Archives de catégorie : Affaire 8 : Le pêché de chair

Chapitre 10 : Capturés

ShiroiRyu
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Chapitre 10 : Capturés

« Je me doutais bien qu’il y aurait un comité d’accueil mais quand même … »

Je ne m’attendais pas à avoir autant de soldats sur le dos. Qu’est-ce que je suis censé faire là ? Ah oui ! Tous les tuer ! Aucune pitié pour eux ! Enfin, des soldats, ce n’est pas une armée non pus mais des hommes et des femmes qui n’hésitent pas à tuer. D’ailleurs, ne pas porter d’uniforme commun rend la chose difficile lorsqu’il s’agit de les traquer.

« Hop la ! Couches-toi, Ric ! » me crie Dyamia tandis que je m’exécute. Je vois passer une déferlant de flammes, puis des cris l’accompagnent.

Les cinq personnes qui étaient devant nous ne sont plus que de l’histoire ancienne maintenant. Wow … J’oublie à chaque fois qu’elle est drôlement efficace comme demoiselle. Mais bon, pas le moment de l’admirer non plus.

« Allons-y ! Le plus vite on trouvera Emairon et Loïc, plus vite, on pourra alors s’en occuper ! C’est compris ? Fouillez toutes les pièces ! »

« Ric, tu sais ce que j’ai déjà dit au sujet de Loïc et Emairon, on ne les tues pas ! »

« Pour ce qu’ils font à Lania ? Je ne leur pardonnerais jamais ! »

« … … … Tout n’est pas aussi simple que tu voudrais le croire, Ric. » me murmure Dyamia. Quoi encore ? Il y a d’autres choses cachées ? Dont je ne suis pas au courant ? Pour ne pas changer ? Ca m’exaspère vraiment ça !

Mais pas vraiment le temps de perdre mon temps justement ! Puisque nous devons nous arrêter alors qu’en face de moi … se trouvent les deux Tranchodons. Et derrière nous ? Les deux Carchacroks ! Qu’est-ce que ça veut dire ?

« Nous sommes à quatre contre trois … De même, vous ne nous intéressez pas. Tritani, nous ne pouvons pas te laisser avancer plus loin. Livre-nous Ric et nous te laisserons partir. »

« Et les autres ? Non ? Calsidya et Dyamia ? »

« Ce ne sont pas des dragons … Bien que pour Calsidya, nous pouvons aussi faire une exception visiblement. Elle nous a laissé partir comme toi. Autant laisser aussi la troisième s’éloigner, seul Ric nous intéresse. »

« Désolée mes grands mais ça sera tout simplement impossible de l’abandonner. On y tient à notre petit Ric. Vas falloir nous affronter pour que vous puissiez l’avoir. »

« Faites attention, les filles. Je ne pense pas que mes balles vous aideront. »

« Restes juste au milieu de nous et ça sera parfait. »

« Si tu le dis, Dyamia … Si tu le dis. » murmure-je avec inquiétude. Je ne le sens pas. Il s’agit de quatre dragons mais en même temps, j’ai Calsidya avec moi donc je ne devrais pas avoir à m’en faire tellement, non ? Peut-être que je ne pense qu’à des bêtises.
Les premières attaques ont lieu mais Dyamia protège Calsidya alors que Tritani doit s’occuper de deux dragons en même temps. C’est compliqué, bien trop compliqué. Je pense que ça va mal se finir, très mal se finir.
Les minutes s’écoulent et je ne peux que constater les dégâts … Aucun membre de la Triafa ne semble oser s’approcher de ce combat alors que j’en suis en plein milieu. Les dragons ne me touchent pas mais Calsidya a du mal à protéger Dyamia et inversement. Les dragons sont capables d’utiliser plusieurs éléments … Le feu pour contrer la glace, la glace pour contrer les insectes … ou alors leurs propres pouvoirs pour pouvoir contrer les membres de leurs races. Je les vois exténuées … Je vois mes demoiselles qui sont exténuées … Vraiment exténuées alors que l’homme Carchacrok dit :

« Je me demande si les Dracolosses en ont terminé avec leurs adversaires. »

« Je ne pense pas. Ils sont quand même confrontés à Séphyria. Elle a l’expérience contrairement à nous … et cela depuis plus de vingt ans. Mais ils devraient réussir à la retenir assez longtemps pour que l’on capture Ric. »

« Je préfère me rendre maintenant. »

Toutes les têtes se tournent vers moi, mes femmes aussi surprises que les quatre dragons humanoïdes. Je fais plusieurs pas vers les deux Carchacroks, les regardant avec leurs cheveux bleus et la crête en arrière.

« Est-ce que tu veux bien répéter ce que tu as dit ? » me demande l’homme-Carchacrok.

« J’ai dit que je préférai me rendre, ça serait beaucoup mieux … Si ça ne vous dérange pas que la personne que vous recherchez décide de se rendre. »

« Oui mais … Pourquoi ? Enfin … » bredouille la femme-Carchacrok.

« Car l’issue du combat était incertain et que je n’ai pas envie qu’elles soient blessées gravement ou alors encore pire … mortes. J’y tiens. »

« Ric, ne raconte pas n’importe quoi. Je n’étais pas encore sérieuse. » bafouille Dyamia alors qu’elle s’approche de moi. Tritani et Calsidya arrive rapidement à ma hauteur.

« Je suis plus que sérieux, les filles. Est-ce que vous pouvez les laisser … »

« HORS DE QUESTION ! On reste avec toi ! » hurle Calsidya dans mes oreilles. Aie, aie, aie … Qu’elle se calme quand même.

Voilà que les trois femmes sont en train de prendre mes bras comme pour être sûres que je ne m’échappe pas. Je … suis vraiment désolé pour elles.

« Nous vous suivons, elle ne me lâcheront pas. »

« Soit … Ce n’était pas vraiment ce que nous avions prévu mais c’est quand même mieux que ce à quoi nous nous attendions. » dit la femme-Tranchodon.

Nous marchons pendant quoi ? Une dizaine de minutes. C’est quand même plus grand que ce à quoi je m’attendais. Puis finalement, alors que nous pénétrons dans une salle, j’entends un puissant aboiement avant que quelque chose ne fonce sur moi. Un Mastouffe ? Dyamia et les autres sont prêtes à réagir mais s’arrêtent lorsque celui-ci me lèche.

« Qu’est-ce que … Attends un peu ? Rérox ? C’est toi ? »

C’est mon Rérox ? Enfin, celui de mon père ? Qu’est-ce que ça veut dire ? L’imposant chien continue de m’écraser de tout son poids puis finalement me laisse respirer. Qu’est-ce que ça veut dire ? Ils sont là … Il y a Loïc et Emairon ? Et je sens déjà la colère qui m’envahit. Mais en même temps, savoir Rérox vivant …

« Tiens donc, voilà donc l’invité d’honneur qui se présente en fin à moi. Je tiens donc à donner mon nom bien que je connais le tien, Ric. Je me nomme Belzak … et je suis le chef de la Triafa. Accessoirement, j’étais aussi le chef de ta défunte mère. »
Belzak ? Chef de la Triafa ? Qu’est-ce que … Ce vieil homme dirige cette organisation ? Et c’est quoi cette cuve dans laquelle se trouve une femme ? Une étrange femme aux cheveux vert-bleus et orange. Pourquoi j’ai l’impression de la connaître ? Et de la voir bouger ?

Chapitre 9 : L’ultime assaut

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Chapitre 9 : L’ultime assaut

« Vous êtes prêtes ? Nous voilà dans le village abandonné. »

Que des maisonnettes faites de pierre … et de diverses tailles. J’aimerai dire qu’il n’y a pas un chat mais ce n’est pas le cas. Il y a du monde, beaucoup de monde même. De nombreux soldats bien qu’ils soient tous dispersés. Comme nous sommes sur une dune, il est plus simple pour évaluer la situation.

