Chapitre 2 : Rôdeuse

ShiroiRyu
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Chapitre 2 : Rôdeuse

« Ryusuke ? Ryusuke ? Tu es déjà prêt ? »

« Je pars à l’école dès maintenant. Bonne journée à vous deux. »

« Bonne journée à toi aussi. Fais quand même attention à ne pas créer trop de troubles. »

C’était plutôt l’inverse. Il voulait les éviter à tout prix mais ils venaient toujours le frapper de plein fouet. Il essayait pourtant de ne pas tomber dedans mais voilà, il fallait toujours que ça ne se passe pas comme prévu. Pour ça qu’il n’aimait pas toutes ces choses. Au lycée, quelques élèves regardèrent sa jambe. C’est vrai : malgré l’antidote, cela ne voulait pas dire qu’il était complètement guéri. La plaie crée par le dard était toujours présente.

« On dirait qu’il a été blessé mais qui aurait pu faire ça ? »

« Quelqu’un du lycée ? Il paraitrait que parfois, certains l’attendent sur le chemin pour tenter de l’affronter. Bon, généralement ça finit très mal pour eux. »

« Arrête de raconter des bêtises, tu sais aussi bien que moi que ce n’est pas un humain qui aurait pu le blesser quoi. AH ! Il nous regarde ! »

Les deux élèves s’enfuirent lorsqu’il posa ses yeux sur eux. Ils n’avaient pas totalement tort : sa blessure n’était pas la cause d’un humain mais d’un pokémon. Il fronça les sourcils, poussant un léger soupir. Normalement, aujourd’hui, tout devrait être calme, très calme.

D’ailleurs, lorsqu’il fut installé à sa table pour les cours, il était encore songeur. Ah ! Bon, ce n’était pas le moment de penser à toutes ces imbécilités. Il avait mieux à faire, beaucoup mieux de toute façon. Quant au fait d’écouter les cours, il s’en fichait pas mal. Ce genre de connaissances, il les possédait déjà. Ah ! Tenant un crayon en main, il s’était mis à dessiner la première chose qui lui traversait l’esprit.

« Ryusuke ? Quel est le nouveau type de pokémon qui fut découvert récemment ? »

« Le type acier. » déclara l’adolescent, sans réellement conviction, reprenant ensuite : « On peut aussi rajouter le type ténèbres. »

« Ahem. Réponse fausse, Ryusuke. Ces deux types existent déjà quelques temps. Je voulais bien entendu parler du type fée. S’il te plaît, concentre-toi plus. »

« Hey, mais attendez, Ryusuke était occupé à dessiner ! »

« De quoi est-ce que je me mêle ? » rétorqua l’adolescent en émettant un grognement, se levant subitement. Plus que le fait qu’on le dérange, c’était bien la mauvaise réponse qui l’énervait. Il rétorqua : « Je vais aller à l’infirmerie. Je ne me sens pas bien. »

« Ryusuke, retourne en place. Tu m’as l’air d’aller très bien. Fais-le maintenant. » déclara le professeur mais l’adolescent était déjà parti, délaissant ses affaires. Il en avait strictement rien à foutre de ce que pensait le professeur. S’il avait décidé ça, il n’allait pas le forcer, c’était aussi simple que ça, que ça lui plaise ou non à ce professeur. Puis quoi encore ?

« Hein ? Euh ? Mais il a oublié ses affaires. »

« Laissez-le, je vais devoir le signaler pour sa conduite. Rangez juste ses affaires, qu’il puisse les récupérer quand il reviendra. Reprenons les cours. »

Le plus étrange pour tout le monde, c’était bien la réaction exagérée de l’adolescent. Ils n’étaient pas habitués à ce qu’il se comporte de la sorte, surtout en classe. Pendant qu’une lycéenne rangeait ses affaires, elle regarda ce qui se trouvait devant ses yeux :

