Chapitre 8 : Une nouvelle vie

ShiroiRyu
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Chapitre 8 : Une nouvelle vie

« Tu iras t’excuser pour ce que tu as fait, compris ? »

« Hors de question, Sarine. Car justement, je n’ai rien fait de mal, voilà tout. »

« Ne te moques pas de moi, tu sais parfaitement de quoi je veux parler ! Tu l’as lâchement abandonnée ! Ce n’est pas comme ça qu’un chevalier-pokémon a été éduqué ! »

« Sauf que je me considère pas comme un chevalier-pokémon, voilà la différence. Donc je ne ferai rien du tout et je ne compte pas me bouger l’arrière-train pour aller l’aider. »

Il haussa les épaules pour bien montrer qu’il n’en avait strictement rien à faire de ce qu’elle disait. Rien du tout même. Il fit un petit bâillement sonore avant de se regarder. Tsss … Maintenant, il avait la tenue de cette école. Sauf que ça ne changeait pas grand-chose par rapport à lui. Comme il avait Sarine comme armure-pokémon, que les ténèbres étaient noires et obscures, la couleur majoritaire de sa tenue … était noire aussi. Wow ! Vive le changement hein ? Il regarda Sarine qui semblait toujours en colère.

« Ca sert à rien de me faire la tête, ça ne me fera pas réagir. »

« Imbécile ! C’est peut-être ta future seule amie. »

Et alors ? Est-ce qu’il avait besoin d’ami ? Surtout d’une amie ? Et puis quoi encore. Ce n’était clairement pas son intention à la base. Il fit un petit mouvement de la main avec dédain pour bien montrer que ça ne le concernait pas le moins du monde avant de se mettre à réfléchir à tout ça. BON ! C’était l’heure d’aller en cours, n’est-ce pas ?
Il n’avait même pas salué Raon ou l’autre guignol recouvert de tissu. Il en avait strictement rien à faire hein ? Comme d’habitude, comme d’habitude. Il arriva en cours parmi les premières personnes, remarquant … qu’elle était déjà là ? Bon en fait, il n’y avait qu’elle. Il était tellement en avance ? Il faut dire que Raon et les autres s’étaient à peine réveillé … et étaient parti prendre un petit-déjeuner, contrairement à lui.

« B… Bonjour. » bafouilla la demoiselle aux cheveux bleus.

Mouais … On voyait bien qu’elle avait essayé de se nettoyer les cheveux mais ça ne changeait rien. Elle avait encore de la terre et de la crasse. Un peu comme ses vêtements … encore plus troués et salis. Il vint s’installer sans un mot, ne la regardant pas et ne la saluant pas. Il y avait au moins une bonne quinzaine de minutes avant que les élèves n’arrivent à leur tour.

… … …. Elle ne disait plus rien. Comme il n’avait rien répondu, il avait l’impression qu’elle avait abandonné la partie, rien que ça. Bof, tant mieux, comme ça, il n’aura même pas besoin de s’excuser. Et s’excuser de quoi déjà à la base hein ? RAAAAAAAAAAAH ! Purée ! Elle n’avait rien fait pour se protéger d’après ce qu’il avait remarqué ! RIEN DU TOUT ! Elle abusait ! Elle exagérait grandement quoi ! Il se tourna vers elle avec lenteur, disant :

« C’est commun tout ça ou quoi ? »

« C… Commun ? De … de quoi ? » bredouilla-t-elle, n’osant pas le regarder.

« Fais pas l’innocente, tu sais parfaitement de quoi je parle. Ce que les autres garces t’ont fait. Comme quoi, qu’importe le sexe, les cons sont partout. »

« Je … Je … Je … et to … et vous ? Vos blessures ? »

« Bof, ils se sont mis à plusieurs contre moi. C’est pas comme si ça me dérange, c’est pas comme si c’était la première fois. Ces personnes manquent de courage et je compte bien le leur faire payer. Leur apprendre qu’on ne me cherche pas, moi ! »

« Mais mais mais … Ils vont alors frapper plus fort et faire encore plus mal non ? »

« Alors, je continuerai à frapper encore plus fort … jusqu’à ce que l’un d’entre nous abandonne. Dommage pour eux, j’ai une sacrée résistance. »