« Ric, regarde donc … Il y a de nombreux endroits où les soldats rentrent sans jamais ressortir … Je pense que ce sont les entrées. »

« Ca nous conforterait dans l’idée que la base est souterraine, oui, Séphyria. »

Je suis rassuré un peu de les savoir avec moi mais il faut maintenant que je fasse les séparations. Je me tourne vers mes comparses, reprenant la parole :

« Je suis désolé Séphyria mais je me sentirais plus rassuré si tu pars avec Alphonse et Roubé. Céra, tu l’accompagnes aussi ? Avec vos capacités, vous devriez pouvoir vous défendre plus que facilement normalement. »

« Donc ça veut dire que je suis avec toi et Tritani ainsi que Dyamia ? » me dit Calsidya avant de me serrer contre elle. « Y en a un qui essaye de se faire pardonnéééééé. »

« Si peu … Si peu … Je préfère avoir du froid, du feu et une dragonne avec moi quand même. Séphyria, Céra ça ne vous dérange pas, j’espère ? »

« Pas du tout. Après la nuit entre toi et moi, je n’ai pas à t’en vouloir. C’est bon pour moi. Céra ? Toi aussi, n’est-ce pas ? »

« De toute façon, Ric nous aimera les unes après les autres donc ça ne m’embête pas. Et comme ça, je peux vous soigner s’il le faut. On peut y aller alors ! »

« Et nous, nous n’avons pas notre mot à dire ? Enfin, ça ne me dérange pas d’être avec Séphyria et Céra. » dit Alphonse tout en rigolant.

« Tu n’avais donc pas besoin de parler, Alphonse. » soupire Roubé en rigolant ensuite.

Alors, si tous étaient prêts, il faut y aller. Pfiou … Pour la discrétion, je ne sais pas vraiment comment on va faire … Utiliser les plantes dans le désert, ça me semble compliqué. Il va donc falloir y aller en silence, tuer et ça sera bon.

Enfin, c’est toujours plus facile à dire qu’à faire. Maintenant, je ne pense pas que ça se passera ainsi mais il vaut mieux donc que je sois patient et que j’attende le bon moment. Comme si tout pouvait être aussi simple …

« Séparons-nous dès maintenant. On va vers l’ouest, vous vers l’est, d’accord ? »

Simplement un hochement de tête et nous voilà tous séparés. C’est le moment que j’attendais pour me lancer dans la bataille. C’est mieux que rien, bien mieux que rien même. Je pars en premier vers l’ouest, rapidement rejoint par Tritani, Calsydia et Dyamia.

D’un claquement de doigts, Dyamia fait flamber un soldat, celui-ci disparaissant en cendres avant même de pouvoir ouvrir la bouche. Rapide et efficace, je le reconnais. Un peu violent néanmoins mais bon, on ne fait pas dans la dentelle. Le second soldat que nous rencontrons a le malheur de finir complètement gelé avant d’être brisé en morceaux puis de fondre comme neige au soleil … Je me tourne vers les deux femmes, disant :

« Vous voulez m’impressionner ou quoi ? »

« Si peu … Si peu … Et puis, Tritani n’a pas encore montré ce dont elle était capable, n’est-ce pas ? Je suis sûre qu’elle a beaucoup de choses à nous montrer. »

La femme aux cheveux violets ne répond pas, pointant juste une main devant elle. Une ligne de flammes violettes se fait voir, moins grande que les bâtiments mais qui balaye tout sur son passage. Quelques secondes plus tard, on peut avancer sans aucun souci.

« Quelqu’un se rappelle quelle entrée les soldats ont utilisé ? »

Je ne me sens pas totalement en confiance, je dois l’avouer. Mais bon, Dyamia prend les commandes et nous emmène dans un bâtiment à moitié ravagé … Pourtant, en regardant bien le sol, on peut apercevoir une trappe. C’est aussi simple que ça ? Pas de système de sécurité ou autre ? C’est louche … Je murmure :

« C’est un piège, les filles. Si ça devient trop dangereux, vous partez. »

« Et on te laisse seul, bien entendu. Arrête tes bêtises et on y va. » réplique Dyamia.

J’ai l’impression qu’elle me prend pour un idiot mais je tiens à leur sécurité. Je me demande si Alphons et les autres se débrouillent bien ou non. Je ne devrai pas m’inquiéter pour eux, ils sont solides, très solides même.

« Ah, c’est déjà plus moderne que dehors, hahaha. »

Dyamia émet un grand sourire alors que nous marchons maintenant sur un sol de marbre noir. Drôle de couleur, je n’y suis pas habitué. Mais bon, nous sommes dans la base et je me dois de rappeler pourquoi nous sommes ici.

« Si nous trouvons Loïc ou Emairon, aucune pitié pour eux. Si on peut rayer cette base de la carte du monde, pareil. Si nous trouvons l’expérience Adomantxys, on la détruit. »

« Tu es sûr au sujet de l’expérience ? Je te rappelle que nous sommes un peu … toutes des expériences, Ric. » me dit Dyamia alors que je réfléchis pendant quelques secondes.

« Si elle est belliqueuse et cherche à nous tuer sans possibilité de la raisonner, on l’éliminera, d’accord ? Est-ce que ça te convient ? »

« Ca me convient bien plus, Ric. Je sais que ça te mets les nerfs à vif, cette histoire. »

Elle m’embrasse sur la joue alors que j’ai une boule dans la gorge. Oui y a de ça … Je le reconnais amplement. Je ne suis pas en pleine forme non plus.

Ailleurs, dans la base de la Triafa, dans une pièce où nul ne se trouvait présent, la cuve contenant Adomantxys se mit à produire quelques bulles, signe distinctif qu’une respiration avait lieu maintenant. Puis, les doigts commencent à bouger, les sourcils se fronçant sans pour autant que les yeux ne s’ouvrent.

Chapitre 8 : L’attente

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Chapitre 8 : L’attente

« Nous avons appris qu’ils ont quitté l’hôtel. »

« Hum ? Tant mieux, tant mieux … Une très bonne nouvelle alors. Merci bien, vous pouvez partir maintenant. J’ai encore à faire. »

« Que devons-nous préparer pour les attendre ? »

« Oh ? Accueillez-les chaudement. Qu’il soit mort ou vif, cela ne me dérange pas … sauf peut-être qu’il vaudrait mieux qu’il soit en vie. J’ai envie de lui faire une petite surprise. »

Belzak continue parler, s’adressant au soldat qui avait décidé de le prévenir au sujet de Ric et de ses compagnons. Cela n’était qu’une question d’heures maintenant mais pourtant, il ne se sentait pas inquiet, loin de là.

« Allons-voir comment elle va … hahaha. »

Malgré son âge avancé, le vieil homme est plus que pétillant de vie, se déplaçant en marchant rapidement à travers les couloirs, étant salué respectueusement par les membres de la Triafa. Malgré ses habits de scientifique, nul n’oublie qui il est … Et cela depuis des années.

« Que fais-tu ici donc, Loïc ? »

« Juste une observation. Il n’y a aucune réaction de sa part. Portant, elle semble avoir terminé sa mutation, n’est-ce pas ? Elle est terminée ? »

« Oh … Elle ne se réveillera que lorsque cela sera nécessaire ou qu’elle en aura envie. »

« C’est étrange … L’envie de se réveiller ? Elle n’a pas de motivation ? »

« Elle est une arme … Son corps produira des choses que l’on n’a encore jamais vu de nos jours. Mais pour cela, il faut être patient, hahaha … Très patient même. J’ai attendu plus de vingt ans, je peux encore attendre quelques heures ! »

Quelques heures ? Loïc se tourne vers Belzak, intrigué. Le vieil homme lui fait un grand sourire, reprenant la parole sur un ton amusé :

« Tu ne t’en doutes pas ? La clé du réveil d’Adomantxys est tout simplement Ric. Et devines donc qui vient nous rejoindre tout de suite ? »

« Ric ? Il semble vouloir ma mort et celle d’Emairon. Ce n’est pas étonnant, tu devrais quand même te méfier de lui, Belzak. »

« Me méfier ? Oh … Non, je vais l’attendre à bras ouverts. »

Comme il le désirait, ce n’était pas faute de l’avoir prévenu à ce sujet. Ric n’était pas n’importe quel homme. Il avait fini par le comprendre. Cette capacité à attirer les femmes-pokémons autour de lui, cela était étonnant, très étonnant … Et pourtant, c’était le cas. Il était doté de quelque chose que nulle autre ne possédait mais il ne savait pas exactement ce que c’était en détails malheureusement. Et ce …

« Tu peux continuer à la regarder, les scientifiques de toute façon, n’ont plus besoin de l’observer de près. Il suffit juste d’être patient. »

« Soit … Soit … Je vais rester ici, oui. »

Pour regarder ce qui se passait. Laissé seul, Loïc observe la femme qui se trouve dans la cuve. Loin d’être dénudée, elle est en position fœtale, portant une sorte d’armure orange sur la majeure partie de son corps. Loïc murmure :

« Et c’est donc Ric qui a donné naissance à elle ? Même s’ils partagent les mêmes gênes et encore … Ah … Je ne suis pas un scientifique, moi. »

Pas du tout même … mais il comprenait quand cela sentait le roussi. C ‘était sûrement la fin qui arrivait d’ ici quelques heures. Il devait alors se préparer … Il n’aurait le droit qu’à une seule chance. S’il se ratait, ça en était fini de lui.

