Chapitre 16 : Malaise

ShiroiRyu
Les derniers articles par ShiroiRyu (tout voir)

Chapitre 16 : Malaise

« Waram ? Est-ce que tu peux faire quelques mouvements ? »

« Je dirais oui mais je ne suis pas sûr. Je ne pense pas que je pourrais courir, loin de là. Il ne faut pas espérer grand-chose de mon côté. Par contre, je peux marcher normalement. »

« Essaie de faire quelques pas devant moi, s’il te plaît, Waram. » demanda la Diamat faite de métal tout en le laissant faire. Ainsi, comment allait-il se déplacer ?

« C’est bon, je ne suis pas un demeuré non plus, Sanp… Sarine ! »

Tsss ! Mais qu’est-ce qu’il avait depuis plusieurs jours ? Il ne comprenait rien à rien. Il se trompait de plus en plus entre Sarine et Sanphinoa. Ce n’était pas normal. Ce n’était pas dans son caractère de faire des bêtises aussi grosses.

« Voilà, tu es contente ? Ca te convient ou pas ? Je sais marcher depuis plus de dix ans, ça n’a rien de si étonnant de me voir faire mes premiers pas. »

« Mes félicitations. Viens voir la gentille petite Sarine. Allez, mon petit Waram. »

RAAAAAAAAAAAH ! Elle se fichait complètement de sa tronche ! Néanmoins, il n’allait pas se laisser faire. Il regarda la pokémon, prêt à la poursuivre. Comment était-ce tout simplement possible ? Pas dans son état mais elle ne perdait rien pour attendre ! Sa vengeance sera terrible ! Terriblement terrible même … mais pas pour le moment.

« Bon, si on n’a que ça à faire, remettons-nous en route. »

« Et où est-ce que tu comptes te rendre, Waram ? Tu n’as aucune destination possible pour le moment, n’est-ce pas ? Tu ne crois pas me mentir, n’est-ce pas ? »

« Je verrais, je n’ai rien à perdre, de toute façon. Je ne suis pas à quelques heures près maintenant que j’ai toute la vie devant moi. Le plus important va être d’évité les animaux sauvages pour le moment, jusqu’à ce que mes blessures se rétablissent. Après, nous verrons quoi faire mais pour le moment, pas besoin de s’en préoccuper. »

« Pour le moment, pour le moment, pour le moment, tu ne fais que te répéter, Waram. Tu l’as remarqué, j’espère, non ? Et si tu tentais de voir l’avenir ? »

« Je n’ai pas besoin de ça. Je n’envisage pas d’avenir avec un futur aussi hasardeux. C’est pourquoi je ne me fais aucun souci par rapport à tout ça. »

« Tu es juste parfois sacrément naïf, non ? Tu ne crois pas ? » dit Sarine tout en poussant un double soupir entre ses deux paires de lèvres.

« Comme si tes insultes avaient une quelconque importance à mes yeux, Sarine. »

Mais il était néanmoins un peu agacé. Il fit quelques pas sur le côté, mettant ensuite un peu de distance avec Sarine avant que celle-ci ne se décide complètement à le rejoindre. Bon bon bon ! Elle était heureuse de voir que Waram allait bien. Elle avait été terriblement inquiète.

Mais c’était plus de peur que de mal, c’était donc une bonne chose. Ah … Oui, elle était vraiment soulagée, vraiment soulagée. Elle se répétait cela dans le crâne jusqu’à finir par dire au bout d’une bonne demie-heure de marche :

« Waram, il faut que tu fasses une pause, ça sera parfait pour ton corps. »

« Mais non, mais non, une demie-heure, ce n’est rien. J’ai juste un peu faim. Je vais manger quelques fruits et baies, normalement, elles sont comestibles, non ? »

« Je n’en sais trop rien à ce sujet. Mais il vaut mieux ne rien manger de ce qui est extérieur, surtout si nous n’avons aucune donnée à ce sujet. »