« W … Wow …. Ça doit être bien … de pouvoir riposter. Moi, je ne peux pas. Je suis beaucoup trop … faible pour ça, beaucoup trop même. »

« Ca, tu pars du principe que tu es trop faible. Tu n’as même pas cherché à combattre ou à riposter. Tu pourrais leur tenir tête, même si tu te prends des coups, non ? »

« Mais ça fait quand même mal …. Très mal ! Je ne veux plus avoir mal. »

« Alors, tu n’as qu’à le leur dire clairement et à les frapper si nécessaire. Bon sang, ce n’est pas difficile pourtant ! Essaies de me cogner ! Vas-y, je te laisse me frapper ! »

« Mais mais mais mais … mais non ! Je ne veux pas te faire de mal ! »

« Rien à faire ! Je t’ai dit de me cogner ! Ne me force pas à me répéter ! Frappe-moi de toutes tes forces ! En plein ventre ou en plein visage. De toute façon, vu ma trogne, ce n’est pas comme si ça allait changer grand-chose hein ? » rétorqua t-il avec neutralité.

Mais pourquoi est-ce qu’il faisait ça ? Pourquoi ? Elle ne voulait pas le frapper ! Ce n’était pas du tout son intention même ! Ce n’était pas ce qu’elle voulait, pas du tout. Pourtant, l’adolescent aux cheveux noire avait rapproché son visage du sien, pour le mettre à quelques centimètres du masque qu’elle portait.

« Et si je te force à retirer ce masque ? »

« Non ! Tu ne dois pas ! Les femmes-chevaliers ne doivent pas retirer leurs masques devant un homme ! Pas du tout même ! Tu ne dois pas ! »

« Alors, je vais le faire, exprès pour t’énerver et t’agacer ! »

« Ne le fait pas ! NE LE FAIT PAS ! »

Pourtant, il s’approchait d’elle, inexorablement, une main se dirigeant vers son visage masqué. S’il suffisait juste de l’embêter et de l’énerver, ça sera très très simple en fin de compte ! Sa main se posa sur le masque rouge de l’adolescente puis soudainement, les deux paumes de la demoiselle aux cheveux bleus se logèrent sur le torse de Waram.

« J’AI DIT NON ! TU NE DOIS PAS LE FAIRE ! »

Qu’est-ce … Elle le projeta en arrière mais il se retrouva en train de percuter plusieurs bureaux, ces derniers s’écroulant sur lui alors qu’il était estomaqué. Wo… Wow. Elle n’avait pas de force ? M… MON ŒIL ! Elle n’avait pas de force ! C’est quoi ce délire ?!

« AAAAAAAAAAH ! Désolée, désolée ! »

Voilà qu’elle s’était relevée pour se diriger vers lui et l’aider. Sauf qu’elle semblait d’une maladresse toute aussi grande que sa force, elle glissa sur le sol, s’écroulant sur lui et lui arrachant un cri de douleur. AIEEEEEEEE ! Un corps, même féminin, ça fait horriblement mal ! Très mal même ! Surtout quand ça tombe comme ça ! Purée !

« C’était quoi ce boucan ? Non mais on n’a même pas le droit de finir de digérer tranquille avant d’aller à l’école ou quoi ? » dit une voix.

Les autres élèves ! Ils étaient déjà là ? Et l’adolescente était encore à moitié sonnée. Zut ! Qu’elle bouge de là, qu’il puisse se relever ! Mais bon, elle réagissait à peine, secouée et la porte de la classe s’ouvrirent, les paroles s’arrêtant en les regardant.

« Ah ben, c’est le nouveau, non ? Waram ? Qu’est-ce qu’il fout … AH ! Mais hey ! A peine quelques jours et il est sur un coup. Dommage que ça soit sur un thon ! »

Un thon ? Ils ne parlaient pas visiblement de la même personne. Car l’adolescente sur lui était plutôt légère. SAUF QU’ELLE ETAIT SUR LUI ! Malgré les éclats de rire, il se redressa, la soulevant aussi alors qu’elle réagissait aussi.

« HIIIIII ! Je suis désolée, Waram ! Je suis vraiment désolée ! »

Et pour la peine, puisque les autres cons étaient en train de rire, il ne chercha même pas à remettre les bureaux correctement. Il retourna au sien, l’adolescente venant s’asseoir à côté de lui. Pas besoin qu’elle soit masquée pour comprendre qu’elle était complètement confuse à cause de la situation. Sauf que lui en avait rien à foutre … sauf du coup donné.