« Je me demande ce que Rérox en pensera … Ah … »

Le chien … Le Mastouffe qui a continué de l’accompagner malgré tout ce qui s’était passé. Et pourtant, il avait été le compagnon le plus fidèle de son meilleur ami. Mais maintenant, c’était terminé. C’était de l’histoire ancienne. Il ne fallait plus s’attacher au passé. Il quitte la pièce où dort Adomantxys, jetant un dernier regard vers elle.

« Alors … Nous y serons d’ici une vingtaine de minutes. »

« Tu nous arrêtes normalement à quelques kilomètres non ? »

« Deux à trois kilomètres pour être sûr … Mais oui, ça sera mieux que de foncer tête baissée vers eux. » déclare-je en répondant à Séphyria.

Dans la voiture, j’ai Tritani et Dyamia avec moi. Bien entendu, Calsydia ne fut pas d’accord mais je ne peux pas prendre plus de trois personnes avec moi. Donc bon, ce fut elle et Céra, ce n’était pas possible autrement. Elle va peut-être bouder pendant quelques instants mais bon, c’est mieux que rien, voilà tout. Et je préfère être concentré quand je roule.

Finalement, les minutes s’écoulent et j’arrête la voiture en plein désert, cachée derrière des dunes de sable. J’ai quand même une carte pour noter où nous sommes. Alphonse s’arrête derrière moi, tout le monde sortant de la voiture.

« Pour la peine, tu peux rêver pour que je te rafraîchisses, Ric ! »

« Oh ? C’est vraiment dommage, Calsydia. J’aurai pourtant bien aimé. » dis-je avec lenteur alors qu’elle garde sa mine boudeuse.

Puis soudainement, elle se jette à moitié sur moi, créant une aura de froid autour de nous deux, ne gelant rien mais permettant de bien mieux supporter la chaleur. Je me disais bien que ça marcherait. Elle est si facile à manipuler quand il s’agit de moi et elle.

Mais ce n’est pas le moment de rire et je regarde tout le monde. Pour l’heure, il faut que l’on reste ensemble mais ensuite, il faudra se séparer. Je réfléchirai aux deux groupes le moment venu. Je fis un geste de la main, déclarant :

« Allons-y sans perdre plus de temps. »

« Ric, reste auprès de nous, ça ne m’étonnerait pas qu’ils aient posé des gardes dans les environs. » dit Dyamia alors que j’hoche la tête. « Oh, bien entendu, Alphonse, c’est pareil pour toi mais bon … Roubé te protège, non ? »

« Hahaha ! Elle fait même bien plus que ça si tu veux tout savoir ! »

Mais je ne veux pas savoir ! Je refais un autre geste de la main pour signaler d’y aller. Le groupe de huit personnes que nous sommes nous rendons finalement vers cette ville abandonnée. Nous y sommes presque … On va enfin mettre un terme à cette folie.

« Ah … J’ai vraiment un mauvais pressentiment. »

Une femme aux cheveux bleus apparaît finalement à l’endroit où se trouvent les deux voitures abandonnées. Elle n’avait eu aucun mal à les suivre alors qu’elle porte une paire de lunettes noires devant les yeux. Elle observe le soleil, murmurant :

« J’aurai bien profité de cette Momartik, moi aussi. Ah … Enfin bon… Continuons. »

Elle retire ses lunettes, fermant les yeux pour les rouvrir quelques instants plus tard. Deux pupilles orange et dorées se font voir avant qu’elle n’avance vers le chemin pris par Ric et ses amis. Ce pressentiment ne lui plait guère.

Chapitre 7 : Préparation

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Chapitre 7 : Préparation

« Quand même … Qu’est-ce que je suis censé faire maintenant ? »

Je suis là, couché dans le lit, Séphyria sur moi, les autres femmes à côté. Les heures passent mais je n’ai pas vraiment sommeil et je ne suis pas fatigué. Comme je me suis endormi, je crois que j’ai déjà mon quota de sommeil. Tant mieux en un sens.

« Hmmm … Ric ? Mais … Tu es déjà debout ? »

Voilà la plus belle qui est réveillée. Comme elle est sur moi, Séphyria réagit faiblement, ouvrant ses yeux saphir vers moi. Vraiment, ce maillot de bain est magnifique sur elle. Mais je contrôle mes pulsions car sinon, je risque de commettre des bêtises.

« Debout de toutes les façons visiblement. »

Elle rapproche son visage du mien, me souriant faiblement tout en frottant son corps contre le mien. Elle m’embrasse tendrement et je lui rends son baiser. Elle revient se coucher contre mon torse, les yeux à moitié-clos.

« Quand elles ne seront plus là … On s’aimera encore … hein ? »

« Bien entendu, bien entendu … Enfin, quand elles ne seront plus dans la chambre. Comme tu es la première debout, tu veux aller te laver ? »

C’est une proposition à peine dissimulée mais je sens qu’elle a parfaitement compris. Elle s’accroche à mon cou et je n’hésite pas à me mettre correctement pour pouvoir éviter de réveiller les autres qui semblent bien plus endormies que nous deux. Comme Séphyria a dormi avec moi à la plage, ça me semble logique et normal que nous soyons les premiers debout. Une main posée sur ses fesses pour bien la porter, je la regarde avec affection, remarquant quand même ce microkini bien … petit. Elle a vu mon regard et chuchote :

« Attends un peu d’être sous la douche non ? On n’en prend pas une en étant habillé. »

« Tu marques un point … Un point très important, il faut le reconnaître, hahaha. »

Mais me voilà encore plus émoustillé maintenant. Je me dirige à toute allure vers la salle de bain, fermant la porte à clé. Séphyria n’a pas attendu pour retirer le peu de tissu qu’elle portait sur elle. Elle m’aide à faire de même de mon côté et elle peut constater que le matin, je ne déroge pas à la règle naturelle des hommes.

« Oh. C’est donc pour moi et … »

« Viens par-là que l’on se réveille tous les deux. »

Je ne me prive pas pour la tirer et la coller contre moi … Les frottements de nos deux corps se font sentir et je nous emmène sous la douche, commençant à l’actionner alors qu’elle m’embrasse. Bon, je sais pertinemment que je ne devrai pas faire ça, surtout avec les autres à côté … Et que je suis quand même un peu intimité par rapport à la chose quand elles ne sont pas loin mais … Séphyria, je ne peux pas me passer d’elle, loin de là.

Une demi-heure plus tard, nous sortons de la douche avec nos affaires, propres comme un sous neuf mais aussi le visage rougi. En parlant de visages, quatre nous observent avec un peu d’envie et de colère.

« Alors, comme ça … Mademoiselle Séphyria veut jouer les prudes mais attaque dans le dos ? Je note, je note … »

« Hey ! Dyamia, ce n’est pas de ma faute. Je dois plutôt te remercier. C’est grâce à ton maillot de bain que vous avez pu entendre ce qui s’est passé dans la salle de bain. »

« Tsss ! Je m’en doutais que ça lui plairait ! Puis bon, fallait s’en douter après la petite scène où vous étiez couchés l’un sur l’autre, hier. »

Dyamia s’avoue vaincue mais je ne suis pas sûr que les autres pensent de même. Pourtant, elles sourient avant que Céra ne s’approche de moi.

« La prochaine fois, je prendrai aussi une douche avec toi, Ric ! Comme je suis une fleur, il faut bien m’arroser hein ? »

« … … … Cette connotation perverse ne passera pas inaperçue, Céra. »

Mais je lui tapote doucement le crâne. Elle rigole légèrement avant de retourner auprès des autres. Bon, elles sont encore en maillot de bain mais il faut être sérieux. Je reprends :

« Hier, c’était un moment de détente. Aujourd’hui, je compte bien voir avec Alphonse pour que l’on parte le plus rapidement vers l’endroit où se trouverait ce que l’on cherche. »

Je ne dis pas clairement le nom car si nous sommes sur écoute, on pourrait alors nous tomber dessus. Je n’ai pas confiance, pas du tout même. J’invite les filles à aller se faire propre dans la salle de bain, Calsidya disant :

« Et si tu nous accompagnais ? Séphyria a eu assez de ta personne non ? »

« Oui mais non, désolé, je ne tomberai pas dans ce piège grossier, mademoiselle la Momartik. Je préfère encore aller déjeuner, du moins me préparer pour ça. Je suis épuisé aussi. »

« Epuisé ? Ooooh … Vraiment, on dirait que Séphyria a tout donné. »

Celle nommée commença à rougir faiblement mais ne vint rien dire, faisant juste un geste négatif de la main pour bien montrer que cela ne l’affectait pas … Ou du moins qu’elle essayait de faire que ça ne l’affecte pas, chose particulièrement inutile.

