- Épilogue : Toujours plus - 7 juillet 2021
- Chapitre 59 : Tous ensemble - 30 juin 2021
- Chapitre 58 : Maréchal - 16 juin 2021
Chapitre 8 : Investigation
« Et bien réveille-toi, mon petit Tery. »
Son petit Tery ?! Il ouvrit subitement ses yeux, se poussant de Clari avant de se retrouver tête la première contre le sol, le forçant à pousser un gémissement de douleur.
« Est-ce que ça fait mal, Tery ? » demanda t-elle avec amusement, mettant la couverture autour de son corps alors qu’elle était assise dans le lit.
« Tu vas voir si ça fait mal ! Je vais t’apprendre à me poser ce genre de questions ! »
« Au moins, tu es plein de vie et donc, c’est plutôt une bonne chose, héhéhé. Tu veux te retourner ? Ou alors me regarder m’habiller plus correctement ? »
« Je m’abstiendrai de ça. Vas-y, je reste couché au sol, toute façon, c’est là que j’aurai dut dormir à la base… pour éviter ce genre de soucis. » murmura t-il alors que la jeune femme se levait du lit, prenant ses affaires pour se remettre en tenue pour la mission.
Elle l’aida à se lever après, le jeune homme acceptant la main de Clari alors qu’il allait se passer un peu d’eau sur le visage. Pfff… Il faisait atrocement chaud. Même pendant la nuit, cela avait été horrible… Vraiment horrible…
« Tu veux bien te pousser ? Moi aussi, je dois me laver le visage hein ? »
Il recula de quelques pas, la laissant faire sa toilette alors qu’il rougissait faiblement. Il avait dormit avec elle toute une nuit ? Ils devaient rapidement trouver ce fichu médaillon et ensuite, partir d’ici au plus vite ! Il murmura d’une voix lente :
« Est-ce que les autres sont déjà levés ? »
« Comment est-ce que tu veux que je le sache ? J’ai passé la nuit avec toi, je tiens à te le rappeler. Je ne suis pas sensée connaître ce qui se passe en-dehors de la chambre, hein ? »
« Oui… Pardon… Ca me semble logique. » termina t-il en soupirant longuement. Bon… Est-ce qu’elle avait fini avec l’eau ou pas ? Il la regarda avec attention, la jeune femme se tournant vers lui avec un grand sourire, prenant sa Claymore pour la déposer dans son dos. Elle n’avait pas mal avec une telle arme attachée derrière elle ?
« Ce n’est pas trop lourd… Ce genre de trucs ? Je ne sais pas… J’ai plus l’habitude d’avoir des griffes qu’autre chose… Alors quand je te vois comme ça… »
« Oh… Tu t’inquièterais donc pour moi ? Je vais finir par croire que tu as de l’affection pour moi, Tery. Mais bon… En tant que mari et femme, c’est tout à fait normal non ? »
Il préféra ne pas répondre à la phrase de la jeune femme, quittant la chambre en premier avant d’être rapidement rejoint par Clari. Celle-ci alla lui prendre le bras avec affection alors qu’il soupirait. Vraiment… On voulait le marier avant l’heure… C’était quoi ce délire ?! Il n’était pas bon à marier ! Et surtout, il devait apprendre à connaître sa femme avant de vouloir l’épouser ! ET POURQUOI IL SE POSAIT CE GENRE DE QUESTIONS ?! C’était de la faute à Salazar et à ses idées foireuses !
Lorsqu’ils descendirent des étages pour retourner au rez-de-chaussée, ce fut pour remarquer que les trois autres membres étaient déjà en train de déjeuner. Salazar portait son habituelle cape brune autour de lui, annonçant :
« Et bien… Le sommeil a été assez lourd pour vous deux. J’espère que vous n’avez pas commis de bêtises. »
« Ah si vous saviez beau-père. » murmura Clari en poussant un petit rire, Tery rougissant violemment avant de s’asseoir à la table, Clari faisant de même de son côté.
