Chapitre 39 : Une famille

ShiroiRyu
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Chapitre 39 : Une famille

« Je ne pensais pas qu’ils t’auraient laissé partir aussi facilement, Royan. »

« Elen a réussi à se montrer très convaincante lorsque les ministres n’ont pas accepté cela. Il faut dire que cela commence à faire quelques temps que je voyage avec vous tous. »

Tery se tourna vers la femme masquée, celle-ci émettant un petit rire. Il valait mieux ne pas demander comment, il devait juste lui faire confiance. Puis bon, ils venaient à peine de débuter leur voyage vers Honoros.

« C’est les ministres qui m’ont demandé de m’y rendre. Il paraitrait d’après les informations qu’une étrange créature gigantesque s’y trouve. »

« Etrange et gigantesque. Ça correspond à la description de Lavon. » dit Clari dans un petit rire alors que Royan hochait la tête positivement.

« Kalan, le Phénix Ardent, il n’y a aucun doute à ce sujet. »

« Ce qui n’arrange en rien toutes nos idées malheureusement. Mais jusqu’à ce que l’on arrive, on aura surement le temps de se préparer à dialoguer avec lui. »

Elen avait pris la parole à son tour tandis que Tery regardait Manelena. Celle-ci ne parlait que très peu. C’est sûr que rappeler qui elle était en plein palais royal de Traslord, ce n’était pas plaisant. Et donc, depuis leur départ, elle avait à peine ouvert la bouche.

D’ailleurs, c’était lui ou aussi Clari était un peu bizarre depuis le départ ? Même si ce n’était pas totalement visible par les autres, il avait compris à force de connaître Clari que quelque chose clochait. Elle semblait … moins joviale que d’habitude. Mais bon, il verrait ça plus tard, pendant la nuit.

Ils avaient encore beaucoup de marche à faire et il était surement hors de question de se trouver une auberge pour la nuit. Ils allaient donc tous dormir à la belle étoile, que cela plaise ou non à tout le monde. Mais néanmoins, ils n’étaient pas partis les mains vides. Puisqu’ils avaient un prince avec lui, les ministres avaient tout fait pour qu’il soit plus que bien équipé. Même pour leurs armes ou leurs tenues.
Nul ne savait ce qui les attendait mais néanmoins, ils avaient beaucoup à faire. Enormément à faire même. La soirée ne tarda pas à se présenter, engloutissant les cieux dans l’obscurité alors que Tery préparait le repas. Pendant que chacun mangeait, il murmura :

« Ce soir, je ne compte pas dormir tout de suite. Je vais étudier les livres sur les golems. Je me suis un peu étonné sur ce coup et donc, je voulais me renseigner. Par contre, Clari, j’aurai besoin de ton aide. Pas que je mette les connaissances de Manalena en doute mais comme tu me sembles plus douée pour m’aider dans la lecture, tu seras une aide très utile. Ca ne te dérange pas trop, Clari ? »

« Bien sûr que non ! J’en serai ravie ! Elen ? »

« Moi ? Tu es bien la dernière de qui je dois craindre quelque chose. » répondit la jeune femme masquée de blanc. En réponse à cela, Clari vint embrasser Tery sur la joue. « Ce n’est pas une raison pour le coller comme ça non plus ! »

« Héhéhé, je me disais bien que ça ne durerait pas aussi longtemps que ça. »

Clari eut un rire des plus joyeux, Tery se retenant de sourire. Il en était sûr maintenant. D’ailleurs, la soirée passa très rapidement et Elen lui demanda quand même de venir dans la tente. Elle chercha ses lèvres qu’il lui donna avant qu’elle ne dise :

« Ne fait pas de zèle quand même hein ? »

« Si je suis fatigué, j’irai tout simplement me reposer sur toi, d’accord ? »

« C’est une proposition qui me plait grandement. »

Elle eut un petit sourire aux lèvres alors que Tery quittait maintenant la tente. Clari était assise sur le sol, le regardant, la tête penchée sur le côté. Elle murmura avec amusement :

