- Épilogue : Toujours plus - 7 juillet 2021
- Chapitre 59 : Tous ensemble - 30 juin 2021
- Chapitre 58 : Maréchal - 16 juin 2021
Chapitre 53 : Une étrange méthode
« Hum ? Tery ? Comment est-ce que tu vas ? »
« Plutôt bien, merci pour l’aide, hier, Manelena. » déclara le jeune homme alors qu’il avait laissé Elen se reposer dans la chambre. Il était descendu le plus tôt possible ce qui fait qu’ils étaient en pleine matinée et encore, il n’y avait personne du groupe. « Tout le monde dort ? Après ce que j’ai eut, je n’ai pas vraiment sommeil, je dois avouer. »
« Je n’ai pas sommeil non plus, je n’aurais pas réussi à le trouver de toute façon. »
« Ce n’est pas totalement faux, oui … mis bon … Je te jure, hier. Je ne sais pas s’ils m’auraient laissé mourir ou non. Je crois que je n’aurais pas à me poser cette question. »
« Ne t’en fait pas, hier, le plus important, c’était ta sécurité mais aujourd’hui, je comptes bien avoir une discussion avec ce foutu grand archimage. Je vais lui apprendre à me prendre pour une imbécile. Ce Colisée, si ça tenait qu’à moi, j’irais l’exploser. »
« Calmes-toi, calmes-toi, ça ne sert à rien de t’emporter. Tu sais parfaitement que ça ne nous causera que des ennuis si tu t’emportes mais vraimentr, merci pour hier. »
Elle le regardait à peine sans qu’il ne sache pourquoi. Est-ce qu’il avait fait ou dit une bêtise ? Peut-être, il n’en avait aucune idée tandis qu’il venait s’asseoir en face d’elle. Il demanda si elle voulait manger ou boire quelque chose mais elle fit un geste évasif de la main pour lui signaler que ça l’importait peu. Bon ben, alors, c’était pour eux deux et c’est tout.
« Bon appétit, Manelena. Il faut que l’on mange après tout ce qui s’est passé, tu ne crois pas ? Qu’est-ce que tu en dis ? »
« Peut-être … tu n’as rien à me demander par rapport à hier ? » chuchota t-elle sur un ton un peu évasif, comme pour montrer que ça ne la dérangeait guère de ne pas en parler.
« Non, pas vraiment, Manelena. Je t’ai déjà remercié, je pense que c’est suffisant. »
« C’est vrai. Pourquoi est-ce que j’ai posé cette question stupide ? »
La femme aux cheveux argentés haussa les épaules tandis qu’il observait maintenant son assiette. Pourquoi est-ce qu’il aurait dût la questionner au sujet de ce qu’elle avait dit hier en arrivant l’arène avec fureur ? Cela aurait juste causé plus de problèmes qu’il n’en faut.
« Bon appétit à toi, Manelena. Je ne suis pas d’humeur à attendre les autres. J’ai juste envie de me reposer et de dormir, je dois t’avouer. »
« Encore dormir ? Tu n’exagères pas un peu hein ? Vu le quota que tu as eut hier. »
« Oui mais bon … c’était un sommeil forcé, je n’ai pas eut trop le choix hein ? Enfin, ce Colisée … je ne savais pas qu’il y avait des créatures aussi monstrueuses dans les environs. Je me demande où est-ce qu’elles ont réussi à trouver ce Cyclopocus. »
« Des fois, il vaut mieux ne pas trop demander. Tu es loin de tout connaître. »
« Ca doit être assez grisant de découvrir et chercher dans ce monde, je me dis. »
« Ne me dit pa que tu comptes explorer le monde après qu’on en ait enfin fini avec ces monstres légendaires ? Vrai qu’il en reste qu’un seul mais bon … »
« Hey ! Il faut bien que j’envisage de penser à mon avenir, non ? Et toi ? Qu’est-ce que tu comptes faire, Manelena ? Je ne le sais même pas. »
Oups. Question qui fâche. Il n’y a pas pensé sur le coup mais en vue des déboires avec son père, elle n’a plus vraiment d’endroit qui l’attend.