« Rien du tout même. GRUMPF ! »

« Désolée … je suis vraiment désolée … Waram. »

« Bof, tu vois, je l’ai cherché. J’ai eu ce que je méritais. »

« Oui mais mais mais … je parlais pour l’autre chose. »

« Que tu te casses la gueule sur moi ? Mouais, on va dire que c’est pas de ta faute sur ce coup hein ? T’es juste pas douée. La prochaine fois, tu regardes tes pieds et c’est tout. »

« Beuh … Pardon … vraiment pardon … je suis vraiment désolée … vraiment. » marmonna t-elle avec tristesse alors qu’il haussait les épaules. Mais qu’est-ce qu’il en avait sérieusement à foutre hein ? VRAIMENT ! Bon, il allait encore devoir écouter les cours ? Pfff, c’était d’un ennui terriblement mortel. Et surtout, la gamine à côté de lui

Les heures passent, les heures défilent et voilà qu’il n’a plus converser avec elle. De plus, de toute façon, ils n’ont rien à se dire. Mais lorsque les cours sont terminés, alors qu’il se lève, elle reste assise, tremblante un peu.

« Qu’est-ce que tu fous ? T’as encore peur des autres ? T’as qu’à assumer ta position … ou alors, tu n’as qu’à te rebeller. Moi, je vais aller me prendre des coups et je vais aller en donner, ça va être aussi simple que ça. Bon, faut juste que j’évite qu’ils me touchent le visage, avoir des bleus aux yeux, c’est dur pouvoir ensuite. »

« Je suis trop faible ! Je suis beaucoup trop faible pour ça ! Beaucoup trop faible ! »

« Car tu t’efforces à être trop faible. Bon je te laisse, j’ai rien à faire de ton cas. »

Il entendit quelques sanglots mais il quitta la pièce sans même se retourner. Et puis quoi encore ? Il n’avait pas que ça à faire hein ? Il était pas un bon samaritain ou quelque chose du genre. Il faisait pas la bonne fortune et tout le reste. Il avait déjà de gros problèmes de son côté, c’était pas pour s’occuper de ceux des autres.

« Bon, je suis prêt. Je commence par donner des claques à qui ? »

« Hahaha ! C’est bien beau de vouloir prendre des coups … on a toujours besoin d’un punching-ball humain. Tu n’auras même pas le temps de nous toucher que tu seras déjà à terre, blanc-bec ! Dire que tu n’as même pas honte de parler à cette morue ! »

« Hmm ? Parler à cette morue ? Vous parlez de ma voisine de classe ? »

Morue, thon … il allait finir par croire qu’il allait avoir affaire à tous les éléments poissonneux non ? Rien que ça ? Tsss ! C’était d’un ridicule et d’un pathétisme. Ils n’avaient pas plutôt honte, eux ? Enfin, ils étaient plusieurs contre lui mais ce n’était pas vraiment ça qui le dérangeait, pas du tout même.


Il s’élança dans la bataille, se demandant même d’ailleurs pourquoi aucun professeur ou surveillant chevalier-pokémon ne venait réagir. Car ils étaient dans un coin tranquille où nul ne passait ? Ouaip, c’était surement l’idée même.

Mais bon, ça ne voulait pas dire qu’il resterait là ne rien faire. Malgré le surnombre, il cogna sur un peu tout ce qu’il pouvait, que ça soit face, bras, ventre, jambes ou même dans les bijoux de famille, radicalement efficace mais peu honorables. Lorsque le combat fut terminé, c’était comme la dernière fois … ou presque … il était toujours chancelant, ses bleus avaient des bleus, c’était franchement pas très joli à voir.

« Tsss ! Ces enfoirés n’y vont pas de main morte. La prochaine fois, je rajoute les dents ! Quelle bonne idée, quand ils auront une oreille en moins. »

… … … Pourquoi est-ce qu’il se dirigeait vers cet endroit sinon hein ? Pourquoi est-ce qu’il faisait ça ? Il se le demandait sérieusement … alors qu’il marchait dans les couloirs de l’école, jusqu’à arriver à une salle de classe. En fait, il savait où trouver l’adolescente aux cheveux bleus … alors il s’y rendait. C’était pathétique, vraiment pathétique quand même … ce qu’elle faisait ou plutôt ce qu’elle ne faisait pas. Cette idiote était là, encore à genoux, accroupie alors que trois autres adolescentes masquées lui donnaient des coups de pied.

