Chapitre 28 : Le retour de la démone

ShiroiRyu
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Chapitre 28 : Le retour de la démone

« La terre ferme. J’ai presque envie de l’embrasser. »

Il avait dit cela avec anxiété alors qu’il descendait le premier du bateau dans lequel ils étaient montés pendant plusieurs jours. Pfiou ! Aller ! C’était fini ! Terminé ! Plus aucun problème à l’horizon ! Plus du tout ! SUPER ! Enfin libre ! Il allait pouvoir courir et gambader comme un petit fou et …

« Tery, l’air ahuri que tu as sur ton visage est vraiment pathétique. »

« Hein quoi ? Oh non ! Manelena, ne me regardes pas quand je suis heureux ! »

« Je ne peux pas m’en empêcher car tu es tellement ridicule et pathétique … »

« Hey … Hey … Quand même. Ne soit pas aussi méchante, s’il te plaît hein ? Surtout si c’est parfaitement inutile. » bredouilla le jeune homme aux cheveux bruns tandis qu’il regardait les autres descendre, un par un. Manelena fut d’ailleurs celle qui descendit après lui.

« Je suis méchante seulement si cela s’avère nécessaire. Dans ton cas précis, la question ne se pose même pas, loin de là. »

Il termina par hausser les épaules de dépit, poussant un profond soupir. Vraiment, avec de telles paroles, il était censé prendre comment toute cette histoire ? Enfin bon, l’heure n’était pas aux réflexions absurdes de la sorte. La voix de Royan se fit entendre :

« Veuillez me suivre, vous tous. Nous ne devons pas nous séparer pour le moment. »

« Car sinon, on va encore avoir des problèmes ? Même dans Traslord ? »

« C’est exactement ça, Clari. Surtout si Tery et Manelena sont en liberté. Veuillez m’accompagner tous les quatre, je ne veux pas causer plus de troubles que nécessaire. Ce qui est déjà bien problématique à l’heure actuelle. »

Problème, problème, problème … Que ce mot en bouche. Mais bon, à force de le dire, c’est normal que les autres prononcent pareil. Il attendit qu’Elen descende du bateau, ainsi que Clari avant de prendre la main de la femme masquée.

« Je vais vous emmener dans un endroit en sécurité. Normalement, nous … »

« Normalement, non, Royan. Il y a de très grandes chances que les membres haut-placés de ton royaume ne laissent pas passer le fait que tu sois avec les deux personnes les plus recherchées dans ce monde. Je t’accompagne mais si tes soldats me menacent … ou menacent Tery, je n’hésiterai pas à me battre et à les tuer. »

« Le message est très bien passé, Manelena. »

Royan avait gardé un calme olympien malgré les dires de la femme aux cheveux argentés. Tery, quant à lui, ne pouvait s’empêcher de sourire discrètement. Elle avait bien précisé que si quelqu’un s’en prenait à lui aussi … Ce quelqu’un ne serait certainement plus vivant quelques temps après. Enfin, il pardonnait trop facilement à Manelena. Il avait déjà oublié ce qui s’était dit dernièrement entre eux deux. Rien que ça …

Le prince commença à faire quelques pas, le reste du groupe le suivant sans un mot. Tery restait anxieux, le prince n’étant bien sûr pas seul maintenant. C’était ça … le gros souci. Il n’était pas seul. Des soldats l’avaient attendu, signalant qu’ils allaient l’emmener jusqu’à leur capitaine pour ensuite l’emmener en sécurité.

« Qu’est-ce que ça … veut dire, prince Royan ? »

Le capitaine s’était levé aussitôt en remarquant Manelena et Tery. Il sortit son arme, une épée tout ce qu’il y avait de plus basique, la pointant vers Manelena. Celle-ci émit un grognement, commençant déjà à faire apparaître son armure.