« Nous allons nous rendre en bas. Nous vous attendrons. Viens par-là, Ric ! »

« Aie, aie, aie … Vous l’avez mise dans un état … »

Je me fais tirer sans réelle force hors de la chambre alors que j’ai à peine le temps de voir les maillots qui tombent. Pfiou … Si j’avais été là, je n’aurai pas été sûr de pouvoir me contrôler mais tant mieux, je ne suis pas là. Je suis quand même quelqu’un de responsable.

Les minutes s’écoulent et finalement, elles arrivent, toutes en tenue plus respectable que le maillot de bain. Pendant ce temps, j’ai contacté Casior qui m’a finalement envoyé ce que je voulais savoir. Alphonse et Roubé étant arrivé après mes demoiselles, je peux enfin nous mettre au courant. Il va falloir louer deux voitures pour nous rendre là où il le faut.

« Comme il faut s’en douter, ils ont décidé de s’établir dans un coin abandonné … au beau milieu des ruines d’une ancienne ville … Ancienne ville car elle fut abandonnée par les habitants après les dernières guerres. »

« Ca leur permet de se cacher correctement … Et si c’est souterrain, il suffira de fouiller les différentes maisons. Par contre, la sécurité risque d’être vraiment importante là-bas. » déclare Alphonse après moi alors que j’hoche la tête.

Si tout le monde était prêt, il fallait alors se mettre en route … pour la dernière partie … le dernier acte … Car cette fois-ci, je ne laisserai personne s’en tirer.

Chapitre 6 : Une nuit ensemble

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Chapitre 6 : Une nuit ensemble

« Ric ! Ferme les yeux ! »

Je m’exécute alors que je pousse aussi un soupir. Je n’arrive pas à croire ça … Quand même … Pourquoi est-ce que j’ai accepté que l’on prenne un hôtel près de la plage ? Et pourquoi est-ce que j’ai accepté ça ? Enfin, en Samilie, tout n’est pas si pauvre, bien entendu.

« Je crois que tu peux les rouvrir, Ric. »

Je m’exécute une nouvelle fois jusqu’à faire face … à cinq merveilleuses créatures. Enfin … Bon … Je ne devrai pas trop m’attarder sur les maillots de chacune mais quand même … Calsidya, comme à son habitude, est dotée de la poitrine la plus généreuse. Céra quant à elle porte quand même un maillot de bain que l’on pourrait presque croire végétal. Elle a quand même moins de poitrine que les autres mais ses habits la rendent plus que charmante. Enfin, il y a aussi une certaine Tritani qui était un peu en retrait derrière les autres. Malgré qu’elle était magnifique dans son maillot une pièce violet, je remarquais que son dos n’était pas couvert. Dyamia, quant à elle avait bien un deux pièces sauf qu’il y avait plus de chair découverte dans son maillot rose que le reste. Je crois qu’elle fait ça pour m’émoustiller. Enfin, elle est quand même magnifique.

« Ric, tu arrêtes de nous étudier ? »

« Hein ? Oh désolé, Séphyria … » bredouille-je alors qu’elle porte sa serviette autour de son corps. La seule dont je ne peux pas voir le maillot de bain.

Je sais pas pourquoi mais ça m’attriste en un sens. Direction la plage … pour rejoindre Roubé et Alphonse qui porte un maillot de bain rouge avec des notes de musique dessinées dessus. Rien que ça ? C’est plutôt mignon en un sens. Et elle a … Je ne sais pas comment ça s’appelle exactement un tissu assez léger autour de la taille. Elle a aussi un chapeau de paille.

« Ric, profites-en, c’est pas tous les jours que tu peux te reposer de la sorte. »

« Nous sommes déjà sur le lieu mais nous n’avons pas encore les dernières indications. Alors, Ric, je veux que tu t’amuses aussi. »

Dyamia veut me prendre par le bras mais je signale que pour le moment, je vais juste rester couché pendant quelques minutes sur ma serviette. Je laisse tout le monde s’amuser alors que je me demande quoi … AH !

« Tu vas prendre un coup de soleil, Ric. Attends, je vais t’étaler de la crème. »

« Mer … Merci, Séphyria. Mais tu sais, tu peux aller t’amuser avec les autres hein ? »

« Je n’en ai pas envie. Aller, mets-toi sur le ventre que je commence le traitement. »

Je lui obéis encore une fois, fermant les yeux alors que je sens sa main dans mon dos. Je commence à en trembler rien qu’à l’idée. Même si je ne le dis pas de vive voix devant tout le monde, Séphyria gardera toujours une place particulière dans mon cœur. Une place que personne ne pourra posséder. Ah … Séphyria.

Elle m’ordonne de me mettre sur le dos et je peux finalement la voir dans son maillot de bain. Encore … que … Qu’est-ce que … AH ! Je dois juste rêver ! Mais si Dyamia était déjà très petit en taille, là, c’est encore plus … Elle a remarqué que la serviette est tombée, la remontant aussitôt sur elle, plus rouge qu’une tomate.

« Elles m’ont forcé à prendre ça ! Je te le jure, Ric ! Je … Je … »

« C’est un microkini, non ? C’est vraiment très … petit … »

« Je le sais bien ! Ne me regarde pas ! J’ai plus qu’honte ! Vraiment, la prochaine fois … »

« Il est de couleur bleu ciel non ? J’ai à peine eu le temps de le voir. » dis-je pour tenter de la calmer mais elle réplique :

« Tu l’as largement assez vu ! Je crois que je ferai mieux de retourner me changer et … »

« Non ! Reste ainsi ! Tu es … vraiment superbe. Et j’ai le droit d’être un peu jaloux non ? Que d’autres hommes puissent te regarder ainsi. »

J’ai l’impression que mes paroles font mouche. La serviette tombe pour laisser paraître Séphyria … dans cette tenue si petite. Je déglutis, un peu excité mais soudainement, des ailes blanches de coton apparaissent … et recouvrent ses arrières et son dos. Qu’est-ce que …

« Je ne suis la femme que d’un seul homme. Le regard des autres … ne m’intéresse pas, Ric. Je n’ai pas envie que les autres me voient, uniquement toi. »

Je souris avec niaiserie, plus heureux que je n’aurai jamais pu l’être tout en regardant Séphyria. Ah … Ce corps de dragonne est vraiment magnifique. Même si le microkini est vraiment ridiculement petit comme son nom l’indique, je suis sous le charme.

« Bon … Je vais continuer à mettre de la crème solaire sur ton corps. »

« Après, si tu veux, je peux faire pareil avec toi ! »

« … … … Pervers. » me dit-elle tout simplement en ayant vu mon regard parcouru par la lubricité, c’est vrai. Je l’assume complètement.
Et surtout, je vois qu’elle a baissé son regard. Gloups ! Quel idiot ! Je ferme les yeux et met mes mains devant mon visage. J’ai quand même un peu honte … mais je sens ses mains à elle qui viennent caresser mon corps. Séphyria … est vraiment … d’un autre niveau.
Je crois que je suis en train de m’assoupir. Puis je sens quelque chose sur la globalité de mon corps. Hmmm … Que c’est bon et chaud … Même si elle porte un maillot de bain, je sens que Séphyria est couchée sur moi et je sens surtout la chaleur de sa peau. Je crois que j’apprécie plus que tout … ce qui se passe.

« Tu es en train de t’assoupir, Ric ? Tu n’as même pas profité de l’eau … moi non plus d’ailleurs. Qu’importe. » murmure la voix de Séphyria qui est bien la demoiselle collée contre moi. Je crois que je vais finir par … dormir.

