVRE PAS !

« RENDS… LA … MOI ! C’EST COMPRIS ?! »

« Oh ? Tu utilises du possessif pour elle ? Pourquoi tant de haine ? Hum …. Attends un peu … Ric. Tu commences à t’en rappeler ? »

« Me rappeler de quoi ? Qu’est-ce que je suis sensé me rappeler ?! »

Je n’ai relevé aucune trace d’ironie dans ses propos … Il me pose une vraie question. Et c’est encore plus étonnant que le reste. Je regarde Loïc, cherchant à voir où il veut en venir. Lania et Emairon ne peuvent pas lire dans ses pensées. Et moi non plus d’ailleurs … Et cela m’énerve légèrement d’ailleurs. Comment ça se fait ? C’est quoi cette question absurde ? Je suis sensé me rappeler de quoi hein ?! QU’IL PARLE !

Mais non … Il reste muet … Muet … Silencieux … Il semble réfléchir à quelque chose alors qu’il me fixe puis Dyamia. Il pousse un léger soupir avant de murmurer :

« Bon … Terminons-en maintenant. De toute façon, elle est devenue inutile. Tu peux t’en débarrasser … Et fais vite, nous avons un nouvel endroit où nous rendre. »

« Comme vous le désirez, Loïc. »

J’entends la voix d’Emairon et me retourne en même temps que Séphyria. Juste pour … voir … l’une des lames du Gallame qui se plante dans le ventre de Lania, le traversant complètement. J’ouvre la bouche, estomaqué alors que Séphyria bredouille :

« Emai … Emairon … Pourquoi ? »

« Ric … » murmure faiblement la Gardevoir, tendant une main vers moi alors que je cligne des yeux. Je crois que … Je crois que … Ah … Je … Non. Ce n’est pas possible. J’ai … échoué.

Chapitre 20 : Vide

ShiroiRyu
Les derniers articles par ShiroiRyu (tout voir)

Chapitre 20 : Vide

« Reposez-vous et dès que vous irez mieux, on part à la recherche de Dyamia. »

Je dis cela tout en signalant aux soldats qu’ils peuvent continuer leurs explorations. Normalement, il ne devrait plus y avoir de gros problèmes je pense. Enfin … Entre ça et la réalité actuelle, je préfère mieux me taire … C’est plus conseillé.

« Bref … Comment dire ça exactement … Séphyria, tu vas bien ? Pas trop de bobos ? »

« … … … Comment tu me parles ? Je ne vois pas pourquoi tu me parles ainsi, Ric. »

« Je ne sais pas … Je demandais simplement. Mais dès que tu vas mieux, on accélère le rythme et on va récupérer Dyamia, d’accord ? Je veux la retrouver moi aussi. »

Ce qui est un peu dingue de ma part quand on y réfléchit bien puisque je ne crois pas la connaître normalement. Enfin … J’ai envie de la retrouver et je trouve que c’est le plus important actuellement, non ? Enfin … Je pense cela … mais après …

« Je crois savoir où elle est ! » dis-je subitement. C’est vrai ! Je commence à me douter de l’endroit où elle se trouve ! Lania, Emairon et Séphyria me regardent avec étonnement. Je comprends leurs surprises mais vraiment …

Je pense savoir où elle est ! Enfin … Je crois ! Mais je n’en suis pas si sûr que ça … Enfin … Je crois … Je ne sais pas trop quoi penser, je dois l’avouer. Comment est-ce que j’ai pu avoir un éclair de génie de la sorte hein ? Ca ne me parait pas normal.

« Et comment … Est-ce que tu sais ça, Ric ? » me demande finalement Séphyria.

« Pas la moindre des idées … Je dirai l’intuition masculine. Ou alors le fait que j’ai envie de la sauver et que sans me précipiter, je sais où elle se trouve. »

« De toute façon, nous n’avons guère réellement le choix, n’est-ce pas ? Alors, ne perdons donc pas de temps, qu’est-ce que tu en penses ? »

« J’en pense que du bien de mon côté. »

Et Lania et Emairon ? Les deux personnes hochent la tête positivement. Alors … Allons-y ! Assez de repos ! Et je veux rentrer le plus tôt possible pour que Séphyria se fasse soigner. Je ne veux pas qu’elle soit blessée … Je ne veux pas qu’il lui arriver quelque chose sinon … Sinon … Je crois que … Je ne m’en remettrai pas.

Je ne dois pas penser à des choses absurdes, non. Que j’arrête de penser à ça … Il vaut mieux pour moi et pour tout le monde. Pour l’heure, je me focalise seulement sur Dyamia. Et je pense que c’est le plus important à faire. Je commence à courir, prenant les devants alors que Séphyria me suis derrière moi. Le couple de pokémons psychiques ferme la marche.

… … … Dyamia. Où se trouve-t-elle ? Pourquoi ne l’avons-nous pas encore trouvé ? Mais j’entends des voix derrière une porte. Comme je me suis mis à marcher lentement, nos pas sont discrets, donc ils doivent penser que nous ne sommes pas présents.