« Je verrais en temps et en heure. Nous n’avons pas encore terminé et vu que tu te coltines des problèmes à chaque fois que tu te déplaces, je n’ai pas l’impression que ça sera terminé une fois que nous en aurons fini avec ces créatures légendaires. »
« Euh, si tu parles de l’ouverture des portes, je préfère me dire que ça n’arrivera pas, entre nous hein ? C’est juste une simple mesure de sécurité, dira t-on. »
« Mesure de sécurité, mesure de sécurité, tu en as de bien bonnes hein ? »
« Mais je suis sérieux, Manelena ! »
« Je sais que tu es sérieux, très sérieux, trop … sérieux. Ah, et aussi parfois bien imbécile. Voilà ce que tu es, Tery. Tu es tout ça à la fois. »
Elle poussa un profond soupir avant de mettre une main sur son front. Pourtant, lorsqu’elle vit le visage décontenancé de Tery qui s’était remis à manger bien sagement, elle tenta de s’empêcher de sourire sans réellement y arriver. Elle chuchota :
« Au moins, tu es vivant, c’est déjà ça le plus important à mes yeux. »
« Tu as dit quoi, Manelena ? J’ai pas compris. Tu me parlais ? »
« Tu n’avais qu’à m’écouter si je te parlais. Comme ce n’est pas le cas, je ne vais pas me répéter. » reprit-elle en haussant un peu la voix.
« Désolé, désolé, je ne voulais pas t’emporter. Enfin, encore merci … pour hier. »
« Tu me remercieras cette après-midi, lorsque nous irons voir le grand archimage. J’ai à lui donner mon point de vue avant mon poing dans sa gueule. »
« He… HEY ! Attention, s’il te plaît. Ne fait pas trop de violence si ce n’est pas nécessaire hein ? Je ne veux pas que tu aies des problèmes à cause de ça ! »
« Je n’en aurais pas car généralement, les gens évitent d’en avoir avec moi. »
Encore une menace déguisée de sa part, il ne vint pas la relever. Il termina son petit déjeuner, espérant que les autres allaient se réveiller assez vite. Il ne se sentait pas vraiment très à l’aise maintenant … enfin pour ne pas changer, pensera t-on dans le fond.
« Les autres vont sûrement descendre bientôt. »
« Tu étais très matinal sur ce coup. Il faut dire ce qui est : tu t’es évanoui et donc tu avais du sommeil à rattraper. Ils ne se réveilleront pas avant quelques heures. »
« Mais toi ? Comment est-ce que cela se fait que tu sois aussi rapidement debout ? »
La femme aux cheveux argentés haussa les épaules comme si de rien n’était. Elle était debout et elle lui tenait compagnie, ce n’était pas déjà une bonne chose ? Il n’avait pas de quoi se plaindre normalement. Mais bon, c’était Tery et des fois, elle n’arrivait pas à le comprendre.
« Alors ? Tu n’as aucune raison, c’est ça ? Ou alors, tu ne veux pas en parler ? Je comprendrais hein ? Mais bon … Ca m’embête légèrement. »
« Qu’est-ce que tu veux que je te dises exactement ? »
« Je ne sais pas, n’importe quoi ? Pour me rassurer ou autre ? A toi de voir hein ? »
« Je me suis levé car un dragon crachant de gigantesques flammes a assiégé Omnosmos. Quand je me suis dirigé vers l’endroit d’où provenait l’attaque, le dragon avait été tué par le sir Ratator, une petite souris recouverte d’armure. »
« … … … Pourquoi j’ai l’impression d’être pris pour un idiot ? » murmura le jeune homme aux cheveux bruns en fronçant les sourcils.
« Tu penses que ce n’est qu’une impression ou alors un peu plus que ça ? »
« Et zou, ça reprend les insultes. Mais au moins, tu vas bien, Manelena. Si tu es capable de faire de l’humour, c’est que tu vas très bien, je suis soulagé de l’apprendre, hahaha. »
« Je ne vois pas où j’ai fait de l’humour. J’ai juste répondu à ta question de façon stupide puisque ta question l’était tout autant, rien de plus, rien de moins. »
« Oui mais ta réponse était drôle, c’est ça qui est le plus important, je trouve, à savoir. »
Pou toute réponse, elle finit par hausser les épaules. Qu’est-ce qu’elle s’en fiche dans le fond, non ? Qu’est-ce que ça lui apportera de toute façon ?