« Assez ! Capitaine ! Veuillez abaisser et rangez votre arme ! Maintenant ! »

« Mais prince Royan, ces deux personnes sont … »

« Exécution ! Que je puisse m’expliquer ! Avant de juger ces deux personnes. »

« Sauf votre respect, prince Royan, nous ne pouvons pas les laisser se promener librement dans la ville. Cela risque de causer beaucoup d’émules parmi les soldats, surtout avec ce qui s’est passé dernièrement pendant la guerre entre les cinq royaumes. »

« Est-ce que je peux m’exprimer ou vous comptez encore couper la parole à votre prince ? » répliqua sèchement le prince alors que le capitaine bafouillait quelques mots.

« Bon, ça veut tout dire par contre … Tery, tu m’accompagnes. Toi et moi, on va se promener. Elen, tu n’as aucune objection, n’est-ce pas ? Pareil pour Clari. »

« J’en ai une. Pourquoi est-ce que Tery devrait t’accompagner ? »

« Car lui comme moi créons des problèmes visiblement. On va juste se promener dans la ville, rien d’autre. Royan, est-ce que tu as une preuve que nous t’accompagnons ? Que l’on ne soit pas arrêté par chaque garde. »

« Comment osez-vous vous adresser de la sorte au prince ? Un tel cri… » commença à dire le garde avant d’être arrêté par un geste de la main de Royan.

Celui-ci observa Manelena et Tery, poussant un soupir avant que des lignes bleues n’apparaissent sur ses bras. Aussitôt, deux petites statuettes de glace finement dessinées se présentèrent dans ses mains.

« Prenez-les … C’est mon symbole dans ce royaume. Ces statuettes ne fondront pas avant une bonne journée et nul ne peut m’imiter. Cela devrait suffire comme preuve. »

« Oh, des petits ours ! Je ne savais pas que tu étais capable de ça, Royan ! »

« Je suis capable de bien plus de choses que l’on ne le croit, Clari. Cet ours blanc est mon symbole … comme mes frères en avaient un chacun aussi. »

« Je me rappelle de la baleine mais pas de l’autre, Royan. » murmura Elen, cherchant à se calmer légèrement par rapport à toute cette histoire.

« Ce n’est pas bien important, Elen. Restez avec moi, toutes les deux. Manelena, Tery, faites attention à vous deux, d’accord ? »

« Pas de soucis, ne t’inquiètes donc pas pour nous. Rien de bien grave ne peut nous arriver. On parle quand même de deux personnes avec les lignes d’Alzar. »

Tery disait cela avec un peu d’amusement pour dérider la situation. Mais malheureusement, ce fut sans effet alors qu’il se préparait déjà à partir avec Manelena. La femme aux cheveux argentés le regarda avec attention, poussant un soupir.

« Vraiment … Dire que je vais encore devoir me coltiner ta présence, Tery. »

« Héhéhé ! Désolé d’être aussi collant, Manelena. » répliqua le jeune homme aux cheveux bruns alors qu’Elen marmonnait sous son masque. Elle n’était pas vraiment contente de la situation mais elle allait devoir l’accepter.

Les deux personnes quittèrent le bâtiment, Tery s’étirant longuement avant de pousser un profond soupir. Se tournant vers Manelena, il vint dire d’une voix lente :

« Et maintenant, qu’est-ce que nous faisons, Manelena ? »

« Qu’est-ce que tu veux que l’on se fasse ? On va se promener. Traslors, je ne visite pas souvent ce pays … Peut-être deux ou trois durant toute ma vie. »

« Rassures-toi, tu n’as quand même pas dit ça … juste pour te balader ? » bredouilla Tery, un peu confus par les paroles de Manelena.

« Et si c’était le cas, est-ce que ça te dérangerait tant que ça ? »

« Non enfin pas vraiment … Disons juste que ça serait surprenant, rien de plus. »

« Surprenant ? Drôle de terme utilisé mais bon … Allons-y maintenant. »

Elle commença à le guider pour s’éloigner du bâtiment. Les deux personnes marchèrent rapidement dans la rue, au beau milieu des citoyens. Heureusement pour eux, il semblait qu’ils n’auraient aucun problème.

