Chapitre 43 : Violentes migraines

ShiroiRyu
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Chapitre 43 : Violentes migraines

« Est-ce que ça te convient, Tery ? »

« Elen, tu sais parfaitement que e n’ai pas besoin de nouveaux habits. »

« On ne sait jamais, ne dit pas ça alors que tu n’en sais rien, compris ? »

Elle lui parlait avec tendresse alors qu’il poussait un léger soupir. Il se faisait manipuler comme un enfant. Mais pourquoi est-ce qu’il était las de ce petit jeu avec Elen ? Il ne comprenait pas du tout. Est-ce qu’il ne l’aimait pas ?

Non, non ! Il ne devait pas penser de la sorte. Ce n’était pas une bonne chose ! Pas du tout même ! Elen était la personne qu’il aimait ! Il l’aimait et … pfiou … cela faisait combien d’heures maintenant ? Il revint avec elle vers le reste du groupe, Royan les regardant avec un air agacé sur le visage. Il déclara :

« Vous en avez mis du temps, n’est-ce pas ? »

« Elle voulait faire quelques achats mais j’ai refusé. Clari ? »

« Elle va bien. Normalement, elle devrait pouvoir remarcher correctement. Nous pouvons quitter la ville dès maintenant. »

« Je vais voir avec elle mais aucun problème alors. »

Il quitta Elen, se dirigeant vers Clari. Il lui parle pendant quelques secondes puis la jeune femme aux couettes blondes se lève, aidée par Tery. Comme prévu, ils quittèrent finalement la ville. Normalement, ils avaient encore du temps pour marcher.
Et surtout, ils savaient où se rendre maintenant ! Le reste de la journée se passa tranquillement, Tery étant aux petits soins pour Clari, attendant qu’elle dorme pour quitter enfin la tente dans laquelle Manelena, Elise et elle dormaient maintenant.

« Voilà, elle ne devrait plus se réveiller avant demain matin. »

« Tant mieux … car même avec de l’alcool dans le sang, elle ne fait que parler, parler, parler. Pfiou … elle fatigue grandement. »

« Manelena, on ne parle pas de ses camarades comme ça. » reprit Tery après les paroles de la jeune femme aux cheveux argentés.

« Je dis ce que je pense, bien que cela ne soit pas forcément plaisant pour tout le monde. Voilà tout, c’est aussi simple que cela. Je sais que c’est difficile à admettre pour certains mais ainsi va la vie et pas autrement. »

« Tu n’es pas obligé de parler aussi de la sorte. »

Il émit un léger bâillement. Cette journée avait été épuisante et même s’ils avaient bien avancé, le fait que Clari soit … bourrée n’a pas aidé. Mais tout a une fin et dès demain, il savait que tout serait rentré dans l’ordre ou presque. Manelena vint s’asseoir à côté de lui alors qu’il entendait un petit grognement de la part d’Elen. Elle n’allait quand même pas commencer hein ? Elle exagérait !

« Qu’est-ce qui se passe, Manelena ? »

« Tu n’es pas exténué toi non plus ? Courir à droite et à gauche ? »

« Disons que je le suis un peu … mais que je vais quand même reste debout, par principe. Il faut bien quelqu’un pour surveiller le feu pendant quelques heures. »

« Reposes-toi au lieu, je m’en occupe. »

« Non, non, c’est bon, je peux facilement gérer cela. Ne t’inquiète donc pas à ce sujet. »

« Lorsque je te dis quelque chose, Tery, tu obéis et tu te tais. Je te rappelle que je suis ta maréchale et ça, tu n’as pas intérêt à le contester, compris ? »

Gloups ! Elle semblait plus que sérieuse dans ses propos. Il valait mieux pour lui qu’il se fasse tout petit s’il ne voulait pas avoir de problèmes. Il déglutit avant d’hocher la tête avec lenteur. Bon … il valait mieux ne pas la contrarier hein ?

