Archives de catégorie : Affaire 4 : Jours heureux

Chapitre 5 : Faire ses choix

ShiroiRyu
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Chapitre 5 : Faire ses choix

« Aaaaaah. » soupire un homme aux cheveux verts.

A côté de lui, une femme aux cheveux bleus est assise, les jambes croisées, les bras faisant de même au niveau de sa poitrine. Elle fixe l’homme pendant plusieurs secondes, le regardant soupirer plusieurs fois avant de dire d’une voix légèrement irritée :

« Alors, qu’est-ce qui se passe, Emairon ? Tu vas me taper sur les nerfs sans même … »

« Lania. C’est mademoiselle Lania, Sephyria. C’est vraiment Lania … Rien que Lania. Je n’arrête pas de l’avoir dans ma tête, je ne peux pas m’en empêcher. Je ne peux pas … m’arrêter de penser à elle, Sephyria. Je ne comprends pas. »

« Humpf ! T’es vraiment stupide comme garçon, est-ce que tu le sais ? Si tu es tellement mordu d’elle, pourquoi est-ce que tu restes planté là ? Tu ferais mieux d’aller la chercher non ? Enfin, non, tu ne peux pas, on a des ordres à recevoir. »

Il ne répond pas à la femme, restant immobile alors qu’ils attendent. Ils attendent tous les deux sans plus de mots. Ils attendent tous les duex … Elle ? Elle est en proie à ses pensées … Elle est en train de réfléchir à ce que Loïc va leur dire. Car oui, ça ne sera pas des félicitations de sa part, elle le sait parfaitement.

Je hais les traquenards, je hais les pièges, je hais tout ce qui se rapporte au déshonneur et à la couardise. Je hais qu’ils tentent d’abattre deux personnes avec une cinquantaine d’hommes. Je hais tout ça. Je ne regrette pas mes actions. Je ne regrette pas ce que j’ai fait. Même si bien entendu, je n’ai pas réussi à les retrouver. Je veux un combat loyal, je veux un combat qui se fasse en un contre un et rien d’autre. Je veux un combat de la sorte. Si je dois tuer Ric, je veux que cela se fasse avec mes propres mains.

« Sephyria ? Pourquoi est-ce que tu as fait ça à l’aéroport ? » demande soudainement le Gallame en s’adressant à l’Altaria, celle-ci posant ses yeux saphir sur lui.

« Ca serait trop compliqué à expliquer et je n’ai pas de temps pour ça, je suis désolée. »

« Tiens donc ? Toi ? Tu es désolée ? Et depuis quand ? Car je suis intéressé par la réponse. » déclare une voix masculine, un peu railleuse.

« Loïc … Je n’ai pas à m’exprimer sur mes gestes. Je fais ce je devais faire. Si je veux me battre contre Ric, je le fais. J’ai quelque chose que la Triafa n’a jamais possédé. »

« Oh … Tiens donc … Et laisse-moi deviner, cette chose, c’est de l’honneur ? »

« Exactement. » peste l’Altaria, rageant intérieurement contre le vieil homme.

Je ne sais pas pourquoi mais je hais cet homme. Il me débecte. Il me répugne … J’ai toujours cette impression malsaine que nous ne sommes que des jouets sans importance pour lui. Ca m’énerve … Cet homme m’énerve … Cet homme … J’ai envie de le tuer mais je n’y arrive pas. Je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas comment mais je ne peux pas. Je ne peux pas le toucher. J’ai l’impression que quelque chose me bloque.

« Bref … Si tu as le temps de penser à de telles absurdités, de mon côté, j’ai aussi le constat de vos échecs en face. »

« Et qu’est-ce que tu vas nous faire ? Nous menacer ? » répondit Sephyria, sans le craindre.

« Oh ? Tu es un peu vantarde, je te rappelle que tu n’es qu’une simple pokémon. Non encore « liée » mais ça ne saurait tarder. Vous êtes tous les deux en bas de la Triafa maintenant. Vous êtes devenus presque obsolètes. Enfin … Plutôt toi, Sephyria. Tes nombreux échecs et … aides à l’ennemi commencent sérieusement à agacer la Triafa. »

« Le jour où ils auront une morale et de l’honneur, peut-être qu’alors, je pourrai être en accord avec leurs idées et travailler plus « correctement ». »
« Tiens donc … Alors mademoiselle Sephyria préfère aider le fils de celle qui l’a créée ainsi plutôt que de le tuer ? Tu es vraiment volatile et lunatique comme femme, tu le sais bien ? Je pensais que tu voulais sa mort. »

« CE N’EST PAS PAREIL, LOÏC ! » hurle la jeune femme, faisant apparaître ses ailes de coton dans son dos alors que Loïc émet un grand sourire :

« Bien entendu … Bien entendu … Ce n’est pas « pareil ». De toute façon, vos nouveaux ordres sont ces derniers : vous allez purger les différentes villes de l’Atylie de la masse « rebelle » qui n’accepte pas la Triafa. »

« Tuer tout simplement pour tuer des personnes, surtout quand elles sont innocentes, non merci. Je n’ai pas que ça à faire. Surtout qu’elles ne peuvent pas répliquer. »

« Oh ? Sephyria ? Tu pensais avoir le choix ? » rétorque Loïc avec un grand sourire mauvais aux lèvres, Sephyria s’étant mise à trembler de rage.

