Chapitre 31 : Prêt à discuter avec elle

ShiroiRyu
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Chapitre 31 : Prêt à discuter avec elle

« Voilà Waram … Comment est-ce que tu te portes ? Ca va mieux ? »

« Est-ce que j’ai l’air d’aller mieux ? Je ne sais pas si je suis mourant mais ça ne m’étonnerait pas que j’en sois proche, très proche. Je suis fatigué et usé par tout ça. »

« Fatigué et usé ? Vraiment ? Mon petit dragonnet de Gliros ? »

« Arrête ça s’il te plaît, c’est un surnom ridicule, encore plus que tout le reste. » marmonna l’adolescent aux cheveux noirs avec lenteur.


Sanphinoa émit un petit rire avant de venir déposer un gant de toilette sur le front de Waram, épongeant alors la sueur qui en coulait. Il ne couvait rien de grave hein ? Elle le regarda avec un petit soupçon d’inquiétude avant de murmurer :

« Waram, si tu ne vas pas bien, tu peux envoyer Sarine me chercher, d’accord ? Compris ? »

« D’accord, d’accord, mais tu t’en vas déjà ? Tu es sûre et certaine ? Ah … »

« Je peux rester cinq minutes de plus, Waram. Mais tu n’es pas souffrant au point que je reste à tes côtés durant toute la nuit, non ? Pas que ça me dérange comme idée, loin de là. » dit l’adolescente masquée aux cheveux bleus.

« Non … non … je ne crois pas … » murmura Waram tout en baillant longuement.

« Tu ne crois pas … mais qu’est-ce que tu en penses exactement ? » demanda doucement Sanphinoa alors qu’elle voyait qu’il avait les yeux fermés. Les autres n’étaient pas là, Timber dormait calmement et Sarine aussi. Elle rapprocha son visage masqué de Waram, souriant doucement avant de chuchoter : « Tu peux tout me dire, Waram, je t’écoute. »

« Je ne sais pas … ce que je pense … je voulais parler avec toi, c’est tout. Mais dans ton dortoir, pas ici … là où on peut être seuls, toi et moi. C’est possible ? »

« Dans ton état, ce n’est pas conseillé, Waram ! Voyons, tu ne peux même pas te lever, j’imagine. Alors faire un aussi long déplacement, c’est de la folie. Même s’il est vrai qu’avoir l’odeur de Timber à côté de soi, ça ne doit pas vraiment aider, hahaha. Hum … »

Elle avait fini par prendre la main de Waram, l’invitant à se lever. Mollement, l’adolescent s’exécuta mais il se retrouva soulevé par Sanphinoa, à sa grande surprise. Il se renfrogna, se collant contre Sanphinoa avant de murmurer :

« Où qu’on va ? Depuis quand est-ce que tu … es aussi forte ? »

« Oh, forte, forte, tu sais, je reste une femme-chevalier. Nous sommes plus forts que la moyenne des gens à la base, hein ? Tu l’oublies un peu ? »

« Je n’oublie rien … je suis juste moins conscient que d’autres … par rapport .. Oh … »

« Oh toi, tu as vraiment une petite mine, Waram. Ne parle plus, je vais t’emmener. »

Grumpf. Il était dans un état pitoyable. Encore plus que dans le monastère. Il n’avait aucune nouvelle des membres là-bas. Est-ce qu’ils étaient vivants ? Encore vivants ? Transporté jusqu’au dortoir abandonné de Sanphinoa, il entendit une voix railleuse :

« Nomdediou ! Ne me dites pas que c’est le puissant Waram qui se fait porter comme ça ? »

« Ta gueule … Karry. Veut pas t’entendre. Vais pas bien. »

« Ouais, je vois ça. Moi, je dis, vaut mieux achever la bête avant qu »elle ne souffre trop. »

