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Chapitre 10 : Pulsions incontrôlables

ShiroiRyu
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Chapitre 10 : Pulsions incontrôlables

« Qu’est-ce que … Céra ? Qu’est-ce que tu fais là ? »

« Messire Ric … Je … Je vous ai vu dans la salle de bain cette après-midi … J’ai vu que vous me désiriez … et donc, je pensais à vous récompenser de votre gentillesse. »

« Non, non … Pas besoin, Céra. Pas du tout même. »

Dommage que mon corps en pense tout le contraire. Avec cette « tente » érigée dans mon bas de pyjama rien qu’en regardant son corps sous cette nuisette, je ne suis pas très crédible. Quel imbécile ! Pourquoi est-ce que j’ai … Que … HEY ! Elle est en train de relever sa nuisette, laissant paraître ses lèvres vaginales, murmurant :

« Je … Cette fleur a besoin d’être butinée … par votre dard. »

Je toussote légèrement, plus choqué qu’autre chose. Je ne m’attendais pas à une telle remarque de la part de la Fragilady. Enfin, une telle phrase. Je ne sais pas du tout où me mettre mais moi qui étais anxieux, maintenant, je souris.

« Euh … Bon … Si tu venais plutôt par là. »

Je la regarde avec un peu d’appréhension alors qu’elle continue de lever sa nuisette jusqu’à ce qu’elle se retrouve au-dessus de ses épaules. Elle était bel et bien complètement nue dessous. La nuisette tombe au sol alors qu’elle s’approche de moi. Je ne sais pas vraiment ce qui se passe. J’ai du mal à réfléchir correctement mais je ne sais pas … Je ne peux pas rester de marbre. Elle est maintenant à ma portée, m’invitant à rester couché alors qu’elle grimpe sur moi au niveau de mon ventre. Je sens ses fesses contre mon sexe et elle ne se prive pas pour faire un drôle de massage avec elles.

« Dites … C’est pour moi ce qui est dedans, messire Ric ? »

« Je crois que oui … Enfin … Je crois … »

Je ne sais pas réellement où j’en suis. Je suis assez perdu par la situation. Néanmoins, elle pose une main sur mon visage, rapprochant ses lèvres des miennes sans pour autant m’embrasser. C’est bizarre … Je me sens tellement bien lorsqu’elle est à mes côtés. C’est vraiment étrange … tellement étrange même.

« Je vais vous faire du bien, messire Ric … Beaucoup de bien même. »

« Je n’en doute pas un seul instant mais moi aussi. »

Je glisse sans attendre plus longtemps une main sur son entrejambe, Céra poussant un petit gémissement de bonheur, posant elle-même une main sur mon sexe tendu dans le bas de pyjama. Rien que ça … Je … Pfiou …

« Je vais bien m’occuper de vous … messire Ric. »

« Mais ce n’est pas que ça … Il faut aussi donner. C’est ce que je vais faire. »

Mon corps me répond qu’à moitié alors que je m’exécute. Je vais la satisfaire … Je vais satisfaire cette jeune demoiselle. Je le sais parfaitement. Alors qu’elle s’apprête à retirer mon sexe de mon pyjama, je l’en empêche, la couchant sur le canapé alors qu’elle parait surprise.

« Laisses-moi faire donc, Céra. Tout sera fait en douceur, je te le promets. »

Je dois m’occuper d’elle. Je vais la satisfaire … Elle le mérite tant. Enfin pas plus que ça … Enfin, les autres aussi ! Mais avec elle, j’ai la sensation que c’est … différent. Elle est si belle et si chétive … Elle me donne envie de l’apprécier plus que tout.

« Vous … Vous êtes sûr de ça ? »

Sûr et certain même. Je ne lui réponds pas mais je n’en pense pas moins. Difficile de comment dire … Enfin … Je ne sais pas … J’ai du mal à continuer. Mais voilà que l’odeur revient, de plus en plus forte. Quelle bonne odeur … Il émane d’elle un parfum singulier.

« STOP ! CA S’ARRÊTE LA ! »

Hein ? Quoi ? Ca s’arrête quoi ? Je me stoppe dans mes mouvements alors que la lumière se fait voir dans la pièce. Cette voix …Séphyria ? Et il y a aussi Calsidya et Tritani ? Qu’est-ce que ça veut dire ? Qu’importe la tenue, les trois femmes-pokémons ont une rune au niveau de leurs poitrines. Qu’est-ce que …

« Tu as voulu nous endormir ma grande, n’est-ce pas ? Et utiliser ton parfum pour Ric … Tu auras pu réussir mais ce n’est pas la première fois que l’on me fait ce coup … »

« Qu’est-ce qui se passe ici ? » bredouille-je, sans rien comprendre à la situation.

« Les Fragiladys, comme bon nombre de pokémon plantes, sont capables de secréter un parfum pour attirer leurs proies. Il semblerait que nous ayons affaire à une demoiselle un peu trop suspicieuse … Tu travailles pour la Triafa, n’est-ce pas ? »

« Ne racontez pas n’importe quoi ! Céra ne ferait jamais une … AIE ! »

Qu’est-ce qui se passe ? Je tente de raisonner correctement mais voilà que des lianes sortent de Céra, me ligotant. Aussitôt, les trois autres femmes sont en position d’attaque, prêtes à réagir et à s’en prendre à elle.

« On m’a demandé quelque chose … Du moins, on m’a confié une mission. Je ferai tout pour l’accomplir … alors je vous conseille de ne pas faire de mouvements trop brusques. Aller me chercher mes affaires … »

« Pourquoi est-ce que tu fais ça, Céra ? Je … Je … Enfin … Tu étais heureuse, non ? »

Ses lianes tremblent un peu alors qu’elle me serre avec plus de force. Elle hoche la tête négativement, du sang s’écoulant à cause des rares épines présentes sur ses lianes. Tritani est revenue avec les affaires de Céra, les déposant devant elle. Je la vois qui se rhabille devant mes yeux alors que je tente de reprendre mes esprits. Je … Ca a l’air d’aller mieux. J’ai l’impression que c’est plus clair dans ma tête.

« Merci bien et maintenant … Faisons ce pour quoi je suis là. »

Sans même crier gare, une liane devient un fouet, m’entaillant subitement la joue. Elle a sorti une petite fiole mais elle semble aussi surprise et je remarque qu’elle s’est entaillée la joue par erreur. Son sang tombe dans la fiole en même temps que le mien. Qu’est-ce que ça veut dire ? Je ne comprends pas du tout.