« Hein ? Déjà réveillés, tous les deux ? »
Ce fut Elise qui descendit la première, petit sourire aux lèvres. Il était vrai qu’en vue de son passé de serveuse, il était loin d’être illogique qu’elle soit debout avant les autres.
« Oui, disons que vu comment j’ai dormi à cause de mon évanouissement, ça ne devrait pas être si surprenant que ça, j’imagine non ? »
« Pas vraiment mais … est-ce que tu vas bien ? Aucune séquelle ou autre ? »
« Non non, merci de t’inquiéter mais je vais parfaitement bien. »
« Tant mieux alors, c’est juste qu’hier, tu faisais un peu peur. J’avais l’impression de voir encore pire que moi … avant que je ne vous connaisses. »
« Pire que toi ? A ce point ? Pour tout dire, j’ai fais un cauchemar … mais je n’arrive pas à savoir exactement de quoi il ‘agissait. J’ai vraiment l’impression que c’était quelque chose d’important mais que j’ai tout oublié en me réveillant. »
« C’est étrange, il faudra en parler avec les autres non ? Et aussi le grand archimage ? »
« Ce grand archimage n’aura peut-être pas l’occasion de parler. » rétorqua Manelena sous un ton menaçant tandis qu’il marmonnait :
« Si tu peux éviter de le tuer tout simplement parce qu’il ne te plaît pas, je t’en remercierais Manelena. Il va juste devoir s’expliquer, c’est tout. »
« Je le laisserais s’expliquer mais il a intérêt à être franchement convaincant sinon … »
« Ne lui fait pas de mal, ça ne sert à rien. La violence ne mène à rien. »
« Quand je t’écoute ainsi, j’ai envie de te baffer, Tery. Et de façon assez violente, comme si ta tête allait percuter le mur et y rester. »
« Gloups, qu’est-ce que j’ai fait pour mériter une telle idée ? Je peux savoir ? »
« Tu parles trop et surtout de façon trop stupide. Tu as besoin d’autres explications ou tu préfères que j’arrête de t’aligner dès maintenant ? Qu’est-ce que tu décides ? »
« Quand même, je trouve que vous vous entendez très bien tous les deux. » dit Elise en finissant par s’asseoir à la même table qu’eux. « On ne dirait pas comme ça d’un point de vue extérieur mais si on vous connaît bien, on comprend que Manelena dit cela simplement car Tery a l’habitude de se mettre en danger inutilement et qu’elle veut le protéger. »
« Qu’est-ce que tu racontes ? » déclara Manelena en tournant son visage vers la jeune demoiselle aux cheveux couleur auburn.
« Oh mais rien de spécial, promis ! Je ne pensais à rien de mal hein ? »
« Alors, il vaut mieux que tu arrêtes de penser, ça sera bien meilleur pour tous et toutes. Enfin, surtout pour toi, en vue de tes paroles. »
« D’accord, d’accord, j’ai parfaitement compris, hihihi. Je ne dirais plus rien ou presque, je peux vous le promettre, voilà tout. »
« S’il te plaît, Manelena, ne fais pas ta tortionnaire sur Elise. Elle ne mérite pas ça. »
L’ancienne maréchale ne répondit pas aux paroles de Tery, celui-ci questionnant ensuite Elise pour savoir si elle voulait quelque chose pour son petit déjeuner, qu’il puisse héler alors une serveuse. La jeune femme hocha la tête, signalant qu’elle allait commander elle-même.
« Tu peux faire comme tu le dires, Tery. Mais je suis vraiment contente de voir que tu vas bien, vraiment contente. J’espère que ça ne se reproduira plus. »
« Le Colisée ? Une fois mais pas deux, c’est pas du tout mon genre ! Tu as bien vu, je n’ai pas vraiment cherché les acclamations ou à faire le spectacle. »
« Tant que tu fais attention à toi, je pense que c’est le plus important. Juste que ça ne se reproduise plus vraiment, j’imagine, non ? »
« Je pense que ça doit être ça, je ne sais pas trop, je dois t’avouer. »
Il se gratta la tête, un peu confus et gêné par toute cette histoire. Le Colisée et le cauchemar ensemble ? Sincèrement, il préférait éviter que ça se reproduise, oui. Ça le perturbait beaucoup trop en fin de compte et il valait mieux que ça ne soit pas le cas. Ah … Bon. Il se leva finalement, déclarant d’une voix lente :
« Je vais aller prendre un peu l’air. Je reviendrais dans dix minutes. »
Qu’importe si Manelena le regardait avec suspicion. Il s’éloigna de la table, sortant de l’auberge avant de mettre les mains dans les poches. Il devait parler au grand archimage.
