Chapitre 18 : Une aide musicale

ShiroiRyu
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Chapitre 18 : Une aide musicale

« Bref … Vous connaissez vos objectifs. Ils n’ont guère réellement changé mais bon … Vous pouvez maintenant disposer et chercher sa trace. »

Tous commencent à partir, seule Tritani restant sur place, sans rien dire, la tête baissée. Elle observe le sol, ne se préoccupant pas de son frère qui lui jette un dernier regard, haineux. Lorsqu’elle est la seule encore présente, Loïc s’adresse à elle :

« Et alors ? Comment se fait-il que tu ne sois pas encore partie, Tritani ? »

« Je … Messire Loïc … Pardon pour avoir été en retard aujourd’hui. J’ai eu … une violente dispute avec mon frère. Je ne vais pas vous mentir, il voulait coucher avec moi … bien que nous soyons parents. J’ai refusée et … »

« Cela ne me concerne pas. C’est ta vie privée, tu es libre d’en faire ce que tu veux, Tritani. Si tu as du souci à te faire, tant que cela n’empêche pas ton travail d’être fait, tu peux les garder. Bref, cette phrase me semble un peu difficile à comprendre, je m’excuse. »

« Non, non, ne vous en faites pas, j’ai parfaitement compris. »

« Tant mieux alors car je ne comptais pas m’expliquer à nouveau. Néanmoins, si tu es inquiète, je pense que cela va te rassurer. Tout va très bien se passer. »

Tout va très bien se passer ? Elle ne comprend pas les paroles du vieil homme. Où est-ce qu’il veut en venir avec de telles paroles ? Est-ce qu’il sait quelque chose qu’elle ne connait pas ? Cela ne serait pas réellement étonnant en un sens.

« D’ailleurs, je tiens à te signaler que Dyamia t’attends avant que tu ne partes comme les autres. Elle a quelque chose à te dire. De nouvelles histoires, il semblerait. »

« Oh ! Merci de m’avoir prévenue. Est-ce que j’ai déjà l’autorisation d’y aller ? Ou alors, il faut que vous m’accompagniez ? Je ne sais pas, je préfère demander. »

« Tu devrais pouvoir t’y rendre sans aucun problème normalement. Néanmoins, dépêche-toi, je n’ai pas de temps à perdre et je veux que la mission soit accomplie. »

« Je … Je ne comprends pas vraiment ce que vous faites. »

« Tu n’as pas besoin de comprendre de toute façon. Tu n’es qu’une pokémon devenue humaine, comme tant d’autres. Si tu te poses des questions, tu risques de causer des problèmes dans le futur. Il vaut mieux que ça ne soit pas le cas, n’est-ce pas ? Disparais. »

« Je ne voulais pas vous offenser … Pardon. »

Mais ce qui était fait était fait. Elle s’incline respectueusement devant l’homme avant de partir de son côté. Dyamia voulait lui parler ? Peut-être au sujet de Ric ? Ca serait une bonne chose pour elle. Elle est quand même un peu pressée, elle doit le reconnaître. Néanmoins, avant de partir en mission, elle a besoin de se confier légèrement envers Dyamia, de lui en dire un peu plus … de parler avec elle. Voilà tout.

« Roubé ? Alphonse ? Vous êtes vraiment sûrs que … vous devriez faire une telle chose ? »

« Et pourquoi pas ? Je trouve l’idée de Roubé très intéressante. D’ailleurs, Séphyria, je suis sûr que tu pourrais aider Roubé ! »

« Je ne … suis pas vraiment douée pour chanter. » marmonne la femme aux cheveux bleus à côté de moi alors que je souris. C’est tout le contraire !

« Tu chantes merveilleusement bien ! Je parie que ça doit être excellent avec Roubé comme fond sonore. Vraiment … Tu devrais quand même essayer … Séphyria. »

« … … … Je … Bon … D’accord, je veux bien. »

Il semblerait que mes paroles l’ont convaincue. Tant mieux car il est vrai qu’elle chante vraiment bien. Je le sais parfaitement puisque je suis avec elle depuis maintenant quelques temps. Par contre … Cette idée de faire un léger concert en plein air … Je ne sais pas.
Nous ne connaissons personne mais voilà … Roubé est armée de son violon. Et Séphyria est à côté d’elle. Il semblerait que cela soit le lot commun de pas mal de … jipenais. Car déjà une foule commence à les entourer alors que Séphyria chante aux côtés du violon de Roubé.
Vraiment quelle belle voix. Elle a une vois somptueuse, digne d’une diva d’opéra. Je ne peux que me laisser envahir et combler par cette voix alors que je pousse un soupir de plaisir. Un vrai soupir … C’est vraiment très réussie. Qu’est-ce qu’elle est douée … et Roubé aussi.