« S’il te plaît, Karry. C’est Waram qui a voulu que je l’emmène ici. Il sera alors plus tranquille pour être soigné. Il a besoin de repos. Et ce n’est pas dans un dortoir rempli que ça sera le cas Alors, un petit effort, d’accord ? Tu peux faire ça pour moi ? »

« Hum, d’accord, pour toi, mais je ne fais pas le poisson mort, y a déjà le cachalot qui est avachi sur la plage qu’est ton lit. »

« Karry … s’il te plaît. Tu as écouté ce que je t’ai dit ? »

Oui oui ! Elle avait parfaitement écouté ce qu’elle disait. Ça ne voulait pas dire qu’elle devait respecter sa décision et qu’elle devait laisser Waram couler des heures paisibles dans cet endroit. Pourtant, après avoir déposé Waram dans le lit, Sanphinoa retira son masque, rapprochant son visage de Karry pour dire doucement :

« Ne … l’embête … pas. Compris ? Je ne me répéterai pas. »

« Le message … est très bien passé, Sanphinoa. Tu peux remettre ton masque. »
Brrr ! Qu’elle détestait quand Sanphinoa faisait cela. C’était vraiment horrible. Elle n’avait donc aucun coeur ? Ou alors beaucoup trop ? Si Waram était seulement un peu au courant de ce dont Sanphinoa était capable, il la craindrait plus.

« Tu … n’as plus ton masque, Sanphinoa ? » murmura faiblement Waram, Sanphinoa poussant un petit cri de surprise avant de s’exclamer :

« Non non ! Une simple poussière, je l’ai à nouveau. Je vais me passer un peu d’eau sur le visage, je reviens vite, Waram. Reposes-toi en attendant. »

Elle ne pouvait pas dire mieux. Lorsqu’elle revint quelques minutes plus tard, Waram était profondément endormi, haletant comme un enfant malade … enfant malade qu’il était. Elle le regarda avec tendresse avant de rire.

« Personne à gauche ? Personne à droite ? Hum … Qu’est-ce que les gens vont penser ? »

Oh et puis zut ! Elle était le genre de filles qui ne comprenait jamais de ses erreurs. Mais pourtant … si … elle s’arrêta dans son mouvement. Elle devait veiller sur Waram, pas profiter de la confusion présente. Ca ne serait pas bien et surtout, cela n’améliorerait pas l’état de Waram. Hum … Elle ne devait pas y penser. C’était une mauvaise chose que de se faire des idées de la sorte. Une très mauvaise idée. Hum … Veiller sur Waram.

« Karry, si je m’endors, est-ce que tu peux me réveiller ? »

« Oh, pas de soucis pour ça. Est-ce que tu veux une nageoire métallique en pleine face ? »

« Non, pas me réveiller de cette manière, Karry. Mais … je veux veiller sur Waram. »

« Essaies donc de t’installer sur lui, je pense que tu lui tiendras chaud avec tes … »

L’armure-pokémon s’arrêta dans ses propos. Elle savait parfaitement que Sanphinoa rougissait avec cette histoire, c’est pour ça qu’elle s’en divertissait, amusée. Mais bon, Sanphinoa avait encore lancé un regard noir en sa direction.

« Je n’aime pas que l’on parle trop de cette partie de mon corps, Karry. »

« Pourtant, c’est le seul point qui intéresse Waram en ce qui te concerne. Ah les mâles, toujours les mêmes, quand on y réfléchit bien. Waram n’est pas différent ! »

« Et alors ? Enfin si … ça me dérange ! Mais pourquoi est-ce que je parle de ça avec toi ? Est-ce que je peux savoir ? C’est privé et personnel ! »

« Ah ça, c’est sûr que tu donnes de ta personne, Sanphinoa. C’est même merveilleux de voir à quel point tu fais ça. Bon, allez, je te laisse tranquille. Profites de Waram, il est à ta merci. C’est une occasion unique ! Tu ferais bien de ne pas le regretter. »

Elle … Elle avait totalement raison ! Mais pour ça, elle devait alors se préparer normalement. Mais ça ne serait pas simple. Elle et ses croûtes. Elle et ses cheveux si sales et laids. AAAAAAAAAAAAAAH !