« T’es vraiment pas maline, tu sais ? Ce n’est pas si dangereux. Regarde, je vais le faire dès maintenant et ensuite, tu comprendras que … »

« J’AI DIT NON WARAM ! COMPRIS ?! »

Elle avait poussé un double grognement alors que l’adolescent avait cherché à grimper à un arbre pour prendre quelques baies. Il tomba sur les fesses, surpris avant de se tourner vers elle. HEY ! Elle avait un problème ou quoi ? Il voulait qu’elle l’aide ? Car il pouvait facilement lui régler son compte si c’était ça qu’elle désirait !

« Première et dernière fois que tu fais ça, Sarine. On ne risque rien à manger quelques fruits sauvages ! Surtout si je les prends en hauteur ! T’es complètement débile ! »

« T’as pas vu ton état pour dire ça ! T’as pas l’air de saisir qu’en temps normal, je te laisserais manger tout et n’importe quoi mais là, si tu te chopes une maladie, on ne pourra pas te soigner ! ALORS NON ! TU NE MANGES PÄS DE COCHONNERIES ! »

« Mais je suis pas ton fils ! T’es pas mon ange gardien ! T’es juste une foutue armure-pokémon ! N’oublie pas ta position, compris ? Car j’aimerai pas avoir à me répéter à ce sujet, c’est clair ? Non mais je vous jures, c’est n’importe quoi ! VRAIMENT ! »

« Je suis ton ange gardien, je suis ta protectrice et je fais tout pour que tu sois en … »

« Mon ange gardien ? On parle de celle qui m’a abandonné en plein combat ? Non merci, je crois que j’ai eut ma dose de ta protection. »

« Je … Je … T’es vraiment qu’un pauvre imbécile, Waram. Vraiment le roi des idiots ! Non, peut-être même le dieu des idiots ! »

« Alors chouette, ça me fera au moins un titre que je possède puisque celui de gagnant du tournoi m’a été volé par celle en qui j’avais le plus confiance ! »

Et il continuait de remuer le couteau dans la plaie ? Elle avait fait une erreur. Elle le reconnaissait. Il n’avait pas besoin de continuer ça ! Il n’avait pas besoin d’en dire plus hein ? Cet idiot ! Cet idiot continuait de la faire souffrir, juste par principe. Juste parce que ça l’amusait. Juste parce qu’il devait trouver ça amusant de la voir dans un tel état, non ? Idiot ! C’était juste un idiot ! Un vrai idiot ! Rien qu’un idiot ! Qu’il se débrouille seul.

Elle commença à s’éloigner, jetant juste un regard derrière elle pour voir comment Waram se débrouillait. Il était toujours debout mais parfaitement immobile. Quoi ? Elle l’avait traumatisé par ses paroles ? Ou alors, est-ce qu’il réfléchissait à ce qu’il avait dit ?

« Waram, arrêtes donc de te concentrer sur ça, ça ne marchera pas. »

Aucune réponse de l’intéressé ? Est-ce qu’il boudait ? Si c’était le cas, c’était terriblement immature de sa part, est-ce qu’il s’en rendait compte ? Pfff. Qu’est-ce qu’il avait encore ? Elle se rapprocha de lui, venant donner un petit coup de tête dans le genou de Waram.

« Aller, Waram ! Il faut que l’on bouge, toi et moi. On a mieux … »

Elle s’arrêta dans ses propos, voyant l’adolescent qui tombait en avant. Hein ? Quoi ? Qu’est-ce que … WARAM ! Elle se rapprocha aussitôt de son corps, le poussant de ses têtes pour le faire tourner sur le dos. Pourquoi est-ce qu’il transpirait autant ? Et pourquoi il respirait aussi bruyamment ? Mais mais mais … Qu’est-ce qu’il avait ? WARAM !