La porte s’ouvre, j’entends des personnes dire qu’ils vont vérifier brièvement les alentours puisque les caméras sont hors de service et … BAM ! Je donne un coup de crosse sur la tempe de l’homme qui sort, portant une blouse de scientifique. Mais pas seulement, je le soulève et m’en sers comme bouclier avant de crier :

« NE FAITES PLUS UN GESTE ! Vous allez me dire ce qui se passe ici ! »

Je me montre menaçant alors que je pénètre dans ce qui semble être un complexe scientifique. Rien que ça … Qu’est-ce que … ça veut dire ? Je … Je n’apprécie pas vraiment tout ce que je vois, je tiens à le dire. Je n’apprécie pas du tout même. Ca ne me plait pas.

« C’est ici que Dyamia se trouve ? REPONDEZ MAINTENANT ! »

« Nous préférons encore mou … » commence à dire un scientifique mais je l’arrête aussitôt en projetant le scientifique évanoui qui me sert de bouclier. Ensuite ? Je tire une balle juste à côté du scientifique, reprenant la parole :

« Je vous ait … demandé de me répondre. »

« Dyamia ? Co … Comment est-ce que vous êtes au courant de ça ? Nous ne vous dirons pas où elle se trouve ! De toute façon, elle n’est plus là ! Vous êtes venus pour rien ! Elle n’est plus là ! Même si vous êtes au bon endroit, hahaha ! »

« Hahaha … Ça te fait rire hein ? DISPARAISSEZ DE MA VUE ! »

Les scientifiques poussent des hurlements alors que je me demande si j’ai fait mon petit effet. Deux dômes … Je vois deux dômes là … Deux dômes dont l’un est complètement vide, sauf avec un lit déposé au beau milieu. Et l’autre ? Ressemble à une chambre tout ce qu’il y a de plus normale … mais pas pour une jeune fille. Plus … une femme adulte.

« C’est … là que vivais Dyamia ? Mais où … Est-ce qu’elle est ? »

C’est la question que je me pose alors que je m’approche du dôme. Par où rentre donc ? Et je peux voir à l’intérieur mais il n’y a personne. Pourtant, je peux remarquer quelque chose … Quelque chose d’étonnant. J’arrive à voir … des photos de moi ?!

Mais elles semblent plutôt récentes ! Comment ça se fait ? Et comment … Je … Dyamia ? Je la connais vraiment plus que je ne le crois ? Comment … Enfin … J’ai besoin d’y voir plus clair car là, je suis perdu, plus que perdu même ! Je connais vraiment Dyamia ? Et inversement ? Comment est-ce possible ?

« Séphyria ! Lania ? Emairon ! Regardez et dites-moi si je vois bien ça ! »

« Qu’est-ce qu’il y a ? Hein mais attends un peu … Ce que … »

Séphyria a remarqué aussi ce petit détail qui est loin d’être normal. Très très loin même. Mais … Qu’est-ce que ça veut dire exactement ? J’ai besoin d’une explication et une très bonne d’ailleurs ! Car là … Je ne comprends pas … Je ne comprends pas du tout. Puis soudainement, un rire sinistre se fait entendre. Un rire sinistre et mauvais.

« Désolé pour toi … Ric … Je sais que tu es dans les dômes. Du moins … Proche des dômes. Les scientifiques qui s’enfuient ne passent pas inaperçus. Tu voudrais récupérer Dyamia, n’est-ce pas ? Mais ce n’est pas possible, malheureusement. La pauvre petite est avec moi … Pauvre petite qui n’a pas fini d’en baver. Mais je vais être gentil et sympathique … Je vais te laisser te faire enterrer vivant, comme tes compagnons … Ces traîtres par rapport à la Triafa. »

D’où est-ce qu’il parle ? Je ne le vois pas ! JE NE LE VOIS PAS ! Mais je sais que c’est quelque chose de privé ! Du moins, que ce n’est pas dans toute la base que l’on entend ça ! Pourquoi ? Car sinon, la voix serait plus importante, plus grande. Mais ce n’est pas le cas, ça veut tout dire alors … Il y a un trans … AH ! Séphyria soupire avant de prendre un émetteur.

« Loîc … Si tu fais du mal à Dyamia, je te promets que je vais … »

« T’occuper de moi ? Hahaha … Pauvre idiote. Tu penses que je vais la faire souffrir alors que d’autres le font à ma place ? La pauvre … L’entendre crier « Ric, Ric, Ric ». Cela te rappelle quelques souvenirs non ? Non ? Justement ? Dommage. »

Dommage ? DOMMAGE ?! Qu’est-ce que ça veut dire ?! Où est-ce qu’il est ?! Mais … AH ! Le sol commence à trembler ! NON ! Toute la base ! Saleté de Loïc ! Il veut vraiment nous enterrer vivant ! Séphyria brise l’émetteur avant que nous quittions la salle des dômes. Purée ! J’aurai voulu être plus longtemps ! DYAMIA ! Et aussi plus rapidement ! DYAMIA BORDEL ! Je vais la sauver et l’extirper de là !

Chapitre 19 : Une voix qui m’appelle

ShiroiRyu
Les derniers articles par ShiroiRyu (tout voir)

Chapitre 19 : Une voix qui m’appelle

« Donc Luxray et Maracachi. Tu penses avoir des soucis, Roubé ? »

« Pas le moins du monde. Tu veux juste me donner un peu de force, s’il te plaît ? »

Alphonse rigole légèrement avant d’embrasser la femme de sa vie, les deux tresses de celle-ci commençant à trembler, comme douées de vie. Mais était-ce réellement suffisant ? Lutter à deux contre un, bien que de chaque côté, des soldats les accompagnaient ?