« Vas te … » commence-t-elle à dire avant qu’il ne l’arrête d’un geste de la main.

« Tu ne voudrais quand même pas devenir vulgaire face à ton supérieur, n’est-ce pas ? Tu n’es qu’une pokémon, rappelle-toi ta place et obéis. Sinon, je ne me priverai pas pour être celui qui te … « punira » d’une autre façon. »

« Je te tuerai avant même que tu ne puisses me toucher. »

« Et pendant ce temps, tu ferais mieux d’être comme Emairon : sage et obéissant. Je vous ai transmis vos ordres. A vous de ne pas vous louper cette fois-ci … surtout toi, Sephyria. Tu es bientôt « destinée » à être l’une de ces nombreuses filles de joie que tu côtoies assez souvent à travers les couloirs dernièrement. »

« DISPARAIS ! » hurle la femme aux cheveux bleus avec haine.

Il en est hors de question … Il en est hors de question. Aucun homme … Aucun humain ne me touchera ! Je ne laisserai jamais une telle chose se faire ! JAMAIS ! Je briserai les os un par un de celui qui tentera de poser la main sur moi. Je le regarde partir tout en serrant les poings. Je veux le tuer … Je veux tuer cet homme ! JE VEUX LE TUER !

« Pardon … Sephyria … Je ne savais pas quoi dire. » déclare Emairon quelques minutes plus tard, la tête baissée en direction du sol.

« Pas grave … Ce Loïc est plus que gonflant. Et dire qu’il était le meilleur ami du père de Ric. Tsss … J’arrive pas à comprendre comment ils ont pu être amis. »

« Pardon encore … Je ne savais pas du tout quoi dire ou faire … »

« Je t’ai dit que ce n’était pas grave. Aller … On va se mettre en route. Tsss … »

« Pourquoi est-ce que tu es autant en colère ? Je peux lire dans ton cœur comme dans un livre ouvert. Sephyria, qu’est-ce que nous devons faire ? » demande le Gallame à celle qu’il considère comme sa sœur. L’Altaria se tourne vers lui, répondant :

« Obéir pour le moment. En même temps, nous allons voir pour retrouver la trace de R … de Lania. Au moins, que l’un d’entre nous soit heureux. »

« Pourquoi est-ce que tu ne cherches pas à l’être, toi aussi ? »

Il s’apprête à prendre la parole mais je l’arrête d’un geste de la main. Qu’il la boucle, c’est mieux pour lui. Je n’ai pas envie d’être heureuse, je n’ai pas le moral à ça et je n’ai pas aussi les pensée pour ça. Ce salopard de Loïc … Je commence à en avoir assez … mais je ne peux pas partir comme ça. J’ai d’autres personnes … à protéger et surveiller. Deux autres …

Chapitre 4 : Criminels

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Chapitre 4 : Criminels

« Lania ? Tu attends quoi ? Il faut partir. Aller, hop, hop, hop. On se dépêche, Lania. »

« D’accord … Ric. » me répond t-elle faiblement, trop gênée pour me regarder droit dans les yeux. Je pousse un soupir, allant chercher sa main blanche alors que nous quittons l’hôtel. Il est temps pour nous de nous rendre dans une autre ville pour aller dormir ailleurs.

Nous prenons le bus, Lania posant sa tête contre mon épaule. Mes paroles d’hier l’ont assez secouée, je le sais parfaitement et ça me désole. Je ne voulais pas lui faire du mal mais j’ai l’impression que ce fut néanmoins le cas. Quel idiot, je suis … Vraiment mais quel idiot.
« Repose-toi encore un peu, Lania. Tu as besoin de dormir. »

Je lui souffle ça doucement dans l’oreille, la faisant frissonner alors qu’elle se calfeutre contre moi. Heureusement, en même temps, je regarde l’intérieur du bus pour voir si rien n’est suspect. Je n’aime pas paraître paranoïaque mais j’aime encore moins me retrouver criblé de balles car je ne fus pas sur mes gardes.
Finalement, je descends du bus avec Lania alors que nous sommes arrivés dans une ville, une bonne trentaine de kilomètres plus loin. Rien que ça ! Et oui ! Au moins, on peut reconnaître que nous nous en sommes sortis indemnes ou presque. Je lui demande d’être discrète alors que nous nous dirigeons vers un second hôtel. Là-bas, je demande une chambre, encore avec un seul lit. Lania s’apprête à parler mais préfère se taire.