« Alors, tu as été dire bonne nuit à ta jeune demoiselle ? »

« Ne parles donc pas comme ça d’Elen, tu le sais parfaitement. Mais bref, Clari … »

« Oui ? Tu viens me faire une déclaration d’amour ? Tu n’as pas un peu honte ? Tu es déjà lié à quelqu’un non ? »

Il tapota doucement le crâne de Clari tout en souriant. Celle-ci parut perturbée par le geste de Tery, attendant de voir ce qu’il allait faire. Il reprit la parole d’une voix douce :

« Sinon, comment est-ce que tu vas ces derniers jours ? »

« Pourquoi est-ce que tu dis ça ? Normalement, tu ne me poses jamais une telle question. »

« Je ne sais pas … car tu as triste mine peut-être ? »

Triste mine ? Elle ? Elle le regarda en haussant un sourcil avant de voir qu’il ne plaisantait pas. Ah … Elle poussa un petit soupir attendri avant de s’approche de lui, plaçant sa main sur la sienne. Elle murmura :

« Ah bon ? Je fais cette impression ? »

« Et pas qu’un peu, Clari. Alors, qu’est-ce qui te tracasse ? Tu veux bien me le dire s’il te plaît ? Si ça ne te dérange pas. »

« Je ne sais pas pourquoi je te le dirai … Tentes de me convaincre ? »

Il haussa un sourcil mais ne fit rien du tout. Il caressait juste doucement la main de Clari, celle-ci se laissant faire avant qu’il continue de dialoguer :

« Car je suis inquiet pour toi, est-ce que c’est une raison suffisante ? »

Elle avait maintenant un énorme sourire aux lèvres alors qu’elle se penchait vers Tery, venant le serrer dans ses bras. Elle colla le visage du jeune homme contre sa poitrine, le regardant pendant de longues secondes.

« Tu étais vraiment inquiet puisque tu as même menti aux autres hein ? Si tu veux tout savoir, ça me manque … de t’embêter, voilà tout. »

« Ah bon ? De m’embêter ? Juste ça ? Et pourquoi ça t’embête tant ? Enfin non, ça t’ennuie ? Enfin, non, ça te manque. »

« Car tu es mon petit Tery à moi et à personne d’autre. »

« Moui … j’en suis pas si convaincu que ça. A voir si je me montre docile. »

Mais il ne bougeait pourtant pas de sa place actuelle, se laissant caresser les cheveux. C’est bizarre, vraiment plus que bizarre mais ça le dérangeait pas, plus. Peut-être que ça lui manquait aussi ? Il regarda Clari, disant :

« Pourquoi est-ce que tu te comportes comme ça avec moi, Clari ? Je peux savoir ? »

« Tu veux vraiment savoir ? Vraiment le savoir, Tery ? Attention hein ? C’est pas forcément très joyeux … je te préviens. »

« Je veux le savoir, c’est tout. Ne me fait pas peur si tu rigoles comme ça quelques minutes après, je ne tomberai pas dans … »

« Mon grand frère décédé. » coupa-t-elle alors qu’il s’immobilisait.

Il se rappelait que rarement, elle avait parlé de sa famille. En fait, il ne connaissait rien … sauf qu’elle avait des antécédents nobles mais … aussi au sujet de son frère. Par contre, il n’était pas sûr qu’elle … avait dit qu’il était mort ? Il la regarda, remarquant qu’elle ne plaisantait pas. Elle avait juste un petit sourire triste aux lèvres.

« Qu’est-ce que tu sais exactement de moi, Tery ? »

« Pas grand-chose car tu n’en parles jamais … Je crois juste que tu m’avais parlé de ton frère mais … pas dit qu’il était mort. »

« Rien d’autre ? Je pensais quand même en avoir dit bien plus. Comme quoi … Si tu veux tout savoir, je suis issue d’une famille noble … et très fière. »

« Ce qui contraste avec ton caractère actuel … si je peux me permettre, Clari. » répondit le jeune homme aux cheveux bruns alors qu’il se laissait caresser les cheveux. Elle le força à se déplacer pour qu’il puisse mettre sa tête sur ses jambes.