« Waram ! Réponds-moi, s’il te plaît ! »


Mais rien à faire, comment est-ce ce possible ? Qu’est-ce que ça veut dire ? Waram n’allait pas bien ! Pas bien du tout ! Il était dans un sale état ! Ce n’était pas normal, pas du tout ! Pourquoi est-ce qu’il faisait cela ? Il voulait l’inquiéter inutilement ou quoi ?

« Ce n’est pas drôle de me faire peur comme ça, Waram. Je n’apprécie pas ce genre d’humour, je tiens à te le rappeler, compris ? Alors arrêtes-ça ! »

Mais … non. Waram ne parlait plus. Ses blessures, elle en était certaine. Waram avait été infecté à cause de ses blessures. Et maintenant, si elle ne trouvait pas l’endroit de la carte, autant dire que Waram était foutu ! Elle ne pouvait pas se le permettre !

« Waram … Waram … Waram … Allez, Waram, ce n’est pas drôle du tout. Je n’aime pas cet humour, tu le sais parfaitement hein ? S’il te plaît, Waram, arrêtes ça. Je ne trouve pas ça amusant de ta part, je ne suis pas faite pour ce genre d’humour ! »


Elle bafouillait, cherchant à le soulever pour le mettre sur son dos. Elle devait trouver un endroit où se rendre et vite. Elle devait trouver et vite et …

« GRAAAAAAAAAAAAAAAAAAH ! »

Non ? Sincèrement ? Maintenant ? L’une de ces têtes se tourna vers l’origine du cri, la forçant à voir qui s’adressait alors à elle. L’ours … C’était le fameux ours bleu du Tibet. Il était là ? Il voulait sa revanche sur Waram ?

« Si tu t’approches de lui, je te conseilles d’être prêt à risquer ta vie. Je ne te ferais aucun cadeau, est-ce bien clair ? J’aurais aucune pitié pour toi. »

Et elle allait le lui prouver dès maintenant. L’aura ténébreuse autour de son corps s’était accentuée, signe qu’elle n’était pas d’humeur à plaisanter. Si ce n’était que ça … Si ce n’était qu’un simple animal, elle n’aurait alors aucune pitié pour lui.

« GRAAAAAAAAAAAH ! GRAH ! »

L’ours voulait quoi ? Pourquoi il faisait demi-tour avant de se mettre à quatre pattes. Il les regardait avant de reprendre sa route mais … il se stoppa à quelques mètres, poussant un autre grognement. HEY ! Il voulait quoi ? C’était aussi simple que ça ?

« Ne me dit pas que tu veux que je te suives ? Pourquoi je le ferais ? C’est à cause de toi … »

A cause de lui que Waram était dans cet état. Mais peut-être était-ce justement pour s’excuser ? S’excuser ? Un animal ? Pourquoi pas. Elle n’avait plus rien à perdre de toute façon. Elle commença à suivre l’ours avant de dire :

« Si c’est un piège, je ne te ferais aucun cadeau, est-ce bien compris ? »

« Graaaaaaah ! Gra … greuh … graaaaaaah. »

Voilà qu’elle conversait avec un animal sauvage. Pas sûr qu’il la comprenne mais comme elle était une armure-pokémon, peut-être qu’elle avait ses chances ? De toute façon, elle n’avait pas trop le choix. Et si par malheur, l’ours tentait de la manipuler …

« Je te le ferais payer très cher, vraiment très cher. Tu le regretteras pour le peu d’existence qu’il te restera de toute façon. Où est-ce que tu nous emmènes ? »

L’ours ne chercha pas à grogner. Il avait une mission ou quoi ? Pour l’inciter à le suivre ? Et cela dura une bonne demie-heure, jusqu’à l’emmener à ce qui semblait être un terrain dégagé. Dans la montagne, c’était rare et la vue était magnifique comme le précipice et …

« AH ! NE ME DIT PAS QUE TU COMPTES … »

« GRAAAAAAAAAAH ! GRAAAAAAH GRAAA GRAAAAA ! »

Non ? Qu’elle se calme ? Et pourquoi ça ? Qu’est-ce qu’il avait à lui montrer de si important pour qu’elle arrête de crier ? Elle baissa les yeux, voyant alors ce que l’ours voulait lui montrer. Comment était-ce tout simplement possible ?