« Chose plus que facile pour moi … Je vais leur faire une petite musique mortuaire pour les accompagner. Je suis sûre qu’ils apprécieront ma musique. »

« Qui ne peut pas l’apprécier de nos jours ? Il faudrait être sourd ou fou pour ne pas l’aimer, Roubé. » déclare Alphonse alors qu’elle lui sourit doucement. Trêve de compliments, ils ont un combat à gagner. Et pas n’importe lequel ! A partir de là, ils devaient trouver cette fille nommée Dyamia. Roubé savait à quoi elle ressemblait.

« Séphyria ? Tu penses y arriver de ton côté ? Pas de problèmes ? »

« Je suis accompagnée par Lania et Emairon. Ca ne devrait pas prendre trop de temps normalement, rien de bien dangereux même. »

Je lui fais confiance bien que je ne sais pas … Cet endroit me déplait. Si … ce que Séphyria m’a dit au sujet de Dyamia est vrai … Je risque d’avoir du mal à contrôler ma colère … Je risque même d’exploser de rage.

Je dois donner du support à Séphyria bien que je sens que je ne risque pas d’être très utile malheureusement. Accompagnant la jeune femme aux cheveux bleus, je reste toujours derrière elle alors que les premières attaques ont lieu. Je …

« Ric … Ric … Ric … Tu es là hein ? Tu es finalement là ? »

Je m’arrête dans ma course, tournant la tête à gauche et à droite. Qu’est-ce que … J’ai cru entendre une petite voix féminine. Celle d’une enfant. Qu’est-ce que ça veut dire ? Hein ? Non mais … HEY ! Ce n’est pas …

« RIC ! METS-TOI A L’ABRI ! MAINTENANT ! »

Séphyria me crie dessus alors que je recule aussitôt. Plusieurs soldats passent devant moi. D’où provient cette voix ? J’ai eu un petit pincement au cœur en l’entendant mais pas seulement. J’ai eu aussi un peu mal à la tête.

« D’où provient cette voix ? Séphyria ? Tu n’as rien entendu de ton côté ? »

« Qu’est-ce que je suis sensé entendre, Ric ? » me demande-t-elle. Bon, ça ne sert à rien de lui parler. Elle doit se concentrer sur son combat tandis que moi-même, je dois chercher d’où provient la voix. Je ne me préoccupe plus du combat, commençant à reculer pour tenter d’ouvrir les portes derrière les soldats. BREF ! Est-ce que la voix provient d’ici ? Comment ça se fait ? Ce n’est pas Lania qui m’a parlé ! Peut-être … Dyamia ? Mais est-ce une pokémon psychique ? Non … Ça doit être autre chose.

« Dyamia ? C’est toi ? »

Je pose la question bien que je ne m’attends à aucune réponse. Emairon et Séphyria se tournent vers moi pendant quelques secondes, des secondes qui posent quelques problèmes puisqu’ils se retrouvent blessés légèrement.

Je n’ai pas le temps, désolé ! Je commence à tenter d’ouvrir les différentes portes, demandant à des soldats de me passer de légers explosifs. Pas de quoi faire sauter un immeuble mais juste une porte. Car pendant qu’ils combattent, je veux trouver la trace de Dyamia ! Maintenant, je suis sûr d’une chose : c’est bien elle que j’ai pu entendre !

« Dyamia … Dyamia … Bon sang ! Où est-ce que tu es ? »

Je veux qu’elle me réponde ! Au moins, je serai sûr de cela ! Mais non … Rien de rien … Peut-être que je deviens fou ? Que j’entends des voix ? Oui … C’est surement ça même. Mais bon, je … AH ! Je m’abaisse subitement, des balles passant au-dessus de ma tête.
Enfin, ce n’est pas moi qui ait fait ça mais Lania qui a utilisé ses pouvoirs pour me sauver la vie. En même temps, je vois la Smogogo qui se fait tuée sans même que je ne sache son nom. J’aurai bien aimé le savoir … Mais bon … Ce n’est pas le moment de penser à ça.

Pas du tout même … Il y a tellement d’autres choses à faire. Je dois ouvrir la porte et … BON SANG ! DES EXPLOSIONS ! Me voilà à nouveau à terre, protégeant mon crâne alors que je vois le plafond qui s’effondre autour de moi. J’ai intérêt à m’écha et …

« Tsss ! Ces enflures ! Ils savent pertinemment qui il faut viser. Ils sembleraient même qu’ils aient reçu l’ordre de … »

Je ne l’écoute pas. Je n’écoute pas Séphyria qui est au-dessus de moi, ses ailes déployées alors qu’elle gémit de douleur. Elle m’a protégé … Elle m’a protégé en se mettant en danger rien que pour moi. Je … Ah … Comment dire.

« Séphyria … Je … Je … Je suis désolé de … Enfin … Je ne suis qu’un humain. »

« Si tu as le temps de t’excuser, tu as le temps de te pousser. Tu es prêt ? Je vais me redresser, toi, tu pars de moi ensuite ? Compris ? Un, deux et trois ! »

Je la vois qui se lève avec force, me permettant de me libérer et de m’échapper de ça. Elle porte … tellement de choses sur le dos ! ET ZUT ! J’en ai marre ! Je la prends par la main et la tire de toutes mes forces avec moi. Un grondement sourd et sonore se fait entendre alors que les morceaux s’écrasent au sol alors qu’elle atterrit dans mes bras.