« Oh, j’en étais fière aussi de ma famille et aussi de mon grand-frère hein, tu sais ? Je l’ai toujours été, rien de plus. »

« Mais alors, qu’est-ce qui s’est passé ? Tu veux quand même m’en parler ? »

« Autant que tu le saches mais attention, c’est un secret hein ? Interdiction de le dévoiler. »

Il hocha la tête positivement alors qu’elle souriait, cherchant à prendre son courage à deux mains pour pouvoir continuer à parler. Lui ? Il était définitivement muet. Il continuait tout simplement à l’écouter.

« Alors, qu’est-ce que je peux te dire ? »

« La famille dont tu es née ? Tu as donc un grand frère … enfin avait. Mais à part ça ? »

« Juste un grand frère qui avait cinq ans de plus que moi. Je n’ai jamais eu d’autres personnes à part lui et mes parents. Sans être née avec une cuillère dans la bouche, enfin si … Oh, je suis un peu perdue dans tout ça. »

« Tu as tout ton temps alors prends-le. Rien ne presse hein ? Ne soit pas pressée, d’accord ? »

« D’accord … d’accord … alors comme je n’avais qu’un grand frère, pour te dire, j’étais admirative de lui, vraiment. Tu sais, les enfants sont souvent en admiration devant leurs parents ou leurs aînés. Moi, c’était vraiment mon grand frère. Il était gentil, il était beau, il était fort, il était vraiment parfait. Et il jouait toujours avec moi quand j’étais encore qu’une enfant. Alors, tu sais … c’est plaisant, enfin très plaisant. »

« Tu étais pas un peu amoureuse de ton grand frère ? »

« Un amour d’enfant. Comme une fille aime son père car il est son idéal. Mais moi, c’était mon grand frère. Je le reconnais pleinement. »

Elle disait cela tout en souriant et rigolant un peu. Il remarqua ses joues rougies par la gêne. C’est surement quelque chose qui est encore ancrée en elle, difficile à ignorer et oublier. Elle regarde Tery avant de caresser son front :

« Vraiment, mon grand frère était mon idole. J’étais juste … je ne sais pas comment l’exprimer concrètement. Je suis bête, hahaha. »

« Non, non, tu ne l’es pas. Pour une fois, tu ne l’es pas. C’est même ça qui est vraiment très étrange. Et puis, tu avais tes parents et un grand frère. Tout le monde n’a pas cette chance. »

« Oui, c’est vrai … Mais bon, on passe maintenant à ce qui est malheureux, mon petit Tery à moi ? Qu’est-ce que tu en penses ? »

« Euh … si ça te mets mal à l’aise, je ne préfère pas et … »

« Tu voulais tout savoir, non ? Alors, je vais le faire. Je vais te le dire, ça sera beaucoup plus simple. Tery, de quel élément je suis ? »

« Elément ? Qu’est-ce que tu veux dire ? Ah … euh, tu as les lignes de Zélisia non ? »

« C’est exact, Tery. C’est exact … mais voilà, tu as une petite idée d’où est-ce que je veux en venir ou non ? Tu vois le problème ? »

« Non … pas vraiment ? Ton frère aussi avait les lignes de Zélisia ? »

« Non … Tery. Alors qu’il était admiré apprécié et tout … qu’il était surement la descendance digne de ma famille, celle sur laquelle on compterait pour la future génération … à l’âge de douze ans, on a appris qu’il avait les lignes d’Alzar. »

« Les lignes d’Alzar ? Comme les miennes ? »