« Hey … mais c’est un Tarsal ? C’est vrai ? Depuis quand est-ce qu’il s’intéresse aux pokémon ? Dites, vous le saviez-vous ? »

« Hum ? Un pokémon ? Ryusuke ? Qu’est-ce que tu racontes ? Attends, ah oui ! C’est bien un Tarsal. Et il est plus que bien dessiné. Mais c’est quoi ces lignes sur sa robe ? »

« S’il vous plaît, je vous rappelle que vous êtes tous en classe ! «

Le professeur réclama l’ordre et le silence, la lycéenne finissant de remettre correctement les affaires de Ryusuke. L’adolescent, les mains dans les poches, se promenait dans les couloirs. A cette heure-ci, il n’y avait personne et de toute façon, si quelqu’un le voyait, il lui dirait la stricte vérité : il était parti pour aller à l’infirmerie car il ne se sentait pas bien. Vraiment ? Oui, il allait mal. Depuis qu’il s’était levé, il n’avait qu’un visage en tête : cette Tarsal. Il ne savait pas d’où elle venait et pourquoi elle se trouvait dans la forêt hier. Tout cela était un mystère qu’il ne voulait pas résoudre mais en même temps, s’il avait décidé de l’ignorer, il continuera de réfléchir à tout ça. Il en avait déjà marre.

« Qu’est-ce que ça veut dire ? » se dit-il subitement, se retournant aussitôt.

Il avait ressenti une présence dans son dos. Non pas une présence malsaine mais quelqu’un était en train de le regarder. Quelqu’un était en train de l’espionner !Il en était sûr et certain ! D’où ça venait ? A gauche ? A droite ? Par la fenêtre ? Il se dirigea vers celles-ci, observant les arbres. Non, il n’y avait rien du tout.

« Je crois que j’ai vraiment besoin de repos en fait. »

C’était devenu plus qu’une évidence en fin de compte. Pénétrant dans la salle de l’infirmerie, il s’apprêtait à dire qu’il venait se reposer mais cela ne servit à rien. Il n’y avait personne. Vraiment, il en avait assez là. Il s’installa sur un lit, se mettant sous les couvertures avant de retirer ses lunettes. Fermer les yeux et se reposer.

« En fin de compte, je crois que j’ai eu ma dose d’ennuis rien que pour cette matinée. »

Se parler seul le réconfortait bien qu’il n’osait pas l’avouer. Ça lui permettait d’entendre sa voix et d’être sûr qu’il n’était pas devenu sourd. Un réconfort comme un autre. Il commença à s’endormir peu à peu mais se redressa subitement.

« J’en suis sûr et certain. On me regarde ! Qui est-ce ?! »

Il chercha ses lunettes, les retrouvant. Il avait bien installé le rideau autour du lit de l’infirmerie, pour montrer qu’il ne voulait pas être dérangé. Une ombre ? Derrière le rideau ! Et cette ombre, il la reconnaissait parfaitement ! Il tira subitement sur le tissu, dévoilant la Tarsal à la corne verte ! Qu’est-ce que ça voulait dire ?

« Qu’est-ce que tu fais là ? Disparais ! Maintenant ! »

Hein ? Mais, elle … elle voulait juste le remercier pour hier. Elle n’avait pas pu car elle devait partir alors elle avait décidé de le suivre. Elle savait qu’il ne fallait pas rentrer chez les autres personnes, dans les bâtiments alors, elle n’avait rien fait. Elle était juste restée là, devant la fenêtre, pendant qu’il dormait, pour l’observer. Puis ensuite, elle s’était cachée, plusieurs fois, en voyant qu’il partait seul, tous les matins, sans personne avec qui il discutait.

« Allez ! Zou ! Du balai ! Je ne veux pas te voir ! Du vent ! »

Mais elle ne voulait pas partir ! Elle posa ses petites pattes sur la fenêtre puis se téléporta subitement, Ryusuke poussant un cri de surprise. De la téléportation ! Elle ne comprenait pas ce qu’il venait de lui dire, c’est ça hein ? ZOU ! NON ! NON ET NON !