« Pardon … Je suis vraiment … juste … un humain … »

« Tu as entendu … une voix quelque part non ? Tu l’as dit … C’est Dyamia ? »

« Je ne sais pas si c’est Dyamia mais … C’était la voix d’une petite fille … C’était dans ma tête mais je ne sais pas … Je ne sais pas vraiment ce que cela veut dire. »

« Pas vraiment non plus … Mais ce qui m’étonne, c’est que normalement, elle n’a pas de pouvoirs télépathiques. Elle est … capable de cracher des flammes. »

« Peut-être qu’elle a d’autres pouvoirs que ceux auxquels tu crois non ? »

Elle ne sait pas puisqu’elle hoche les épaules en signe de non-connaissance. Mais bon … Ce n’est pas suffisant pour moi. Peut-être qu’elle est vraiment capable de … d’utiliser de la télépathie ? Mais surtout, j’aimerai la voir. J’aimerai voir à quoi elle ressemble.
« Alors … Tu es celui qui est responsable de ça hein ? Crève. »

La voix de Lania est sèche et cruelle alors que je la vois … briser par télékinésie le cou du Simiabraz. Le dernier pokémon vient de tomber comme si de rien n’était. Les derniers hommes de la Triafa commencent à s’enfuir alors que les soldats s’avancent. La voie est tracée … Il suffit maintenant de trouver Dyamia ! On y est presque !

Chapitre 18 : Les derniers bastions pokémon

ShiroiRyu
Les derniers articles par ShiroiRyu (tout voir)

Chapitre 18 : Les derniers bastions pokémon

« Alors, Séphyria, qu’est-ce que ça a donné ? »

« Rien de rien … Il est resté imperméable à mes petites attentions hier soir. Mais d’après ce que tu m’as dit, ce n’est pas à cause de … moi mais de lui. »

C’est le cas. Elle le sait … Elle connait tellement bien Ric maintenant depuis le temps. Il n’avait jamais obtenu de l’amour auparavant. Il lui ressemblait tellement à ce qu’elle était auparavant. Le désir d’aimer et être aimé … Mais Ric ne connait pas les limites et donc, il est obligé de se les fixer. Elle le voit qui semble maussade et morose.

« Ne t’en fait pas. Après tout ça, je ferai tout pour qu’il soit assez chauffé pour toi. »

« Je ne veux pas vraiment … ça non plus hein ? Enfin, tu es avec Emairon. Je préférai encore une autre pokémon si telle était le cas. Je ne sais pas … Dyamia est la seule à qui je pense sur le moment. Mais bon … Pour ça, il faut déjà aller la sauver. Et je ne suis pas sûre que ça soit du genre de Ric. Loin de là même … si tu veux tout savoir. »

« Et pourquoi pas ? Enfin moi, j’aime complètement Emairon donc je ne pense à personne d’autre mais après … Enfin bon, cette Dyamia est si importante que ça non ? »

« Elle est tout pour moi … au même niveau que Ric. Elle l’est aussi pour Emairon et Roubé. Elle a tellement souffert pendant toutes ces années que je veux la délivrer et qu’elle soit heureuse, qu’elle soit heureuse qu’importe la manière qui soit. »

« Oh … Au moins, tu es partageuse. »

« Seulement avec elle … Voilà tout. Bon … Alphonse et Roubé sont avec d’autres soldats. Ils ont un autre endroit où se rendre d’après ce que j’ai cru comprendre. Alors … On ne va pas perdre de temps plus longtemps. »

Seulement avec elle ? Hahaha ! Ric risque d’avoir de la chance ! Du moins, du point de vue qu’elle a sur le moment. Enfin …. Tant que Ric est heureux car elle … maintenant, elle ne peut plus lui donner ce qu’elle voudrait. Elle est avec Emairon, pour le meilleur et pour le pire. Voilà tout ! Et rien d’autre !

« Ric ? Ric ? On y va. Ric ! »

Séphyria me crie dessus et je réagis enfin. Je me tourne vers elle, un petit sourire aux lèvres comme pour la rassurer. Trop … d’amour à donner, ce n’est pas bon, pas bon du tout. Il me faut un choc, un mauvais choc pour me calmer. Je ne sais pas ce que je peux faire mais tout ce que je sais, c’est qu’il est temps de se mettre en position.

« Que les premiers hommes lancent l’attaque ! »

Celui qui est en charge des opérations vient de donner le premier ordre, des soldats plaçant des explosifs sur la porte de métal. Déjà, des tirs fusent puisque des gardes protégeaient l’entrée. Entrée qui se retrouve explosée tellement facilement … Je ne préfère rien dire, je ne fais que regarder sans un mot les opérations. Séphyria est à mes côtés, Lania aussi et Emairon n’est pas loin. Je n’ai pas à m’en faire normalement, loin de là même.