« Merci beaucoup pour la chambre. Nous ne voulons pas être dérangés. Nous descendrons à l’heure du dîner. »

L’homme hoche la tête pour dire qu’il a bien compris alors que j’emmène Lania dans la chambre. Je ne dois pas être jaloux … Pas du tout même. Elle retire la combinaison qui la recouvre du froid mais surtout ses oreilles et son corps. Maintenant, elle a les habits communs sur son corps. Moi-même, je m’installe sur le lit, allumant la télévision. Lania reste debout, comme gênée avant que je ne dise :

« Maintenant que les choses sont mises au clair, tu peux venir au lieu de rester plantée là. »

« Je ne sais pas … Après tout ce qui s’est passé hier, Ric … Je … »

Je me redresse alors que je lui prends le bras. Je la tire et l’emmène vers moi, la Gardevoir se retrouvant couchée à côté de moi. C’est bon, j’ai parfaitement compris le message, pas besoin de me faire un dessin ou autre. Je ne suis pas plus stupide que ça non plus.

« Pardon … Ric … Je lis dans tes pensées et je sais que … »

« Arrête de lire dans mes pensées, tu te fais du mal inutilement. Ce n’est pas parce que tu aimes un Gallame que je vais te haïr. »


Loin de là même. Je suis … peut-être un peu jaloux de savoir qu’Emairon peut s’attirer les faveurs d’une aussi jolie demoiselle que Lania … mais en même temps, je suis soulagé. Les pokémons doivent rester avec les pokémons, voilà tout.

« Lania … Je téléphonerai à Alphonse, dans la soirée, d’accord ? »

« D’accord … Tu fais comme tu veux, Ric. »

Elle pose sa tête contre mon torse alors que je la serre dans mes bras. Je commence à zapper, regardant les différentes chaînes, même brièvement celle pornographique. Aussitôt, je sens Lania qui tremble dans mes bras. Je zappe aussitôt, arrivant à une allocution de la part du président atylien. Vraiment … J’ai envie de zapper mais je m’arrête quand je vois aussitôt ce qui se trouve à l’écran.

« Lania ! Mais … C’est nous ? Comment … est-ce que … »

Je me tais pourtant tandis que je vois ce que … Enfin, non ! J’entends ce que le président atylien est en train de dire. Mais c’est une blague ou quoi ?!

« Ces deux personnes sont d’importants criminels. Moi-même, je vous demande de faire très attention si vous les rencontrez et de prévenir les autorités compétentes. »

« MAIS QUEL POURRI ! » m’écris-je alors que Lania reste collée contre moi, caressant mes cheveux blonds avec lenteur.

« Calme-toi, Ric … Je … Je peux facilement nous téléporte si cela est problématique. Ne t’en fait pas donc, d’accord ? Qu’est-ce que tu en penses ? »

« Je … Ils ont vu mon visage je crois à l’accueil. Enfin, je n’en suis pas sûr … Mais bref … Ce soir, nous devrions dormir que d’un œil. Je vais contacter encore Alphonse, je suis désolé mais je ne suis plus d’humeur à regarder la télévision. Et par contre, Lania … Tu ne changes pas pour la chaîne pornographique, d’accord ? »

« Mais … Mais … Mais … Pour qui est-ce que tu me prends, Ric ? »

« Pour quelqu’un qui s’excite trop facilement, la preuve en est avec ça. » dis-je tout en plantant un doigt sur le téton droit déjà durci à travers le vêtement.

« Mais euh ! C’est juste une réaction au tissu ! Rien d’autre ! »

« Oui, oui … Bien entendu, une réaction au tissu. Tu en as d’autres des blagues de la sorte, Lania ? Que je puisse rigoler moi aussi quand tu déclares de telles choses. »

Elle me tire la langue avec gêne alors que je soupire. Vraiment … Qu’est-ce que j’ai fait pour me mettre dans un tel pétrin, hein ? Bon … Je prends mon portable, commençant à m’éloigner mais aussitôt, je vois Lania qui change de chaîne.
« Lania … Qu’est-ce que j’ai dit ?! »

Car oui, elle a bel et bien mis la chaîne pornographique ! Je lui demande de couper le son puisque je ne peux pas l’arrêter et elle s’exécute. Pendant ce temps, j’attends qu’Alphonse décroche, chose qui ne tarde pas vraiment. Ah … Voilà ce dont je dois lui parler. La raison est simple, très simple … Il faut que je …

« Ric ! Tu as regardé les télévisions atyliennes ? Ce foutu président vous considère comme des criminels ! Il faut vraiment que je trouve le moyen de montrer qu’il est corrompu ! »

« C’est pas le plus important à l’heure actuelle. C’est quoi la situation ? Qu’est-ce que tu peux me dire exactement sur tout ça ? »

« J’ai déjà préparé des hommes pour qu’ils pénètrent en Atylie discrètement. Du moins, nous allons faire semblant de partir à ta recherche aussi. »

« Pour venir me délivrer … Soit … Il faut que nous restions en communication alors. Là, j’ai de quoi tenir encore quelques jours je pense au grand maximum. Les hôtels sont pas fameux mais bon, ça passe quoi … »

« Ne fait pas la fine bouche et surtout, ne commets pas de bêtises alors que tu es proche de la Fronse. Ca serait stupide de tout perdre alors que l’on est si près du but. »