« Alors, le laideron, on a essayé quand même de se faire un nouvel ami ? Tu es tellement en manque d’affection et de tendresse que tu t’es jetée comme une garce sur le nouveau ? »

« D’ailleurs, au sujet du nouveau, s’il arrêtait de vouloir chercher les ennuis, il serait plutôt pas mal non ? AH ! Ca me fait penser ! Ne t’approche plus de lui ! Demain, tu changes de place et de table ! Tu vas seule dans ton coin ! Compris ? »

« N … N… Je ne veux pas. Je ne veux pas ! » s’écria l’adolescente aux cheveux bleus.

« Hein quoi ? J’ai cru très mal entendre ce que tu venais de dire ! REPETE UN … »

Sans même lui laisser le temps de lui donner un coup de pied, la gamine masquée de rouge vint prendre le pied qui allait s’abattre sur elle pour le repousser et faire tomber l’une des membres du trio en arrière. Décontenancée, elle resta au sol pendant quelques secondes alors que ses compagnes commencèrent à frapper de plus en plus fort.

« Comment ça, tu essaies de riposter ?! TU VEUX QUE … »

« Je m’en mêle, c’est bien ça ? »

Lui aussi, sans hésitation, il vint frapper l’une des deux adolescentes en plein visage, l’envoyant contre un mur alors que la troisième adolescente reculait, un peu choquée par ce qui venait de se passer. Elle dit en tremblant :

« Tu … tu frapperais une femme ?! »

« Bof, frapperai … Je dirai plutôt : j’ai frappé une femme, hein ? »

Il émit un grand sourire malsain et mauvais tout en regardant l’adolescente aux cheveux bleus qui était au sol. Il tendit sa main vers elle, déclarant :

« Relève-toi au lieu. Aujourd’hui est un nouveau départ. »

« Un … nouveau départ ? Mais … snif … ca a fait mal quand même. »

« Bof, regarde mes lèvres et mon visage. »

« HIIIIIIIII ! C’est quoi ça ?! Tu saignes, Waram ! Tu saignes et le sang a séché ! » s’écria t-elle, oubliant complètement ce qui se passait il y avait encore quelques minutes.

« Qu’est-ce que … tu fais le nouveau ? » demanda la seule adolescente du trio qui était encore un peu capable de parler. « Tu as parfaitement remarqué qu’elle était comme une paria. Et toi, tu te mets de son côté ? Tu sais ce que ça veut dire ? »

« Bof. Non. Vas-y, raconte ? Qu’est-ce que ça veut me dire, exactement ? » demanda l’adolescent aux cheveux noirs, passant une main dans cette dernière, faisant reculer la demoiselle masquée de rouge avec lui pour qu’il puisse avoir les trois autres dans son champ de vision. On était jamais totalement trop sûr hein ?

« Tu vas être considéré comme elle ! Tu seras rejeté de tout le monde, tu seras détesté et… »

« Ah mais c’est ça que je voulais ! Ah ben, tu vois, tu as été parfaitement utile en fin de compte ! Je vais me servir de toi pour qu’on ne m’emmerde plus ! »

Il posa une main sur l’épaule de l’adolescente aux cheveux bleus, celle-ci étant aussi surprise que les trois autres alors que Waram reprenait la parole :

« Tant mieux, tant mieux, tant mieux ! Il fallait me le dire plus tôt hein ? Bon, de toute façon, ce que vous venez de voir avec elle, ce n’est que le commencement. Il vaut mieux pour vous que vous arrêtiez de la provoquer et de l’embêter. Vous pouvez l’ignorer, ça, on n’en a rien à foutre mais maintenant, elle commencera à riposter de plus en plus. »

« AH ! Et qu’est-ce que ça fera ?! Elle n’a aucune force ! Elle est pathétique et faible ! »

« Ah ? Et tu crois ça ? Sache que même le plus faible des coups, a force d’être utilisé, laissera des marques sur autrui. Et peu à peu, il fera de plus en plus souffrir. »

« Tu racontes n’importe quoi ! On parle d’elle et … »

Un jet aqueux vint asperger le visage de l’adolescente qui n’avait rien subit depuis le début alors que Waram clignait des yeux. Qu’est-ce que ça voulait dire ? Elle savait utiliser déjà de l’eau ? Grâce à son armure-pokémon ? Et puis, ce n’était qu’un petit jet d’eau, rien de bien fameux. Pas sûr que ça soit vraiment utile en combat d’ailleurs.