Et puis bon … M’en faire, ce ne sont que des hommes normaux et … Je le suis aussi. AH ! Voilà que la triste réalité me revient ! Je ne suis qu’un simple humain, contrôlé par mes pulsions sex … AAAAH ! Je me retrouve projeté sur le côté, planant à quelques centimètres au-dessus du sol. Mais au moins, les balles sont évitées grâce à Lania.
La Gardevoir vient de me sauver la vie, rien que ça ! Retouchant le sol, je me dis que je n’ai pas que ça à penser à de telles absurdités ! Autant régler ces affaires et ensuite, nous verrons ! Je commence à tirer sur les soldats et je …

« Quel con … Je suis sensé faire quoi avec un pistolet aussi minable face à des gilets pare-balles ? »

Je balance ces mots car c’est la triste vérité. Je viens de le remarquer qu’à l’instant. Contre les pokémons, ça semblait être une bonne idée mais là … contre eux … Qu’est que c’est ridicule ! J’ai vraiment l’air stupide là ! Pfff !

Mais bon … Je dois me concentrer et nous pénétrons à l’intérieur de la base. Je m’attendais à quelque chose de plus … déplaisant mais en fin de compte, ce n’est pas tant que ça. C’est même plutôt pas mal en soi. Vraiment … Je ne rigole pas. C’est pas si mal que ça. Mais … La priorité est quand même de trouver Dyamia !

« Séphyria, est-ce que tu as une idée de l’endroit où elle peut être ? »

« Dyamia ? Aucune idée malheureusement … Sinon, je serai déjà en train de m’y rendre. Il faudrait trouver un scientifique ou deux pour le forcer … « à parler ». »

Je vois … Ca ne parait pas une mauvaise idée. C’est surement même la meilleure. Et pendant ce temps, nous avançons avec une certaine facilité. Il faut reconnaître qu’avoir une pokémon avec soi, ça aide grandement. Bien entendu, les soldats de la Rousie en ont aussi comme nos ennemis mais … Une pokémon humanisée, c’est autre chose, vraiment autre chose.

« ASSEZ ! RECULEZ TOUS ! Prévenez tout le monde ! »

« On se fait attaqués de tous les côtés ! Il faut reculer ! Il faut envoyer ces êtres ! »

Ces êtres ? De qui est-ce qu’ils sont en train de … AH ! Des pokémons humanisés ?! Encore ?! Mais est-ce qu’ils font partie de ces pierres précieuses ou alors ce sont des pokémons basiques mais humanoïdes ? Un peu comme Cassandra ? Je ne crois pas que j’ai le temps de me poser ce genre de questions.

Pas du tout même. Je … AAAAAH ! Où est-ce qu’ils sont ? Non ! Où est-ce qu’elle est ? Je regarde une porte sur ma droite, appuyant sur les boutons en espérant réussir à l’ouvrir mais malheureusement, il faut un code. D’un geste rageur, je tire dedans, produisant quelques éclats alors que je me mets déjà en position de combat. D’autres hommes arrivent mais ce n’est pas un problème. Face à nous, leurs boucliers, pokémon, gilets pare-balles et autres sont complètement inutiles. Ils ne peuvent rien faire … Rien du tout même. Puis soudainement, une épaisse fumée violette nous envahit, nous faisant tousser.
J’ai … J’ai mal au crâne. Qu’est-ce que … Du poison ? Je … AH ! Je vois une personne en … Zut … Des pokémons … humani … Un puissant vent vient balayer tout ce qui se trouve devant nous, c’est-à-dire la fumée, les soldats et les autres personnes présentes.

« Du poison causé par une Smogogo … Rien que ça visiblement. »

Séphyria parle avec une petite pointe d’ironie alors que je me relève. Ca va mieux … Le poison n’a pas eu le temps de faire son effet. Heureusement pour moi d’ailleurs … Mais maintenant, je peux voir qui se trouve en face. Des soldats … et quatre personnes habillées différemment. Mais ça … Je m’en contrefous.

Je remarque la Smogogo, celle-ci a un petit sourire aux lèvres. Tiens d’ailleurs, pour les créatures bicéphales comme un Smogogo … où se trouve donc la seconde … Gloups … Je me sens mal alors que comme pour répondre à mes questions internes, une bosse se forme au niveau du cou, prenant la forme d’une seconde tête, plus petite, comme celle d’une enfant.

« … … … J’ai envie de vomir. »

Ce sont les seules paroles qui sortent de ma bouche alors que je regarde les autres … pokémons humanisés. Je remarque Simiabraz, Brutapode et Leuphorie. Ce n’est pas rien … comme avec les autres pokémons de type glace. Mais bon … Ils sont moins nombreux qu’eux et à côté, ils ne vont pas hésiter à nous tuer contrairement à la Momartik.

Chapitre 17 : L’assaut est lancé

ShiroiRyu
Les derniers articles par ShiroiRyu (tout voir)

Chapitre 17 : L’assaut est lancé

« Ils l’ont fait ! Ils l’ont fait ! »

C’est la première chose que Lania crie alors qu’elle me voit arriver avec Séphyria. Séphyria qui me tient le bras tendrement, un sourire aux lèvres. Nous deux rougissons violemment alors que ce n’est guère la vérité. D’ailleurs, Séphyria répond aussitôt :

« Ce n’est pas le cas et même si ça l’était, ça ne changerait rien que … »

« Mais si ! Mais si ! Si c’était le cas, j’aurai aimé savoir comment ça s’est … »

« Lania, s’il te plaît. Tais-toi. » coupes-je alors que je le regarde en fronçant légèrement les sourcils. Elle semble un peu dépitée mais accepte ce que je lui demande. Tant mieux car de toute façon, elle n’avait pas vraiment la possibilité de refuser ça. Et puis quoi encore ?