Il marque un point. Ah … Oui … Vraiment … Je le remercie alors que je regarde brièvement Lania. Qu’est-ce que … Même s’il n’y a pas de son, elle semble comprendre parfaitement les scènes de la télévision. Et autant dire qu’elle est en train de se donner en spectacle là ! Bien entendu, elle a gardé ses vêtements car nous ne sommes pas encore en pyjama mais ce genre de caresses délurées. Je déclare :

« Alphonse, je te rappelle demain ! J’ai à faire ! »

Je coupe la communication de manière assez brusque alors que Lania s’arrête, parfaitement confuse. Je crois les bras en la fixant avec colère, Lania changeant de chaîne, venant se recroqueviller rapidement sous les couvertures.

« Lania … J’espère quand même un peu plus de décence de ta part. »
Je pousse un soupir alors qu’elle murmure qu’elle appréciait vraiment les vidéos à la télévision. Il faut vraiment que je trouve un moyen de ramener Emairon ici. Du moins, après avoir vérifié qu’il ne veut pas faire du mal à Lania. Ca ne peut plus durer.

Chapitre 3 : Un autre que moi

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Chapitre 3 : Un autre que moi

« Ric … J’ai vraiment chaud, vraiment très chaud. »

Elle commence doucement à se pincer les tétons à travers le tissu en poussant quelques gémissements. Moi ? Je déglutis, ne sachant pas réellement où je peux me mettre. Je m’approche lentement d’elle, allant m’asseoir à ses côtés.

« Lania … Il faut que tu te contrôles. Qu’est-ce que nous avions dit ? »

« Mais je ne peux pas, Ric ! Je ne peux pas ! Je ne peux pas me contrôler ! Je ne peux pas ! J’en ai envie, vraiment envie ! Touche pour voir ! »

Sans même me laisser le choix, elle vint placer ses bras autour de mon cou pour m’attirer contre sa poitrine. En même temps, elle contrôle l’une de mes mains pour qu’elle vienne s’enfouir au niveau de son entrejambe. C’est trempé, vraiment trempé.

« Lania ! Contrôle-toi un petit peu ! S’il te plaît ! Tu n’es pas … Enfin, tu as montré que tu en étais capable pendant les évènements en Calambie. Pourquoi maintenant ? Pourquoi ? »

« Je ne sais pas ! Je ne sais pas du tout, Ric ! S’il te plaît ! »

Je … Je suis sensé faire quoi là ? Je … Depuis le temps, je commence à être réactif à tout ça ! Je n’ai jamais eu de rapports sexuels voire même de rapports tout court avec la gente féminine ! Et cette Gardevoir … Cette Gardevoir… Non ! Je dois me contrôler !

« Lania ! Première et dernière fois que je te le dis ! Arrête ça maintenant ! »

« Promis ! Première … et dernière fois … que tu le fais … mais Ric … Je … »

PUREE ! Je suis sensé réagir comment ?! HEIN ? COMMENT ? Je … Je retire ma main déjà trempée alors que Lania l’observe, rouge de gêne. Elle s’approche doucement de ma main, commençant à suçoter les doigts les uns après les autres. Je … NON ! Là ! Ca devient trop dur ! Et dans tous les sens du terme !

« Lania ! Tu es une grande fille ! Débrouille-toi seule ! »

Je me lève, comme mon érection et je m’enfonce dans la salle de bain. Aussitôt, je m’y enferme et je suis bien obligé de me soulager. Oui … c’est bête, c’est bestial mais c’est ainsi et pas autrement ! Je suis obligé de me finir dans le lavabo avant de faire couler l’eau du robinet. J’ai honte … J’ai vraiment honte de tout ça. Et je regarde ma main … Cette main qu’elle a suçotée … Pourquoi ? Pourquoi est-ce qu’elle réagit comme ça ?

« Lania … J’espère que tu as terminé et … »

« EMAIIIIIIIRON ! »

Je me statufie sur place alors que je m’apprêtais à quitter la salle de bain. Emairon ? N’est-ce pas ? C’est bien ça ? Hahaha … Je suis parcouru d’un petit rire nerveux alors que je quitte la salle de bain. Je vois Lania, couchée sur le lit, une petite flaque au niveau de ses cuisses. Je vois aussi sa poitrine mise à nue, saillante et désirable. Elle est en sueur alors qu’elle halète, la langue à moitié sortie de la bouche.

Je m’approche d’elle, Lania me regardant avec ses yeux fiévreux. Elle continue de me regarder et je la vois qui commence à légèrement pleurer. Je ne sais pas … Je n’y arrive pas. Pas avec elle … Maintenant que je ne suis plus excité, je peux réagir correctement. Je vais la soulever comme je le ferai avec une princesse d’un conte de fées.