« Mais c’est quoi ça ? On dirait un temple. »

Ce n’était pas un temple pour une divinité … mais ça ressemblait à un monastère. Un monastère très différent de ce qu’elle avait imaginé. Pourquoi ? Qu’est-ce que l’ours avait à gagner en lui montrant ça ? C’est juste … effarant.

« Ne me dit pas que tu comptes m’emmener chez les humains pour que Waram se fasse soigner ? Pourquoi est-ce que … »

L’ours continua à ne pas lui répondre, faisant quelques pas pour descendre la côte et trouver un chemin l’emmenant en bas du précipice. Mais les prochaines minutes furent pour ce chemin. C’était bien l’ours qui était en train de la guider jusqu’au monastère.

« Je ne comprends plus rien dans toute cette histoire, moi. Pourquoi ? »

« Oh, des visiteurs ? C’est bien étrange, non ? »

Une voix masculine qui se fait entendre. Sans même s’en rendre compte, elle était arrivée jusqu’à ce monastère. Waram avait besoin absolument de soin mais elle pouvait apercevoir deux hommes qui s’affrontaient en utilisant uniquement les mains d’un côté, les pieds de l’autre. Qu’est-ce qu’ils faisaient ? Et qui avait parlé ?

« Je suis là, à votre droite, armure-pokémon d’argent du Diamat. »

A sa droite ? Elle observa l’être qui s’adressait à elle. Ah oui, en position de méditation, jambes croisées avec le pied par-dessus le genou de l’autre jambe. C’est étrange mais elle se sentait en pleine confiance ici. Et l’ours bleu du Tibet ? Il poussa un grognement.

« Oui, oui, tu peux aller la voir. Elle veut te féliciter … et te réprimander pour ce que tu as fait. Attention à toi, cela risque de chauffer »

Pendant un bref instant, Sarine avait cru entendre un petit gémissement plaintif de la part de l’ours bleu qui s’enfonça dans le monastère, sans un regard derrière lui. L’ours pouvait se balader comme ça ? Sans aucun problème ? Ah ouais ?

« C’est normal que cet ours puisse faire ça ? Comme si ça ne dérange personne ? »

« Ca l’est mais je ne pense pas que ça soit la première préoccupation, n’est-ce pas ? Si vous voulez bien me suivre, on va se faire reposer Waram et le soigner. »

« Merci bien et … COMMENT VOUS CONNAISSEZ SON NOM ?! »

Elle avait aussitôt ouvert la bouche, prête à cracher des flammes mais l’homme s’était redressé, les deux autres arrêtant de se battre. Aussitôt, il reprit d’une voix calme :

« Tout simplement car nous vous attendions. Vous avez mis plus de temps que prévu mais je pense que la rencontre n’était pas prévue à la base. »

« Vous êtes ;.. ceux que … Waram doit retrouver ? Nous sommes arrivés ? » demanda Sarine avec inquiétude et une pointe de soulagement. Vraiment ? C’était enfin fini ? Elle pouvait alors souffler un peu ? C’en était terminé ? Enfin ? Hahaha. Oui, ça l’était … Elle s’écroula au sol, le corps de Waram roulant au-dessus d’elle. C’était enfin terminé. Elle avait réussi son objectif. Waram était en sécurité ici. Oui …

« Hum ? Est-ce qu’elle se serait évanouie ? A cause de tous les efforts à accomplir ? »

« Qu’est-ce que l’on fait ? Je pense qu’elle va arriver pour nous sermonner si nous ne l’emmenons pas tout de suite se faire soigner. »

« C’est mieux qu’on se dépêche. Je n’ai pas envie de l’entendre nous dire ça. »

Voilà que les trois hommes étaient maintenant réunis, l’un soulevant Waram, l’autre Sarine tandis que le troisième allait tout simplement récupérer le sac de l’adolescent. Bon bon bon, puisqu’il en était ainsi, ils allaient lui trouver un coin tranquille où il pourrait se reposer.