Purée… Il ne savait même plus où se mettre ! La tête baissée, il préférait ne plus parler, mangeant son déjeuner avec silence alors que les autres personnes discutaient entre elles de tout et de rien. Vraiment… Quand on les écoutait, on pourrait penser qu’ils étaient vraiment une famille… Mais bon… Il ne savait pas quoi dire ou faire… Il n’était pas à sa place.
« Pardonnez-moi messire… Mais est-ce que moi-même, mes deux fils et leurs femmes peuvent quitter l’auberge pour parcourir la ville ? Je ne sais pas les restrictions que vos soldats nous ont données, c’est pour cela que je vous pose cette question. Si vous voulez bien y répondre, bien entendu. » demanda Salazar.
« Hum… Je vous conseillerai de rester ici tandis que je vais envoyer l’une de mes servantes pour contacter l’un des soldats. Je préfère prendre mes précautions… »
« Comme vous le désirez, nous serons alors patients. »
Un regard soutenu par tous et ils préféraient attendre que la serveuse revienne. Cela prit une demi-heure, demi-heure où ils passèrent à ne rien faire. Du moins, lui tentait de ne rien faire, les autres parlaient entre eux. Il ne se joignait tout simplement pas à la conversation. Il sursautait lorsque Clari lui prit la main sous la table, lui adressant un léger sourire alors que la serveuse revenait en signalant :
« Les soldats sont unanimes : Vous pouvez vous balader dans notre ville mais il vous est interdit de la quitter. Des soldats sont de toute façon posés tout autour de celle-ci. »
« Aucun problème. Puisque nous avons l’autorisation, nous allons commencer la visite tout de suite. Nous reviendrons à l’heure du déjeuner. »
Il se leva de sa chaise, les quatre autres personnes faisant de même alors qu’ils quittaient l’auberge. Main dans la main, les deux couples suivaient Salazar alors que Tery tentait de retirer sa main de celle de Clari, celle-ci la tenant avec force. Interdiction de faire l’enfant ! Ils devaient montrer qu’ils étaient un couple heureux.
« Nous irons nous séparer très bientôt… Je vous fais confiance… Nous irons chacun de notre côté… Vous coupez la ville en trois, d’accord ? »
Ils hochèrent la tête aux ordres de Salazar, les cinq personnes se séparant en trois groupes tandis qu’ils devaient se mettre en route. Dès qu’ils furent séparés, Tery retira sa main de celle de Clari, baissant légèrement la tête en murmurant :
« Maintenant, c’est bon, il n’y a plus besoin de faire semblant. »
« Comme tu le désires, Tery. »
Elle n’allait pas le forcer. Ce n’était simplement qu’un jeu… Côte à côte, sans se tenir la main, le duo commença à observer les alentours de l’endroit où ils étaient. Trouver des indices… Mais sur quoi ? Sur les plans qu’ils allaient devoir récupérer. Mais quels plans ? Pfff… C’est vrai qu’au final, il ne savait pas grand-chose… Il devait l’avouer. Il regarda Clari maintenant qu’elle ne lui tenait plus la main, lui demandant :
« Au passage… Sincèrement… On est sensés prendre des informations comment ? »
« Et bien… En regardant autour de soi, non ? Tu ne crois pas que ça soit une bonne idée ? »
« Oui… C’est malin en y réfléchissant… »
Il poussa un profond soupir : Qu’est-ce qu’il pouvait dire comme bêtises des fois… La main de la jeune femme alla chercher la sienne sans qu’il ne le remarque réellement, les deux personnes se mettant à vagabonder à travers les ruelles. En regardant de plus près, la majorité des échoppes était surtout basée sur les armes et les armures.