« Je vais aller me coucher alors. Encore une fois, encore une nouvelle nuit. »

« Je ne vais pas tarder à te rejoindre, Tery. Je finis juste … »

Manelena vint embrasser la joue de Tery, faisant s’arrêter Elen dans ses propos alors qu’elle la regardait avec effarement. Manelena se remit correctement alors que Tery restait droit, cherchant à comprendre réellement ce qui venait de se passer devant ses yeux.

« Euh, je vais y aller dès maintenant. »

Il se dirigea avec vivacité vers la tente, s’y enfonçant rapidement. Quelques secondes plus tard, Elen était elle aussi dans la tente. Royan se tourna vers Manelena, disant :

« Je peux savoir pourquoi est-ce que tu as fait cela ? Ca ne te ressemble pas, Manelena »

« Simplement pour tester sa réaction. C’est tout ce qui comptait pour moi. »

« Rien que cela ? Cette explication me semble déraisonnable. Tu sais parfaitement qu’Elen n’apprécie guère cela, n’est-ce pas ? Elle est sur les nerfs depuis que nous sommes tous réunis. Il vaut mieux ne pas la provoquer inutilement. »

« Je préfère me distraire avec cela. Ca ne me dérange guère qu’elle s’énerve. Ou alors, est-ce autre chose ? » murmura la femme aux cheveux argentés.

« Je ne sais pas ce que tu manigances, Manelena mais … il vaut que tu fasses attention au cas où. Tu ne peux jamais savoir ce que pourrait être la réaction d’Elen. »

« De la jalousie, de la jalousie et uniquement de la jalousie. Tu ferais bien d’aller te coucher. Pareil pour toi, Elise même si tu ne parles pas. »

« Oui, je pense que je vais faire ça. Dormez-bien, mademoiselle Elise. Pareil pour toi, Manelena. Même si je n’apprécie pas ce que tu as fait. »

« Oh. Si tu savais. Si tu savais. »

Les paroles de Manelena restèrent en l’air pendant quelques instants, Royant continuant de l’étudier pendant quelques secondes … avant d’aller dans sa tente en solitaire. Elise regarda Manelena avec lenteur, bredouillant :

« Je … je … si vous êtes la maréchale comme cela a été dit, je voulais juste savoir … Est-ce que vous et Tery, vous … »

« Tu as bien vu non ? Tery est avec Elen. Ca s’arrête là, fin de la discussion, rien d’autre. »

Elise pencha la tête sur le côté. Elle sentait un peu de dépit dans la voix de Manelena ? Ce n’était pas ce qu’elle était en train de penser à l’heure actuelle ? Il valait peut-être mieux ne pas trop s’y attarder ? Sinon, elle risquait d’avoir de gros problèmes.

« Euh bonne nuit, mademoiselle Manelena. Je vais aller dormir à mon tour. »

« Dors donc … dors … je vais veiller sur le feu et ensuite, je verrai quand j’irai me coucher. Rien de plus, rien de moins. »

C’était vraiment de l’amertume non ? A force de discuter avec des dizaines, des centaines, des milliers de personnes … lorsqu’elle travaillait à l’auberge, elle avait fini par être capable de lire dans les voix des gens.

« Vous devriez en parler réellement avec Tery. Je suis sûr qu’il comprendrait. »

« … … … Laisse-moi seule, s’il te plaît. »

Comme elle le désirait. Elle ne pouvait pas forcer une personne à se … non. Rien n’était jamais confirmé et elle le savait parfaitement. Elle jeta un dernier regard à Manelena avant de retourner dans la tente à son tour, laissant seule la femme aux cheveux argentés. Elle s’amusa à faire crépiter le feu, observant les flammes avant de dire :

« Qu’est-ce qu’ils peuvent chercher à comprendre ? »