Lorsque je me réveille, je ne comprends pas vraiment ce qui se passe. Je suis couché sur le lit d’hôtel … mais en charmante compagnie. Très charmante puisque les cinq femmes sont endormies autour de moi ou juchées sur moi. Et dans leurs maillots de bain. Pfiou … Je n’ai pas envie d’une orgie, pas du tout … mais j’ai du mal à ne pas être excité. Je regarde Séphyria qui est celle qui a pris place pour dormir à moitié sur mon torse.
Avec lenteur, je la soulève faiblement pour ne pas la réveiller avant de déposer correctement sa tête près de la mienne. Je suis sûr que cela aurait fait quelques jalouses mais bon, personne n’est éveillé. J’embrasse faiblement Séphyria, espérant ne pas la réveiller alors que je contrôle mes pulsions sexuelles. Bon sang … Comment est-ce qu’un homme normalement constitué pourrait résister à ça ? Je me le demande … Mais je pense qu’il vaut mieux que je referme les yeux et dorme à nouveau.

Chapitre 5 : Secret éventé

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Chapitre 5 : Secret éventé

« Dyamia, alors ? On est le lendemain donc je veux que tu me révèles tout. »

« Hmmm ? Par rapport à quoi ? » me demande la jeune femme aux cheveux blancs couchée dans le lit, dans la tenue qu’elle portait à sa naissance.

« Ne fait pas l’idiote. Tu sais parfaitement que … »

« Oh … Tu aurais donc fait ça à dessein ? Pour obtenir quelque chose de moi ? »

Elle fait une petite mine déçue alors que je me jette sur elle, commençant à embrasser sa poitrine et les petites pointes arrogantes de chair qui s’y trouvent. Quelques secondes plus tard, je sais qu’elle est parfaitement excitée, l’une de mes mains se glissant vers son entrejambe. Pourtant, je ne fais qu’un simple mouvement avant de dire :

« Si tu ne me dis rien, je ne continuerais pas. Qu’est-ce que tu décides ? »

« Grrrr ! Me prendre par les sentiments ? Tu sais parfaitement que moi aussi, je peux m’occuper de toi à ma manière ! »

Elle bouge l’un de ses pieds et commence à … Oooooh … Je retire aussitôt ma main et recule, ne souriant pas le moins du monde. Je murmure :

« Bon, puisque tu ne veux pas m’en dire plus, je pense qu’il vaut mieux s’arrêter là. »

« Oh … Tu ne serais quand même pas en train de bouder, Ric, non ? »

Je ne lui réponds pas alors qu’elle vient m’enlacer par derrière, plaçant ses bras autour de mon cou avant de venir me mordiller l’oreille. Elle me chuchote :

« Je sais où se trouve la base de la Triafa … Pas sa localisation exacte mais les environs. J’ai donné ces informations pour qu’ils puissent faire des recherches. »

« Alors, où est-ce qu’elle se trouve ? »

« Hmmm … Ca commence par un S. Plus nous continuerons ce que tu as voulu commencer ce matin, plus tu auras de lettres. »

Elle est joueuse, tellement joueuse. Je me retourne et l’embrasse à pleine bouche, mêlant ma langue avec la sienne alors qu’elle a le regard rieur. Je parcoure son corps de mes mains alors qu’elle sent que je suis passablement excité. Cette femme … Cette femme qui se trouve dans mes bras est tout simplement désirable. Elle me met dans un tel état à chaque fois que je me demande comment est-ce possible. Alors que je commence déjà un mouvement de va-et-vient, elle m’arrête, murmurant :

« Doucement, Ric … Doucement … Je veux plus avoir l’impression que tu m’aimes … plutôt que le fait que tu veuilles te vider les bourses. »

« Oh … Je suis vraiment désolé. » bredouille-je, un peu confus.

Je suis bien moins rapide mais elle me retient par les jambes, mon sexe en elle. Elle murmure qu’elle blaguait à moitié. Je peux quand même prendre un bon rythme et l’aimer … Les minutes s’écoulent sous nos gémissements respectifs puis après deux à trois moments où nos corps fusionnent ensemble, je suis finalement écroulé sur elle.

« Tu vois, Ric ? Tu peux facilement obtenir ce que tu veux quand tu es comme ça. »

« Je n’ai … pas envie de me prostituer de la sorte. » réplique-je, engloutissant la pointe de chair qui est devant mes yeux, venant la suçoter.

« Quel gros bébé que voilà … Mais bon, ce qui est dit est dit … Cette base se trouve en Samilie. Voilà tout, mon grand ! »

« Samilie ? Mais qu’est-ce qu’ils iraient … »

Je n’ai pas le temps de terminer ma phrase qu’elle me force à continuer ce que j’avais commencé. Elle semble apprécier que je joue de la sorte avec sa poitrine. Pendant que je suçote son téton, elle continue.

« Imagine donc un seul instant, Ric. Pourquoi est-ce que la Triafa se rendrait dans une zone aussi pauvre et abandonnée de tous ? Tout simplement car nul ne s’en douterait. »

Elle marque un point … et pas un petit … Elle a entièrement raison. Ca semble plus que logique finalement. J’hoche la tête mais mordille légèrement le bout de chair dans la bouche, lui arrachant un cri de plaisir.

« C’est pourquoi la Triafa se trouve là-bas et se permet alors de continuer son œuvre … D’ailleurs, c’est de là-bas aussi que se trouve leur projet d’aller dans l’espace. »

Dans l’espace ? Je ne suis pas sûr de comprendre exactement cela … Mais est-ce vrai ? Enfin, elle ne ment pas. Mais maintenant que j’ai commencé à jouer avec son téton, me voilà à nouveau excité. Je suis vraiment irrécupérable … Vraiment …

« Tu sais ce que tu es en train de faire hein ? Je pensais que tu étais épuisé mais visiblement, tu t’es bien moqué de moi mon petit homme … Comme quoi … »

« Encore ? Mais je vais finir par être à sec, Dyamia. »

« Pas d’excuse. Tu as lancé les hostilités, tu assumes maintenant, Ric ! »

Bon, ce n’est pas un vrai problème. En fait, le seul souci résiderait plutôt dans le fait qu’à force, on va finir par réveiller les autres femmes. Enfin ,je ne crois pas que cela dérange Dyamia ou les autres.

« Aller, hop, hop … Ric. Maintenant, c’est à moi de bien attendrir … la viande. »

La viande ? HEY ! Je ne suis pas un morceau d’Ecremeuh moi ! Mais je comprends … Après le petit traitement que je lui ai fait, elle veut me rendre la pareille. Je reste assis sur le lit pendant qu’elle s’occupe divinement bien de moi. Ah ! Je suis vraiment heureux de l’avoir retrouvée ! Vraiment plus qu’heureux même !


Finalement, quelques heures plus tard, alors que nous nous retrouvons tous réunis autour d’une table, Alphonse et Roubé avec nous, il est temps de préparer le terrain. Enfin, préparer le terrain, raconter plutôt ce que Dyamia m’a dit.

« Bref, nous allons devoir nous rendre en Samilie ! »

« Est-ce que l’on doit prendre de la crème contre les coups de soleil et des maillots de bain ou non ? » demanda Calsidya dans un grand sourire.

« Pour toi, ça risque d’être nécessaire à cause de la forte chaleur. Et nous ne sommes pas là pour nous amuser, je tiens à le signaler. Après en avoir terminé, pourquoi pas ? »

« Pfff … Tu n’es pas drôle, tu le sais ? »

Je le sais parfaitement mais la situation est sérieuse, plus que sérieuse. Je ne peux pas me permettre d’être drôle inutilement dans ce genre de cas. C’est aussi simple que ça. Mais après, c’est vrai que … Je m’imagine bien mes femmes en maillot de bain … Brrr ! Pas le moment j’ai dit ! Contrôlons mes pulsions ! Je crois que j’ai eu assez de ça cette matinée ! Dyamia est en train de me sourire, comme si elle lisait mes pensées.

Chapitre 4 : Sur qui compter

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Chapitre 4 : Sur qui compter

« Bisous mon petit Ric. »

Calsidya m’embrasse longuement, nue comme un ver dans le lit alors qu’elle me sourit ensuite tendrement. Elle sait que j’apprécie grandement ses baisers et semble ne pas vouloir s’arrêter. J’hoche la tête en souriant en même temps.

« Il faut que l’on se lève, aujourd’hui, nous avons quelque chose d’important à faire. Je vais devoir prévenir tout le monde au sujet de la Triafa. »

« On ne peut pas rester encore trente minutes au lit, Ric ? S’il te plaît. »

« Non non. Tu as assez profité cette nuit, je crois, non ? »

Elle rigole tendrement alors qu’elle se met assise, sa poitrine mise à nue pour le plaisir de mes yeux. Ah … Quand même pour une Momartik, je me rappellerai toujours à quel point elle est chaleureuse comme femme.