« Tout, du jour au lendemain, a changé. Lui qui était si souriant, si agréable, si aimé, peu à peu, tout le monde s’éloignait de lui. Tu sais, Tery, le problème des lignes d’Alzar, c’est qu’il n’y a personne pour aider à les contrôler. Personne n’a jamais eu l’idée de créer, je ne sais pas, une guilde ou une organisation du genre, qui aide les jeunes enfants avec les lignes d’Alzar à les contrôler. La haine est un sentiment comme un autre ? Non ? Il suffit juste de la focaliser sur quelque chose et alors, tout est résolu. Mais non, personne n’a jamais pensé à ça. Personne. Bien entendu, il est plus facile de rejeter que de chercher des solutions ! »

Il la voyait qui s’exprimait avec zèle et colère. Il n’en avait pas du tout l’habitude, pas du tout même. Il chercha à prendre sa main pour la calmer, chose qu’il arriva parfaitement en la regardant avec une certaine tendresse.

« Tu veux continuer ou c’est bon ? »

« Je veux continuer, je veux que tu saches pourquoi je ne te laisserai jamais tomber à cause de tes lignes d’Alzar et de tes cornes de démon ! »

« Fais-donc alors … mais sois plus calme, d’accord ? »

Elle s’immobilisa pendant quelques instants avant de chercher son souffle. Il avait encore une fois entièrement raison mais bon … Elle devait reprendre la discussion, ou plutôt son récit.

« Mon frère commença à dépérir au fur et à mesure. Pourtant, il avait toujours un sourire pour moi. Sauf que les brimades et surtout … ah … … … »

Elle ne parlait plus maintenant, restant complètement muette pendant de longues secondes avant de reprendre d’une voix lente :

« Tery, tu sais … les enfants et les adolescents sont si jeunes … alors quand ils prennent des décisions radicales et lourdes de sens, cela choque, cela choque grandement. Sais-tu ce qui fut le pire pour mon grand frère ? D’être renié par nos propres parents. Un échec, un désaveu … il n’avait même pas le soutien de mes parents dans ce moment difficile. »

« Qu’est-ce qui s’est passé ? »

« Je l’ai retrouvé mort … il s’était pendu, sans un mot, sans un message. Je n’avais même pas dix ans à cette époque, je n’étais encore qu’une enfant. Je n’avais jamais compris à quel point mon frère … souffrait autant. Je ne savais pas. »

« Tu n’étais qu’une enfant, tu le dis toi-même. Tu n’as pas à te juger responsable de sa mort, Clari, pas du tout même ! »

« Ca ne change rien … devant le fait accompli. Je n’ai rien pu faire pour le sauver. »

Il remarqua quelques larmes. Il n’avait pas l’habitude de voir Clari. Pas du tout même. Il passa ses bras autour de Clari, la serrant fortement contre lui alors qu’elle commençant à sangloter, bredouillant :

« Alors j’ai tenu … pendant dix ans … plus de dix ans … j’ai tenu pendant dix longues années alors que pour mes parents, j’étais maintenant leur préférée, celle sur qui la famille comptait. Je me suis entraînée pendant des années, j’ai utilisé mes pouvoirs … tu imagines ? Zélisia ? Il n’y avait pas de plus grand honneur pour eux ! Mon frère n’existait plus ! Juste une petite tombe anonyme mais même pas dans le domaine familial ! Et quand je suis devenue majeure, j’ai tout fait pour rejoindre l’armée de Shunter et j’ai coupé les ponts. Ils n’ont jamais reçu une lettre de ma part, jamais. S’il n’existait plus pour eux, alors mon frère sera toujours présent en moi … mais pour moi, ce sont mes parents qui sont morts. »

« Je … je vois ce que tu veux dire par là. »

« Désolée, fin du récit, fin du voyage. »

« Pourquoi est-ce que tu dis ça ? Ca ne me dérange pas du tout, Clari. Enfin, je suis content d’en savoir un peu plus et … »

« Puis maintenant, j’ai un autre frère. Un petit frère qui a déjà une petite amie et qui me cause aussi beaucoup de tort. »

Elle l’empêcha de partir, venant coincer sa tête contre sa poitrine. Ce n’était même pas avec l’attention de l’embêter, non, il savait tout simplement que c’était … pour le remercier de l’avoir écouté, tout simplement.