« Je vais aller me faire un brin de toilette, je crois ! »

« Fais donc, fais donc, frottes partout. Et surtout, n’oublie pas ces vilaines croûtes. Ah, je sens que la douche va être dégueulassée … »

« S’il te plaît, ne parles pas comme ça, je te l’ai déjà demandé, Karry. C’est pas la façon de parler d’une fille ! Ca ne se fait pas ! Pas du tout ! Un petit effort alors ? D’accord ? »

Aucune réponse de la part de l’armure-pokémon. Bien sûr qu’elle n’allait pas prendre la parole. Il valait mieux pour elle qu’elle se taise. L’adolescente poussa un profond soupir, retirant son masque et ses habits, observant pendant un instant Waram qui était couché dans son lit. Elle posa ensuite ses yeux sur son propre corps.

« On pourrait presque croire que j’ai des écailles … des écailles de croûtes … »

« Arrêtes tes bêtises et vas sous la douche. Frottes ça avec du savon spécial. Même si c’est que pour quelques heures, tu peux faire quelque chose de ton corps, non ? »

« Oui, oui, Karry. Je pensais que tu n’allais plus parler, est-ce que je me suis trompée ? »

« Tu te trompes tout le temps, tu n’arrangeras rien de toute façon alors zou, vas-y et vite ! »

Oui ! Oui ! Elle avait parfaitement compris le message ! Karry se dirigea vers la douche, l’eau commençant à couler alors que Waram se mettait à marmonner :

« Hmm .. Il se passe quoi ? Qu’est-ce qui se passe ? »

« Il y a une belle naïade qui se lave rien que pour toi, Waram. » chuchota l’armure-pokémon du Barpau, sautillant pour atterrir à côté de l’adolescent aux yeux fermés.

« Qu’est-ce que tu racontes … encore, Karry ? Ah … J’ai mal … j’ai chaud … si chaud … »

Il commença à se mouvoir dans le lit, bougeant ses pieds pour retirer la couverture. Haletant et gémissant, son haut s’était relevé au niveau de son torse.

« Pfiou mais c’est vraiment pas fameux, Waram. Comment tu fais pour t’en sortir dans la vie ? C’est à se demander. Si je te dis qu’une belle sirène t’attend dans la douche, tu veux pas aller la rejoindre ? Tu vas sur quoi ? Quatorze ans non ? Elle va sur seize. »

« Qu’est-ce que tu racontes ? Je comprends rien à ce que tu racontes ? Hmm … Dodo. »

« Vas donc te passer un peu d’eau sur le visage. Tu pues et tu es en sueur »

Il grommela, finissant par se lever en titubant. Il était à peine conscient de ce qui se passait, traînant le pied. Il se retrouva dans la salle de bain, entendant l’eau qui coule. Il ouvrit la porte, ne remarquant pas la personne qui était sous la douche, derrière le rideau.

« Karry ? Tu pourrais refermer la porte s’il te plaît ? Ou tu viens voir comment vont ma peau ? Je tiens à te le dire, ce n’est pas joli malgré tout. »

L’eau s’écoula du robinet dans le lavabo, Waram s’arrosant le visage et le torse, mouillant son haut avant de grommeler. Sanphinoa recommença à dire :

« Hey, Karry, tu n’es pas obligée de grogner hein ? Je fais ce que je peux avec les moyens du bord, rien d’autre ! Si j’avais une autre solution, je la prendrais tout de suite ! »

« Grumpf … retoune au lit. »

L’adolescente s’immobilisa sous la douche. Ce n’était pas la voix de Karry ça ! Qu’est-ce que … Elle tira en partie le rideau, juste sa tête étant visible. Waram traînait la patte au sol, la tête baissée et trempée. Sanphinoa le regarda, quelques secondes avant de dire :