« ZUT ! Bon ! Le voilà pour vous ! »

Elle ne prévient pas et me projette sur les trois femmes qui me réceptionnent bien qu’elles tombent en arrière. Un claquement de portes et voilà déjà que la Fragilady est partie. Les seules paroles qui se font entendre sont celles de Calsidya qui tente de réchauffer l’atmosphère malgré le fait qu’elle soit une Momartik :

« C’est moi ou tu es heureuse de me voir, Ric ? »

« Je …  Je … »

Je ne sais pas quoi répondre. Comment est-ce que j’ai … pu me laisser embobiner de la sorte ? Comment est-ce que j’ai pu tomber dans un piège aussi gros ? COMMENT ? J’ai honte … J’ai tellement honte … J’ai eu un moment de faiblesse en voyant cette Fragilady. Et puis … Quand je l’ai vue dans la salle de bain, quand je lui lavais les cheveux … Même si j’étais contrôlé … Même si j’étais manipulé … Je croyais que c’était vrai.

Chapitre 9 : Une liaison trop proche

ShiroiRyu
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Chapitre 9 : Une liaison trop proche

« Mon nom ? Je m’appelle Céra, messire Ric Auré. »

« Tu lui as dit ton nom, Ric ? Mais tu es stupide ou quoi ? C’est bien trop dangereux ! »

« Je ne vois pas en quoi c’est dangereux … Vous vous faites des idées, c’en est même aberrant en un sens. Je vais plutôt aller voir comment elle va. »

J’en ai déjà assez. Pourquoi est-ce qu’elle se comporte comme une femme jalouse, Séphyria ? Je ne comprends pas du tout. Néanmoins, je me dirige vers la salle de bain, toquant plusieurs fois avant de demander si je peux rentrer. Comme la dernière fois, Céra me répond :

« Bien entendu … C’est votre salle de bain. »

Bien entendu mais je préfère quand même demander. Je rentre à l’intérieur de la salle de bain, fermant la porte à clé alors que Céra est maintenant dénudée devant mes eux. Des poils pubiens de couleur vert, une poitrine de taille moyenne mais elle … a une certaine beauté, il faut que je le reconnaisse. Mais bon … Il n’y a pas que ça …

« Tu es vraiment sale, Céra, vraiment … Bon … On va déjà te faire rentrer dans la baignoire. Prends donc ma main. »

Elle s’exécute tandis que je l’emmène dans la baignoire. Je lui demande de s’asseoir alors que je ressens vraiment une vive excitation en la regardant. Elle … me plait. Cette femme-pokémon me plait terriblement même. Même si elle n’a pas une poitrine aussi belle que celles des autres femmes-pokémons que je connais, elle est magnifique.

« Euh … Messire Ric ? » me dit-elle tout en me souriant. C’est un sourire tendre … mais machiavélique … Il y a aussi une teinte de perversité. Elle a remarqué mon regard porté sur sa poitrine. « Qu’est-ce qu’il faut faire ensuite ? »

« Ah oui … Oui … Bien entendu. On va juste … Hum … Peut-être pas d’abord un bain mais une douche … Le bain, ça sera ensuite, quand tu seras plus propre. »

Car sinon, se baigner dans la crasse, non merci. Je commence à activer le pommeau de douche alors que des coups répétés se font entendre à la porte, Séphyria criant :

« OUVRE ! RIC ! Je t’ordonne d’ouvrir ! »

« Je n’ai pas que ça à faire ! Je lave Céra ! Laissez-moi tranquille quelques minutes, bon sang ! C’est trop vous demander ou quoi ?! »

« Mais tu ne comprends pas ou non ?! Tu n’es pas dans ton état normal ! »

« JE VAIS PARFAITEMENT BIEN ! Bon … Céra, commençons à te laver. »

Je préfère ne pas me préoccuper de Séphyria. C’est plutôt elle qui n’est pas dans son état normal. Dire ça à la pauvre petite Céra. Elle en a déjà assez bavé, pas besoin d’en rajouter. Je retire mon haut, me mettant torse nu alors que je la vois rougir faiblement.

« Vous … Vous êtes … plutôt … beau. »

« Pas forcément. Disons qu’à force de courir partout, je suis en « forme ». Aller … Tu te mets debout ? Je vais commencer à te laver. »

Elle s’exécute alors que la douche se fait sentir sur sa peau. Elle est docile … Elle se laisse faire et je regarde les gouttes d’eau qui tombent le long de son corps. Bon sang ! Je dois me contrôler car j’ai … Pfiou … Je me tortille un peu sur place mais sans même que je ne sache pourquoi je fais cela, j’ai ma bouche sur le téton droit de la Fragilady. Celle-ci pousse un petit gémissement de plaisir, rougissant alors que je retire mes lèvres, bredouillant quelques excuses. Je suis impardonnable ! Mais … Cela semble l’exciter aussi.

« Messire Ric … Je croyais que … »

« Pardon, pardon. Un mauvais mouvement de ma part. Regarde donc la baignoire … La terre est partie. Maintenant, on va pouvoir te laver correctement. »

Je change de sujet de conversation avant que cela ne tourne au sujet de mon erreur. Mais ce téton … J’avais eu l’impression qu’un liquide s’en écoulait. Est-ce que … Non ? Quand même pas ! Mais est-ce que … De la sève ? Qu’est-ce que je pense ? Mais j’ai encore un peu … le goût de nectar. Je ne sais pas … Je me sens pas si bien que ça. Du moins, non, je me sens très bien et mon pantalon me serre. Si ça ne tenait qu’à moi, j’irai parfaitement le retirer mais non … Je ne dois pas inquiéter la Fragilady. Maintenant, l’eau s’écoule dans la baignoire, lui allant juste au-dessus de la poitrine.

« Ramène donc tes cheveux, on va mieux les nettoyer. Et on fera attention à la fleur aussi. »

« Hein ? Euh … Oui … Bien sûr … Merci. »

Elle semble choquée ou étonnée de ma proposition. Elle me tourne le dos alors que je commence à shampouiner ses cheveux. Je fais attention à ne pas abîmer la fleur gigantesque sur sa tête mais bon … Je m’y applique avec douceur.

« C’est vraiment bon … » murmure-t-elle avec lenteur.

« Tant mieux car c’est le but voulu, jolie demoiselle. »

« Pourquoi est-ce que vous êtes aussi gentil avec moi, messire Ric ? »

« Car je suis comme ça et pas autrement. Attention. » dis-je en mettant une main devant ses yeux, l’autre main serrant le pommeau de douche avant que je n’arrose ses cheveux pour nettoyer le shampooing. Elle émet un petit rire qui a quelque chose de candide.