Sanphinoa … Il pensait encore à elle, n’est-ce pas ? Il pensait à son corps chétif et menu, couché dans le lit de l’infirmerie. Il pensait à son corps … si frêle. Il pensait à l’adolescente qui était tout simplement … non.
Où est-ce qu’il se trouvait ? Pourquoi il pensait à ce village en flammes dont elle lui avait parlé avant qu’ils ne se disputent ? Après qu’ils soient revenus tous les deux du voyage en Afrique ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi il entenait les cris ? Pourquoi est-ce qu’il imaginait Sanphinoa comme ça ?
Qu’est-ce qu’il avait à gagner à rêver de tout ça quand cela la concernait elle et non lui ? Vraiment ? C’était … juste … Ah. Même dans ses rêves, il arrivait à se plaindre d’elle. Mais comment c’était possible ? Pourquoi est-ce qu’il avait un rêve lucide ?

« Il serait peut-être temps de te réveiller, Waram, chevalier-pokémon d’argent du Diamat. »

Une voix féminine qui s’adressait à lui puis un grognement caractéristique, qu’il avait reconnu aisément comme celui de l’ours bleu du Tibet ! Il rouvrit ses yeux, se redressant tout en poussant une longue complainte de douleur .

« MAIS AIIIIIIIIIIIIIIIIE ! Pourquoi est-ce que ça fait aussi mal ? »

« Car les onguents font effet sur tes plaies et les purifient. Tu n’étais pas obligé de te relever aussi vite, surtout si c’est pour rouvrir tes blessures. Ne te force pas pour le moment. Reste tranquille et conscient, bien sagement, d’accord ? »

Il voulait surtout savoir pourquoi il était dans ce qui semblait être un bâtiment. Et puis, il remarqua les deux têtes de l’armure-pokémon du Diamat. Les deux têtes qui le fixaient ardemment mais surtout avec une profonde inquiétude :

« Co… Comment est-ce que tu vas, Waram ? »

« J’ai connu mieux mais où est-ce que je suis ? J’en ait strictement aucune idée, tu peux me le dire, Sarine ? Je ne connais pas cet endroit. »

« GRAAAAAAAAAAAAH ! » poussa l’ours à quelques mètres de la droite de Waram, celui-ci sursautant, tombant du lit de fortune sur lequel il avait été emmené. Il se redressa en criant à la mort, désignant l’ours :

« Mais qu’est-ce qu’il fait là, lui ? Je peux savoir ? Puis, je … »

« Euh, il nous a emmenés jusqu’ici. Je crois qu’il est de notre côté. Ou alors, c’est l’animal de compagnie de cet endroit. Mais Waram, c’est là où voulait nous emmener la principale de l’école de Gliros ! Si ce n’est pas un coup du sort, je ne sais pas ce que c’est … »

« Tout simplement des pouvoirs psychiques, rien de plus, Waram. Je suis satisfaite de voir que l’adolescent promis est aussi vivace que prévu. Je ne vois pas ce qu’elle aurait gagné à me mentir de la sorte sinon. » déclara une voix féminine.

« La principale ? Elle est de retour ?! »

Il avait entendu cette voix féminine avec autant d’assurance que celle de la principale. Où est-ce qu’elle se trouvait ? Pourquoi est-ce qu’il ne la voyait pas ? Et il y avait trois hommes qui le regardaient étrangement ? Où est-ce qu’il se trouvait, purée ? Il n’en avait aucune idée et c’était ce qui l’enrageait le plus !

Laisser un commentaire