« Pour aller boire un verre, nous attendrons encore un peu. »

« Hein ? Ah oui … Cette promesse. Tu t’en rappelles encore ? Tu sais, ce n’est pas si important. Avec tout ce qui se passe, je comprendrai que tu veuilles penser à autre chose. »

« Cela ne me dérange pas plus que ça. Renseignons-nous un peu sur ce que pense Traslors des derniers évènements concernant cette guerre. Avoir un avis intérieur à la situation est aussi important que l’avis extérieur d’Omnosmos. » déclara Manelena alors qu’il ne pouvait que la suivre à la trace. Il n’avait pas vraiment pensé à tout ça, il devait le reconnaître, hahaha.

Mais installés sur un banc, ils restèrent ainsi pendant plusieurs minutes, non-loin des discussions extérieures d’une taverne. Plusieurs personnes étaient présentes, chacune ayant un verre ou autre posé devant elle.

« Tu ne veux pas à boire, Manelena ? »

« Pas vraiment, non … Je n’ai pas soif de toute façon. »

« Je … Je vois … Désolé d’avoir parlé de ça. » bredouilla le jeune homme aux cheveux bruns, ne sachant pas réellement quoi dire dans cette situation.

« Non. Je veux juste signaler que j’accepterai cela lorsque nous serons plus tranquilles tous les deux et seuls, voilà tout. Même si le second point sera très difficile. »

« Bah, nous sommes seuls maintenant non ? Ou alors, j’ai mal compris ? Ca ne m’étonnerait pas en un sens mais bon … »

« Lorsqu’Elen ne sera pas dans mes pattes et qu’elle arrêtera ses crises, tu comprends mieux maintenant ? » déclara Manelena avec neutralité alors qu’il déglutissait.

« D’accord, d’accord, le message est très bien passé, voilà tout. »

Et maintenant ? Qu’est-ce qu’il faisait ? Il continuait de regarder devant lui, attendant que Manelena prenne les commandes. Car oui, il n’allait que la suivre puisqu’elle ne lui laissait pas vraiment le choix de toute façon d’après ce qu’il comprenait.

Ah … Vraiment quel beau bordel, il ne pouvait que dire cela. Enfin, ce n’était pas bon de penser de la sorte, loin de là. Mais il fallait quand même reconnaître que … Manelena ne l’aidait pas quand elle se comportait de la sorte.

« Ecoutons plutôt les dernières rumeurs, Tery. Il y a peut-être des choses importantes. »

« Ce n’est pas ce que tu voulais déjà faire à la base ? Enfin bon, d’accord, aucun souci. Enfin … Manelena, ça me fait toujours bizarre. Ca me rappelle les moments où tu te cachais sans être générale. Enfin, tu sais, au tout début. Je me rappelle que je te trouvais déjà très jolie à l’époque. Enfin, tu avais un comportement un peu spécial … mais plus ouvert. »

« Jolie ? Tu vas arrêter avec ces compliments infondés ? »

« Pas vraiment si je les pense, Manelena. »

… … … Elle resta interdite, poussant un soupir tout en mettant une main sur son front. Il valait mieux ne pas répondre à cela, c’était parfaitement inutile et ridicule. Enfin … Elle ne pouvait pas se mentir à elle-même et reconnaissait que c’était toujours plaisant à entendre quand même. Un compliment sincère faisait plaisir.

« Bon ben … Ecoutons, écoutons alors. »

« Il faut se taire pour cela, Tery. » répliqua la femme aux cheveux argentés.

Il a parfaitement compris le message, pour ne pas changer. Il plonge dans son mutisme, fermant les yeux alors qu’il se penche en arrière sur le banc. Tendre l’oreille … et ne rien dire. Ce n’est pas une mauvaise idée, loin de là même. C’est très appréciable à entendre et écouter … vraiment très appréciable.