« Beuh … Je voulais juste savoir si Ric était … doué ou pas. »

Mais en quoi est-ce que ça la concerne ?! Je me donne une petite claque sur le front avant de marmonner que la Gardevoir est un peu trop perverse. Et ça, c’est dans son caractère de base, non pas à cause du fait qu’elle n’avait jamais de rapport sexuel.

« Ric et moi prenons notre temps à notre rythme et à notre façon. »

« Tant mieux. Bien parler, Séphyria. » dis-je en complimentant l’Altaria aux cheveux bleus.

Elle semble accepter mes paroles, me souriant tendrement alors que je fais de même. Aujourd’hui, on va partir explorer la zone dont les pokémons humanoïdes nous ont parlé. Du moins, c’est ce que je compte faire. Et j’ai un peu peur pour Séphyria.
Mais plus de peur que de mal car je la garde à mes côtés et grâce aux nombreux habits sur le corps, elle n’a pas si froid que ça bien qu’elle grelotte. Mais bon, je lui promets que je m’occuperai tendrement d’elle et aussitôt, elle semble bien guillerette. Et moi aussi !

Bon bon bon ! Le souci, c’est que la première expédition ne donne rien ! Rien de rien ! Et ça, c’est pas bon ! Pas bon du tout même ! C’est plutôt chiant … Très chiant … Je pensais qu’on allait trouver quelques informations mais que dalle.

Enfin, qu’est-ce que je pense ? Ce n’est pas dans mes habitudes de penser ainsi. Mais bref, je suis pressé de retourner à la base et de m’occuper de ma pe … enfin non, elle n’est pas petite Séphyria. Pas du tout même. Hum … Mais j’ai envie de repasser du temps avec elle. Peut-être que j’en ai pas assez. Peut-être qu’au final, je suis comme Lania.

Ohla ! C’est peut-être assez vache quand je pense ainsi. Lania n’est pas une traînée ou une nymphomane. D’ailleurs, la nymphomanie est une maladie, contrairement à ce que l’on croit. Vouloir du sexe quotidiennement est maladif. Mais bon … Je veux juste … Séphyria et personne d’autre. Et je sais que Lania ne veut plus qu’Emairon et personne d’autre. Breeeeeeeeef ! Voilà tout ! J’espère avoir plus de chances le lendemain.
« Bon … La première expédition n’a rien donné. Demain, nous allons explorer ce périmètre, celui au nord-est. » déclare le général chargé des opérations.

« Emairon et moi avons peut-être une idée ! Pendant que nous explorions, nous avons remarqué quelques pokémons ! Peut-être que nous pourrions les interroger ? »

« Et comment est … Ah bien entendu ! Vous pouvez leur parler ! C’est une bonne idée ! On fera ça dès demain ! Aller ! Pour ce soir, REPOS ! »

Repos bien mérité ! Youpi ! Je prends le bras de Séphyria, la tirant derrière moi pour que nous retournions dans la chambre tous les deux. Nous avons un peu à … « parler ». Enfin, à parler … Dès que nous sommes dans la chambre, je l’embrasse tendrement voire même un peu plus. Je ne peux pas m’en empêcher ! Elle est si … AH ! Elle me donne une claque sur la main alors que je commençais à la déshabiller en haut.

« Ric ! Un peu de tenue, s’il te plaît ? D’accord ? »

« … … … Pardon … Je crois que … »

Je crois que … je suis un peu trop dépendant d’elle. Elle est un peu comme ma drogue. Je commence à abuser un peu trop. Je tente de m’excuser encore une fois avant de signaler que ce soir, on ne fera rien du tout. Et lorsqu’il est l’heure de se coucher, je ne fais que l’embrasser une nouvelle fois avant de m’endormir en lui tournant le dos. Elle me demande si je lui en veux … mais non … Je m’en veux. Je suis un peu trop … possessif on dirait bien. Ce n’est pas une bonne mentalité, loin de là.

Le lendemain, l’ambiance est moins joyeuse. Enfin, Séphyria me tient toujours le bras pendant l’expédition mais je tente de me montrer un peu … moins enthousiaste dira-t-on. Pendant que Lania et Emairon discutent avec les différents pokémons, nous, nous continuons les recherches. Et finalement, Lania s’approche de nous avant de dire avec entrain :

« Les Mammochons nous ont donné des informations ! Et pas des petites ! »

« Hum ? Il faut donc prévenir le général, non ? »

« Bien entendu mais … bref … Ils disent qu’il s’agit d’une base souterraine et il y a plusieurs entrées ! A partir de là, on sait où il faut se rendre non ? Et surtout, les entrées débutent dans les grottes, voilà tout ! Tu es au courant de tout ! »

Hum … Bonne nouvelle donc ? Non ? Ou alors, ce n’est pas le cas ? Je ne sais pas trop … Pas vraiment, oui. Mais bon ! Surement ! Enfin voilà quoi ! Je ne sais pas quoi dire là ! Je … suis assez complexé avec cette histoire d’excitation.

« Bon … On n’a plus qu’à faire un rapport alors. »

C’est la seule chose qui me vient à l’esprit. Devant mon désintérêt le plus complet, la Gardevoir me regarde avec un peu de tristesse. Elle essaye de me sonder mentalement mais je bloque mon esprit. Je ne suis pas motivé à cela … Pas du tout même. Séphyria se tourne vers moi, penchant la tête sur le côté. Elle va finir par croire que c’est de sa faute … mais ce n’est pas le cas. Pas du tout même. Je … Comment dire … J’ai peur de trop en faire.