Elle n’acceptait pas ce qui se passait. Pas du tout même. Elle voulait bien … se battre. Mais elle n’acceptait pas. Elle ne s’acceptait pas. Elle faisait tout pour refouler ça en elle. Il n’y avait pas d’autres solutions. Pas du tout. Elle s’appelait Manelena, elle était la princesse de Shunter, elle était la maréchale Nali, elle était tellement au-dessus du commun des hommes. Mais elle restait une personne comme les autres. Et cela, elle ne pouvait pas y échapper. Elle ne pouvait pas l’ignorer. Elle était comme Clari, Elise et Elen. Mais ça elle ferait tout pour essayer de l’ignorer. Son caractère ne lui permettait pas du tout une telle chose. Elle ne pouvait même pas y penser ou se l’imaginer. C’était aussi simple que ça. Elle devait peut-être aller se coucher ? Comme les autres ? Non, c’était mieux pas. Il valait mieux rester debout.

« Je n’ai que ça à faire de toute façon. »

Elle n’avait aucune autre occupation à l’heure actuelle. Elle sortit son arme, observant la lame de son épée. Contre Lavon, elle fut inutile. Elle était si faible … malgré ses lignes d’Alzar. Est-ce qu’elle se ramollissait ?

« Ah ! Vraiment, je vous jure … »

Elle a encore le temps, n’est-ce pas ? D’attendre et toutes ces choses. Elle a un petit sourire aux lèvres, imperceptible pour ceux qui ne sont pas là. Elle n’en a pas besoin … elle n’a pas besoin de jouer à ce petit jeu.


Ce n’est pas son genre. Après une bonne demi-heure, elle se lève enfin et s’étire. Il vaut mieux pour elle qu’elle rentre dans la tente et aille dormir. Elle s’immobilise devant la tente de Tery, posant une main sur le tissu. Elle le regarde, le touche, le caresse puis s’arrête.

« Tsss … vraiment inutile dans le fond. Vraiment. »

Elle peste légèrement contre elle-même avant de retourner dans sa propre tente. Clari dort déjà, Elise aussi. Elle s’installe et se coucher correctement, observant la toile au-dessus de sa tête. Elle passe une main devant ses yeux, étudiant ses doigts avant de glisser l’index le long de ses lèvres. C’était stupide …

« Tellement stupide. Tss. C’est juste impossible. »

Dans l’autre tente, celle où Tery et Elen dorment, la jeune femme au visage démasqué pour la nuit est à moitié avachie sur le jeune homme. Câline et tendre, elle l’embrasse doucement sur le cou et le visage alors que Tery la repousse délicatement.

« S’il te plaît … ce soir, je suis vraiment fatigué, Elen. »

« Comme tous les soirs, Tery. Comme tous les soirs. Je le sais parfaitement. » répliqua la femme aux cheveux blonds.

« C’est quoi cette remarque dédaigneuse ? »

« Ce n’est pas du dédain. Pas du tout. Juste qu’avec Manelena et puis Clari … et aussi Elise. »

« Tu racontes encore n’importe quoi, Elen. Je n’ai pas envie de discu… »

« Non ! Tu ne saisis pas ! Tu ne saisis rien du tout même ! Tu ne cherches pas à comprendre ! Tu ne comprends rien de rien ! »

« Mais qu’est-ce que je suis censé comprendre ? »

« Je suis jalouse, plus que jalouse. » dit finalement Elen alors qu’il écarquillait les yeux. C’est peut-être la première fois qu’il l’entend lui dire cela de vive voix.

« Tu es jalouse, je le sais hein ? Et … c’est normal ? Je suis un peu heureux. Mais tu es possessive, trop possessive, Elen. C’est ça le problème ? »

« Je suis tellement jalouse que j’en ai parfois mal au crâne. Tu ne comprends pas à quel point j’ai envie de tous les faire disparaître. Que je sois l’unique femme à tes yeux et rien d’autre ! »

« Jalouse, jalouse, quand même pas à ce point non ? »

« SI ! JE LE SUIS ! »

Elle grimpa sur lui, le forçant au sol pour le regard de ses yeux bleus. Il ne comprend pas hein ? Il ne comprenait pas hein ?! Elle devait le lui montrer comment ?! Ce qu’elle disait, ce n’était pas des paroles en l’air ! Pas du tout même !