« T’es au courant ? Paraitrait qu’il y a une femme à cornes qui se balade dans la ville. Elle n’a pas encore fait de massacres mais les soldats la recherchent. »

« Tu crois que c’est le même genre que ce soldat de Shunter ? Celui qui a enlevé la princesse qui était en fait la maréchale ? Y a des chances non ? »

« Je ne sais pas vraiment mais bon, de toute façon, ça ne nous concerne pas. On est bien à l’abri ici et je ne compte pas bouger, je te préviens. »

« Héhéhé ! Moi non plus et puis quoi encore ? Je suis bien à l’abri ici. Pourquoi est-ce que j’irai bouger ? Je ne suis pas fou ! Mais quand même, ça serait une démone alors ? »

Tery tendit l’oreille bien qu’il gardait les yeux fermés. Ce n’était pas tombé dans l’oreille d’un sourd justement. Ca parlait bien … d’elle ? N’est-ce pas ? Alors, qu’est-ce qu’il allait faire exactement ? Il ne savait pas encore mais il pencha la tête sur le côté, rouvrant les yeux … pour voir le visage de Manelena drôlement rapproché du sien. Et surtout en train de le fixer attentivement ! Qu’est-ce que …

« Tu as entendu, Tery ? » dit-elle, imperturbable malgré la situation.

« Oui, qu’est-ce que l’on fait maintenant, Manelena ? On va les prévenir ? »

« Occupons de cette affaire pendant qu’ils sont là à bavarder entre eux. Un démon doit régler ce problème de démone, n’est-ce pas ? »

« Si c’était aussi simple que ça … Je ne suis pas si sûr malheureusement. Mais oui, il paraitrait qu’elle est dans les environs donc autant régler ce souci. Par contre, Manelena … »

« Je sais parfaitement ce que tu comptes faire, je commence à te connaître, tu sais ? »

« Hahaha … D’accord, tant mieux en un sens alors … Ca nous fera perdre moins de temps. C’est une bonne chose, oui. »

Il la regarda avant de se lever. Il était temps d’y aller alors ! Même s’ils n’avaient aucun indice directement, ils savaient au moins une chose : elle se trouvait dans la ville. Et comme ils savaient à quoi elle ressemblait, ça serait bien plus simple.

« Méthode douce ou forte, d’ailleurs ? »

« Méthode forte malheureusement. Je ne suis pas sûr qu’elle nous écoute, Manelena. Mais je te rappelle, on ne va pas la tuer. »

Il parlait doucement car dire une telle chose en public, c’était quand même très risqué. Manelena poussa un soupir, posant une main sur son front tout en marmonnant :

« Oui, oui, bien entendu. Je m’en doutais aussi hein ? »

« Tant mieux alors. Nous ne nous séparons pas d’accord ? »

Elle hocha la tête positivement alors qu’ils se mettaient finalement en route. Retrouver Elise ne serait pas une mince affaire, loin de là même. Mais bon, ils savaient à quoi elle ressemblait, contrairement aux soldats de Traslord. Ailleurs, Elen était anxieuse, regardant par la fenêtre tandis que Royan discutait avec le capitaine.

« Et ben, Elen ? Tu n’es pas capable de tenir quelques minutes sans ton petit Tery ? »

« Non … Je n’en suis pas capable. » murmura la femme masquée, tremblante légèrement. Clari haussa un sourcil, posant une main sur son épaule :

« Je disais ça pour rire hein ? Arrête de te faire du mouron avec ça. Ce n’est pas comme s’ils allaient s’échapper et s’enfuir hein ? »

« Et pourquoi pas ? Tu sais bien que Tery et Manelena … Enfin, avec leurs lignes … »

« Je sais quoi ? Ca les rend pas si différents de nous deux. Pas parce qu’ils se ressemblent sur ce point qu’ils vont comploter dans ton dos hein ? Arrête de te causer du tort psychologiquement, ça ne te mènera à rien de bien. »

« La preuve comme quoi j’ai plus de soucis que prévu … C’est que même toi, tu tentes de me remonter le moral … Je ne dois vraiment pas aller bien. »

« Hein ? Hey ! Mon but, c’était pas de faire empirer la chose hein ? »

