Chapitre 9 : Différence de cultures

ShiroiRyu
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Chapitre 9 : Différence de cultures

« Et dire que je pensais que j’étais assez tordu en sortant avec deux pokémons. »

« Sortir avec deux pokémons ? Oh … Tu officialises donc la chose, Ric ? » me dit Calsidya alors que je m’en veux d’être aussi stupide. Pourquoi est-ce que j’ai dit une telle chose ? RAAAAAAAH ! Punaise, punaise, punaise !

« Je ne pensais pas ça … mais quand même … Regarde une partie de ces personnes. »

Je ne m’attendais quand même pas à voir des personnes déguisées en pokémons ou en divers héros et héroïnes … issus de livres, films ou autres typiquement jipenais. A croire que c’est une véritable institution dans ce pays, il vaudrait mieux se méfier alors.

Enfin, se méfier de quoi ? C’est plus facile à penser qu’à faire mais qu’importe, je n’ai pas de temps à perdre avec ce genre d’idioties. Je ne réponds pas à la Momartik, celle-ci me prenant le bras disponible alors que Séphyria tient l’autre depuis que nous avons quitté l’hôtel.

« Ric, je ne te pensais pas ainsi … Deux femmes rien que pour toi ? Et nous sommes à la recherche d’une troisième d’entre elle ? »

« Alphonse, s’il te plaît, ne rajoute pas d’huile sur le feu. Tu sais parfaitement que ce n’est pas comme ça que ça se passe réellement hein ? »

« Oh … Moi, tu sais, je crois que ce que je vois. Et ce que je vois là … »

Tsss ! Vraiment, il ne peut pas se taire hein ? Obligé d’en rajouter visiblement ! Vraiment, je le lui ferai payer un jour ! Mais pour l’heure, il n’y avait pas trop de choix malheureusement. Je dois me coltiner la Momartik avec moi. Et bien entendu, je ne peux pas dire que j’ai à me plaindre. Néanmoins, dès que nous avons fait les premiers pas, des jipenais s’approchent de nous, des appareils photos en main.
Ils commencent à converser dans une langue qui m’a tout l’air d’être des mots barbares, me posant des questions. Néanmoins, je dois remercier Calsidya qui fait la conversation avec eux. Finalement, elle se tourne vers moi … ah non ! Séphyria ?

« Séphyria ? Roubé ? Est-ce que vous voudriez bien vous mettre à côté de moi ? Ces personnes n’ont jamais vu d’aussi beaux … costumes de pokémon. »

Elle pousse un petit rire alors qu’Alphonse dit à Roubé que c’est à elle de voir. Visiblement, la Melokrik ne semble pas être dérangée. Et Séphyria ? Elle aussi bien qu’elle soit un peu distante et gênée. Se mettre en valeur n’a jamais été trop son fort.

« Aller, Séphyria, montre que tu es la plus belle des trois. »

« Ce n’est pas flatteur et sympathique pour nous ! » crie la femme aux cheveux bleu-ciel et en kimono. Je modère mes propos et décide alors de la complimenter elle aussi.

« Mais oui, vous êtes toutes les trois des femmes magnifiques. »

« Hey, Ric, tu as déjà deux femmes, tu es prié de ne pas draguer celles des autres. »

Tsss ! Je ne ferais jamais ça et il le sait parfaitement ! Ce genre de remarques est quand même déplacé. Néanmoins, je ne réponds pas et je ne fais que sourire. Il ne pense pas à mal. Finalement, après les photos, il est décidé de se rendre dans les endroits où la Triafa pourrait être présente … comme dans les salles de jeux.

« Les jeux du Jipen sont différents des nôtres, Ric. Tu vas voir. »

Encore une fois, je ne peux que suivre la Momartik. Celle-ci me prend maintenant par la main, me tirant derrière elle. Je tiens aussi Séphyria avec l’autre, Alphonse et Roubé continuant de marcher lentement derrière nous. Pfff ! Vraiment, qu’est-ce qu’elle est idiote.

Mais finalement, elle nous emmène jusqu’à une salle de … pachinkos ? Etrange, vraiment étrange. Mais bon, je ne connais pas du tout cela. Elle va récupérer un bac de taille moyenne, mettant des billes de métal à l’intérieur avant de le tendre vers moi.

« Nous allons jouer tous les deux ! Tu verras, Ric, c’est assez amusant ! »

« Mais cet argent … C’est le tien, non ? » dis-je, un peu confus et gêné.

« Pas vraiment … Plutôt celui du président de la Fronse, rien que ça. Hahaha ! Tu sais … Comme il avait prévu que je vienne avec toi, j’ai juste eu des fonds. Et puis zut, c’est le moment de s’amuser, non ? »

Pas vraiment, non. Mais je sais qu’elle ne me laissera pas m’occuper seul de tout cela. Je m’installe à côté d’elle, Séphyria faisant de même de l’autre côté. Alphonse et Roubé sont derrière nous alors que la Momartik met une bille dans un engrenage.

« Mais c’est un flipper ?! »

« A peu de choses près, on peut dire ça comme ça, Ric. » me dit la Momartik. « Même si c’est quand même plus compliqué que cela … Le but est de faire tomber la bille jusqu’en bas du Pachinko, dans le bon trou. Bien entendu, il faut que tu espères avoir de la chance et mettre la bille au bon moment, au bon instant … Bref … »

« Il y a peu de chances qu’elle rentre dedans, c’est bien ça ? Du moins, qu’elle arrive en bas. »

« Oh … Tu as très vite compris pourquoi je suis ici. Ne t’en fais pas, je tends l’oreille. Tu veux essayer ? Pendant que nous surveillons pour espérer avoir quelques informations ? »

« Je vais me rendre ridicule … et je ne veux pas que vous vous mettiez en danger toutes les deux. Pareil pour Alphonse et Roubé. »

« Oh … Tu oublies qui nous sommes, non ? Mais fais attention à toi, surtout. »

« … … … D’accord. J’aurai mieux fait de me taire. »

Je pousse un léger soupir alors qu’elle rigole à mes propos. Séphyria vient m’embrasser sur la joue, les deux femmes s’éloignant légèrement pour faire leur travail.

« Vraiment … Je ne suis pas doué pour ça. Pas du tout même. »

Car j’ai un peu remarqué aussi comment cela fonctionne. Ca ressemble un peu à un casino jipenais. Mais il faut reconnaître que c’est plutôt pas mal utilisé. Tout autour de moi, il y a des personnes de tout âge. Ça a l’air d’être une véritable institution.

A quelques mètres de là, deux agents de sécurité discutent entre eux, désignant Ric du doigt. L’un d’entre eux fait un geste de la tête pour dire à l’autre d’aller prévenir les autres. Visiblement, le poisson a été ferré. Il va être temps alors de le pêcher.

« Pfff ! Mais vraiment … J’ai pas de chances ou quoi ? »

Je suis pris dans le jeu mais qu’est-ce qui n’est pas plus rageant que se dire qu’on est si près du but hein ? Comment faire autrement ? Voilà le problème ! Voilà le gros problème même ! Quel idiot ! Mais quel idiot !

« Je sais parfaitement que c’est un attrape-couillons ! »

Mais je ne peux pas m’en empêcher. Et où est-ce que … qu’elles sont passées ? Et Alphonse ? Et Roubé ? Je suis seul ici ? Je ferai mieux de me dépêcher de terminer d’utiliser les dernières billes puis de partir. Si la Triafa gère la boîte, je ne suis pas en sécurité.

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