Vraiment, c’est d’un tout autre niveau actuellement. C’est vraiment magnifique. Je me laisse bercer par le chant et la musique tout en regardant Séphyria. Je remarque aussi qu’il y a un bon nombre de personnes autour d’elles.

« Calsidya … Est-ce vraiment une bonne idée ? Si on se fait repérer, cela risque d’être vraiment problématique non ? »

« Surement … Il y a de fortes chances que ça soit le cas. Mais je ne pense pas qu’il y ait lieu de s’inquiéter quand même. Ce n’est pas comme si nous étions des empotées, hein ? »

« Je n’ai jamais dit cela, loin de là. Ni toi, ni Séphyria ne l’êtes. »

« Si tu le dis réellement … Enfin bon, regardes aussi. Nous attirons des pokémons humanisés mais aussi des membres de la Triafa. Ils vont surement aller prévenir leurs compères. Mais tu vois … Même en cela … Nous pouvons être utiles. »

Je ne suis pas sûr de tout comprendre, loin de là même mais je sais au moins convaincu qu’ils ne sont pas en train de commettre des bêtises. Enfin, elles. Finalement, la musique se termine sous les applaudissement nourris de toutes les personnes présentes.
Et certaines d’entre elles s’approchent de Séphyria et Roubé. Voilà que je m’inquiète aussitôt mais Calsidya s’approche d’elles, commençant à parler en jipénais. Je préfère … les laisser faire, il vaut mieux. Je ne suis qu’un simple humain, contrairement à elles. Je ne suis pas fait pour cela … surtout si elles ont des idées en tête.

C’est étrange … Vraiment étrange … Je ne sais toujours pas ce qu’elles ont prévu réellement mais néanmoins, il faut reconnaître que cela semble être assez efficace. Peut-être que Séphyria m’en dira plus à l’hôtel ? Alors qu’Alphonse et Roubé décident de se promener ensembles, je prends les devants et déclare à Séphyria et Calsidya :

« Je vais tout de suite dans notre chambre. Je suis assez fatigué … J’ai besoin de me reposer. Je suis désolé mais continuez à parler entre vous hein ? »

« Tu ne fais quand même pas la tête parce que nous ne t’avons pas dit ce que nous préparons hein ? Même si c’est dangereux, ne t’en fait pas, ça sera très efficace. »

« Non, non, je ne vous en veux pas. Enfin, revenez quand vous le voulez. »

Je leur en veux un peu … mais je ne vais pas le dire non plus. Je retourne à l’hôtel, montant à l’étage. Je commence à faire tourner la clé alors que j’entends l’ascenseur qui arrive à mon étage. Bah … Pas le temps de me préoccuper de …

« Ric ? »

Hein ? Je me retourne vers la voix féminine mais il n’y a personne. Ohla ! Voilà que j’entends des voix. Ou alors, peut-être est-ce dans l’ascenseur ? Je commence à m’avancer avec lenteur en direction de l’ascenseur. Hmmm …

« Non, vraiment, je dois entendre des voix. »

Ah … Je ne suis pas très bien dans ma tête dernièrement. Je finis par rentrer dans ma chambre et m’y enfermer à l’intérieur. Quelle idiotie … Qu’est-ce qu’ils sont en train de faire réellement ? J’ai l’impression d’être celui qui est abandonné.

« Comment … Je … Ric … »

La Trioxhydre aux cheveux violets pose une main sur son cœur. Elle n’a pas rêvé. Elle ne rêve pas. Ric … C’était bien Ric … Et il a la chambre à côté d’elle. Comment est-ce possible ? Une telle chance … Oh non ! Un tel hasard ! Ce n’est pas de … la … chance. Avec rapidité, elle va vers sa chambre d’hôtel, pénétrant à l’intérieur avant de se coller contre le mur, s’asseyant. Ric est donc de l’autre côté. La Triafa aimerait surement être au courant mais … Ca peut bien attendre un peu.

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