« Mais c’est quoi ce boucan ? Qui est-ce qui crie dans l’infirmerie pendant que je ne suis pas là ? Il ou elle a intérêt à avoir une bonne raison ! »

Une autre voix ? Elle se téléporta une nouvelle fois, disparaissant complètement de la vue de l’adolescent, le laissant seul avant que la porte ne s’ouvre à la va-vite, laissant rentrer une femme d’une trentaine d’années, portant une blouse blanche ouverte, un pull rouge et un pantalon noir. Elle avait des cheveux auburn un peu frisé et quelques taches de rousseur.

« Ryusuke ? Toi ici ? Vraiment ? »

« Il y a une Tarsal ! Il y a vraiment une Tarsal ! Elle se téléportait ! »

« C’est bien la première fois que tu viens de ton plein gré. D’habitude, tu refuses que l’on te soigne, même quand tu t’écorches le genou en sport et … hein ? »

Elle s’arrêta dans ses propos, écoutant ceux de Ryusuke. Qu’est-ce qu’il racontait donc ? Une Tarsal ? Elle s’approche de la fenêtre, l’ouvrant subitement avant de regarder à gauche et à droite. Non, rien du tout. Pourtant, il était en sueur.

« Attends un peu, Ryusuke. Je crois que tu as vraiment besoin de repos. Je vais appeler tes parents, ça sera bien mieux. Tu divagues. »

« Mais je vous jure que je l’ai vue ! Pourquoi est-ce que l’on ne me croit pas ? »

Elle plaça une main sur son front, prenant sa température. Le voir aussi faible avait quelque chose d’étonnant et surprenant, elle devait l’avouer. Ce n’était pas dans les habitues de Ryusuke de se montrer sous un autre jour.

« Je vous le jure ! Ah ! Mais pourquoi est-ce que personne ne la voit ? »

« Je ne pense pas que tu mens mais elle est partie. Je sais ce que je vais faire. Prends ça. »

Un verre d’eau, une gélule et voilà que le garçon buvait en respectant sagement les paroles de l’infirmière. Quelques minutes plus tard, il sombra dans un profond sommeil. Lorsqu’une main se posa sur son épaule, il put voir le visage de sa mère, inquiète pour lui.

« Ryusuke ? Le lycée nous a appelés, ton père et moi. Il paraîtrait que tu étais malade. Nous sommes venus aussi vite que possible. »

« Je pense qu’il a eu quelques stress récemment. J’ai entendu dire qu’il avait encore subit une bagarre récemment et à force, cela a dû lui monter au crâne. » déclara l’infirmière.

« Mais je n’ai rien fait du tout ! Ce n’était pas moi qui ai fait ça ! »

« C’est pour ça que j’ai dit « subir » et non « provoquer » Ryusuke. Je sais très bien que tu n’es pas capable de vouloir chercher les ennuis, ce sont eux qui viennent à toi. »

Ce n’est pas faux. Il devait le reconnaître. Mais quand même, il n’avait pas rêvé ! Il tenta de se relever, gémissant un peu avant de soupirer. Pfiou, il se sentait mal avec toute cette histoire maintenant, très mal.

« Est-ce que je peux rentrer maintenant ? »

« Seulement si tu me dis mademoiselle … ? »

« Mademoiselle Vixia. » marmonna l’adolescent. Elle adorait se moquer de lui quand il ne venait pas se faire soigner. Mais elle n’était pas méchante du tout, avec ses grands yeux bleus. C’est d’ailleurs cela qui attirait quelques garçons du lycée chez elle, pour qu’ils puissent se faire soigner. Elle eut un petit sourire avant de dire :

« Tu peux rentrer. Si tu veux, tu peux aller chercher tes affaires ou alors un élève ira te les emmener. A toi de voir. »

« Je vais aller les chercher, il n’y a pas de problèmes. C’est sur le chemin. »

Il n’avait pas que ça à faire. Il vint dire à ses parents qu’il n’allait pas perdre plus de temps à ça, retournant en salle de classe. Ses parents étaient quand même derrière lui alors qu’il toquait à la porte. Hum ? Il avait dormi combien de temps ? Car il n’entendait personne ou presque. Ouvrant la porte, il remarqua que la classe était vide, complètement vide.