Ohla ohla ! Elle n’était donc pas très douée pour essayer de calmer Elen. Il fallait dire aussi que la jeune femme au masque blanc n’était pas vraiment très joyeuse dès qu’il n’y avait plus Tery. Pfiou … Elle soupira, disant :

« Quand même, ne soit pas trop dans les pieds de Tery non plus. »

« Hein ? Comment ça ? Pourquoi est-ce que tu dis ça ? »

« On dirait que tu donnes l’impression de ne pas pouvoir vivre sans lui. Tu sais que si tu le colles un peu trop, il risque de se lasser et d’aller voir ailleurs. Et tu sais aussi bien que moi ce qui se trouve ailleurs, non ? »

Elen recommença à trembler de tout son corps, comprenant parfaitement le message de la femme aux couettes blondes. Tery … Tery … Elle ne voulait pas être une plaie pour lui ! Alors, elle allait devoir trouver une solution, c’est tout ! Elle n’avait pas d’autres choix ! Une solution pour que Tery continue de …

« AIE ! Mais pourquoi est-ce que tu as fait ça, Clari ? » s’écria-t-elle, pincée par Clari.

« Car tu recommences à être tourmentée. Prends un peu de repos, essaies de t’aérer l’esprit ! Essayes de suivre la conversation avec le prince, tiens. »

Suivre la conversation du prince ? Mais ce n’était pas intéressant. Ils parlaient du Léviathan des abysses donc bon … Elle n’en avait rien à faire. Elle voulait juste retrouver Tery avant qu’il ne soit trop tard. Etait-ce trop demandé comme à chaque fois ?

« Je ne peux vraiment pas me passer de lui … C’est tout. »

« Je vais finir par croire que c’est obsessionnel. En fait, non, je le crois déjà largement. J’abandonne la partie. Royan ? Je laisse s’échapper Elen. »

« Comment est-ce que … »

Le capitaine tente de réprimander Clari mais l’adolescent fait un geste de la main avant de signaler que c’est bon. Elen quitta aussitôt la pièce puis le bâtiment, à toute allure. Clari posa une main sur son front, disant :

« Vraiment, j’ai l’impression de m’occuper d’une enfant. Qu’est-ce que je suis censé faire ? »

« Tu veux rester ici à écouter, Clari ? »

« Si je ne restes pas avec toi, tu te sentiras tout seul et tu seras triste. Je sais bien que tu ne voudrais pas être triste, petit Royan donc je reste. »

Elle s’approcha de lui, tapotant doucement son crâne alors que le capitaine allait dire quelque chose. Mais il s’arrêta, remarquant que cela ne dérangeait pas Royan, c’était peut-être même le contraire. Il remarquait un faible sourire sur ses lèvres.

C’était étrange car normalement, le prince Royan était connu pour ne jamais laisser transparaître ses émotions. Pourtant, c’était bien ce qu’il voyait. Sauf que cela ne dura qu’un instant, le prince le regardant attentivement.

« Il y a un souci avec mon visage, capitaine ? »

« Non … Non, prince Royan ! Aucun problème ! Pardonnez-moi ! »

« Clari, arrêtes, s’il te plaît, nous parlons de choses sérieuses. Si tu avais écouté, il évoquait le bruit qu’une femme avait des cornes serait dans la ville actuellement mais que personne ne sait à quoi elle ressemble. Ses cornes n’ont été vues que brièvement. »

« Attends, tu parles de cornes ? Donc de qui je pense ? » demanda Clari en s’adressant sérieusement maintenant à l’adolescent.

« Il s’agit d’Elise. Je crois qu’il y a des chances qu’instinctivement, elle est liée à Tery qui est lui aussi un démon même si leurs cas sont différents. Capitaine, veuillez signaler que nous resterons dans cette ville tant que le cas de la démone ne sera pas résolu. »

« Prince, nous ne pouvons pas vous laisser vous mettre en danger. »

Le prince ne répondit pas, ignorant superbement le capitaine avant de demander à Clari de le suivre. Il fallait maintenant rattraper Elen, Tery et Manelena pour arrêter Elise !

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