Quelques minutes plus tard, je me charge de l’essuyer, ayant des pulsions sexuelles encore inconcevables quelques heures auparavant. J’ai envie de la prendre dans la salle de bain, sur le lavabo, j’ai tellement envie de la remplir de tout mon être mais … Non … Je lui fais un petit sourire avant de dire :

« Prend ce peignoir et on va nettoyer tes affaires pour qu’elles soient prêtes dès demain. »

Elle me remercie chaleureusement d’une accolade nue alors que je souris. Lorsque je sors de la salle de bain, Séphyria me regarde avec fureur, comme Calsidya. Seule Tritani semble plus attristée que colérique. Je dis à Céra de me suivre alors que je l’emmène dans ma chambre. Là-bas, j’ouvre le placard pour lui laisser choisir quelques affaires.

Le reste de la journée se passe salement. Bien que j’adore l’odeur de Céra, les trois femmes ne lui adressent pas la parole. Il n’y a que moi qui lance une conversation avec elle. Pour la nuit, comme ça, pas d’engueulade, je déclare que je vais dormir au salon tandis que Céra dormira avec Séphyria.

La nuit tombée, je me sens déjà un peu mieux. Les minutes s’écoulent les unes après les autres alors que je n’arrive pas à trouver le sommeil. Je ressens comme un léger manque … Je ne comprends pas pourquoi … Je ne comprends pas exactement. Ah …

« Messire Ric ? »

Une voix brise le silence alors que je me redresse dans le canapé … Qu’est-ce que … Céra ? Qu’est-ce qu’elle fait là ? Elle porte une nuisette bleue translucide … sauf qu’il n’y a rien dessous. Ce n’est pas la tenue qu’elle … avait normalement ! Je prends une profonde respiration, voilà que ce parfum qui émane d’elle redevient si bon …

Chapitre 8 : Comme un objet

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Chapitre 8 : Comme un objet

« Alors … Qu’est-ce qui s’est passé exactement ? »

« Je … Je crois que vous êtes au courant de comment fonctionne … ce pays non ? Enfin … Je sais juste quelques parties … Je suis née il y a peu … Mais j’étais une Chrolobule. J’avais une forme juvénile malgré que j’étais une adulte. Vous me croyez ? »

« Je vous crois … Je vous crois car je connais une femme-pokémon dans le même pétrin. »

« C’est vrai ? Vous me croyez ? Mais enfin … Je … On a abusé de moi alors que j’étais sous cette forme et puis, je … »

Elle a du mal à continuer. Je ne peux pas m’en empêcher d’éprouver de l’empathie à son égard. La pauvre jeune demoiselle … Je viens la prendre dans mes bras comme pour la réconforter, me surprenant moi-même dans ce geste.

« Alors … Un moment, ils ont voulu que je touche une pierre car ils avaient envie d’une nouvelle expérience sexuelle mais … Ca ne leur a pas plu. Maintenant, je suis complètement inutile. Sous cette forme, personne en Thialende ne voudra de moi. Snif … Snif … »

« Je suis sûr que quelque part, c’est pourtant le cas. »

Je ne sais pas vraiment quoi dire. J’ai juste envie de la prendre dans mes bras et de la serrer contre mon cœur. Je veux la rassurer, c’est tout … C’est tellement cela … et rien d’autre. Je ne sais pas … Je crois que je vais faire une bêtise. Je reprends :

« Si tu veux bien me suivre, je vais te ramener jusqu’à mon appartement. »

« Ah ! Non …Vous allez vouloir faire des … »

« Non, je ne ferai rien, je ne suis pas comme ça. Mais au moins, que tu puisses prendre une douche, d’accord ? Qu’est-ce que tu en penses ? »

« Une douche ? Qu’est-ce donc ? » me demande t-elle alors que je suis surpris. Elle ne le sait même pas ? Qu’est-ce que ça veut dire ?

« C’est un endroit où tu peux aller te laver, tu ne connais pas ? Un peu comme il pleut sauf que c’est de l’eau chaude. Je te donnerai aussi du savon. »

« Ça m’a l’air bon … La pluie est froide, très froide … Est-ce que je peux vraiment vous accompagner ? » demanda-t-elle faiblement.

« Il n’y a aucun problème à cela. Je m’expliquerai aux yeux des autres femmes-pokémons. »

« Est-ce qu’elles sont méchantes ? Très méchantes ? Elles ne me voudront aucun mal ? »

« Il y en a une vraiment très timide et pourtant, c’est une Trioxhydre. Chaque personne est différente. Ne t’en fait pas, je te protégerai d’elles si nécessaire. » dis-je en lui souriant. Je me dois de la rassurer plutôt que de l’inquiéter.

« Je … Je vous fais confiance, messire … »

« Euh … Juste Ric Auré, ça suffira, ne vous en faites pas. Allons-y d’accord ? »

Elle me fait un étrange sourire mais je ne comprends pas ce qui se passe exactement. Je ne sais pas … Je n’ai pas peur de ce sourire, il est plutôt … tendre ? Ou alors, je me trompe ? Mais elle me sourit, qu’est-ce que ça veut dire exactement ?

« Tu peux prendre ma main si tu le veux. Et ne te préoccupe pas du regard des autres. Ce que les autres pensent n’est pas important. Tu es peut-être sale maintenant mais tu seras resplendissante dans quelques heures, tu verras. On va aussi laver tes habits. »

« Ça a l’air merveilleux. Vraiment merveilleux. »

« Et encore, tu n’as pas tout vu … Enfin bon … On va aussi te donner de quoi manger. Je ne peux pas te laisser seule dans cet état. »

« Est-ce que je suis spéciale ? » me demande-t-elle alors que je m’arrête dans mes mouvements. Je me tourne vers elle, lui souriant :

« J’aime aider toutes les femmes et hommes-pokémons que je rencontre. Même si comme il faut s’en douter, beaucoup de femmes-pokémons sont présentes … bien plus que des hommes-pokémons. C’est même plutôt rare … »

« Est-ce que je suis spéciale ? » répète-t-elle alors que je renifle son odeur. Vraiment, ce parfum est magnifique à sentir. Je l’adore.

« Tu l’es … Allons-y, nous devons rentrer. »

Je ne sais pas ce qui m’est arrivé mais je lui ai dit ça. Mais elle semble heureuse et me sourit. Avec elle, je quitte les rues pour retourner jusqu’à mon appartement. Je pénètre à l’intérieur, invitant la Fragilady à m’accompagner.

« Tu es de retour, Ric ?! Tant mieux, tu m’as tant … »

Calsidya s’arrête dans ses propos, perdant son sourire alors qu’elle me voit arriver avec la Fragilady. Sans même regarder la Momartik, je me tourne vers la demoiselle aux cheveux verts avant de désigner une porte :

« La baignoire se trouve là-bas. Tu devrais t’y rendre dès maintenant. »

« Merci beaucoup, messire Ric. J’y vais de suite. »

« Qu’est-ce que c’est que ça, Ric ? » demanda Calsidya, rougissante de jalousie.