« Oh ! Ryusuke ? Tu vas mieux ? »

Une voix féminine. Il se tourna vers la personne qui venait de lui adresser la parole, lui faisant un sourire tendre. Hum. Il connaissait son nom puisqu’elle était dans sa classe mais sur le moment, il ne s’en rappelait pas du tout.

« J’allais demander ton adresse au secrétariat pour te ramener ton sac et tes affaires. J’ai aussi quelques notes pour toi, comme ça, tu n’auras rien loupé des cours. Mais tu vas mieux ? »

Encore aucune réponse de sa part. De quoi est-ce qu’elle se mêlait ? Cette fille, il la connaissait bien. Déléguée de la classe mais aussi présidente du conseil des élèves, rien que ça. Il n’avait même pas envie de la détailler et AIE !

« Ryusuke ? Tu peux quand même dire merci à ton amie. »

« Ce n’est pas mon amie, je ne la connais pas plus que ça. »

« Ce n’est pas une raison pour ne pas la remercier. Et je me doute que tu n’aies pas une amie aussi jolie que ça. Merci, jeune fille. J’espère que mon fils n’est pas trop turbulent en classe. »

Voilà que son père répondait après sa mère à cette élève. Il récupéra son sac de façon assez sèche, déclarant qu’il allait les attendre à l’entrée du lycée. Interloqués, les deux adultes et la lycéenne le regardèrent s’éloigner, n’osant rien lui dire.

A l’entrée du lycée, il pouvait remarquer qu’au final, c’était juste la pause de midi. Bah ! Il ne sentait pas dans son assiette aujourd’hui, il devait l’avouer mais pas au point d’être aussi faiblard que ça hein ? Positionné devant la double porte du lycée, il s’adossa contre un mur, patientant. Il espérait que ses parents n’avaient pas la causette avec cette lycéenne.

« Elle s’appelle comment ? Déléguée, déléguée. Non. Présidente du conseil des élèves, oui, oui. C’est un nom simple pourtant ! »

Mais non, il n’y arrivait pas. Demain, il verrait. Pas que ça l’intéressait mais s’il fallait mettre les points sur les i, il le ferait. Qu’elle ne se mêle pas de sa vie privée, il fera de même. De toute façon, qu’est-ce qu’il en avait réellement à faire de tout ça hein ?

« Tarsal ? » murmura une voix sur la droite. NON !

Il avait sursauté, tremblant de tout son être. Il n’avait pas rêvé hein ? Pas en entendant cette voix hein ? Il avait juste ! Non ! Il ne devait pas tourner son visage mais il ne pouvait pas s’en empêcher. Au pied d’un arbre, derrière le tronc de celui-ci, une ridicule petite créature était en train de le regarder, inquiète et soucieuse.

« DISPARAIS ! DISPARAIS ! NE VIENS PAS ! »

Hors de question ! Il le refusait ! Il commença à courir à toute allure, n’écoutant pas les cris de ses parents qui étaient sortis du hall du lycée, accompagnés par la présidente des élèves. Il s’était mis à courir, courir, courir, sans même chercher à s’arrêter.

« Arrête de me suivre ! Ce n’est pas compliqué pour autant ! »

Il ne se retourna pas. Il ne devait même pas savoir si cette créature le suivait ou non ! Qu’elle débarrasse le plancher et ne vienne plus l’embêter ! Il ne voulait pas qu’elle le suive ! Il continua de courir sur le chemin, quittant ce dernier pour traîner dans l’herbe, se cassant la figure une fois, tachant ses habits. Non, non et non ! Il ne voulait pas !