« Honoros est un pays basé sur son aspect militaire. Même Shunter ne pourrait rien faire réellement si Honoros décidait de prendre les armes et de tout raser… »
« Alors pourquoi Honoros n’attaque pas en premier ? Qu’est-ce qu’il l’en empêcherait ? Que je sache… Si il est capable… »
« L’honneur… S’en prendre aux plus faibles ne fait pas partie de leurs habitudes. Dès l’instant où quelqu’un tente de lever la main vers eux, ils réagiront… Mais ils ne feront jamais le premier pas lors d’une guerre. »
« Est-ce que ça veut dire que pour l’instant, Honoros ne fait que s’amuser avec notre armée ? » demanda t-il sur un ton inquiet alors qu’ils arrêtaient de marcher.
« Tu ne devrais pas t’emporter aussi facilement… Mais oui… C’est à peu près ça… Sans l’être réellement. Honoros n’a envoyé qu’une partie de ses clans les plus faibles… Mais dès l’instant où les soldats et les hommes du clan où nous sommes ou d’autres aussi forts iront combattre… Alors là, Shunter aura de graves problèmes. »
« Forts… Forts… Je n’en suis pas sûr. » dit-il avec peu d’entrain dans la voix, regardant la jeune femme avec attention. Elle comprenait parfaitement ce qu’il voulait dire par là.
Hihihi ! Son cas à elle était assez spécial aussi, il fallait dire. Avoir une claymore comme arme et faire deux mètres de hauteur, cela était assez normal d’être au-dessus des autres non ? Surtout quand on était une soldate. Elle l’observa avec amusement, lui faisant un sourire délicat alors qu’elle se remettait en route pour parcourir la ville.
« On continue à visiter si tu le veux bien ? Après ce petit cours de comparaison, je suis sûre que tu n’as pas envie de rester planté là, alors viens, Tery. »
Elle émit un petit rire, l’emportant à nouveau avec elle alors qu’ils se remettaient à visiter les différentes ruelles. Encore une fois, il se retrouva main dans la main avec Clari, n’ayant plus la force et surtout le moral pour arrêter ce petit jeu. Ils arrivèrent devant une boutique vendant quelques colliers avec des pierres précieuses, toutes brillant comme des rubis.
« Des pierres de feu ma petite dame ! » alla dire le marchand en voyant l’intérêt de Clari vers ces pierres qui brillaient d’un bel éclat.
« Qu’est-ce qu’elles ont de si spécial ? » demanda t-il d’un air neutre.
« Héhéhé ! Pour nous, elles n’ont aucun effet mais pour les personnes d’autres royaumes qui ne sont pas adaptées à la chaleur, cela permet de produire une source non-négligeable de chaleur. Elles servent à réchauffer le corps humain quand la pierre est en contact contre la peau. C’est surtout pour les touristes qu’elles sont utiles. »
« Combien ? » demanda t-il une nouvelle fois sur le même ton alors que Clari tournait son visage vers lui avec un peu de surprise.