« Ce n’est pas ça, c’est une Fragilady que j’ai trouvée dans la rue. Tu as vu son état non ? Alors, évite les scènes de jalou … »

« Ric ? Est-ce que tu peux m’expliquer ce qui se passe ici ? »

Voilà maintenant que Séphyria fait son apparition, ayant remarqué la Fragilady. Pfff … Pourquoi est-ce que je dois toujours m’occuper de tout ça ? Seule Tritani reste muette ou presque, ne faisant que me regarder avec appréhension.

« Rien de spécial. J’ai juste secouru une Fragilady. Ce n’est pas la première personne que je sauve, ça ne sera pas la dernière, voilà tout. Vous êtes vraiment paranoïaques, les filles. »

« Et quel est son nom, Ric ? »

Hein quoi ? Qu’est-ce que … Séphyria me pose une question absurde ! Son nom ! Son nom … C’est … Je ne sais même pas tiens. Je me dirige vers la salle de bain, toquant avant de demander d’une voix calme :

« Dites, ma petite demoiselle Fragilady, quel est votre nom ? »

C’est absurde. Je n’ai même pas pensé à cela ! Ce n’est pas dans mes habitudes de parler de la sorte ! Enfin de penser aussi bêtement !

Chapitre 7 : Un doux parfum

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Chapitre 7 : Un doux parfum

« Quand même … Ces SMS … J’en reçois plus pendant plusieurs jours mais ensuite, j’en reçois et ces informations … »

Je tiens mon portable en main, le présentant aux trois femmes ainsi que les messages écrits. Il n’y a pas que ça, loin de là même. Je ne sais pas … J’ai l’impression que cette écriture ou du moins, le ton utilisé m’est familier.

« Malheureusement, je ne sais pas comment réussir à suivre la trace de ce portable, enfin de ces SMS mais si tel est le cas, nous pourrions alors peut-être trouver une solution ? »

« Savoir qui est derrière tout ça ? Mais si c’est un piège, Ric ? » demande alors Séphyria tandis que j’hausse les épaules, lui répondant :

« Je ne sais pas … Si c’était vraiment un piège, du monde nous attendrait dans les différentes localisations non ? Grâce à ces données, nous avons pu les envoyer à la Fronse. D’ailleurs, Casior m’a signalé qu’il prépare déjà plusieurs troupes, jointes avec d’autres pays pour lancer un assaut simultané sur toutes ces localisations. »

« Mais qu’est-ce qu’ils feront alors ? Ces enfants n’auront quand même aucun endroit ou vivre non ? Est-ce que tu crois vraiment qu’ils auront leurs places ici ? Ca ne changera rien à leurs destins … loin de là même. »

« Je trouverai bien une solution pour eux. J’en suis sûr. »

J’en suis convaincu. Il y a une solution pour tous les sauver. J’en suis sûr et certain ! Je peux trouver la solution ! Ah … Bon … Qu’est-ce que …

« Je vais aller faire quelques pas pour me promener. Non, pas besoin de m’accompagner. Je vais m’aérer l’esprit, c’est tout, rien de plus. »

« D’accord … Comme tu veux mais fais attention, s’il te plaît. »

Je sais bien qu’elle est inquiète, très inquiète même mais pas besoin de s’en faire pour autant. Je ne risque pas d’avoir … Enfin bon … Comment dire … Il n’y a rien de tellement effrayant en soi. Je ne sais pas comment la rassurer. J’embrasse Séphyria sur les lèvres alors que je vois déjà Calsidya qui tend les siennes. Tritani est juste immobile, rougissante faiblement comme une enfant. Elle a juste ses lèvres humides, signe qu’elle attend aussi quelque chose.

« Vraiment … Vous avez de la chance que Séphyria accepte ça. »

Je leur dis cela avant d’embrasser les deux femmes plus rapidement qu’avec Séphyria. Tant que ce ne sont que des baisers et rien de plus, je pense que ça peut aller. Même si Calsidya … quand même … Elle utilise des tactiques assez viles et basses.

« Bon ! Je m’en vais, attention à vous les filles. »

Pourtant, elles me répliquent la même chose que Séphyria quelques secondes auparavant. Vraiment … Qu’est-ce que j’ai fait pour mériter ça ? Je quitte l’appartement alors que je me demande combien de temps tout cela va prendre. Cette situation est pesante. Cela fait maintenant presque une semaine ou alors un peu plus que je suis ici.

Je veux retrouver Dyamia … J’ai besoin d’elle … Maintenant que je l’ai retrouvée, j’en ai besoin. J’ai vraiment besoin de Dyamia. Je ne sais pas pourquoi mais mon corps la désire. Je dois être vraiment cinglé … Comment est-ce que je peux … désirer Dyamia alors qu’elle a une apparence de jeune fille ?

« Est-ce parce que mon corps attend ça depuis des années ? »

C’est bizarre car pendant toutes ces années, je ne me rappelais plus de son corps. Alors pourquoi maintenant ? Je ne comprends pas … Alors que je me promène dans la rue, je m’arrête, remarquant une petite ruelle … avec quelques sanglots qui en proviennent.

Qu’est-ce que … Je me tourne vers l’origine des sanglots, m’en approchant tout en restant méfiant. Une femme aux cheveux verts ? Elle doit avoir une vingtaine d’années, voire un peu plus. Mais … Qu’est-ce que ça veut dire ? Elle a aussi une fleur assez terne dans les cheveux … et des petits yeux rouges … Elle est sale, comme ses habits.

« Mademoiselle ? Vous êtes une Fragilady ? »

Je demande cela alors que les pleurs s’arrêtent. Elle lève son visage vers moi, montrant ses yeux rubis. Elle est vraiment … crade. A croire qu’elle a été roulée dans la terre pendant des heures. Et ses pauvres habits. Ça me fait tout autant mal que de voir un enfant dans cet état.

« Q … Qui … Qui êtes-vous ? » bredouille-t-elle, reculant un peu.

« Ohla ! N’ayez pas peur … Je ne vous veux aucun mal. C’est juste que … C’est étonnant de voir une jeune femme seule dans les rues de ce pays. Enfin … »

« Snif … Snif … Je suis bien une Fragilady … Vous … voulez payer mes services ? Même si je suis une adulte ? »

« Hein ? Mais non non ! Pourquoi est-ce que … Enfin non ! »

Je suis sous le choc. Enfin non, je devrais m’en douter. Je ne sais pas comment trop réagir alors que je m’approche d’elle. Elle se laisse faire tandis que je m’accroupir. Je ne sais pas … Je la trouve si chétive. Les Fragiladys sont des pokémons dont on doit prendre soin. Sa pauvre fleur sur le sommet de son crâne semble comme fanée.