« Pardon … Ric … Vraiment pardon … Je … Je suis désolée. »

« La seule chose pour laquelle tu dois être désolée, ce sont tes vêtements. Du moins, ton bas de pyjama … Nous sommes censés le laver comment ? J’espère que tu as quelque chose d’autre à mettre non ? »

« Ce n’est pas de ça dont je suis désolée, Ric … J’ai juste … »

« Prononcé le nom d’une personne que tu désires ? Ne t’en fait donc pas. J’ai juste eu une réaction un peu normale pour un homme mais je me suis contrôlé. » murmure-je alors qu’elle détourne le regard, honteuse. Quel idiot … Je suis un idiot.
Je l’emmène dans la salle de bain, la déposant sur le sol alors que je lui retire sa chemise et son pantalon de pyjama. Oui … Ca veut dire qu’elle est complètement nue devant moi. Je l’observe pendant quelques instants, Lania restant de marbre bien qu’elle rougit. Puis je pousse un soupir avant de commencer à faire couler l’eau du bain.

« Vas donc te laver, d’accord ? Et attention, pas de masturbation. »

« J’ai honte maintenant … J’ai vraiment honte quand tu parles comme ça, Ric. Je ne suis pas une enfant. J’ai quand même dans les vingt ans en années humaines, tu sais ? »

« Et je me rapproche de mes vingt-cinq … Aller … Va dans le bain. »

« Tu veux bien me … tenir compagnie, s’il te plaît ? » me demande-t-elle. Je m’assoie à côté de la baignoire alors qu’elle me regarde timidement. Elle s’enfonce dans la baignoire, commençant à se laver alors que je murmure :

« Pourquoi est-ce que tu veux que je reste ici ? Tu es une grande fille, non ? Tu l’as dit toi-même que je sache. Alors … Pourquoi est-ce que tu veux ça ? »

« J’avais … envie que tu restes à côté de moi, Ric. Je … Je suis désolée pour le nom que j’ai dit. Je ne veux pas que tu crois que je … désire quelqu’un d’autre. »

« Hum ? Et qu’est-ce que je dois croire ? » réponds-je en rigolant alors qu’elle se penche hors de la baignoire, sa poitrine compressée contre le bord. Purée ! Qu’elle ne me colle pas ça sous les yeux ! Surtout cette peau blanche et laiteuse !

« Je t’aimerai toujours, Ric ! Toujours et vraiment ! »

« Mais moi aussi Lania … Moi aussi je t’aime. » dis-je bien que ce n’était pas de la façon à laquelle nous pensons tous les deux. Moi je le sais … mais peut-être pas elle.

Elle sort subitement de la baignoire et se jette sur moi. Elle me colle sa poitrine au visage alors que je tente de ne pas réagir. Cela fait quelques minutes déjà mais je ressens à nouveau cette pulsion qui m’anime. Je ne … dois pas penser à ça.

« Moi aussi, je t’aime, Ric ! Moi aussi ! »

« Lania ! » dis-je en la repoussant, collant mes mains sur ses seins, ses tétons durcis entre mes doigts. Je la repousse alors qu’une violente érection arrive dans mon pantalon. Elle la remarque aussitôt et glisse sa main dessus.

« Ca prouve que l’on s’aime tous les deux hein ? N’est-ce pas ? »

« Lania … C’est à cause de ton corps, non pas de ce que je pense de toi. C’est différent … Et puis … Lania … Entre nous, ce n’est pas moi dont tu as envie. »

« Hein ? Mais bien sûr que si ! Je vais te le prouver ! » s’écrit-elle alors qu’elle commence déjà à masser ma bosse avant que je ne l’arrête.

« Lania … Pense donc à Emairon. Pense-y maintenant. »

Et comme je m’y attendais, sa réaction ne se fait pas attendre. Ses tétons pointent encore plus qu’auparavant, Lania devenant rouge de gêne. Je pousse un petit soupir avant de soulever Lania, la remettant dans la baignoire. Elle est plus que confuse.

« Lania … Je vais aller me reposer … Enfin, je vais d’abord me sécher mais ce n’est pas moi … que tu aimes … malheureusement. »

Elle ne me répond pas alors que je me sèche puisque je quitte la salle de bain. Quelques minutes après, je suis couché dans le lit. Encore quelques minutes après et elle me rejoint dans un peignoir. Elle se couche à côté de moi alors que je lui tourne le dos. Elle vint se coller contre celui-ci, ne murmurant aucun mot alors que nous nous endormons tous les deux.

Chapitre 2 : Survivre à tout prix

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Chapitre 2 : Survivre à tout prix

« Et maintenant ? Que faisons-nous ? » me demande Lania avec lenteur.

Ce que nous faisons ? Je ferai bien d’y réfléchir car pour le moment, je n’ai aucune idée. Loin de là même ! Séphyria … Elle est assez perturbante comme femme enfin non ! Comme pokémon ! C’est une pokémon ! Malgré son apparence humaine, je dois me méfier.