« Clari … s’il te plaît … tu peux me lâcher si ça ne te dérange pas trop ? »

« Ca me dérange et j’en ai pas vraiment envie, Tery. Encore cinq bonnes minutes. »

« Cinq minutes, pas plus, je te préviens. »

Mais il n’est pas vraiment sûr qu’elle veuille l’écouter. Il regarde à gauche et à droite. Bon toute façon, il n’y a personne. Il se laisse enlacer par la jeune femme aux couettes blondes. Elle est calmée maintenant, vraiment calmée.

« Ca ne te dérange pas, Tery ? D’être comme un petit frère ? »

« C’est plutôt gênant … et tant que tu ne le cries pas sur les toits … et par contre, je te préviens, je ne t’appellerai pas grande sœur. »

« On va dire que nous sommes frère et sœur de cœur, qu’est-ce que tu en dis ? »

« Frère et sœur de cœur ? Ça me convient. »

« Alors, c’est décidé ! Je vais te relâcher et te laisser dormir avec Elen. »

Elle se leva après avoir arrêté l’étreinte entre eux deux. Elle lui fit un petit sourire, se dirigeant vers la tente où se trouvait déjà Manelena en train de dormir. Pourtant, avant de disparaître à l’intérieur, elle murmura :

« Merci pour tout, Tery. »

« De rien, si ça t’a réconforté et permis d’y voir plus clair … tant mieux. »

« Tu m’aimes bien, Tery ? » demanda t-elle alors qu’il semblait surpris par la question de Clari. Il la regarda, faisant un petit sourire avant de répondre :

« Je pensais que c’était évident à force. Je me suis peut-être trompé ? »

« Tu es vraiment un gentil garçon, tu le sais ? Et cela malgré que tu possèdes des lignes d’Alzar et que tu as des cornes de démon. »

« Il faut bien que je prouve que je suis le contraire de ce que je suis. Ohla … je dois un peu fatiguer pour dire des phrases de la sorte. »

« Tu ferais bien d’aller te coucher Tery, Elen t’attends surement. »

« Oui, je vais le faire … et je préfère quand tu souris, Clari. C’est bien mieux quand tu es joyeuse et heureuse … ça te ressemble beaucoup plus à mes yeux si tu veux tout savoir. »

Il disait cela avec tendresse alors qu’il se dirigeait vers sa propre tente. Il remarqua la rougeur sur les joues de Clari alors que celle-ci pénétrait dans sa tente. Il fit de même de son côté, regardant Elen endormie. Bien entendu, elle avait retiré son masque … et s’était mise sur le dos, la couverture juste au-dessous de sa poitrine. Il croyait presque … que c’était une invitation à ce qu’il se couche sur elle pour l’embrasser.

« Bah … si ça en est une … »

Il était de son devoir de l’accepter. Il souleva la couverture, se plaçant au-dessus d’Elen alors que celle-ci marmonnait d’avoir perdu un peu sa source de chaleur. Tendrement, il se coucha sur elle, évitant d’y imposer tout son poids. Il l’embrassa sur le coin des lèvres, lui murmurant avec tendresse :

« Bonne nuit Elen, j’aurai besoin d’une longue nuit de sommeil. »

« Dodo … Tery … dodo … »

« Tu ne dors pas, Elen ? Tu n’as quand même pas veillé à ce que je … Ah ! »

« Dodo Tery avec moi … gros dodo. » marmonna a jeune femme aux cheveux blonds, venant le serrer contre elle alors qu’elle avait encore les yeux fermés.


Ah zut, elle dormait encore et … oooh … comme un automatisme en fait. Elle était en train de le garder contre elle pour ne pas le lâcher. Ce n’était pas déplaisant, pas du tout même. Il plongea dans une profonde somnolence à son tour.

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