« Je ne ferai jamais ça … Je ne … »

« Vous mentez. Vous êtes comme les autres hommes qui viennent en Thialende pour coucher avec des enfants. Je le sais parfaitement. Snif… »

« Je vous le promets, mademoiselle. Je ne suis pas comme ça. Si vous saviez, je suis accompagné par trois femmes pokémons. Une belle Altaria, une charmante Momartik et une timide Trioxhydre. Et pourtant, je ne leur fais rien de mal. Allons nettoyer ce joli visage. »

« Hein ? Qu’est-ce que … »

Elle semble surprise alors que je sors une bouteille d’eau de ma poche. Je m’en sers quand j’ai soif, dans ce pays, c’est assez fréquent. Je prends aussi un mouchoir que je garde habituellement. Je mets un peu d’eau sur le mouchoir avant de commencer à le passer sur le visage sali par la terre de la Fragilady.
Quelques secondes plus tard, voilà que je peux apercevoir son magnifique visage. C’est vrai … Elle aussi est une sacrée beauté. Elle doit être issue des dernières générations de pokémons humanisés puisque son visage est de couleur presque pareil à celui d’un humain sauf un peu plus blanc comme celui d’une Fragilady.

« Voilà … Tu es quand même bien mieux comme ça. Et si tu me racontais tout depuis le début ? Tu ne crois pas que ça serait mieux ? »

Elle hoche faiblement la tête alors que je ressens une drôle d’odeur qui émane d’elle. Une odeur plaisante, vraiment très plaisante même. Un peu comme une odeur enivrante. Hmm … Très bonne odeur même.

Chapitre 6 : Ne pas oublier sa place

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Chapitre 6 : Ne pas oublier sa place

« C’est donc ainsi ? C’est pour cela qu’il me laisse faire ? »

« C’est étrange mais non pas absurde … Ric n’est pas obligé de savoir que tu es vivante. »

« Mais il veut prendre ses précautions. Sauf que même ainsi, si je devais mourir, Ric ne se priverait pas pour venir ici … Je te rappelle qu’il veut te tuer. »

« Nul besoin de me le rappeler … Je le sais parfaitement. Et il veut aussi tuer Emairon. Mais bref, tu es maintenant au courant. Même si je ne … Qu’est-ce que tu fais avec mon portable ? » demande Loïc, intrigué par la jeune fille.

« Tu n’étais pas là pendant une bonne semaine, qu’est-ce que tu crois que je fais ? Je continue de jouer à Arbok. Ton ancienne version est obsolète. »

« … … … N’oublie pas d’inscrire ton record si tu en bats un. »

« Je ne suis pas très douée avec ces jeux mais au moins, ça me diverti. Il le faut bien. Quant à Rérox, il reste encore avec moi ? Tu n’es pas venu le chercher la dernière fois. »

« Je préfère qu’il reste avec toi. Il semble plus t’apprécier qu’autre chose, surtout que tu as l’odeur de Ric avec toi. »

« Mais elle n’est pas encore assez imprégnée … Je veux plus que son odeur. » murmure doucement la jeune fille aux cheveux noirs.

« Comme tu le désires mais dès que tu as terminé avec mon portable, rends-le-moi. Il faut que j’aille discuter avec Emairon. »

« Oh ? Au sujet de quoi ? Est-ce que je peux le savoir ? »

« Tu n’as qu’à y réfléchir. Bon … Je reviendrai récupérer mon portable après. Rérox … »

Le Mastouffe reste de marbre, posant juste ses yeux sur le vieil homme. Il semble acquiescer puis referme les yeux alors que la jeune fille continue de pianoter sur le portable, vraiment amusée par la situation. Loïc quitte le dôme, la laissant seule avec le chien.

« Vraiment … Qu’est-ce que les vieilles personnes sont embêtantes, tu ne trouves pas, Rérox ? Dire qu’à l’époque, tu n’étais encore qu’un petit Ponchien. Tu t’en rappelles ? »

Bien entendu qu’il s’en rappelle ! Il s’amusait même avec les cinq enfants ! Mais bon, c’est un temps révolu et ils ne peuvent pas revenir en arrière sur cela, loin de là même. Le Mastouffe pousse un petit glapissement.

« Ne t’en fait pas, ça sera bientôt terminé … et bientôt, nous serons tous réunis comme auparavant. Qu’est-ce que tu en dis ? »

« Mastouffe ! Ouffe Ouffe ! Mastouffe touffe ! » répond le pokémon canidé avec envie. Il est très motivé aussi à l’idée de retrouver Ric, n’ayant pas pu la dernière fois.

« Avant de partir … Loïc. Pensez-vous vraiment que c’est une bonne idée ? »

Hors du dôme, deux personnes semblaient attendre Loïc, réticents à ce qui venait de se passer. Le vieil homme se tourne vers une femme et un homme qui se ressemblent presque. Deux Tranchodons humanisés. Avec lenteur, il murmure :

« De quoi est-ce que vous parlez exactement ? »

« De la jeune Dyamia. Lui parler ouvertement en ce qui concerne les projets … »

« Elle était déjà au courant de cette histoire, ça n’a rien d’étonnant. De même, cela ne vous concerne pas le moins du monde. »

« Nous ne voulions que vous mettre au courant, rien de plus. Cela ne nous semble pas correct et sécurisé de parler de cela avec cette jeune fille. »

« Vous n’êtes que des pokémons humanisés, ne l’oubliez jamais. »

Il dit cela avec neutralité bien qu’une pointe de méchanceté se fait entendre. Les deux dragons haussent un sourcil, un peu étonnés des paroles de Loïc. D’habitude, celui-ci n’est guère aussi … vindicatif dans ses propos.

« Hmm … Je me suis un peu … Enfin bref … Ne recommencez plus cela … Quant à Dyamia, j’en fais mon affaire. Vous, de votre côté, vous avez sûrement votre mission à accomplir, n’est-ce pas ? Il a dû vous prévenir. »

« Nous devons trouver le dénommé Ric, celui qui a réussi à manipuler Tritani au point de réussir à la faire tuer son propre frère. »

« C’est donc ça qu’il a dit … Je vois, je vois … Bref … »

« Qu’est-ce que vous voulez dire par là, messire Loîc ? » demanda la Tranchodon féminine, Loïc poussant un léger soupir, répondant aussitôt :

« Rien de bien important. Rien du tout même. »

« Si vous le dites … Nous allons donc vous laisser tranquille. »

« Faites donc … Faites donc … » dit l’homme en faisant un petit geste de la main.