« Lania ? Qu’est-ce que tu penses réellement de Séphyria ? Tu penses que c’est une ennemie ? Ou alors une alliée ? Je ne sais pas. Elle me perturbe. »

« C’est bien la première fois qu’elle te perturbe autant, non ? Du moins, qu’une femme … Même avec elle, tu ne semblais pas aussi inquiet du futur. »

« Je ne sais pas comment je dois réagir si je la vois une nouvelle fois. Est-ce que nous devons la remercier ? Car comment dire … Malheureusement … On ne la voit pas en face. »

« Je ne sais pas vraiment … » murmure faiblement Lania. Elle est dans le même état d’esprit que moi. De la perplexité car nous ne savons pas comment réagir. Cette Séphyria est un vrai casse-tête. Je caresse un peu les cheveux de la Gardevoir avant de reprendre doucement :

« Allons dans un village … mais restons quand même sur nos gardes, d’accord ? »

« Nous n’avons pas vraiment le choix, Ric. Nous ne savons pas sur quoi nous risquons de tomber. La Triafa nous recherche surement partout à l’heure actuelle. »

Grâce à Sephyria … Enfin bon … Ce n’était pas aussi simple que ça. Sephyria … Cette Altaria était une vraie source de questions. J’ai besoin de la revoir et de lui poser quelques questions. C’est sérieux, vraiment sérieux.

« Lania ? Si nous pouvons communiquer avec Séphyria, nous le ferons, d’accord ? »

« Pas de problèmes. En plus, c’est elle qui connait bien Emairon ! »

Tsss ! Elle pense encore à Emairon en ce moment même ? Elle est irrécupérable. Oui … Lania est irrécupérable ! Mais je ne suis pas forcément mieux en un sens. Je ne sais pas pourquoi je fais une fixation par rapport à Séphyria.

« Cette Altaria est intrigante. Très intrigante même. »

« Si tu as fini de parler, Ric, nous devrions nous déplacer. Nous ne savons même pas où nous sommes exactement. Nous voyageons en terrain inconnu. »

« Oui mais si nous trouvons des capuches ou des manteaux pour nous recouvrir, prenons-les, qu’importe si c’est du vol. Nous devons rester cachés. »

Elle hoche la tête car elle sait parfaitement que j’ai raison dans mes propos. Nous marchons pendant plusieurs minutes dans cette forêt et je lève la tête un bref moment. J’ai eu l’impression de voir Séphyria. Hum … Je ferai mieux de me remettre au travail plutôt. Enfin … Ce n’est qu’une façon de parler puisque je ne fais rien en ce moment précis.

Finalement, nous arrivons aux abords d’un village. Rien que ça. Car oui … Il semblerait que même le village soit en effervescence. Du moins, je dis village mais ça ressemble plus à une petite ville. C’est quand même mieux que la Calambie quoi. Nous commençons à marcher discrètement dans les rues, passant à côté des magasins de vêtements. Comme il fait assez froid, Lania téléporte rapidement quelques épais manteaux sur nos corps pour les mettre. A partir de là, nous mettons les capuches sur nos têtes pour éviter de nous faire repérer.

« Attends un petit peu, Lania. Regarde donc la télévision. »

Qu’est-ce que je veux lui montrer ? Tout simplement la télévision. Car oui, à la télévision, nous pouvons apercevoir une allocution du président atylien. Ce fichu président est connu pour être le pire de l’Orapie ! Oui … Aucune preuve formelle ne permet de montrer qu’il travaille avec la Triafa et c’est ça le plus rageant. Car tout le monde est au courant mais nul n’ose le montrer. Même la justice est corrompue.
Ça me rappelle un peu la ville où j’ai vécu pendant des années. On ne le remarque pas tout de suite mais au final, tous sont plus pourris les uns que les autres. Pfff … Pourquoi est-ce que je m’évertue à penser de la sorte ? Je regarde Lania avant de lui dire :

« Trouvons-donc un endroit où nous reposer. Comme la monnaie est la même dans toute l’Orapie, nous n’aurons aucun souci pour avoir de l’argent. Du moins, j’en ai encore de notre passage avant la Calambie. »

« Bien entendu, Ric. Je peux te prendre le bras ? Dis ? » me demande-t-elle avant de me le prendre. Si elle le fait, pourquoi me poser la question ?

Néanmoins, je ne lui réponds pas alors que je chercher un hôtel. Peu difficile à trouver. Bon, le prix d’une chambre est telle que je suis bien obligé de dormir avec Lania dans la même chambre qu’elle. Hum … Je suis un peu soucieux mais elle-même ne semble pas avoir d’idée perverse en tête. Ça me change pour une fois.

« Ric ? Tu n’aurais quand même pas des idées érotiques en tête hein ? »

Elle me demande cela alors que je ferme la porte derrière nous. Une unique chambre … avec un unique lit. Rien que ça. Ah … Je me sens moins gêné qu’auparavant. Ce n’est quand même pas la jalousie qui me donne envie de Lania, non ?

« Je ne crois pas. Et toi ? »
Question vraiment pathétique. Je devrais avoir honte de moi sur ce coup. Vraiment, quel nul ! Elle me regarde avec interrogation avant de me sourire doucement. Pourquoi est-ce que j’ai l’air d’être un enfant face à elle ?