Séphyria … Séphyria … J’aime Séphyria … Je t’aime Séphyria … Je t’aime tellement … Je veux te le montrer à chaque instant. Je n’arrive pas à croire que mon cœur puisse autant … aimer une personne. Mais surtout, une personne qui était mon ennemie auparavant.

« Séphyria, tu sais que Ric est en train de penser à toi actuellement ? »

Le message mental est transmis à la jeune femme aux cheveux bleus. Celle-ci semble étonnée mais reste de marbre, écoutant les paroles de Lania qui lit dans les pensées du policier. Elle lui fait l’intégralité des pensées de Ric jusqu’à ce qu’il bloque son esprit sans le remarquer.

« Ric ? Pour l’assaut contre … la base … et pour sauver Dyamia … Tu veux que l’on y aille à deux ? Qu’est-ce que tu en penses ? »

Ce que j’en pense ? Je ne sais pas … vraiment … J’ai l’impression qu’elle fait ça pour me remonter le moral. Mais … Je la remercie d’un hochement de tête positif. Il … faut que l’on aille se préparer pour l’assaut. Ah … On va bientôt retrouver Dyamia. Peut-être qu’avoir une personne en plus va me calmer.

Chapitre 16 : Se réchauffer

ShiroiRyu
Les derniers articles par ShiroiRyu (tout voir)

Chapitre 16 : Se réchauffer

« Séphyria … Séphyria … Séphyria … »

J’ai la tête honteusement plongée dans sa poitrine mais là, ce que les autres en pensent, j’en ai strictement rien à faire. Rien du tout même ! Et je sais juste que … Enfin qu’Alphonse et Roubé font de même de leurs côtés. Mais je m’en fiche ! Je m’en fiche carrément !

« Ric … Tu n’oublies pas par hasard ton travail, non ? »

« On s’en fiche ! On s’en fiche complètement du travail pour aujourd’hui ! Et puis, on ne peut rien faire tant qu’on n’a pas eu d’informations plus détaillés des pokémons humanisés ! »

« Comme tu veux … Comme tu veux … Ne t’excite donc pas … Ric. »

Elle passe une main dans mes cheveux alors que je suis sur ses cuisses. Oui … Elle est assise sur mon lit et moi, j’ai la tête sur ces cuisses, rien d’autre. Rien du tout d’autre … Rien de rien. Mais ça me suffit, ça me convient amplement.

« Séphyria … Tu ne pars plus, n’est-ce pas hein ? Et le froid … enfin … »

« Le froid me fait souffrir mais ne pas t’avoir à mes côtés est encore pire. »

… … … Voilà qu’elle se remet à parler de cette façon. Sans crier gare, je me redresse et me jette sur elle pour la coucher sur mon lit. Je suis au-dessus d’elle, Séphyria tendant doucement ses bras vers moi … comme dans le MMS.

« Qu’attends-tu, Ric ? Tu veux de l’aide de ma part ? »

« Non … Non … Je te regardais juste … »

Je cherche une excuse mais en même temps, mes paroles sonnent véridiques. Je la regarde … Non … Je dirai plutôt que je la contemple. Je contemple sa beauté, son corps … Et puis sans prévenir, ses ailes de coton jaillissent de son dos, venant se poser sur mon dos pour m’attirer à elle avec une grande tendresse.

« Viens donc par là … Tu sais … Je suis restée plusieurs heures sous le froid. »

« OH ! Je sais c’est quoi comme solution ! Je sais ce qu’il faut faire exactement ! »

Rien qu’à cette idée, je suis galvanisé ! Plus que ça même ! Je suis plus que galvanisé ! Je sais ce que je dois faire ! Je sais ce que je dois faire ! J’ouvre la couverture pour insérer la jeune femme dessous, me collant contre elle.

« Hum … Ca me parait être un bon départ. Très bon même … »

« Par contre … Avec … Enfin … Nos vêtements, on risque d’avoir un peu trop … »

« Hum … Je … Enfin … J’ai pris mes affaires, Ric. Je peux aller me chan … » commence-t-elle à dire mais j’hoche la tête négativement. Non et non !

« Je ne veux pas … Séphyria … Je ne veux pas du tout. »

« Mais nos vêtements risques d’être trempés, Ric. Tu le dis toi-même et … »

« Alors … On peut les … On peut les … » balbutie-je avec difficultés. J’ai du mal à terminer ma phrase, rougissant violemment et tremblant de tout mon corps. « On peut … les … reti … retirer. Enfin ! Si tu veux hein ? »

Retirer ? C’est bien ce que j’ai dit mais j’ai l’impression qu’elle ne comprend pas. Elle semble se dire que c’est ce qu’elle proposait puis finalement, elle rougit à son tour, comprenant parfaitement où je veux en venir. Elle semble hésitante puis, elle murmure :

« D’accord … mais … tu le fais de ton côté et moi du mien ? »

Je ne veux pas ! Je ne veux pas du tout ! J’ai envie de la voir ! J’ai envie de la voir de mes propres yeux ! Sans hésitation, je retire mon haut, paraissant torse nu devant elle. Sans perdre de temps, voilà que je retire mon pantalon pour rester simplement en caleçon devant elle. Je suis excité et j’ai du mal à me contrôler, beaucoup de mal.