Il laisse seules les deux Tranchodons avant de s’éloigner de son côté Il en avait déjà assez fait … normalement. Maintenant, il devait se diriger vers l’endroit où se trouvait Emairon et lui parler de cela. Il fait quelques pas, se disant qu’il doit d’abord récupérer son portable … avant de murmurer pour lui-même que ce n’est pas nécessaire.

« Emairon … Est-ce qu’il a encore ses problèmes de cauchemar ? Je vais lui poser la question pour voir. Il me tiendra alors au courant … Humpf. »

C’est compliqué … Tout se complique de jour en jour. Beaucoup trop pour qu’il ne puisse s’occuper de tout ce qui se passe. Il fait plusieurs minutes de marcher, toquant à la porte de la chambre d’Emairon, la voix du Gallame se faisant entendre faiblement.

« Rentrez … Enfin … Loïc … Je sais que c’est vous. »

Il pénètre à l’intérieur, constatant l’absence de lumière ou presque. Tout est sombre, plus que sombre même. Le Gallame est ainsi depuis des semaines … Depuis la mort de Lania. Enfin, cela a empiré de plus en plus.

« Emairon ? Nous devons parler tous les deux … Maintenant. »

« Faites donc … Loïc … Faites donc. »

Les deux hommes ont des choses à se dire. Loïc se dirige vers l’endroit dont il entend la voix, trouvant Emairon recroquevillé sur lui-même, adossé à un mur. Bon … Ils vont avoir une petite discussion tous les deux. C’est la moindre des choses qu’il puisse faire.

Chapitre 5 : Nécessité

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Chapitre 5 : Nécessité

« Où se trouve le chef ? J’aimerai lui parler maintenant. »

« Pourquoi cela ? Qu’est-ce qu’il y a de si important ? »

« Cela concerne Dyamia. Je n’ai pas de temps à perdre. Laissez-moi le voir. » déclare Loïc, un peu irrité par les paroles de Dyamia. La jeune fille est prête à mourir ? Comme si de rien n’était ? Ce n’est pas normal ! Balzak doit lui donner des explications !

« D’accord, d’accord mais vous ne pourrez pas dire que je vous ai pas prévenu. »

L’homme hausse les épaules, laissant passer Loïc qui passe par l’ouverture de la porte. Il prend une profonde respiration. Il doit se calmer. Ce n’est pas normal ce qui se passe. Pourquoi se débarrasser d’elle ? Après plus de vingt ans ?

« Balzak ? Est-ce que je peux vous questionner sur un point ? » dit-il alors qu’il aperçoit celui qui fut auparavant le scientifique en chef de la Triafa, ayant perdu depuis le temps la première partie de son titre bien qu’il reste l’un des hommes les plus intelligents de cette planète. Celui-ci se tourne vers lui, haussant un sourcil.

« Que se passe-t-il ? Laisse-moi deviner, il s’agit de Dyamia, n’est-ce pas ? »

« C’est exact. J’ai appris qu’elle allait être sacrifiée ou tuée ? Pourquoi cela ? C’est étonnant de votre part alors qu’il s’agit d’une pièce maîtresse de la Triafa. »

« Si ce n’est que ça qui t’inquiète, sache qu’elle sera encore utilisable pour le moment. Le projet est de toute façon au point mort. »

« Le projet ? Adomantxys ? Qu’est-ce qui se passe avec lui ? Pourquoi est-il stoppé selon vos dires ? Il y a quelque chose d’important ? »

« … … … Je ne peux pas continuer sans avoir le dernier composant. Elle a déjà tout ce qu’il faut ou presque … Mais il manque la chose la plus importante. »

« Et qu’est-ce donc alors ? »

« L’ADN frais de Ric Auré. Tu le sais parfaitement … non ? Tu devais t’en douter. »

« Vous voulez donc que l’on aille le chercher mort ou vif ? » demande calmement Loïc, le vieil homme en face de lui éclatant de rire.

« Je me suis toujours demandé comment tu peux réagir ainsi. Toi qui a décidé il y a plus de vingt ans d’éliminer ton meilleur ami. »

« Je sais juste où se trouvent mes priorités et le « bon côté » des choses.  Voilà tout … »

« Tes … priorités … héhéhé. Oui … Quant à Ric, il vaut mieux réussir à l’obtenir vivant mais ne te déplaces pas. Il viendra de lui-même. Une épine dans le pied, voilà ce qu’il est. Mais je sais qu’il viendra la chercher … Il veut la retrouver. »

« Vous voulez donc vous servir de Dyamia comme appât, c’est bien cela ? »

« Exactement … Et lorsqu’il sera capturé, nous pourrons enfin nous débarrasser d’elle. »

« Je vois … Je vois … Je ne vais pas vous déranger plus longtemps, surtout si vous devez vous concentrer sur le projet Adomantxys. »

« Fais comme tu veux. Oui … Il faut que je vérifie ses capacités. »

Ses capacités ? Qu’est-ce qu’il était réellement en train de créer ? Encore un monstre ? Une engeance encore plus horrible ? Il n’en avait aucune idée, il ne pouvait seulement que l’imaginer. Oui … Imaginer ce qui était en train de se préparer. Il hoche la tête positivement, prenant une longue respiration avant de s’en aller.

Dyamia allait donc être sacrifiée … pour retrouver Ric. Dommage pour elle, vraiment dommage. Il peut toujours la prévenir mais elle est déjà au courant. Ca ne changerait rien à la situation de toute façon.

« L’ADN de Ric ? Est-ce que ça a un rapport avec … »

Ce qu’il avait appris auparavant ? Ca ne serait pas réellement étonnant en un sens mais bon … C’est inquiétant, très inquiétant même. Et problématique aussi, très problématique. Enfin, cela ne le concerne pas le moins du monde.

« Je n’aurai qu’à discuter de cela avec Dyamia. Hmm… D’ailleurs … »

Cela serait un sujet de conversation intéressant mais en même temps. Qu’avais-t-elle fait sur le portable ? Le problème est … qu’elle n’a aucun record au Arbok. Elle n’a pas joué avec le portable, loin de là. Qu’as-t-elle fait donc alors ?

Il ne peut pas le savoir mais il allait devoir se méfier de ce qu’elle faisait avec. Peut-être qu’il lui offrait trop de libertés ? Si tel est le cas, il va devoir alors le restreindre. Surtout si elle devient inutile bien assez tôt.

