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Chapitre 9 : Attraper la joie ou la laisser s’envoler
Le lendemain matin, je me réveille en premier car oui … j’ai réussi à m’endormir, épuisé après cette nuit qui a fini par m’éreinter. Je remarque que mes tentacules entourent le corps des cinq femmes comme pour les recouvrir alors que je vois sur elles divers liquides séminaux voir éjaculatoires. Enfin, je crois qu’elles méritent toutes une très bonne douche et je pense encore à Séphyria. Elle est celle qui est la plus collée contre moi, à hauteur de mon visage. Elle fut la première et ensuite, je crois que je ne suis pas trop rappelé précisément de ce qui s’est passé. Je sais juste que j’ai fini comblé et aimé par toutes mes femmes.
« Déjà debout, Ric ? »
Hein ? Quoi ? Séphyria a les yeux ouverts et semble être réveillée depuis plus longtemps. Elle faisait semblant de dormir ? Enfin, je crois … je ne suis pas sûr. Elle me fait un sourire tendre avant de me dire d’une voix douce :
« Tu ne veux pas vraiment me laisser partir et je n’ai pas envie de te quitter. Comme ça, c’est réglé des deux côtés non ? »
« Aglll ! Agll ! Aaah … Aeuh ! »
Je tente de lui dire que je l’adore et que je veux aussi qu’elle reste dans mes bras. Mais je ne crois pas que ça soit possible. C’est difficile et compliqué de parler correctement, enfin de parler correctement. Je ne sais pas.
« Tu n’as pas besoin de t’exprimer avec des paroles. Les gestes sont bien suffisants. »
Alors, je vais faire ainsi. L’un de mes tentacules autour d’elle se retire, libérant sa poitrine que je compressais par inadvertance auparavant. Ses jolis tétons … désirables. Non. Il ne faut pas que je m’excite. Le tentacule commence à caresser la joue de Séphyria puis ses cheveux alors qu’elle se laisse faire, fermant les yeux en souriant.
« Tu vois que tu es capable de t’exprimer comme tu le veux, non ? Si mon ADN te permettra de retrouver une apparence plus humaine, je donnerai tout ce qu’il me faut comme sang. »
On ne peut pas faire plus lourd sacrifice pour moi mais je l’accepterai volontiers tant que ce n’est pas dangereux. Je regarde Séphyria droit dans les yeux et elle vient ensuite m’embrasser longuement. Puis soudainement, une main la tire en arrière.
« Hey ! Tu en as assez profité hier, je crois. »
Voilà que Calsidya est réveillée à son tour puis peu à peu, les différentes filles se réveillent alors que je ne fais que les regarder. Elles sont belles, mes femmes, elles sont vraiment magnifiques. J’ai de la chance, une chance insolente.
« Oh … qu’est-ce qu’elle est déjà en train de faire ? De s’accaparer Ric ? »
« Dyamia, ce n’est pas le cas. Je ne m’accapare rien du tout. Je suis juste réveillée avant vous donc c’est normal que je parle avec lui. » répond Séphyria alors que les quatre autres femmes la jugent et l’étudient, Céra pointant sa poitrine dénudée :
« Alors pourquoi est-ce que tu es excitée comme ça ? »
Hey hey hey ! Elles ne vont pas se disputer quand même ? Elles feraient mieux d’aller prendre une douche, moi aussi je crois. Mais bon, mon dôme est là pour ça, je crois. Alors que je commence à bouger, une voix se fait entendre :
« Hahaha ! On dirait bien que vous en avez profité. Alors, Ric ? Une orgie, ça se passe comment exactement ? Tu peux me le dire ? »
Je me tourne vers Lania car oui, c’est bien elle. Elle est là, en train de nous regarder, amusée par la situation avant de reprendre :
« Tu n’as pas envie d’y penser, n’est-ce pas ? Pourtant, il n’y a rien de gênant. Je suis même contente de voir que ces demoiselles sont tombées dans mon piège. Est-ce que tu as un message à leur faire passer ? Outre le fait qu’il faut qu’elles aillent prendre une douche après cette nuit ? Ce n’était pas déplaisant, n’est-ce pas ? »
« Juste … qu’elles se préparent pour le voyage dans l’espace. Avec mon corps, je ne pense pas que j’aurai de problèmes là-bas. C’est tout. Et aussi que je les aime. »
« Ric vous fait dire qu’il vous aime et vous adore. Il veut aussi que vous continuiez à vous entraîner pour le voyage dans l’espace. Est-ce qu’il n’est pas mignon quand il dit ça ? Vous ne trouvez pas ? » dit la femme aux cheveux bleus et aux yeux dorés orangés.
C’est à peu près ce message même si comme souvent, elle l’exprime à sa manière. Mes tentacules libèrent les femmes sauf au niveau des poitrines et des entrejambes. Même si elles se sont vues complètement nues, je ne peux quand même pas leur montrer ça à Lania !
« Ce n’est pas comme si les corps nus m’effrayaient, Ric hein ? »
Elle peut arrêter de lire dans mes pensées ? De mes tentacules libres, je prends les sous-vêtements et les peignoirs des cinq femmes, les leur donnant. Voilà … c’est parfait. Enfin, je crois. Lania reprend :
« Ne vous en faites pas les filles, il ne veut pas vous jeter, juste cacher votre nudité. A croire qu’il veut être le seul à vous voir dans cette tenue. »
« Et il a parfaitement raison. Je ne laisserai personne me voir nue à part lui. » répondit Séphyria en commençant à enfouir son peignoir, mes tentacules se retirant d’autour d’elle.
« C’est un beau principe, seulement applicable dans votre groupe, je pense ? Enfin, j’ai fait ce que j’avais à faire, j’ai réussi. Je vous laisse tranquille, je voulais juste voir la joie se lire dans le cœur de Ric et c’est le cas. »
« Tu es vraiment bizarre comme femme. »
Dyamia termine de dire cela alors que Lania fait un geste de la main pour bien montrer que ça ne l’affecte pas le moins du monde. Elle sait qu’elle est bizarre mais elle a accompli ce qu’elle désirait le plus au monde : mon bonheur. Enfin, je pense que c’est ça.
« D’accord, d’accord, on va faire ça mais je compte bien revenir. »
Séphyria me dit cela avant de m’embrasser. Puis elle s’en va. Les cinq femmes commencent à faire les mêmes actes, partant les unes après les autres. Si elles comptent revenir, tant mieux … enfin, je crois. Je suis content, je crois. Je ne sais pas … je n’en suis pas sûr. Je crois.
« Me voilà seul à nouveau. »
Et aussitôt, la solitude s’installe, les pensées noires aussi. Je crois que je suis devenu dépendant des femmes qui m’entourent. Je ne crois pas, j’en suis sûr en fait. Je les aime trop pour ne pas les vouloir auprès de moi pour l’éternité. Je me sens seul …