« Il vaut mieux que j’y aille seul. »
C’était la décision qu’il avait pris. Prenant une profonde respiration, il se dirigeait maintenant vers la tour des archimages, les soldats le laissant placer en le félicitant pour les combats d’hier. Ils semblaient vraiment impressionnés par ça.
« Ne vous inquiétez pas, tout va bien de toute façon. »
« Vous êtes sûr, Teny Vanian ? Hier, c’était quand même assez ardu non ? »
« N’exagérons pas non plus, je ne suis pas aussi chétif que ça hein ? »
Il émit un petit rire pour rassurer les soldats, ces derniers faisant de même avant de paraître gênés. Hmm ? Il y avait un problème ? L’un des deux gardes lui demanda :
« Par contre, votre dernier combat … vous sembliez vraiment différent. »
« Contre ce monstre géant ? Je dois avouer que je ne me suis pas senti si bien que ça. »
« Faites attention à vous ! C’est dommage que vous arrêtez aussi une carrière comme ça. Mais bon, c’est super dangereux comme métier, ça se comprend Vous auriez dût voir hier comme votre petite amie s’est énervée. Je vous le jure, j’avais l’impression qu’elle était prête à tuer tout le monde dans le Colisée ! Mais du genre un bon gros massacre ! »
« Ma petite amie ? Hein ? C’est vrai qu’elle était … »
« Vous savez, la femme aux cheveux argenté qui s’est battue à vos côtés. Elle aussi, elle a une sacrée puissance. Ah les ligne d’Alzar, c’est super impressionnant à regarder dans le fond. Et super inquiétant aussi d’ailleurs, faut pas croire ! J’en tremble encore un peu ! »
« Euh … Vous parlez bien de Manelena ? »
Sa petite amie ? L’idée en soi est vraiment amusante mais pourtant, il vaut mieux ne pas trop y penser. Si elle apprenait ça, autant dire qu’il n’avait plus de tête sur les épaules. Et à l’heure actuelle, il valait mieux qu’elle reste accrochée.
« Je crois que c’est ça. La princesse de Shunter en plus ? Vraiment, y en a qui ont de la chance par ici. Enfin, je ne vais rien dire, manquerait plus que … »
« Avez vous fini d’importuner Tery ? » demanda une voix légèrement amusée alors que les soldats se mettaient aussitôt au garde-à-vous, le grand archimage se présentant dans le dos de Tery. Celui-ci se retourna pour lui faire face avant de le saluer d’un geste et d’une parole.
« J’ai à vous parler, Ernold. J’espère que vous comprendrait que c’est assez important. »
« Je n’en doute pas un seul instant. Si tu veux bien me suivre, cela sera beaucoup plus simple alors. Je pense que ça sera mieux pour nous. »
« Je voudrais surtout obtenir des réponses à mes questions … et surtout, qu’est-ce que c’était que ça ? Hier ? Je crois bien que j’ai mérité de … »
« Si prévisible, Tery. Vraiment prévisible. » déclara une voix au loin avant que Manelena ne fasse son apparition, accompagnée d’Elise. Celle-ci lui fait les gros yeux, le jeune homme détournant la tête. Elise ne semblait pas avoir apprécié le fait qu’il se soit éloigné sans prévenir. Bon où sont les autres ? Hein ? Ils ne sont pas là ?
« Pourquoi est-ce que vous êtes ici ? »
« Car je n’avais pas confiance en toi et que j’ai bien fait non ? Alors, qu’est-ce que tu comptes demander à ce grand archimage qui a sombré dans la bassesse par rapport au Colisée. »
« Si vous voulez bien m’accompagner. » répéta encore une fois le Gnomold en posant son regard sur Manelena, inquisiteur et légèrement irrité.
« Nous allons vous suivre, Ernold. Vous m’accompagnez ? »
« Tu ne pensais quand même pas que j’allais te laisser seul avec lui, non ? »
Pour toute réponse, il ne fit qu’hausser les épaules. Il n’allait pas chercher la provocation et la dispute, contrairement à Manelena. Hum ? Ils n’allaient pas dans son bureau ? Non, c’était autre chose, ils se dirigeaient vers une autre pièce de la tour.
