Chapitre 7 : Un doux parfum

ShiroiRyu
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Chapitre 7 : Un doux parfum

« Quand même … Ces SMS … J’en reçois plus pendant plusieurs jours mais ensuite, j’en reçois et ces informations … »

Je tiens mon portable en main, le présentant aux trois femmes ainsi que les messages écrits. Il n’y a pas que ça, loin de là même. Je ne sais pas … J’ai l’impression que cette écriture ou du moins, le ton utilisé m’est familier.

« Malheureusement, je ne sais pas comment réussir à suivre la trace de ce portable, enfin de ces SMS mais si tel est le cas, nous pourrions alors peut-être trouver une solution ? »

« Savoir qui est derrière tout ça ? Mais si c’est un piège, Ric ? » demande alors Séphyria tandis que j’hausse les épaules, lui répondant :

« Je ne sais pas … Si c’était vraiment un piège, du monde nous attendrait dans les différentes localisations non ? Grâce à ces données, nous avons pu les envoyer à la Fronse. D’ailleurs, Casior m’a signalé qu’il prépare déjà plusieurs troupes, jointes avec d’autres pays pour lancer un assaut simultané sur toutes ces localisations. »

« Mais qu’est-ce qu’ils feront alors ? Ces enfants n’auront quand même aucun endroit ou vivre non ? Est-ce que tu crois vraiment qu’ils auront leurs places ici ? Ca ne changera rien à leurs destins … loin de là même. »

« Je trouverai bien une solution pour eux. J’en suis sûr. »

J’en suis convaincu. Il y a une solution pour tous les sauver. J’en suis sûr et certain ! Je peux trouver la solution ! Ah … Bon … Qu’est-ce que …

« Je vais aller faire quelques pas pour me promener. Non, pas besoin de m’accompagner. Je vais m’aérer l’esprit, c’est tout, rien de plus. »

« D’accord … Comme tu veux mais fais attention, s’il te plaît. »

Je sais bien qu’elle est inquiète, très inquiète même mais pas besoin de s’en faire pour autant. Je ne risque pas d’avoir … Enfin bon … Comment dire … Il n’y a rien de tellement effrayant en soi. Je ne sais pas comment la rassurer. J’embrasse Séphyria sur les lèvres alors que je vois déjà Calsidya qui tend les siennes. Tritani est juste immobile, rougissante faiblement comme une enfant. Elle a juste ses lèvres humides, signe qu’elle attend aussi quelque chose.

« Vraiment … Vous avez de la chance que Séphyria accepte ça. »

Je leur dis cela avant d’embrasser les deux femmes plus rapidement qu’avec Séphyria. Tant que ce ne sont que des baisers et rien de plus, je pense que ça peut aller. Même si Calsidya … quand même … Elle utilise des tactiques assez viles et basses.

« Bon ! Je m’en vais, attention à vous les filles. »

Pourtant, elles me répliquent la même chose que Séphyria quelques secondes auparavant. Vraiment … Qu’est-ce que j’ai fait pour mériter ça ? Je quitte l’appartement alors que je me demande combien de temps tout cela va prendre. Cette situation est pesante. Cela fait maintenant presque une semaine ou alors un peu plus que je suis ici.

Je veux retrouver Dyamia … J’ai besoin d’elle … Maintenant que je l’ai retrouvée, j’en ai besoin. J’ai vraiment besoin de Dyamia. Je ne sais pas pourquoi mais mon corps la désire. Je dois être vraiment cinglé … Comment est-ce que je peux … désirer Dyamia alors qu’elle a une apparence de jeune fille ?

« Est-ce parce que mon corps attend ça depuis des années ? »

C’est bizarre car pendant toutes ces années, je ne me rappelais plus de son corps. Alors pourquoi maintenant ? Je ne comprends pas … Alors que je me promène dans la rue, je m’arrête, remarquant une petite ruelle … avec quelques sanglots qui en proviennent.

Qu’est-ce que … Je me tourne vers l’origine des sanglots, m’en approchant tout en restant méfiant. Une femme aux cheveux verts ? Elle doit avoir une vingtaine d’années, voire un peu plus. Mais … Qu’est-ce que ça veut dire ? Elle a aussi une fleur assez terne dans les cheveux … et des petits yeux rouges … Elle est sale, comme ses habits.

« Mademoiselle ? Vous êtes une Fragilady ? »

Je demande cela alors que les pleurs s’arrêtent. Elle lève son visage vers moi, montrant ses yeux rubis. Elle est vraiment … crade. A croire qu’elle a été roulée dans la terre pendant des heures. Et ses pauvres habits. Ça me fait tout autant mal que de voir un enfant dans cet état.

« Q … Qui … Qui êtes-vous ? » bredouille-t-elle, reculant un peu.

« Ohla ! N’ayez pas peur … Je ne vous veux aucun mal. C’est juste que … C’est étonnant de voir une jeune femme seule dans les rues de ce pays. Enfin … »

« Snif … Snif … Je suis bien une Fragilady … Vous … voulez payer mes services ? Même si je suis une adulte ? »

« Hein ? Mais non non ! Pourquoi est-ce que … Enfin non ! »

Je suis sous le choc. Enfin non, je devrais m’en douter. Je ne sais pas comment trop réagir alors que je m’approche d’elle. Elle se laisse faire tandis que je m’accroupir. Je ne sais pas … Je la trouve si chétive. Les Fragiladys sont des pokémons dont on doit prendre soin. Sa pauvre fleur sur le sommet de son crâne semble comme fanée.

« Je ne ferai jamais ça … Je ne … »

« Vous mentez. Vous êtes comme les autres hommes qui viennent en Thialende pour coucher avec des enfants. Je le sais parfaitement. Snif… »

« Je vous le promets, mademoiselle. Je ne suis pas comme ça. Si vous saviez, je suis accompagné par trois femmes pokémons. Une belle Altaria, une charmante Momartik et une timide Trioxhydre. Et pourtant, je ne leur fais rien de mal. Allons nettoyer ce joli visage. »

« Hein ? Qu’est-ce que … »

Elle semble surprise alors que je sors une bouteille d’eau de ma poche. Je m’en sers quand j’ai soif, dans ce pays, c’est assez fréquent. Je prends aussi un mouchoir que je garde habituellement. Je mets un peu d’eau sur le mouchoir avant de commencer à le passer sur le visage sali par la terre de la Fragilady.
Quelques secondes plus tard, voilà que je peux apercevoir son magnifique visage. C’est vrai … Elle aussi est une sacrée beauté. Elle doit être issue des dernières générations de pokémons humanisés puisque son visage est de couleur presque pareil à celui d’un humain sauf un peu plus blanc comme celui d’une Fragilady.

« Voilà … Tu es quand même bien mieux comme ça. Et si tu me racontais tout depuis le début ? Tu ne crois pas que ça serait mieux ? »

Elle hoche faiblement la tête alors que je ressens une drôle d’odeur qui émane d’elle. Une odeur plaisante, vraiment très plaisante même. Un peu comme une odeur enivrante. Hmm … Très bonne odeur même.

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