« Je fais ce que je veux de ma vie ! Si vous continuez de m’embêter, je le dirai aux professeurs et s’ils ne font rien, je continuerai de me battre ! »

« Tsss … Waram, toi, tu regretteras ton choix. Tu aurais pu avoir une scolarité bien plus aisée si tu n’avais pas décidé de te mettre de son côté à elle. »

« Je pense que je m’en remettrai entre nous hein ? Ce n’est pas si effrayant que ça à mes yeux. Dommage pour vous, ça me fait ni chaud, ni froid. »

« On s’en va ! On la laisse tranquille pour le moment ! »

Les trois adolescentes quittèrent la salle de classe alors que Waram les observait de son regard rubis. Il cligna des yeux pendant plusieurs secondes, poussant un profond soupir quand la porte claqua derrière eux. Puis le corps de l’adolescente aux cheveux bleus s’effondra au sol ou presque. Il la rattrapa juste à temps.

« M… Merci … je ne sens plus mes jambes. »

« On va mettre ça sur le compte de l’émotion. Bon … Où sont tes affaires ? Enfin une chaise. Que je puisse te déposer, t’es pas légère dans le fond. »

« Hi… hihihi … j’ai réussi au final … tu as vu, Waram ? »

« J’ai pu voir ça, oui. Bon, y a encore beaucoup de travail, tu ne les as pas assez blessées à mon goût mais au moins, leur cracher à la gueule, ça a fait son petit effet. »

« Ce n’était pas un crachat ! C’était un jet aqueux et … »

« Ton nom. » coupa-t-il sèchement alors qu’elle s’arrêtait, surprise.

« M… Mon nom ? Co… Comment ça ? » bafouilla l’adolescente, décontenancée.

« Quel est ton nom ? Maintenant que tu as décidé de te rebeller, tu mérites au moins que je connaisse ton nom hein ? »

« Mais mais … mais … tu ne le sais toujours pas ? Waram ? »

« Pas vraiment non, tu ne me l’as jamais dit hein ? » dit-il en haussant les épaules, l’adolescente aux yeux émeraude le fixant, choquée.

« Mais le professeur et les autres élèves m’appellent par mon prénom. Enfin, rarement pour les autres élèves mais mais mais … »

« J’écoutais pas. Je n’ai pas que ça à faire. Bon tu me donnes ton nom ou tu préfères que je t’ignore sans jamais me poser la question, hein ? Fais attention à toi. »

« Je … je … je m’appelle Sanphinoa ! Je … je … je … »

« Oui, tu es la femme-chevalier-pokémon de … »

« Je suis la femme-chevalier-pokémon du Barpau ! Enchantée de te connaître, Waram ! »

Elle s’écriait cela et il mit ses mains sur ses oreilles. C’est bon, c’est bon ! Il avait parfaitement compris son nom ! Sanphinoa du Barpau ! Comme lui était Waram du Solochi ! Enfin bon, pas besoin d’hurler comme ça, il n’était pas totalement sourd non plus !

« Mes pauvres oreilles souffrent. »

« Me… Merci sinon pour l’aide. »

« Hum ? Hein ? Quelle aide ? Juste à trois contre une, ce n’était pas très équitable. Maintenant que c’est terminé, je m’en vais à nouveau. »

« Tu… Tu veux que je te soigne ? Je sais parfaitement guérir les blessures ! Je m’occupe parfois un peu de l’infirmerie de l’école ! »

« Non merci, je n’ai pas besoin. » dit l’adolescent aux cheveux noirs, faisant un mouvement négatif de la main avant de quitter la pièce. Il entendit un effondrement, Sanphinoa venant de se casser la figure en voulant récupérer ses affaires.

Qu’est-ce que … Ah non ! Il n’était pas en train de rêver ou alors, elle était bel et bien en train de marcher à côté de lui. Qu’est-ce que ça voulait dire ça ? Ah non non et non !

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