« Tery, je t’aime à la folie. Rentre-toi ça dans le crâne ! Tu fais tout pour ignorer mes sentiments qui se développent de jour en jour ! TOUT ! »

« Non mais tu es juste un peu … trop zélée. C’est tout. »

« Zélée ? Zélée ? C’est toi qui est trop lent ! Beaucoup trop lent ! Qu’est-ce que je dois faire pour que tu me donnes ton amour ? Même en me déshabillant, tu ne ferais rien ! Est-ce que tu … ne serais pas plutôt attiré par les hommes ? »

Pour un choc, c’en fut un. Qu’Elen dise cela … il ne savait plus du tout où se mettre. Il ne savait pas quoi lui répondre ! Pourquoi est-ce qu’elle faisait une telle chose ? Enfin, pourquoi une telle véhémence à son égard ? C’était quand même très méchant de sa part !

« Je peux savoir ce qui te prend de me parler de la sorte hein ? »

« Je te parle comme j’en ai envie ! Tu n’es juste qu’un idiot qui ne veut jamais avancer ! »

« Bon ben … merci mais je pense que je vais aller dormir maintenant de mon côté. Bonne nuit, Elen ! » dit le jeune homme avec énervement.

Il vint se mettre de côté, lui tournant bien le dos alors qu’Elen faisait de même. Cette fois-ci, hors de question de chercher à se faire pardonner ou autre ! Et puis quoi encore ? C’était une blague hein ? Elle exagérait complètement et il fallait bien qu’elle comprenne ça ! Il ne se laisserait pas faire !

« Dors bien ! C’est tout ce que j’ai à te dire ! »

« Oui, oui, t’as qu’à faire de même, Tery, j’en ai rien à faire ! »

« Comme ça, nous sommes deux sur le sujet ! »

Elle répliqua cela assez sèchement avant de s’éloigner encore plus dans la tente. Elle fit plusieurs mouvements allant jusqu’à l’autre bout. Tsss ! Il valait mieux ne rien dire à ce sujet, c’était tout simplement ridicule et stupide ! Il chercha à fermer les yeux pour trouver le sommeil. Plutôt difficile, c’est la première fois qu’il est réellement en colère contre Elen, surtout pour une raison aussi futile et aberrante. Vraiment … c’est stupide.

Le lendemain matin, il était grognon, très grognon. Lorsqu’il se retourna, ce fut pour voir le visage d’Elen qui le fixait avec ardeur … et une petite pointe de désir. Mais elle détourna son visage, énervée avant de répliquer :

« Si t’as que ça à faire de te réveiller à cette heure, tu n’as qu’à bouger maintenant ! »

« Oui, oui, bien entendu, bien entendu, mademoiselle, la jalouse. »

« Ne commence surtout pas à m’énerver, Tery. »

Il haussa les épaules avant de se relever. Bon ben, c’était une journée grise qui commençait. Une sale journée, très sale journée même. Rien que le fait d’y penser le mettait en rage. Il n’avait pas envie que ça continue sinon …

« Bonjour à vous tous. Désolé pour le réveil tardif. »

« Si tu es parti t’amuser avec Elen comme d’habitude, tu n’as même pas besoin de te justifier. » rétorqua Manelena, Tery répliquant :

« Bonjour à toi aussi, Manelena. Et non, hier, c’était pas pour s’amuser. »

« Qu’est-ce que tu racontes encore, toi ? »

« Ca ne te concerne pas. D’accord ? On s’est compris ? »

Elle haussa un sourcil devant les paroles du jeune homme. Elle ne devait surement pas s’attendre à de tels propos de sa part. Mais elle hocha la tête positivement, remarquant qu’Elen sortait. Elle murmura :

« Qu’est-ce que … »

Ce masque blanc sur son visage ? Il était presque sur le point de tomber en morceaux. Les fissures étaient vraiment trop importantes pour être ignorées. Qu’est-ce qui s’était passé entre eux deux hier ? Une première véritable dispute ?