Où est-ce qu’il allait ? Où est-ce qu’il se trouvait ? Il ne savait pas ! Jusqu’elle le lâche, rien de plus ! Qu’elle l’ignore et arrête de le suivre ! Pourtant, il entendait encore la voix de la Tarsal, celle-ci résonnant parfois dans sa tête. Pouvoir psychique ! Elle utilisait ces derniers !

« Elle ne pourra pas me suivre ici, j’en suis certain. »

Ses capacités de raisonnement et de réflexion faiblissaient à vue d’œil. Il le sentait parfaitement. Normalement, il se doutait qu’elle n’aurait aucun mal à le poursuivre mais là, pour le moment, il avait fini par trouver une écurie abandonnée.
L’odeur du vieux foin à moitié usagé empesta ses narines mais il ne s’en préoccupa pas. Caché derrière une parcelle de bois, il jeta un bref regard vers l’entrée de l’étable. Elle n’était plus là hein ? Elle avait fini par abandonner la poursuite ? Quelque chose lui tira sur la jambe alors qu’il faisait un mouvement de la main :

« Pas maintenant, Tarsal. Tu ne vois pas que je tente de … »

Gloups. Il déglutit, espérant rêver. Lorsqu’il se tourna pour descendre son visage, il le déposa sur une petite bouille inquiète. Un hurlement strident sortit de ses lèvres avant que son corps ne s’affaisse, tombant évanoui sur le sol.

« Tarsal ? Tarsal ? Tar tar ? Tarsal ? »

Qu’est-ce que ça voulait dire ? Qu’est-ce qu’elle avait fait de mal ? Elle avait pu lire la terreur dans le cœur de l’adolescent, mais aussi de la rage et de la colère. Elle avait senti qu’il lui voulait du mal sans pour autant l’accomplir, tout cela parce qu’il n’avait pas ressenti la même chose chez elle. Elle ne comprenait pas.

« J’ai entendu un cri ! Il doit être par ici ! Mon Caninos ne peut pas se tromper ! »

« CANINOS ! NOS NOS ! WOOF ! »

Elle devait disparaître ! Et c’est ce qu’elle fit en se cachant dans un coin reculé … mais après avoir emmené l’adolescent en sécurité, adossé à un mur et bien visible pour tous. Elle ne comprenait pas pourquoi il était horrifié par elle mais elle n’avait aucune envie de le faire souffrir. Peut-être qu’elle s’était montré un peu insistante à vouloir se présenter devant ses yeux ? Et pas forcément dans les meilleurs moments ? Elle ne savait pas, elle était juste un peu triste. C’est ça. Elle était triste de la réaction de l’adolescent.

« Il est là ! Mais qu’est-ce qu’il fait ici ? »

« Depuis hier, c’est la tourmente en ce qui le concerne. Si je suis venu vous chercher, c’est pour parler de lui. Nous allons le ramener chez vous et je vous expliquerai tout en chemin. Brave Caninos, brave Caninos. »

« WOOF WOOF ! CANINOS ! CANI ! » s’exclama le pokémon chiot alors que le corps de Ryusuke était soulevé par son père, sa mère inquiète se trouvant à côté de lui. Non-loin, le même policier qu’hier était présent ainsi que la présidente des élèves.

« Depuis hier, vous me dites ? Mais qu’est-ce qui s’est passé exactement ? »

C’était qui cette fille ? Pourquoi est-ce qu’elle regardait en sa direction ? Elle était cachée dans le foin. Elle était invisible ! Disparue ! Personne ne pouvait le voir. Elle en était sûre et certaine mais … elle avait l’impression qu’elle la voyait.

« Attendez-moi, je viens vous aider ! » s’exclama subitement la jeune demoiselle avant de retourner auprès des trois adultes et du fidèle compagnon canin crachant des flammèches de joie d’avoir fait un excellent travail en tant que limier.

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