« Peut-être alors qu’il vaut mieux que j’en parle à Emairon aussi. »

Hmm … Vraiment … Qu’est-ce que ça veut dire ? Exactement ? Il ne comprend pas. Cela cloche un peu dans sa tête. Il a l’impression de tout confondre. Mais il n’y a pas que ça … Loin de là même. Très loin. Il passe une main sur son front, gémissant un peu de douleur.

« Ah … L’âge ne me fait pas de cadeau. »

Pas du tout même. A force de voyager et même si son corps le supporte, un moment, il le lâchera mais il se l’est promis : il ne faillira pas maintenant. Il ne peut pas abandonner alors qu’il est si près du but. Il ne reste plus grand-chose à faire … Plus du tout même. Ah … Ah … Ah … Ah …

« Je ferai mieux d’aller plutôt me reposer. »

C’est exactement ça … Il se dirige vers ses propres quartiers, pénétrant dans sa chambre. A l’intérieur, il se débarrasse de sa veste, allant vers un mini-bar. Ouvrant à l’intérieur, il prend un verre et de quoi le remplir, s’installant sur son fauteuil.

Relevant ses manches, il regarde deux bracelets faits de métal. L’un porte son propre nom … L’autre … Pfff … Il boit d’une traite le contenu de son verre, penchant sa tête sur le côté avant de souffler d’une voix lente :

« Bientôt … Ca sera bientôt fini … Oui. Je sens que c’est proche. »

Très proche même. Tout n’est plus qu’une question de temps. Il faut qu’il se prépare mentalement à cela … Peut-être que cela allait se finir pour lui.

Chapitre 4 : Déjà au courant

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Chapitre 4 : Déjà au courant

« Dyamia ? Je peux savoir ce à quoi tu joues actuellement ? »

« A Arbok. » déclare la jeune fille aux cheveux noirs alors qu’elle tient dans sa main un portable. Elle s’adresse au vieil homme qui est en train d’observer un dossier la concernant. « C’est un jeu où tu contrôles un Arbok qui doit avaler des fruits et qui grandit au fur et à mesure. C’est un jeu assez simpliste mais intemporel. »

« Je sais ce qu’est Arbok, Dyamia. Hmmm … Ton corps, ça a l’air d’aller, non ? Aucun problème avec celui-ci ? Je ne crois pas avoir vu des hommes récemment ici. »

« Il semblerait que je ne sois plus bonne à grand-chose. Hahaha ! »

La jeune fille aux cheveux noirs s’exclame avec amusement alors qu’elle continue de tapoter sur le portable avec une certaine frénésie. Si cela n’est qu’un jeu, elle est comme exaltée par rapport à celui-ci. Ou alors, est-elle réellement en train de jouer ?

« Plus bonne à grand-chose … Qu’est-ce que tu veux insinuer par-là ? »

« Oh ? Tu n’es pas au courant ? Tu n’auras qu’à poser la question au chef de la Triafa, tu ne crois pas ? Ca sera bien mieux même. »

« Et si tu me disais plutôt où tu veux en venir ? Ca sera beaucoup plus simple. »

« Non, non … Mais bon … Aller … C’est bien parce que tu m’as prêté ce portable que je vais te répondre. Tiens ! » dit la jeune fille avant de se relever de son lit, s’approchant de lui.

Elle lui tend son portable, gardant son sourire aux lèvres. Un sourire qui a quelque chose d’assez malheureux … et amusé. Il reprend son portable, la regardant avant de demander :

« Et si tu m’expliquais plutôt ce que tu veux dire par là ? »

« Je vais le faire, ne te presse donc pas, ça ne sert à rien. Tu veux vraiment savoir ? Tu demanderas confirmation mais je sais qu’il veut se débarrasser de moi. Il n’attend plus que le bon moment car tu vois, je ne suis pas … si « docile » comme il a pu le remarquer. »

« Je l’ai aussi remarqué mais ça ne change rien … Attends ? Répète ? »

« J’ai dit qu’il allait tout faire pour me tuer … Je ne sais pas par quelle méthode mais ça ne sera pas une méthode directe. Je suis bien plus forte que les ridicules petits pokémons humanisés que vous avez créés. »

« Je le sais parfaitement … »

Mais cela le dérange. Quelque chose le dérange dans cette discussion. Rien que le fait qu’elle sache qu’elle va mourir, qu’est-ce que ça veut dire ? Et puis, elle semble si sereine et si calme. Ce n’est pas normal, loin de là. Il reprend d’une voix lente :

« Et cela ne te fait donc pas peur de savoir que tu vas bientôt mourir ? »

« Mourir ? Moi ? HAHAHA ! Quelle bonne blague, Loïc. Quelle bonne blague. »

« Ce n’était pas vraiment fait pour être drôle … Dyamia. »

Il pousse un soupir un peu exaspéré. Elle ne semble pas comprendre le sérieux de la situation. Pourtant, elle perd son sourire, murmurant d’une voix douce :

« Comme si je pouvais mourir … Ric est déjà en Thialende. Je le sais parfaitement. Il n’arrêtera pas jusqu’à ce qu’il me trouve et me libère. »

« Tu as tellement confiance en ses capacités ? »

« Confiance ? Même pas … Loin de là. Je sais juste que ça se passera ainsi. » déclare la jeune fille aux cheveux noirs, éclatant d’un rire tonitruant.

C’est juste ainsi et pas autrement. Elle a confiance en Ric … C’est aussi simple que cela. Vraiment très simple même. Elle retourne se coucher sur le lit, les bras et les jambes tendues sur les côtés. Elle ouvre la bouche, poussant un petit bâillement avant de dire :

« Bon … Je pense que je vais aller me reposer donc si tu veux bien partir. De toute façon, je n’ai plus besoin de ton portable pour jouer, Loïc. »

« Si tu m’appelles uniquement pour cela, ça va être problématique. » déclare Loïc alors qu’il soupire à nouveau. Pour aujourd’hui, il est vraiment fatigué, il le reconnait.

« Oh … Il faut bien quand même que tu te rendes utile non ? Tu peux t’en aller. Vas donc voir ton chef tant apprécié. »

Il n’aime pas quand elle parle de la sorte. Néanmoins, il hoche la tête positivement avant de quitter cet endroit, la laissant seule. Il allait bien voir le chef … et lui demander quelques explications d’ailleurs. Ce n’est pas normal.

« Hmm ? Finalement parti donc ? »

Elle tourne son visage vers l’entrée du dôme. Avec lenteur, elle fait réapparaître le Mastouffe hors de sa pokéball. L’imposant chien apparait, commençant à lui lécher le visage alors qu’elle ne semble plus si joyeuse.

