Chapitre 4 : Prête à rentrer en action

ShiroiRyu
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Chapitre 4 : Prête à rentrer en action

« Et c’est pourquoi, avec l’aide de mon chef et des autres policiers de ma ville, je continuerai de tout faire pour contrer les actions de la FAPC dans cette ville. »

« Qu’on m’éteigne cette télévision, je risque de m’énerver pour rien. » dit une voix féminine alors que l’écran s’éteignait.


Il valait mieux ne pas l’embêter à ce sujet. Quelques hommes et femmes sont présents dans une salle alors que la femme qui avait pris la parole fait quelques pas, semblant en colère. Elle fait apparaître une paire d’ailes de coton dans son dos, reprenant la parole :

« Visiblement, il a quitté l’Inglaterre pour s’installer en Calambie. De même, qu’importe ce que la FAPC fait, il arrive toujours à s’en sortir indemne. Tout cela à cause de cette Gardevoir qui continue de l’accompagner et de le sauver. »

« Qu’est-ce nous devons faire ? Même si la FAPC est liée à la Triafa, si nous allons les aider, cela risque de nous causer des problèmes plus tard, non ? »

« Aucun problème … Et si cela dérange, je m’en contrefiche. Cet homme doit mourir le plus tôt possible ! Et je m’en occuperai personnellement ! »

Elle parle avec véhémence et colère. Jamais auparavant, elle n’avait ressenti cela. Cet homme est une plaie pour elle. Une véritable plaie qu’elle doit cicatriser sous ses flammes issues de l’énergie des dragons. A partir de là … A partir de là …

« Euh madame Séphyria, sauf votre respect, vous avez plus important à faire et … »

« Ne m’appelle surtout pas madame ! Je ne fais pas aussi vieille et ce j’ai à faire peut bien attendre ! Est-ce bien clair ? Je n’ai pas à recevoir d’ordre à ce sujet ! »

« Mais ce n’était pas un ordre, mademoiselle Séphyria ! C’était juste une remarque anodine ! » dit le soldat, confus et perturbé.


Il sait qu’avec une erreur dans ses paroles et Séphyria ne se priverait pas de le tuer. Même si ce n’est pas le genre de la femme aux cheveux bleus, des fois, elle n’hésite pas. Et depuis déjà plusieurs semaines, elle s’énerve pour si peu de choses que cela est perturbant.

« De toute façon, c’est décidé. Je prends le premier avion pour la Calambie ! »

« Hahaha ! Et vous n’êtes pas capable d’y aller avec vos ailes ? »

Des murmures se font entendre alors que Séphyria pose son regard sur la personne qui vient de parler. Visiblement, celle-ci avait voulu faire de l’humour, de l’humour sur elle ? Soit il est suicidaire, soit il est nouveau mais dans tous les cas, il ne s’en sortira pas indemne.

« Je ne relèverai même pas cette phrase mais il vaut mieux pour toi que tu ne recommences plus jamais une telle blague si tu ne veux pas finir tué. »

Elle parle lentement pour bien faire comprendre à l’homme qu’elle ne plaisante pas. Elle n’est pas d’humeur et déjà à la base, ce n’est pas dans son caractère. Les membres de la Triafa se dispersent peu à peu alors que la femme aux cheveux bleus repose ses yeux sur l’écran. Avec lenteur, elle rallume la télévision.

« Je mettrai tout en œuvre pour stopper les actions de la FAPC ainsi que de la Triafa car oui, ces deux organisations sont liées, malgré les apparences. »

Elle a envie de l’étrangler. Elle a tellement envie de passer ses mains autour de son cou et de serrer avec le plus de force possible. Ce n’est pas le fait de lui tenir tête qui lui pose problème, c’est le contraire. Il est humain … Un humain qui tente d’être au même niveau qu’une dragonne ? Et cette Gardevoir ne sait pas ce qui l’attend.

Car oui, elle n’est pas restée là, les bras ballants, sans rien faire. Elle s’est entraîné, elle a décidé de contrôler au maximum ses capacités. Et même si … Même si elle restera toujours plus faible que si elle avait un contrôleur, ça ne changerait rien à ses yeux. Il est hors de question de se salir, de se dégrader avec ça.

Elle en a assez … Elle en a assez de cet homme dans l’écran ! Elle se lève, frappant de toutes ses forces dans l’écran, le brisant en morceaux alors qu’un peu d’électricité se fait sentir. Pourtant, ça ne l’affecte pas le moins du monde. Elle n’est même pas blessée alors qu’une voix s’adresse à elle finalement, la femme aux cheveux bleus se tournant vers son propriétaire.

