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Chapitre 2 : Atterrissage et destruction
« Nous arriverons dans une heure. Fais passer le message. »
Et je sais parfaitement que nous aurons aussi un comité d’accueil. Je le vois parfaitement dans le vaisseau spatial au loin. Enfin, la station spatiale en vue de l’imposante taille qu’elle fait. J’ai vraiment l’impression d’avoir affaire à un film de science-fiction..
« D’accord, d’accord. Comment est-ce que tu vas ? Tu n’as pas quitté la pièce depuis que nous sommes dans la fusée, Ric. »
« Je vais bien, tu n’as pas à t’inquiéter à ce sujet, Séphyria. »
Je sais parfaitement qu’elle veut me parler de mes propos à Tritani. Mais pas uniquement ça, elle a surement compris aussi ce que cela impliquait. Elle commence à quitter la pièce des commandes, s’arrêtant brièvement pour me dire :
« Tu as intérêt à être prêt lorsque nous aurons tué Belzak. Si tu as accepté pour Tritani, tu as quatre autres femmes à contenter. Je te préviens, tu risques d’avoir une très grande famille. J’espère que ça ne te dérange pas. »
Je ne réponds pas à la remarque de Séphyria. Depuis le début, je n’ai jamais pris mes précautions avec elle. Comme si cela me dérangeait au départ mais non, je n’ai jamais été réticent à cela. Mais maintenant, c’est un peu tard de parler de ça.
Les minutes s’écoulent et je sais parfaitement qu’on aura un comité d’accueil. La preuve en est que la station spatiale nous est ouverte. Et que je vois aussi déjà bon nombre de personnes en tenue de cosmonautes et armées. Mais aussi d’autres qui semblent pouvoir se battre comme des pokémons ? Des pokémons humanisés ? Rien que ça.
« Ils nous attendent on dirait bien. Je pars en premier. »
J’ai transmis ce message à tout le monde alors que je quitte la fusée de telle façon que je peux paraître désarmé. Enfin, rien que ça. Sauf que lorsque je sors, mes tentacules et mon bras de Maganon commencent aussitôt à tout balayer sur leur passage.
« Vous pouvez sortir. »
C’est le seul message que je transmets à mon groupe avant que tous les autres ne décident de détruire la fusée et de tuer ces personnes chères à mon cœur. Tsss … Pourquoi est-ce que je pense de la sorte ? Est-ce que je commence à me ramollir ? Il en est hors de question. Je ne faiblirai pas de la sorte. Je ne suis pas un être faible.
« Restez en retrait néanmoins, je m’occupe de tout. »
« Il en est hors de question et tu le sais parfaitement, Ric. »
Je les empêcherai de me suivre. Je ne sais pas comment pour le moment mais je les en empêcherai. Je passe par l’endroit d’où sont rentrés les différents soldats et pokémons humanisés, remarquant qu’ici, l’air est à nouveau présent. Il suffisait juste que le portail se ferme pour leur permettre de retirer ces combinaisons affreuses, je m’en doutais.
« LE MONSTRE EST LA ! JE REPETE : LE MONSTRE EST LA ! »
Des voix crient et fusent autour de moi alors que des balles et diverses attaques élémentaires tentent de m’arrêter. Mais mes pouvoirs psychiques empêchent toute attaque de m’arriver alors que j’avance sans même chercher à m’arrêter.
« Lania … je n’arrive toujours pas à lire les pensées de Ric. »
« Je le sais parfaitement, Emairon. Il en est de même pour moi. Qu’est-ce que tu veux que je te dise ? J’aimerai pourtant savoir ce qu’il pense. »
Je les entends. Et je sais qu’elle donnerait tout pour être capable de lire mes pensées. Pourtant, ce n’est pas bien difficile, j’ignore toutes ces remarques. Je n’y tiens pas compte. Pourquoi est-ce que je le ferai maintenant ? Je ne dois plus tenir compte des autres. De ce qu’ils pensent. Je suis calme et zen.
« Il n’arrête pas. Il fait un vrai carnage. »
J’entends la voix de Séphyria mais oui, je ne vais pas stopper ma course. Je ne sais pas où Belzak se trouve mais il ne pourra plus s’enfuir. Sans passer devant moi. Cette station spatiale est peut-être assez grande mais j’ai tout mon temps, contrairement à lui. Il ne sait pas ce qu’il risque de subir si je l’attrape !
« Il faudrait que l’on tue Belzak sans que Ric soit au courant. »
« Difficile à dire, je pense qu’il peut lire dans nos pensées. »
« Je peux le faire facilement. C’est moi qui donnera le coup de grâce à Belzak. Ensuite, vous déguerpissez, c’est aussi simple que ça. » dis-je en envoyant ce message télépathique à tout le monde, plantant mes tentacules dans trois membres de la Triafa habillés comme des scientifiques. J’ai aucune pitié pour eux, pourquoi devrais-je en avoir ?
Je n’en ai pas besoin. Je n’ai pas besoin d’exprimer de la pitié. Ils n’en ont jamais eu. JAMAIS ! Pourquoi est-ce que je le ferai ? Pourquoi ? POURQUOI EST-CE QUE JE MONTRERAI DE LA SYMPATHIE ?! Ah non ! Je ne dois pas m’énerver ! Je possède des pouvoirs psychiques maintenant. M’énerver, c’est perdre leur contrôle et donc causer énormément de dégâts. Je risquerai de les blesser.
« Ah … ah … ah … je veux le tuer. »
Je veux juste l’éliminer. Normalement, je n’en demande pas trop. Je veux juste la mort d’un homme, rien de plus ! Sauf que je n’hésiterai pas à tout balayer sur mon passage pour qu’ils me laissent passer. Voilà tout.
« Je veux sa mort … juste le tuer, juste le tuer, hahaha. »
J’éclate de rire intérieurement sauf que ce rire vient se transmettre à tout le monde autour de moi, ami ou ennemi. Je ressens la peur dans chacun alors que l’un des pokémons humanisés qui me fait face commence à reculer :
« Il … il … c’est quoi ce rire sinistre ? Cette chose peut communiquer par la pensée ! Elle… »
Cette chose ? Ah … oui. Je suis une chose. Une chose qui vient tout simplement de faire exploser la tête de ce pokémon humanisé. Je suis une créature, une bête, un monstre, je ne suis pas un pokémon, je ne suis pas un humain.