« Tu vois ? Tu veux rester avec moi. Ton corps le dit, Ric ! »

« Mais j’ai encore assez de sang dans le cerveau pour lui dire que non. Je vais sous la douche. Tu peux toujours ve … »

Elle n’attend même pas que je finisse ma phrase pour se lever et me prendre par la main pour m’emmener aussitôt dans la salle de bain. Moi et mes idées, je m’applaudis des fois devant tant … de bêtises. Je pousse un profond soupir amusé alors que je suis emmené de force dans la salle de bain.
Quelques minutes plus tard, enfin une bonne demi-heure, je suis propre et frais. Ce qui s’est passé dans la salle de bain, je ne peux pas en parler. Et j’espère que Calsidya fera de même envers les autres femmes-pokémons. Enfin, généralement, elles en discutent quelques fois même si je n’aime pas être le sujet de conversation surtout sur ce point.

« Une simple question de décence quoi. »

« De quoi est-ce que tu parles, Ric ? »

Je remarque qu’à force de penser, je parle à voix haute dans la cuisine, les cinq femmes autour de moi. Je murmure que ce n’est pas bien important avant de reprendre :

« Je comptes aller voir Alphonse et Casior cette après-midi. Pour leur prévenir de ce que je compte faire pour la Triafa. Si vous ne voulez pas venir, ce n’est pas un problème. »

« Ah que si ! Je veux bien venir ! Pour sûr ! »

« Et moi donc ! » répond Dyamia après Céra. Bon ben, c’est décidé, tout le monde vient … Comme d’habitude. Je crois qu’il va falloir envisager l’achat d’une nouvelle voiture. Heureusement, le commissariat n’est pas si loin que ça et donc, on peut y aller à pied. Même si dans le fond, je ne suis plus vraiment policier, loin de là.

Dans le commissariat, j’ai le droit aux salutations habituelles. Bien entendu, Casior n’est pas là, il ne faut pas rêver. En tant que président de Fronse, il ne peut pas rester dans un tel endroit. Néanmoins, je connais son numéro de téléphone. Mais pour l’heure, je recherche Alphonse et on me signale qu’il est parti en patrouille.

« Bon, je pense que je vais l’appeler. Merci encore. »

Je prends mon portable et compose son numéro. J’attends quelques secondes avant qu’il ne décroche, visiblement heureux de m’entendre. A côté de lui, j’entends la voix de Roubé. Tiens donc, en patrouille ? Mon œil ! Je lui explique la situation et il s’exclame aussitôt :

« Hors de question de nous mettre de côté cette fois-ci, c’est compris ?! »

« Je m’en doutais, Alphonse, je m’en doutais. »

« Alors, tu me tiens au courant et pas d’embrouilles, compris ? »

« Oui, oui, ne t’en fais pas pour ce point. Je vais appeler notre cher président. »

« Comme tu veux, salues-le de ma part. »

Je coupe la conversation tout en terminant l’appel. Bon, j’espère qu’il n’est pas trop occupé. Nous sommes quoi ? En milieu d’après-midi ? Quel jour ? Jeudi ? Je peux espérer ne pas le déranger. Enfin, j’espère surtout déjà qu’il acceptera ma demande. Second appel alors que les femmes discutent entre elles.

« Tiens donc, Ric Auré. Cela faisait longtemps ton appel. »

« Président Casior. Je voulais éviter de déranger celui qui dirige notre pays. Enfin sauf maintenant car c’est urgent. »

« Bien entendu, bien entendu. Alors, que se passes-t-il exactement ? »

« Je peux lui parler, Ric ? » me demande Dyamia alors que je suis surpris. Quoi ? Mais c’est important et … HEY ! Elle me prend le téléphone des mains avant de s’éloigner avec. Vraiment ! Je ne la savais pas aussi malpolie !

Mais je la laisse faire, la voyant hocher la tête et parler à voix haute plusieurs fois. Elle a quelques informations sur la Triafa ? Non elle, m’en aurait quand même parlé, n’est-ce pas ? Je n’en suis pas si sûr. Mais après quelques minutes, elle me tend le téléphone.

« Casior ? Désolé, je … »

« J’ai raccroché, Ric mais ne t’en fait pas, j’ai tout préparé. Normalement avec tout ça, Casior devrait trouver rapidement des informations à ce sujet. »

« … … … Et si tu nous mettais au courant, Dyamia ? »

« Les femmes ont leurs secrets. Ne t’en fait pas, je pense que d’ici une semaine au grand maximum, tu auras ce que tu veux obtenir. Et oui, je te rappelle que j’ai des oreilles et donc que toutes ces années où je fus enfermée à la Triafa ne sont pas là pour rien. »

« … … … Je n’aime pas vraiment les grands secrets, tu le sais bien. »

« Ca ne fait rien. Ce soir, peut-être … Je verrai. »

Je soupire une nouvelle fois. Elle ne me dira rien tant que je ne recevrai pas le coup de fil. Enfin, elle va « marchander » cela et je me dis que j’ai intérêt à être efficace ce soir. Enfin, même si ce n’est pas le cas, j’arriverai à obtenir les informations que je veux. Dyamia me regarde avec un petit sourire.

« On dirait que tu es motivé, n’est-ce pas ? »

« Car je suis sûr de te faire plier, Dyamia. Ca sera bien simple. »

Elle émet un petit éclat de rire alors que je me demande quoi faire de ma journée. Pourquoi ne pas travailler ? Par contre, six personnes dans une voiture de patrouille, ça ne va pas être possible. Ah … Bon, je vais devoir m’occuper.

Chapitre 3 : Les plus belles des femmes

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Chapitre 3 : Les plus belles des femmes

« Ric ! Ric ! Regarde-moi ce kimono ! »

Je me tourne vers Calsidya qui est en admiration devant un kimono couleur bleu ciel mais avec des petites fleurs blanches dessus. L’obi est de couleur vert pomme mais le tout est harmonieux et magnifique à observer.

« C’est vrai qu’il t’irait très bien. Tu le veux ? Aujourd’hui, c’est exceptionnel, je tiens à le rappeler. Alors, sans faire de folie, tu peux quand même l’obtenir. »

« Je pourrai même le porter ce soir … Je veux bien, Ric. »

« Les filles, si vous voulez bien m’attendre ? Ou alors, vous pouvez venir avec nous, il faudra qu’elle l’essaye, je pense, vite fait, avant d’aller l’acheter. »

Les femmes hochent la tête positivement alors que je me dirige avec Calsidya à l’intérieur de la boutique. Il n’y pas trop de monde, tant mieux … Surtout que tous les regards sont tournés vers moi et les femmes qui m’accompagnent. Bien entendu, les femmes et les hommes-pokémons sont devenus un peu plus communs mais autant … Ca peut être étonnant. Et puis, je ne veux pas que l’on s’imagine des choses à mon sujet.

« Ric, je vais aller l’essayer, d’accord ? Séphyria, tu veux bien m’accompagner ? Tu es la mieux placée pour savoir si elle me convient ou non. »

« D’accord, d’accord. J’arrive. Je regarderai le tout plus tard. » dit la femme aux cheveux bleus avant de s’éloigner avec Calsydia.

« Et vous ? Les filles ? Vous avez trouvé votre bonheur ? »

« Pas encore, pas encore, j’aime bien les robes à fleurs ! » dit Céra dans un grand sourire alors que Tritani ne dit rien du tour, ne faisant qu’observer quelques vêtements tout en les touchant du doigt. Je m’approche d’elle, murmurant :

« Alors, Tritani ? Rien qui t’intéresse ? »

« Je ne sais pas trop … Je … Tous ces vêtements sont bien jolis, vraiment … »

« Alors, tu sais quoi, sans faire de folies, essayes de prendre ce qui te plaît. Et ne t’en fais pas pour l’argent, d’accord ? Comme je n’utilisais rien depuis des mois voire même plus, j’ai une somme quand même considérable. Et puis, entre nous … Vous avez aussi travaillé donc vous avez aussi de l’argent. »

« D’accord mais … Je ne sais pas trop quoi prendre, je t’avoue. »

« C’est pour ça que je te trouves toujours aussi mignonne. Malgré que tu sois une dragonne, tu es bien plus timide que la majorité des femmes. Comme quoi, la noblesse n’est pas égale à la prétention, loin de là. »

Je l’embrasse sur la joue, la jeune femme aux cheveux violets rougissant violemment en baissant la tête, observant maintenant un habit avec attention. Puis soudainement, une femme aux cheveux blancs me saute sur le dos, murmurant dans mon oreille :