« Séphyria. Il semble que tu veuilles partir en Calambie, est-ce bien vrai ? »

« C’est le cas Emairon et je conseille de ne pas m’arrêter, est-ce que tu as bien compris ? »

« Je ne suis pas là pour t’arrêter, simplement te demander de trouver un homme avec qui t’unir le plus rapidement possible. Ce sont les ordres de la Triafa. »

« Il en est hors de question ! C’est pourtant simple à saisir ! Jamais je ne m’abaisserai à un rapport sexuel avec un homme dont je n’en ai rien à faire ! Que je sache aussi, tu n’as pas de femme hein ? Alors bon, ne … »

« Ce sont les ordres. Tu es libre de les respecter ou non. »

« Tu sais ce qui m’énerve chez toi ? Tout simplement que tu donnes l’impression de n’avoir rien à faire des personnes qui t’entourent, Emairon ! De toute façon, je pars pour la Calambie dans la journée. La Triafa peut m’arrêter ou m’en empêcher mais il vaut mieux pour elle qu’elle me laisse faire. »

« Cet homme nommé Ric. Il semblerait que ça soit lui qui sois responsable des blessures avec lesquelles tu es revenue il y a de cela plus d’un mois, non ? Ce n’est pas conseillé. »

«  Tu sais où tu peux mettre tes conseils ? Et je reste polie sur le coup. »

« Pourtant, ce dernier conseil t’aidera : va retrouver le chef de la FAPC. Là-bas, il te donnera les moyens logistiques de retrouver la présence de cet homme. Ensuite, tu peux te débrouiller comme tu le désires mais sache qu’une nouvelle défaite risquera de mettre à mal ce que la Triafa pense de toi. Tu seras peut-être forcée … de t’accoupler. »

S’accoupler ? Forcée ? En clair, il vient de lui dire qu’elle risquerait de se faire violer si elle échoue ? Très charmant. Elle attend avec impatience le moment où un soi-disant homme tentera de la toucher. Il n’aura plus de bras, ni de sexe … Puis ensuite, elle s’occupera de sa tête. Un petit tour sur elle-même.

Mais pour le moment, elle a déjà sa première cible. Du moins, sa cible première. Elle doit partir. Sans même jeter un regard à l’homme aux cheveux verts qui s’adresse à elle, elle quitte la pièce à son tour, se préparant à voyager jusqu’en Calambie. A partir de là, tout allait se passer très vite. C’était bien l’idée qu’elle a en tête.

Ailleurs, Ric est en train de sourire alors que Lania est à ses côtés. Celle-ci semble un peu confuse alors que Ric est en train de rouler, faisant une patrouille avec la Gardevoir. Il est heureux, plus qu’heureux d’après ce qu’elle peut voir. Mais bon … Pour l’instant, s’il est heureux, elle l’est aussi. Mais finalement, il prend la parole :

« Lania ? Quand même … Tu vois, il vaut mieux se méfier des premières apparences ! »

« Pourquoi est-ce que tu dis ça, Ric ? Qu’est-ce qu’il y a ? »

« C’est au sujet d’Alphonse. C’était lui ce coup de fil. C’est vrai que tu n’as pas lu dans mes pensées mais bon … Bref, il est vivant et il va bien. Maintenant, il est l’adjoint de Casior mais lui aussi continue de travailler dans la police. Par contre, il semble avoir changé. Il est beaucoup moins joyeux qu’auparavant. »

« Ca veut dire que je ne suis pas responsable … de sa mort ? Puisqu’il ne l’est plus ? »

« Nullement. Je suis désolé pour tout ça il y a maintenant un bon bout de temps. C’est juste que perdre mon meilleur ami … Enfin … »

« Bref ! Je sais comment tu vas pouvoir te faire pardonner, Ric ! Tu pourras m’apprendre les relations sexuelles ! Et peut-être même mettre de la pratique ! »

« Le premier point … Je veux bien même si je ne suis pas un spécialiste. Le second ? Même pas en rêve. Bon … Même si le coup de fil date d’hier et qu’on est en patrouille, je suis pas très motivé, je dois te l’avouer. »

« A travailler ? On peut aller se … reposer quelque part, Ric. »

« Pas quand tu parles avec cette intonation, Lania. Et range-moi cette poitrine dans ta veste, s’il te plaît. Je n’aime pas quand tu ouvres exprès quelques boutons. Alphonse va déjà m’aider à trouver des informations sur la Triafa, c’est parfait. »

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