« Si vous voulez bien pénétrer, il s’agit de la salle de lecture. Elle est elle-même composée de plusieurs pièces au cas où quelqu’un veut parler en paix tout en lisant. »
« Je vois, je vois ,c’est assez impressionnant quand on y réfléchit, vraiment ! Je trouve ça vraiment très chouette dans le fond. Sincèrement, c’est vraiment une bonne idée. Mais c’est de la magie, n’est-ce pas ? Enfin, pour permettre une telle chose. Ça reste impressionnant en soi mais j’avoue que j’aime beaucoup dans le fond. Qu’est-ce que nous faisons ici alors ? »
« Nous allons parler. Installez vous sur ces fauteuils. Tery, je voulais te parler de la raison qui nous poussent, nous, à appeler les humanoïdes cornus « démons ». Tu dois savoir qu’il n’y a rien d’étrange à ce que tu sois un démon. Non, ce n’est pas lié à Shunter, loin de là. »
« Alors à quoi donc ? Vous voulez dire, que je ne sais pas, un exemple, un citoyen d’Honoros peut aussi être un Démon, c’est bien ça ? »
Ils avaient traversé un couloir fait entièrement de nombreuses rangées de livres. Au bout, il avait put ressentir un peu de magie avant que ne se trouvent plusieurs fauteuils et petites tables pour que chacun et chacune puissent s’installer.
« C’est exactement cela. Je me doutes que vu toi et Elise êtes tous les deux originaires de Shunter, cela pouvait te paraître lié aux citoyen de Shunter mais ce n’est pas le cas. »
« C’est vrai que dans le fond, j’ai toujours pensé que c’était ainsi. Je ne me suis jamais réellement posé la question ! Mais bon, qu’est-ce que vous voulez dire par là exactement ? »
« Tout simplement que tu fais partie d’une … race. Oui, il vaut mieux utiliser ce mot plutôt que de vous définir par vos appartenances à un royaume. Je reprends donc : toi et Elise faites partie d’une race dont les pouvoirs peuvent se renforcer par divers procédés. Le gros problème, néanmoins, est que ces procédés sont parmi les plus horribles existants. Je pense qu’il vaut mieux pour vous que vous lisiez ce livre. »
Un livre ? Ah … Oui. Le Gnomold en a déposé un sur la table, les trois personnes s’en avançant pour lire les quelques lignes qu’Ernold pointait de son doigt boursouflé. Tery tenta de dire quelque chose après quelques minutes mais aucun son ne sortit de ses lèvres.
« Vous êtes sûr ? Enfin, c’est confirmé ? »
« Malgré l’âge de ces livres, leurs écrits sont véridiques et fondés. Pourquoi tellement de livres en parleraient ? Je pourrais vous montrer d’autres articles si vous le désirez. »
« Non non, c’est bon mais … ne me dites pas que vous m’avez envoyé dans le Colisée pour vérifier cela quand même ?! » s’exclama Tery, finissant par prendre la parole après Elise tandis que Manelena restait silencieuse, plongée dans le livre.
« Nullement. Si tu as bien lu, cela ne concerne que les membres de votre race et entre vous pour être plus exact. C’est pourquoi le Colisée n’avait aucun rapport avec cela. Car oui, malgré ce que certains doivent penser, dont toi j’imagine, c’était bel et bien une envie de voir ta puissance, chose que tu as parfaitement montré malgré l’intervention de Manelena. D’ailleurs, visiblement, les personnes de sang royales sont toutes aussi impressionnantes en terme de puissance. Je me demande ce dont elles sont capables réellement. »
« Je crois que … même si ce n’est que la seule nouvelle que vous allez m’annoncer, je crois que j’ai ma dose. Enfin, j’ai eut vraiment ma dose, je vais … aller retrouver les autres à l’auberge. Pardon, grand archimage, je préfère … m’en aller. »
C’est vraiment ça être un Démon ? Comme perdu et déboussolé, le jeune homme quitte cet endroit, rapidement rejoint par Manelena. Derrière eux, Elise marche avec lenteur.
: »(( le clifanger du livre…
Bon bah plus qu’a attendre une dizaine de chapitre pour savoir.
Non, dans le prochain chapitre, on le saura :p
Promis !