« Hey ! Hey ! Ric ! Calme-toi ! Je … »

Je ne lui parle pas … Je ne fais que la regarder … puis elle me repousse avec ses ailes de coton. Finalement, sans que je ne puisse voir quelque chose, je peux juste remarquer ses vêtements qui tombent les uns après les autres … même le dernier … sauf que je ne vois rien. Les parties les plus importantes de son anatomie sont recouvertes par les ailes !

« Hey ! Ce n’est pas du jeu ! Tu triches un peu ! »

« Moi ? Je suis complètement nue ! Mais pas toi ! »

Elle vient de marquer un point. J’ai encore mon caleçon … Je l’abaisse subitement, la jeune femme n’ayant pas le temps de fermer les yeux. Oui voilà ! Je suis nu moi aussi ! Nu et plus qu’excité ! Je me cache néanmoins le sexe avec mes mains alors qu’elle bredouille :

« Tu … Encore … Enfin … Je … Ca a … l’air … honorable … je crois … »

« Il ne faut pas dire ça comme ça ! RAAAAAAAAH ! J’ai honte ! Et puis zut ! Attention ! »

Attention à quoi ? Et bien à moi ! Car je me jette sur elle une nouvelle fois avec la ferme intention de lui faire … HEIN ?! J’ai à peine le temps de pouvoir remarquer les deux pointes roses au bout de ses seins que je me retrouve couché sur elle. Elle a ouvert ses ailes ? Et elle les referme aussitôt sur moi ? Je … Je suis dans son cocon de coton ! Et qu’est-ce … AH ! Mais je suis aussi contre sa chair nue !

« Ne compte pas sur moi … pour te libérer, Ric. »

« … … … Je vois … Tu ne veux justement pas que je voie … n’est-ce pas ? »

« Je crois que nous sommes déjà assez collés l’un contre l’autre … »

Elle me répond tendrement mais je prends ça pour un oui. Et puis … Je suis plutôt bien là … J’ai une couverture sur le dos … et à côté, j’ai de la chaleur sur le torse … le ventre et …

« Ric … Ce n’est pas ta jambe que je sens … n’est-ce pas ? »

Je retiens de pouffer de rire alors qu’elle me fait un sourire à son tour. C’était un petit truc pour nous décoincer n’est-ce pas ? Alors autant y répondre positivement. Je colle mes lèvres contre les siennes, l’embrassant longuement alors que je sens que mon sexe se frotte contre son ventre et parfois un peu plus bas. Même si ce n’est pas intentionnel, mon corps me donne des coups de hanche en avant, Séphyria gémissant légèrement.

« Ric ! Nous … Enfin … Je … Pas ici … Tu comprends ? »

« Je préférai encore dans notre chambre mais … voilà … Enfin … Mon corps … Tu vois de quoi je veux parler ? Je ne le contrôle pas totalement. »

« Et moi donc … Si tu savais … Si tu savais … Ric. Pendant des années … Je me suis retenue … J’ai toujours tout fait pour repousser les hommes car ils me dégoûtaient tandis que mon corps le réclamait. Alors imagine ce que j’endure actuellement ? Mon corps me réclame l’homme que j’aime, je veux le lui donner mais je ne peux pas en même temps … Si … »

« Séphyria, est-ce que ton … corps … veut bien que l’on s’aime à moitié ? »

Je ne sais pas comment l’exprimer concrètement mais je place une place sur son dos nu, le caressant longuement tout en sentant ses ailes sur le passage. Et mon autre main ? Elle descend vers son entrejambe, touchant sa toison pubienne. Je suis … bien placé non ? Je commence à bien l’installer ici, faisant quelques mouvements inexpérimentés mais qui semblent faire son effet. Elle s’accroche à moi en plaçant une main autour de mon cou et l’autre ? AH ! Elle … Elle est en train de me la tenir ! Et elle applique aussi un mouvement, je … AAAAAAAH !

« RIC ! Tu n’aurais quand même pas osé … »

« Je … Je … Pardon, Séphyria ! Pardon, pardon, pardon ! Je … J’étais trop excité et c’est la première fois que … Enfin … Et puis, ça faisait longtemps … Je vais m’occuper de toi ! »

Je suis plus que gêné et confus. Jouir … J’ai joui sur Séphyria … Même si je ne le vois pas, le fait qu’elle retire sa main pour … regarder ce qui se trouve autour de ses doigts. Idiot ! Idiot ! Idiot ! Je l’embrasse une nouvelle fois mais sans m’arrêter. En même temps, ma main s’accélère autour de son pubis alors que je l’entends gémir de plaisir. Elle ne peut pas parler et c’est tant mieux car là, ma langue est avec la sienne pour se lier entre elles. Je … Je … Je suis si heureux d’être avec elle, tellement heureux … Je ne veux pas qu’elle m’abandonne, je ne veux pas qu’elle me quitte. Je ne veux pas … Elle est tout pour moi. Finalement, l’un de mes doigts rentre en elle, le corps de Séphyria s’arquant de plaisir … alors que je sens quelque chose qui glisse le long de mes doigts. Je retire mes lèvres, Séphyria commençant à haleter, le visage rougi par l’émotion et l’excitation. Je colle mon visage contre elle sans rien dire d’autre. Au moins … Nous sommes deux … Nous sommes heureux.