« Alors, on drague une petite dragonne en oubliant son amour d’antan ? »

« Dyamia … Tu ne serais quand même pas jalouse, n’est-ce pas ? »

« Chacune d’entre nous est jalouse … mais ne t’en fait pas, on ne va pas se battre pour un homme. On préfère se le partager. C’est comme ça que ça marche les pokémons, même humanisés. Un seul dresseur pour plusieurs pokémons. Je te montrerai plusieurs tenues, tu me diras ce que tu en penses, d’accord ? »

« Seulement si tu m’expliqueras ce que c’est par rapport à ta couleur de cheveux. »

« Oh ça … C’est un secret de femmes. On verra ça au moment venu, d’accord ? »

« D’accord, d’accord … Mais je veux bien t’en dire un, Dyamia. Je comptes pas m’arrêter maintenant pour la Triafa. Je n’ai pas encore prévenu les autres et je ne sais pas ce qu’elles en pensent mais … Je vais essayer de trouver où ils sont et les arrêter définitivement. Avec leurs projets assez fous, je suis sûr que je peux les stopper pour toujours. »

« Je te préfère comme ça, mon petit Ric. Enfin, mon grand Ric, tu as grandi depuis tout ce temps hein ? Et ne t’en fais pas, je pense que tout le monde t’accompagnera sans aucun problème. Nous sommes tous unis, n’est-ce pas ? Et puisque tu m’as dit ça, je veux bien t’expliquer … Enfin, le moment venu pour nous deux … Mes cheveux noirs et mes yeux rubis, disons que tu es le seul à pouvoir les provoquer réellement. »

« Ah bon ? C’est étrange mais je notes ça … »

Je note ça dans ma tête avant de l’accompagner pour voir ce qu’elle veut comme vêtement. Il y a du choix, beaucoup de choix. Mais à voir si tout cela lui plaira ou pas. Je ne sais pas trop ce que je dois penser mais qu’importe …

La Triafa, j’ai un moyen de la combattre. Je peux y arriver. Pourtant, je me sens anxieux. J’ai toujours du mal à oublier Lania. Elle me manque, elle était enjouée … et avec Emairon, je pensais vraiment que ça marcherait entre eux deux. Et Loïc … Ah … Je ne dois pas penser à les tuer, juste à les livrer à la justice.

Oui … C’est mieux. J’ai fait mon deuil de Lania. Je me demande quand même à quoi est-ce qu’elle aurait ressemblé en tant qu’humaine. Je ne sais pas … Mais quand je vois Dyamia, Tritani et les autres, je ne peux pas penser à autre chose. Elle aurait mérité d’être humaine, comme Emairon mais bon … Ce n’est plus possible.

« Ric ? Mais tu pleures ? »

« Hein ? Non … Une poussière dans l’œil. Mais toi ? Comment va Calsydia ? »

« Le kimono lui va tellement bien que ça en est indécent. Vraiment … Malgré sa poitrine, je ne m’attendais pas à ça. » dit Séphyria qui est revenue vers moi alors que je passe une main sur mes yeux. Ce n’est pas le moment de flancher.
Je dois être prêt au pire. Non … Il n’y aura pas de pire. Quand je vois les mines enjouées des cinq femmes que je côtoie tous les jours, je ne peux pas imaginer le pire. Je suis heureux, elles sont heureuses. Pourquoi est-ce que tout devrait déconner ?

… … … Je ne sais pas. J’y réfléchis mais je ne veux ça se termine. Je vois Calsidya qui s’approche de moi avec le kimono, souriante et enjouée. Je ne peux m’empêcher de sourire aussi. Céra s’écrie, appelant mon nom car elle a trouvé une robe qui lui convenait. Oui, je dois continuer pour ces cinq femmes.

Chapitre 2 : La vie de tous les jours

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Chapitre 2 : La vie de tous les jours

« Quand même … Je me demande si l’appartement est assez grand pour nous tous. »

« Tu as cinq femmes rien que pour toi, heureusement, tu as trois chambres. Deux, deux et deux, c’est largement suffisant, Ric. »

Séphyria me fait cette remarque en souriant alors que j’hoche la tête. C’est vrai … Mon seul souci est que j’aime une femme uniquement le soir. Bien entendu, je suis apte à les aimer toutes … mais pas en même temps ! Il ne faut pas exagérer !

« J’ai quand même un peu de décence ! »

« De quoi est-ce que tu parles et à qui est-ce que tu parles, Ric ? » demande Calsidya, un sourire aux lèvres. Elle sait que c’est son soir.

« Oh à rien, ni personne. Ne t’en fait donc pas sur ce point, Calsidya. »

Justement, j’ai l’impression qu’elle s’en fait. Puis bon, je sais parfaitement que malgré le fait qu’elle soit une Momartik, elle est vraiment … bouillante comme femme. Ah oui … Et pas qu’un peu d’après mes souvenirs des quelques soirs avec elle.

« Je me disais, si nous allions nous promener aujourd’hui ? »

« Une promenade avec toi ? Je suis d’accord à 100% ! » s’écrit Calsydia dans un grand sourire alors que je pousse un soupir amusé. Bien entendu qu’elle est d’accord avec moi.

« Tout le monde est invité, hein ? Pas seulement toi. »

La voilà qui fait une petite mine boudeuse avant de sourire. Je sais qu’elle avait parfaitement compris au départ mon message. Voilà tout … Mais bon, mieux vaut prendre ses précautions et en être sûr bien entendu. On ne sait pas à quoi s’attendre exactement, loin de là. Même si … Depuis mon retour, tout est vraiment tranquille, à mon grand étonnement.

« Il faut donc se préparer non ? Aller, toutes dans la salle de bain ! »

Céra est la première à prendre la parole. Et aussi la première à partir vers la salle de bains. De toute façon, à cinq, elles auraient beaucoup de mal à rentrer dedans toutes ensemble. Je ne dois pas rire de la situation car ce n’est pas amusant mais bon … Quand même, en un sens, c’est plaisant, très plaisant de voir ce qui se passe.

Enfin, j’aimerai penser de la sorte mais je n’en suis pas si sûr que ça. Je m’installe sur le canapé et je vois Séphyria qui arrive pour s’asseoir à mes côtés. Elle se colle contre mon torse alors que je la prends contre moi, murmurant faiblement :

« Tu vas bien, Séphyria ? Est-ce que tout ça te convient ? »

« Tu as aimé Dyamia … ma grande sœur … Et d’autres femmes … Je pense que je peux passer outre, ne t’inquiètes donc pas à ce sujet, d’accord ? » me dit-elle pour bien me montrer que ça ne la dérange pas le moins du monde. J’aimerai vraiment penser comme elle.

« Je ne m’inquiète pas le moins du monde et je suis sûr de mon choix. C’est plus le regard des autres qui me gêne dans tout ça. »

« Le regard des autres ? Mais en quoi est-ce que ça te concerne ? Reste toi-même, Ric. »

« Je veux bien mais bon … Je sais que mes amis ne me jugeront pas sur ce point mais les autres ? Regarde donc quand je vais sortir avec vous … »

« Et ? Tu seras entouré par cinq magnifiques femmes. Je pense plus à de la jalousie qu’à autre chose de leurs parts. De toute façon, qu’est-ce que cela change ? »

« Je ne sais pas trop … Peut-être devrais-je quitter le pays et aller dans l’un de ceux qui acceptent le fait qu’un homme ait plusieurs femmes ? »

« Si tu parles de ceux où les femmes sont traitées comme des pokémons, il en est hors de question. Je refuse, Ric ! C’est compris ? » me coupe-t-elle sèchement alors que je déglutis. Le message est parfaitement passé.

Je ferai mieux de me taire et puis bon, moi avec mes idées absurdes. Je veux juste qu’elles soient toutes heureuses même si j’ai dû alors coucher avec elles. Je ne regrette rien de ce côté, loin de là même.

« Alors ? Tu es plus soulagé maintenant, Ric ? »

« Bien plus, Séphyria. Tu devrais aller dans la salle de bain non ? Ou alors, elles ne te laisseront plus d’eau chaude. Je pense que c’est mieux et … »

Elle m’empêche de continuer à parler alors qu’elle est en train de m’embrasser longuement. Puis après quelques secondes, elle se retire, murmurant en posant un doigt sur mes lèvres :

« De toute façon, je resterais la première, n’est-ce pas ? Qu’importe celles qui passeront après, moi, je sais que j’aurai une place bien spéciale. »

« Tu es quand même un petit peu jalouse, n’est-ce pas ? »

« Un petit peu, peut-être. »

Mais elle se lève et me laisse alors seul. Je sais parfaitement que la situation peut être oppressante pour moi mais bon, je m’y fais. Et Séphyria n’est pas si jalouse que ça. C’est la meilleure chose à faire. Ah … Je ferme les yeux, plongeant dans un léger sommeil en attendant qu’elles se préparent toutes. Je crois que … Aaaaah.