« Je vais vous faire à manger si ce n’est pas déjà fait. »

« Ne vous inquiétez pas, Tery. Je m’en suis chargée. Je ne suis pas serveuse pour rien. » répondit Elise en rigolant légèrement. Il fit un petit sourire amusé avant de répondre :

« D’accord, d’accord. Je te crois parfaitement, Elise à ce sujet. »

« Tant mieux alors. Si vous voulez manger … et mademoiselle Elen aussi ? »

« Je n’ai pas faim. Je me passerai de petit-déjeuner aujourd’hui. »

Pour sa part, il n’allait pas s’en priver. Elise avait fait un effort, Elen non. Il vint s’asseoir, commençant à manger de son côté alors qu’Elen s’éloignait pour prendre un peu d’air et surtout réfléchir à tout ce qui se passait depuis quelques jours.

En fait, ça ne faisait pas quelques jours. C’était même depuis bien plus longtemps. C’était bien différent … bien plus ancien. C’était depuis la première fois qu’elle avait vu Manelene ou alors la maréchale Nali à l’époque.
Elle ne l’aimait pas. Elle ne l’aimait pas du tout même. Ça ne servait à rien, rien du tout. Elle ne pouvait pas s’empêcher d’haïr ces femmes. Ce n’était même plus détester mais bien haïr. Surtout avec Manelena qui faisait tout la mettre en colère.

« Elle va finir par y arriver mais elle va finir par le regretter aussi. »

Oh que oui. Elle sent que si elle le désire, elle peut éliminer Manelena d’un claquement de doigts. Ca serai tellement simple, tellement simple. Elle pourrait l’écraser d’un petit mouvement de la main, la réduire en poussières comme si de rien n’était. Mais ce n’était pas ce qu’elle désirait actuellement.

« Ca ne servirait à rien … et Tery m’en voudrait terriblement. »

Mais rien que l’idée de commettre un tel acte était impardonnable. Manelena la faisait souffrir mais est-ce qu’elle devait alors la tuer pour ça ? Ce n’était pas une bonne raison. Sa logique n’était pas fondée sur la mort.

« Tuer quelqu’un pour l’empêcher de nuire … à mes sentiments personnels ? »

Qu’est-ce qui clochait avec elle ? Qu’est-ce qui lui prenait de penser de la sorte ? Ce n’était pas dans ses habitudes de réagir de la sorte. C’était juste monstrueux. Une erreur grossière de sa part de réagir de la sorte.

« Je ne dois pas penser à conquérir Tery comme ça. »

Mais alors comment ? Comment ? Tout ce qu’elle faisait était voué à l’échec dès que cela concernait Tery. Elle n’y arrivait pas le moins du monde. Tout ça était stupide, particulièrement stupide ! Elle était stupide de ne faire aucun effort pour ça !

« Tery mérite quand même mieux … qu’une folle. »

Voilà, elle se considérait comme une folle. Ce n’était pas un bon signe mais elle devait s’ancrer cela dans la tête. Elle était folle de Tery. Vraiment folle de lui. Elle ne pouvait pas se permettre de se passer de lui. Elle ne pouvait pas ça ! C’était trop dur !

« Si Tery n’était plus à côté de moi, ne me prendrait plus dans ses bras, je crois que … je crois que … je crois que j’en mourrai. »

Hahaha. Elle a envie d’en rire. Elle rigolait justement. Un petit rire sinistre et sombre. Un rire qui ne promettait rien de bon. Elle devait en rire … elle devait en rire plutôt qu’en pleurer, voilà tout. Il n’y avait pas d’autres possibilités. Pas d’autres choix.

« Tery … Tery … Tery. »

Elle continua de murmurer son nom jusqu’à retourner auprès du groupe.

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