« Je vais passer un coup de fil par mon téléphone portable. Si j’appelle à partir de l’hôtel, on risque d’écouter ma conversation. »

« Comme tu veux. Pendant ce temps, je vais me mettre en tenue de combat. »

Oh … Jolie expression pour dire qu’elle va se mettre en pyjama. Pendant ce temps, je vais dans la salle de bain alors que je prends mon téléphone portable. Plus besoin d’en changer. Je commence à composer le numéro d’Alphonse. J’attends plusieurs sonneries jusqu’à ce que la voix d’Alphonse n’arrive à mes oreilles.

« Qu’est-ce que ça veut dire, Ric ? Nous t’avons attendu toute la journée en Fronse ! »

Je lui demande de se calmer avant que je ne commence à expliquer la situation. Oui … Je lui explique que je me retrouve en Atylie contre mon gré, que malheureusement, je n’ai aucun moyen de rentrer, que la Triafa est à mes trousses. Bref, ce n’est pas joyeux.

« Je vais demander à Casior de tout faire pour te sortir de là. Il a plus de voix maintenant sur la scène politique. Il paraitrait même qu’il peut briguer un mandat présidentiel. »

« Casior ? Le même bonhomme que je connais ? J’ai l’impression que le monde a complètement changé depuis mon départ de la Fronse. »

« A peu de choses près, tu n’es pas si loin de la vérité. »

Hahaha … Il me rassure un petit peu. Néanmoins, l’Atylie n’est bientôt qu’une formalité. Du moins, je l’espère. Je le remercie pour son aide avant de couper la communication. Je quitte la salle de bain, m’immobilisant en voyant le spectacle que me donne Lania. La Gardevoir est là, chemise à moitié ouverte, laissant paraître un décolleté sur sa poitrine plutôt généreuse. Je vois aussitôt les pointes à travers son vêtement tandis qu’elle est rouge au visage.

« Je … Lania … C’est bon … Alphonse nous aidera … »

« Ric … J’ai chaud … Vraiment chaud … J’ai encore pensé à ça … »

Et je suis sensé faire quoi dans ce genre de situation ? Hein ? Là … Déjà que depuis quelques temps, j’ai l’impression de la considérer comme ma possession. Si elle recommence à dériver de la sorte, je ne vais … pas pouvoir tenir très longtemps.

Chapitre 1 : Arrivés au mauvais endroit

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Chapitre 1 : Arrivés au mauvais endroit

« Lania ? Lania … Nous sommes bientôt arrivés. » dis-je tout en secouant légèrement le bras de la Gardevoir pour la réveiller. Celle-ci marmonne quelques paroles dans son sommeil, semblant peu enjouée à l’idée de s’extirper de son sommeil.

« Pas envie … Préfère … Préfère rester avec Emairon. »

J’aurai pu sourire à ce moment précis mais ce ne fut pas le cas. Je ne sais pas … Cet Emairon est spécial, je le sens. En fait, je comprends déjà ce qui se passe avec Lania mais bon … Je préfère taire ce petit élan de jalousie que je ressens. Je ne vois pas pourquoi je devrai l’être. Elle est une pokémon, Emairon l’est tout autant.

« Si tu ne réveilles pas, tu ne verras peut-être jamais Emairon. Alors, tu te réveilles. »

C’est un peu du chantage ridicule mais ça marche puisqu’elle ouvre les yeux. Elle me regarde avec ses yeux ensommeillés, marmonnant une nouvelle fois :

« Emairon est là ? Où est-ce qu’il est ? Je ne le vois pas … Tu m’as menti, Ric ? »

« Pas vraiment … J’ai juste signalé que si tu ne te réveillais pas, il y avait des chances que tu ne le revois pas. Mais maintenant que tu es réveillé, je dois te dire quelque chose. » souffle-je avant de me rapprocher de son oreille. Pourtant, aucun mot ne sort de ma bouche.

Non … Tout se passe par la pensée et je la préviens que nous ne sommes pas arrivés en Fronse comme je l’aurai pensé mais … dans un autre pays : l’Atylie. Un pays pourri et corrompu, je le sais bien puisque je suis quand même un policier à la base. Elle me regarde puis me demande ce que je veux faire.

« Je pense que lorsque l’avion va atterrir, nous allons tout simplement nous téléporter hors de celui-ci et nous rendre en sécurité. Ensuite, il faut que l’on quitte ce pays. »

« Je pense que c’est une bonne et une mauvaise idée. Nous ne savons même pas où nous sommes dans ce pays, Ric. Il faudrait plutôt contacter tes amis non ? »

« Je sais, je sais … Mais d’abord, il vaudrait mieux que l’on se mette en sécurité. Donc … Dès que l’on quitte cet avion, on cherche un endroit où se cacher. »

« Ca ne me semble pas être une mauvaise idée. En fait, c’est même l’unique solution que l’on a d’après ce que j’ai pu comprendre. »

« … … … A peu de choses près. » dis-je tout en rigolant à moitié. Pourtant, la situation ne s’y prête pas du tout. Loin de là même.