« W… Waram ! Mais tu fais quoi ? C’est la salle de bain ! Et tu es malade ! Retourne vite te coucher et … HIIIIIIIIIII ! »

Elle avait eut juste le temps de tirer le rideau pour cacher son visage, Waram tournant la tête vers le rideau. Il marmonna :

« J’ai cru … entendre la voix … de Sanphinoa. Pas possible … elle ferait pas ça. Ah … »

« Waram, retournes te coucher … s’il te plaît. Ta santé passe avant tout. »

« Vais le faire, vais le faire, grumpf. Vais le faire … Sanphinoa. »

Il continuait d’émettre un grognement, obéissant néanmoins à l’adolescente aux cheveux bleus. Celle-ci le regarda partir de la pièce, soulagée et tremblante. Ah … Ah … Ah … toutes ces vilaines plaies sur son corps. Elle ne voulait pas les lui montrer mais elle le devait. Mais dans cette tenue ? Non, ce n’était pas possible.

« Je ne peux pas, je ne suis pas encore prête émotionnellement. »

Par contre, d’après ce qu’elle avait compris, Waram s’était levé … alors qu’il dormait quelques minutes auparavant, et assez profondément. Karry était derrière tout ça hein ? Elle n’allait rien perdre pour attendre. Lorsqu’elle sortit de la douche, Karry lui demanda avec une fausse neutralité :

« Alors ? Ta douche ? Elle était comment, Sanphinoa ? »

« Très bien, d’ailleurs, j’ai besoin de te dire quelque chose à ce sujet. Viens donc par là. »

« Qu’est-ce que tu fais, Sanphinoa ? Pourquoi est-ce que … tu utilises ton eau ? » dit l’armure-pokémon du Barpau avant d’être soulevée par Sanphinoa. Celle-ci était simplement habillée d’une longue serviette blanche.

« Tu t’es assez moquée de moi. Pour la peine, pour la nuit, tu la passeras dans la baignoire. Et bien entendu, je ne veux pas t’entendre te plaindre ou casser la baignoire. »

« MAIS MAIS MAIS … Depuis quand tu es aussi cruelle ? C’est pour mieux profit… »

« Je vais aussi bâillonner ta bouche. Je sens que ça sera beaucoup mieux pour tout le monde en fin de compte, oui. Bonne nuit, Karry. »

« Oh si tu fais ça, tu n’auras plus rien pour te couvrir et je réveillerais alors Waram en même temps. Ca serait bête que Waram puisse te voir dans la tenue de ta naissance maintenant, non ? Alors, non, tu ne me fais pas ça et … »

Elle se retrouva muette, une serviette enfoncée dans la bouche avant d’être tout simplement déposée dans la baignoire. L’armure-pokémon commença à gesticuler à l’intérieur, Sanphinoa referma la porte derrière elle avant de soupirer :

« Vraiment infernale, je ne sais pas ce qui lui a pris de se comporter comme ça. »

Bon, elle était finalement là. Pfiou … Bon, qu’est-ce qu’elle pouvait prendre pour s’habiller ? Rien de bien chaud et étouffant, ce n’était pas bon, pas bon du tout. Hum, vas pour un ensemble bleu marine. Elle n’allait rien porter en haut comme sous-vêtement, cela allait trop lui serrer et puis … hum … non. C’était une idée folle. Voilà, chemise de nuit ouverte un pyjama de toile aussi. Elle était prête. Elle s’observa quelques secondes, passant une main dans ses cheveux puis étudia le reste de son corps.