L’homme lui annonça un prix plutôt onéreux alors qu’il serrait les dents. Vraiment… Ce n’était pas donné ! Mais avec le petit… bonus qu’il avait eu de la part de la maréchale lors du combat contre le Glumarx… Il pouvait… non ? Il sortit quelques pièces avant de les mettre dans la main de l’imposant homme, celui-ci laissant Clari choisir parmi les différents colliers. C’est vrai… Elle pouvait même choisir parmi ceux de très bonne qualité ou dont les pierres brillaient bien plus fortement que d’autres. Elle se décida pour un collier fait de métal vert avec une pierre de petite taille mais dont la lueur était aussi puissante que ceux faisant le triple de sa taille. Le marchand annonça d’une voix calme :
« C’est vous sinon les gens venant de Shunter ? Ne vous en faites pas pour nos aprioris. Nous ne sommes guère mécontents d’avoir quelques visiteurs de temps en temps malgré la guerre. Simplement, les soldats étant des soldats, ils restent toujours sur le qui-vive et il est normal que toute la ville soit inquiète quand des personnes issues du royaume avec lequel nous sommes en guerre arrivent chez nous. Pourtant, à vous regarder tous les deux et malgré la magnifique arme de la demoiselle, on n’a pas de quoi s’en faire. »
« Merci beaucoup mon cher et tendre ! » alla s’écrier Clari alors que ses lèvres se posaient sur la joue du jeune homme, celui-ci se mettant à rougir en balbutiant :
« Oui… Y a rien à faire… Enfin oui… Euh… C’est bon ! On s’est donnés en spectacle ! Et bonne journée à vous aussi ! »
PFFFF ! Il prit la main de Clari, courant avec elle pour quitter cet endroit. QUEL IDIOT ! Ce n’était qu’un jeu mais ça dépassait les bornes ! Il entendait la jeune femme aux cheveux blonds qui rigolait avec entrain alors qu’ils couraient tout les deux pendant plusieurs minutes jusqu’à ce qu’ils puissent s’arrêter. MAIS QUEL IMBECILE ! Exténué et à bout de souffle au contraire de Clari, le jeune homme chercha un endroit où s’asseoir, remarquant un banc au loin. Il se dirigea vers celui-ci, s’écroulant dessus alors que Clari venait le rejoindre.
« Et bien… On dirait que tu étais poursuivi par une meute… »
« Je ne veux rien entendre… s’il te plaît… »
« Hum… Et pourquoi ça ? Car tu m’as offert quelque chose qui coûte relativement cher ? Alors que tu te doutes parfaitement que je pourrai m’en acheter des dizaines voir des centaines à cause de ma condition de noble ? »
« Vas te faire voir ! C’est tout ! Je n’ai rien d’autre à dire ! »
Elle éclata de rire alors qu’elle se mettait de côté, tendant en arrière le collier avec la pierre de feu au bout. Elle lui demanda d’une voix douce :
« Et bien… Est-ce que tu pourrais m’attacher le collier s’il te plaît ? Je vais avoir un peu de mal, je dois te l’avouer… »
Et puis quoi encore ?! Il n’était pas là en tant que bon samaritain ! Pourtant, il déplaça l’arme de la jeune femme, se mettant près d’elle alors qu’il tentait maladroitement de lui mettre le collier autour du cou. Quand ce fut le cas, elle lui prit les deux mains dans les siennes, le tirant contre elle pour qu’il puisse être collé contre son dos.
« Héhéhé… Merci beaucoup, Tery. Tu penses que l’on doit rentrer ? Ils vont s’inquiéter à force… Ton père et ton frère n’aiment guère te laisser seul, n’est-ce pas ? »
« Si tu le dis, Clari… Si tu le dis… Je veux bien que l’on y aille… Enfin oui… »
Il ne savait pas réellement quoi dire. Elle retira ses mains, se levant du banc avant de mettre sa claymore dans son dos, Tery se relevant à son tour. Elle lui prit la main, le jeune homme se laissant faire alors qu’ils retournaient en direction de l’auberge. Combien d’heures s’étaient écoulées ? Deux ou trois non ? Enfin bon… Ils étaient partis assez de temps pour avoir un petit creux. En y réfléchissant bien, ils ne s’étaient pas réellement nourris dans la matinée.