L’avion finit par atterrir tandis que je regarde les différentes personnes. Elles sont toutes neutres non ? Du moins, innocentes pour la majorité d’entre eux. Je regarde maintenant Lania, celle-ci hochant la tête avant que nos deux corps ne disparaissent subitement lorsqu’il n’y a plus personne dans l’avion.

Nous voilà dehors. Hors de l’avion bien heureusement ! Du moins, on peut souffler juste pour quelques secondes puisqu’aussitôt, plusieurs pistolets sont pointés vers nous :

« Vraiment … Quand toute une zone est surveillée, ce n’est pas en vous téléportant que vous comptiez vous en tirer, n’est-ce pas ? Bienvenue en Atylie. »
L’un des hommes s’adresse à nous avec une pointe d’ironie alors qu’il semble sûr de lui. Tsss … Pourtant, en même temps, quand je regarde à gauche et à droite, je sais que la situation est plus que préoccupante. Pourtant, il n’y a pas que ça. Je ne sais pas … Je me sens observé par quelqu’un ou quelque chose.

« Je m’occupe personnellement d’eux. » déclare une voix dans les airs.
Que … L’Altaria ? Qu’est-ce que Sephyria fait ici ? Elle a ses ailes déployées, stationnant dans les airs tout en regardant les membres de la Triafa avec dédain. Je ne sais pas si je suis visé aussi mais avec elle dans les parages, et avec tout ce qui s’est passé il y a encore quelques temps, je sens que je vais avoir des problèmes.

« Vous êtes … l’une des pokémons de la Triafa non ? Enfin, l’une des grandes pokémons. »

« C’est exact. Si vous comprenez votre position, je pense que le dialogue sera bien plus simple non ? J’ai signalé que j’allais m’en occuper donc ne vous mettez pas en travers de mon chemin. J’ai un compte à régler avec eux. »

« Malheureusement, nos ordres proviennent de la maison-mère de la Triafa en Atylie. Nous avons pour ordre « d’escorter » ces deux … »

« Est-ce que je dois me répéter ? » reprit Sephyria avant de commencer à produire un léger vent. Ils n’ont pas peur d’elle ? Pourtant, ça semble être exactement ça.

« Que vous vous répétiez ne change rien du tout. Nous avons des consignes et nous devons les respecter. Désolé mais vous deux, vous nous accompagnez. Et même pas besoin de penser à vous téléporter, des hommes sont disposés partout. »

Je regarde Sephyria puis quelques rares personnes qui descendent de l’avion au loin. Ces personnes semblent … habituées à tout ça. Qu’est-ce que ça doit être que ce pays ? Je le connais que de nom, je sais comment il est régit mais je …

« AAAAAAAH ! » crie Lania à côté de moi avant d’être projetée au sol, mon propre corps venant la rejoindre. En fait, tout le monde est à terre, pressés par un vent des plus puissants. Elle ne semble pas vouloir s’interrompre visiblement.

« Quand je déclare quelque chose, je préfère que l’on respecte mes décisions. Puisque vous ne voulez pas m’écouter, je ne vais pas me priver pour tous vous emporter. Vous l’aurez voulu. »

J’arrive à peine à relever la tête pour regarder Sephyria. Celle-ci a ses yeux posés sur moi, me fixant longuement alors que mon corps se soulève comme celui des autres. Je sers la main de Lania, tout le monde se retrouvant emporté par une tornade. Oui … C’était une tornade. Une tornade causée par Sephyria ! Elle était devenue complètement folle ?! Ou alors, c’est peut-être le cas depuis qu’elle avait appris à son sujet … et en ce qui concerne ma mère.

Je ferme les yeux, tirant Lania contre moi tout en priant intérieurement que tout va se terminer … plutôt bien. Il me faut plus d’une dizaine de minutes avant que je décide de rouvrir les yeux. Où est-ce que nous nous trouvons ?

« Lania ? Tu vas bien ? Pas trop de casse ? »

« … … … Je ne sais pas … mais je suis recouverte de feuilles et autres. »

C’est vrai. Nous avons atterrit dans ce qui semble être une forêt. Mais comment est-ce possible ? Où est-ce que les autres hommes se trouvent ? Nous sommes toujours en danger ! Je ne sais même pas exactement où nous sommes ! Qu’est-ce que je suis sensé faire ? Je regarde Lania, la tirant hors des feuilles tout en souriant.

« Alors ? Pas trop de bobos, ma grande ? Vraiment … Qu’est-ce qui s’est passé ? »

« Je ne peux pas te le dire car je ne le sais même pas moi-même. »

J’ai besoin de mettre de l’ordre dans mes idées. Nous sommes en vie, c’est le plus important. Mais est-ce que c’était le but de Sephyria ? Non ? Elle n’aurait quand même pas essayé de nous sauver la vie hein ? Ce n’est pas son genre, du moins, de ce que je crois connaître d’elle. Le souci, c’est que je ne connais rien du tout en ce qui la concerne. Vraiment … Est-ce une ennemie ou une alliée ? Elle fait partie de la Triafa.