« Je devrais être normalement prête … et assez bien. Mais est-ce qu’assez bien sera suffisant ou non ? Comment est-ce que tout ça va se passer ? Hum … Zut … »

ET PUIS ZUT ! Assez ! Pour la nuit, c’était décidé ! Si Waram était prêt à discuter avec elle, il le fera mais pour ce soir, c’était elle qui décidait tout. Elle s’approcha de Waram, tirant un peu sur la couverture. Il était encore trempé … il allait se rendre plus malade qu’autre chose.
Elle vient se coller à lui, ses bras autour du corps de Waram pour être sûre de ne pas le perdre. Voilà, il était à elle. Humpf … et surtout, avec la chaleur de son corps, elle était sûre et certaine qu’elle allait pouvoir le soigner et le guérir.
Bien que dans le fond, c’était elle qui en profitait le plus, ravie de la tournure de cette soirée. Elle était autant épuisée que Waram et les cris de Karry pouvaient toujours résonner … sauf qu’il n’y en avait aucun. Oh oui, c’est vrai, elle était muette par sa faute, hahaha ! Elle finit par s’endormir avec Waram dans ses bras. Sa petite taille était un avantage dans cette position. Elle pouvait plus facilement se loger contre lui.

Le lendemain matin, les yeux de Waram s’ouvrirent en premier. Clignant plusieurs fois de ces derniers, il chercha à comprendre. Il se sentait léger, tellement léger. Il n’avait plus mal au crâne ! Il n’était plus malade ! Aucune fièvre ! MIEUX encore ! Il se sentait parfaitement bien ! Il allait même encore mieux qu’avant.

« Pourtant, j’ai pris aucun médicament … normalement. »

Ses souvenirs d’hier étaient encore assez brouillés. Il fallait dire qu’avec une fièvre aussi vive et fulgurante, qui est venue sans même crier gare, il n’avait pas eut la tête à comprendre tout. Néanmoins, ses yeux finirent par se poser sur ce qui semblait être une vue des plus agréables. Sanphinoa était endormie contre lui, masque posée sur son visage mais surtout, cette chemise bleue lui allait à ravir. Et elle avait vraiment … enfin … non.

« Je ferais mieux de me lever. Dormir dans le même lit qu’une fille, ça va encore jaser à mon sujet. J’ai pas besoin de ça, pas en ce moment, et puis quoi encore ? »

Il disait cela mais ce n’était pas déplaisant, loin de là. Mais bon, il était l’heure de se lever, pas de profiter de la vue. Il chercha à se libérer de l’étreinte de Sanphinoa et y arriva mais avec beaucoup de mal. Humpf … Il était presque triste de partir.

Il alla dans la salle de bain, se passant un peu d’eau sur le visage avant de voir Karry dans la baignoire. Il poussa un soupir, allant la soulever et lui retirer le bâillon dans sa bouche. Elle commença à remuer des nageoires mais Waram la déposa au sol avant de quitter la salle de bain, lui disant simplement :

« Tu pourras remercier Sanphinoa de ma part ? Elle est encore en train de dormir. Ah oui … comme je vais mieux, ce soir, je veux pouvoir lui parler. Qu’elle essaye d’être présentable. Enfin, encore plus que ce matin, quoi. »

« Tu as changé, toi. On pourrait même dire en bien, hein ? »

« Je n’ai pas changé et arrêtez de penser ça à mon sujet. Ah … Oui, enfin bon, je m’en vais. Je ne vais pas attendre qu’elle se réveille. Elle risquerait d’être agaçante. »

« Au cas où tu ne le sais pas, elle a veillé sur toi et vérifié que tu irais mieux. »

« Je ne suis pas stupide, je l’avais compris. Signales-lui juste mes remerciements et ce que je t’ai dit, y a pas besoin de plus. Je … vais bien. »

« Pas de soucis, ça sera transmis. Je rajouterai « gros bisoux » en prime. »

« Fais comme tu veux mais j’imagine qu’il vaut mieux éviter si tu ne veux pas terminer encore une fois dans la baignoire, Karry. Bonne journée. »

Pfff … Sanphinoa. Depuis qu’il était revenu, elle n’avait pas décroché de lui. Il allait pouvoir souffler un peu, n’est-ce pas ? Avant ce soir. Ils allaient enfin pouvoir parler, lui et elle. Pfiou, il avait un peu le trac, il devait l’avouer. Mais rien d’étrange n’allait se passer hein ?

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