Lorsqu’ils revinrent dans l’auberge, ils purent remarquer que les trois personnes étaient déjà présentes, déjeunant sans même les attendre. Clari alla les saluer, invitant Tery à la suivre pour qu’ils puissent s’installer. Elle héla une serveuse, demandant ce que le jeune homme voulait manger tandis qu’elle prenait déjà sa commande. Il murmura qu’il n’avait pas réellement faim mais elle lui prit à manger alors qu’il remarquait qu’ils étaient à une table assez isolée des autres. Hum… A cause d’eux ? Ou alors parce qu’ils avaient des choses à se dire ? Eliza passa une main dans sa mèche de cheveux blancs avant de regarder Clari, lui disant avec un léger sourire :
« Qu’est-ce donc ce que tu as autour du cou ? »
« Oh… Un petit cadeau de la part mon mari : Plutôt joli non ? C’est une pierre de feu. »
Les deux femmes rigolèrent légèrement ensembles alors qu’il détournait le regard. Il avait l’impression d’avoir commis une effroyable bêtise tandis que Salazar et Oros observaient le jeune homme aux cheveux bruns. Salazar émit un léger toussotement pour dire aux deux femmes de se taire tandis que la serveuse arrivait avec les plats pour Tery et Clari.
Lorsqu’elle fut partie alors que les deux personnes se mettaient à manger, Salazar prit la parole d’une voix neutre, disant à Oros et Clari :
« Qu’est-ce que votre exploration a donné pour vous deux ? »
« Et bien, de notre côté, nous nous sommes baladés assez près du bord de la ville pour voir où sont localisés majoritairement les soldats. Visiblement, comme il faut s’en douter, ils sont proches des portes mais il y a aussi quelques soldats perchés sur des bâtiments en hauteur. »
« Donc il faut prévoir ce genre de choses… De mon côté, j’ai pris quelques données que j’ai notées sur quelques bouts de papier combustibles. Je vous en donnerai un pour chaque couple. Vous pourrez le lire et ensuite, il brûlera. » répondit Salazar avant de se tourner vers Clari et Tery, les deux personnes arrêtant de manger. Clari alla dire :
« Et bien pour nous… Malgré la folle course que Tery m’a donnée, j’ai put constater que les gens n’étaient pas forcément inamicaux par rapport à nous. Ils sont stressés et sur le pied de guerre mais ils ne semblent pas s’inquiéter de notre présence. Tery exécute parfaitement son rôle de mari. A croire qu’il m’aime réellement. »
« Même pas en rêve. » répondit-il tout de suite sur un ton sec alors qu’elle le regardait avec amusement, reprenant d’une voix douce :
« Pourtant, tu m’as offert un cadeau qui doit être hors de prix pour un homme comme toi. »
« C’est bon… J’ai plus faim. Je vais dans ma chambre. Pour cet objet, Clari me l’emmènera. »
Il se leva de sa chaise, ayant à moitié mangé dans son assiette avant de monter à l’étage. C’est bon… Elle lui avait pris la tête… Comme d’habitude, il n’allait rien suivre mais il s’en fichait royalement. Sincèrement, si ça les amusait de jouer à ça, alors tant mieux pour eux ! C’était pour ça qu’il détestait ce genre de plan foireux !
« J’ai voulut lui offrir ce pendentif car ça lui plaisait… J’aurai fait de même avec n’importe quelle fille que je connaissais… »
C’était stupide de réagir comme il l’avait fait… Mais il n’avait aucune connaissance avec les filles alors bon… Est-ce qu’il en avait trop fait ? Il ne savait pas ! Il s’engouffra dans sa chambre, les laissant discuter entre eux. Salazar annonça d’une lente à Clari :
« Evite de t’amuser avec lui. Je sais très bien qu’il débute et que la maréchale Nali nous a dit de l’éduquer correctement mais… Il m’a l’air assez fragile psychologiquement. Alors évite de trop jouer avec son caractère. »
« Oh… Mais ce n’est pas forcément un jeu non plus, Salazar. Ca me plaît vraiment ce petit cadeau. Je ne sais pas, je le trouve mignon en un sens. » répondit-elle avec un sourire.
Oros et Eliza haussèrent un sourcil désapprobateur alors que Salazar ruminait dans ses pensées. Non… Vraiment… Ca ne lui plaisait pas tant que ça… Ils devaient éviter de faire une bêtise avec toute cette histoire… Sincèrement… Les enjeux étaient bien plus importants… Et surtout, leur vie en dépendait.