« Ric, Ric … Aller, debout. »

« Hmm ? Qu’est-ce qui se passe exactement ? » marmonne-je alors en ouvrant faiblement mes yeux, regardant devant moi. Ah ! Elles sont toutes prêtes et ravissantes. Mais bon, je sais ce que l’on va faire aujourd’hui. Je me lève, signalant que je vais me passer un peu d’eau sur le visage alors que je les contemple brièvement. Elles sont quand même magnifiques ces cinq femmes. Magnifiques et si différentes chacune. J’ai vraiment … de la chance.

« Voilà, je suis prêt, mesdemoiselles. Nous pouvons y aller ! »

J’aimerai bien prendre le bras de deux des cinq femmes mais bon, pas de jalouse alors je ne fais rien du tout. En fait, le pire, c’est qu’elles forment un cercle autour de moi. J’ai l’impression d’avoir des gardes du corps. Je crois que beaucoup seraient jaloux de savoir ça… Enfin bon, lorsque nous sortons, je reprends la parole :

« Direction le centre-ville. Même si je sens que je vais faire une bêtise, nous devons aller acheter des vêtements pour vous toutes. Heureusement qu’à force d’économiser, j’ai normalement de quoi tenir … mais bon, pas trop de folies non plus, hein ? »

Céra fait éclater sa joie, semblant apprécier plus que la normale le shopping tandis que Dyamia sourit. C’est vrai qu’à la Triafa, elle n’avait pas beaucoup de choix. Mais bon, maintenant, avec elles, il était sûr de pouvoir les combler.

Chapitre 1 : De l’amour pour cinq

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Chapitre 1 : De l’amour pour cinq

« Hmmm … Qu’est-ce que … »

Ah oui. Pourquoi est-ce que j’en suis encore étonné ? Je regarde mon torse nu alors que je me dis que ce n’est pas vraiment une tenue. Mais bon, c’est bien comme ça que je suis depuis ces dernières semaines et je ne peux pas m’en vouloir. Je regarde sous la couette et oui, je suis bien complètement nu, pour ne pas changer.

« Ric ? Tu es déjà debout ? »

« Dors encore, il est bien trop tôt pour que tu réveilles. » dis-je en passant une main dans ses cheveux. Je l’entends marmonner de plaisir alors que je me lève. Je pense que je suis le premier debout visiblement, je n’entends pas les autres.

Je me dirige vers la cuisine, ayant passé quand même un bas avant de me servir un café. Je suis encore tout engourdi de la nuit d’hier. Il faut dire que malgré les apparences, elle est … vivace, très vivace, mais active aussi.

« Oh ? Tu es déjà là ? Je pensais être la première, à l’aurore, comme le soleil. »

Un petit rire se fait entendre et je me retourne pour apercevoir une magnifique jeune femme aux cheveux blancs et aux yeux bleus. Elle s’approche de moi avant de m’embrasser sur les lèvres, je me laisse faire sans aucun problème.

« Disons que malgré le fait que je sois épuisé, je tiens quand même à avoir des heures de réveil convenables. Je préfère la laisser dormir là. »

« C’est vrai qu’elle est un peu bruyante mais … elle t’aime, n’est-ce pas ? Nous t’aimons toutes et tu le sais parfaitement. »

« Je le sais … Je le sais, Dyamia. Et puis, j’ai accepté cela, non ? Pas jalouse ? »

« Pas le moins du monde, j’accepte pleinement de te partager avec les autres. Et puis bon, je ne voudrai pas qu’elles soient déçues, hein ? »

« Sûrement … Tu veux un peu de café ? Par contre, porter uniquement l’une de mes chemises comme tenue, c’est un peu … indécent. »

C’est vrai que la Pyrax humanisée n’est pas très recouverte et qu’elle a justement ouvert quelques boutons de la chemise. Et donc, on peut apercevoir une bonne partie de sa poitrine. Chose qui n’échappe pas à mon regard mais au sien aussi.

« Ohla, vilain polisson, tu couches avec une femme et tu en étudies une autre ? »

« Je … Désolé, Dyamia, c’est juste que c’est difficile à ignorer. Pardonne-moi. »

Elle éclate de rire avant de bien signaler que ce n’est pas grave le moins du monde. Il lui en faut plus pour l’offusquer et puis bon, en un sens, ça ne change rien puisqu’je l’ai déjà vue bon nombre de fois … et sans rien pour la recouvrir.

« Mon corps est fait pour être vu de toute façon, Ric. Et puis, je … »

« Déjà debout tous les deux ? Pourtant, ce n’était pas ton tour, Dyamia. » dit une voix, coupant la parole à la Pyrax. Séphyria est là, mettant une main devant sa bouche. Elle porte juste une nuisette bleue qui lui va plus que bien. Elle vient m’embrasser à son tour, je lui tends une tasse qu’elle refuse.

« C’est vrai, j’oublie que tu ne supportes qu’à moitié le café, désolé. »

« Ca ne fait rien. Hier, vous avez quand même fait beaucoup de bruit, tu t’en rends compte ? Et comme Calsydia s’y est mise à son tour de son côté, murmurant que demain, donc aujourd’hui, ça serait son tour … Vraiment, qu’est-ce que tu nous as fait là ? »

« Même si elle est timide, il faut croire qu’elle est … très expressive. Désolé. »

Je cherche à m’excuser mais bon, le mal est fait. Enfin … Le bien, dans ce cas précis. Je remarque qu’une seule personne n’est pas encore debout.

« Elle dort encore Céra ? »

« Ça peut être une plante, ça ne change pas qu’elle n’est pas du matin. »

« Je vais aller la réveiller puis après, je vais réveiller la belle dragonne. »

Les deux femmes me sourient avant que je ne m’éloigne d’elles. Je me dirige vers une chambre, toquant brièvement avant de rentrer à l’intérieur. Voilà que j’ai affaire à une jolie Fragilady qui n’est recouverte par rien du tout. Visiblement, être naturiste pour elle, cela semble être naturel. Néanmoins, je m’approche d’elle et l’embrasse sur le coin des lèvres, des lianes venant m’enserrer aussitôt.

« Ah non, Céra. Ce n’est pas le moment, désolé … Mais il est l’heure de se réveiller. »

« Seulement si j’en ai un second. »

Je soupire et l’embrasse vite fait alors qu’elle me libère. Je dois maintenant me diriger vers la demoiselle du jour. Je retourne dans ma chambre, m’approchant d’une jeune femme aux cheveux violets et aux yeux de même couleur. La beauté et la noblesse d’une dragonne … et pourtant, couchée dans ce lit, elle semble si frêle et fragile.

Mais bon … Elle est ainsi et pas autrement. Je m’approche d’elle et vient l’embrasser tendrement sur les lèvres. Les yeux violets s’ouvrent pour me regarder alors que la jeune femme rougit faiblement. Je murmure :

« Aller, petite marmotte, c’est l’heure d’aller debout. »

« Je … Je crois que je ferai bien de prendre une douche, Ric. Je suis toute en sueur … à cause d’hier. » bredouille-t-elle en rougissant.

« Je confirme cela … D’ailleurs, les autres aussi. »

Elle est encore plus rouge maintenant alors que je rigole un peu. Il faut dire qu’il est simple de l’embarrasser. Mais je trouve ça charmant et mignon en un sens. Ah … Hahaha … Vraiment très mignon même. Je la laisse partir vers la salle de bain alors que je regarde le lit. Hier soir, c’était Tritani. Aujourd’hui, ça sera Calsidya. D’ailleurs, je remarque que j’ai oublié d’aller la réveiller. Mais je sais ce qui m’attend si j’y vais. Je la connais à force.

« Si on m’avait dit qu’un jour, j’accepterai ça … »

Mais avoir couché avec Dyamia m’a ouvert l’esprit. J’ai décidé de les aimer toutes … Même si cela est impur, même si cela est dégueulasse aux yeux de tous et de toutes, ça ne fait rien. J’aime les cinq femmes, les unes autant que les autres. Je ne veux pas faire de différences, loin de là. Je ne peux pas, je ne peux plus maintenant. C’est ainsi et pas autrement.