« Je me demande s’il arrivera à temps … Je ne peux pas réellement m’enfuir … non ? »

« Mas … Mastouffe ? »

« Il te manque aussi, n’est-ce pas ? Oui … Il me manque … Tout mon corps ne réclame plus que sa présence … son odeur … Mais je suis tellement salie … tellement terne … tellement faible réellement. A cause de ce corps … Je veux pouvoir m’exalter, me libérer de ces chaînes qui entravent mon corps. Je veux paraître telle que je suis. »

Le chien pousse un petit glapissement triste alors qu’il vient coller sa truffe contre la joue de la jeune fille. Celle-ci émet un petit rire, caressant son crâne avant de dire :

« Ne t’en fait donc pas. Tu vas pouvoir revoir Ric, ça commence à faire longtemps hein ? Mais jamais aussi longtemps que moi. Tu imagines ? J’ai attendu pendant presque plus de vingt ans ! Vingt ans ! Mais j’en suis toujours aussi amoureuse. »

« Mastouffe ! Ouffe ouffe ! »

« Oui … Je t’avoue que je n’en peux plus d’attendre. Je le veux près de moi ! Je le veux vraiment ! Je le veux contre moi ! Contre mon corps ! Hmmmm ! »

Elle prend son oreiller avant de le serrer fortement contre elle. Elle a envie d’étreindre un corps bien plus chaud. Rien que le fait … de penser à cela la rend toute chose. Elle a envie enfin … d’aimer quelqu’un … d’aimer Ric.

« J’espère qu’il ne tardera pas … Je l’espère vraiment … tellement même. »

Elle ferme les yeux, une main posée sur le crâne du chien qui reste à ses côtés, au pied du lit. Elle a sommeil … mais elle va faire de jolis rêves.

Chapitre 3 : Informateur anonyme

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Chapitre 3 : Informateur anonyme

« Il s’est passé quoi, Tritani ? Ric en fait une tête. »

« Nous avons trouvé des pédophiles … et des poképhiles … Enfin … Il y avait des enfants pokémons qui se trouvaient dans les rues. »

« Ah … Il fallait s’en douter. Dès l’instant où la Triafa peut se faire de l’argent, elle n’hésitera pas à utiliser tous les moyens, même les pires, pour arriver à ses fins. »

Séphyria parle avec Tritani alors que je sens déjà la poitrine de Calsidya qui vient me toucher le dos. Contrairement à son existence même, la Momartik est plus que chaleureuse, passant ses bras autour de mon cou tout en me souriant doucement. Enfin, je m’en doute sur ce dernier point puisque c’est habituel chez elle.

« Ne t’inquiètes donc pas … Ric. C’est normal … Enfin … Dans ce pays … Mais tu ne peux pas sauver tout le monde, tu le sais non ? »

« Mais ne rien faire est encore pire … Mais je ne pouvais pas … Si nous nous faisons repérés par la Triafa tout de suite, c’est perdu d’avance. »

« Oui bien entendu … Mais ne te fait pas de mal pour ça. Tu n’es pas omnipotent, tu ne peux pas être partout et sauver tout le monde, n’est-ce pas ? »

« Surement … Oui … Enfin … Je crois que … Ah … Un message sur mon portable. Surement Alphonse qui veut m’insulter car je l’ai pas prévenu. »

Je pousse un soupir alors que je m’extirpe des bras de Calsidya. Je commence à appuyer sur les touches de mon portable avant d’hausser un sourcil. Un message d’un destinataire inconnu ? Qu’est-ce que … Encore une publicité ? Enfin, il y a des chances ? Je reste méfiant et je suis déjà prêt à briser mon portable mais je décide d’ouvrir le message

« Hein ? Mais c’est … » commence-je à dire avec étonnement et surprise.

Les trois femmes s’approchent de moi alors que je reste scotché à mon écran de portable. Comment est-ce possible ? Ce n’est … enfin ! Ce n’est pas normal ! Enfin ! Normalement ! ENFIN ! CE N’EST PAS …

« Je ne rêve pas ou alors, ce sont des plans ? Des endroits où se trouveraient … »

« Attends un peu, Calsidya. Tritani ? Tu viens avec moi ? Il y a une localisation non très loin d’ici. On va y jeter un œil. Ric ? Tu sais qui a envoyé ça ? » me demande Séphyria.

« Pas du tout mais … Faites attention. Je vous laisse faire car vous savez voler mais quand même … On ne sait pas du tout ce qui risque de vous attendre, d’accord ? »

« Ne t’en fait donc pas … Nous sommes deux dragonnes. Pour nous mettre à terre, il faudra faire bien mieux que ça de toute façon. »

« Je vais l’accompagner. Nous serons deux pour nous protéger mutuellement. »

Je le sais parfaitement, Tritani. Je le sais parfaitement. Je soupire après les propos de la Trioxhydre alors que je réfléchis à tout cela. Qui aurait pu m’envoyer une telle information ? Je m’assois sur le canapé, remarquant que tout a été rangé alors que je suis songeur.

Quelques minutes plus tard, Tritani et Séphyria sont parties et j’entends l’eau qui s’écoule de la salle de bains. Ah ? Elles ont oublié de … Ah non ! Quel idiot. Il reste Calsidya. J’allais commettre l’erreur suprême : celle de croire que Calsidya n’en profiterait pas. Je m’apprête à visiter les différentes pièces, n’ayant pas encore eu réellement l’occasion de le faire auparavant. Mais dès mon premier pas, une porte s’ouvre.

« Oh ? Tu comptais aller dormir, Ric ? »

Et voilà. Je devais m’y attendre. Calsidya n’avait qu’une serviette autour du corps … et avec ça, difficile de cacher ses seins correctement. Je ne fais qu’hocher la tête, me dirigeant tout de suite vers la chambre mais je la vois qui m’accompagne.

« Nous avons décidé qu’il valait mieux dormir tous ensemble plutôt que chacun de notre côté. Désolée, Ric mais il faut donc que je prenne le même chemin que toi. »

Bien entendu, bien entendu. Je la laisse passer, murmurant que ce n’est pas un problème. Elle peut y aller d’abord, moi, ça attendra. Mais elle ne me laisse pas le temps de m’échapper, prenant ma main alors que la serviette tombe au sol, la dévoilant complètement nue. Elle me force à poser une main sur son sein gauche, le téton entre mes doigts. Gloups …

« Ric ? Et si nous en profitions ? Tritani et Séphyria ne seront pas là pendant une bonne heure non ? J’en ai assez d’attendre, tu le sais hein ? »

« Je suis désolé … Mais je n’avais rien promis. Et tu t’en doutes qu’avec Séphyria, nous n’avons pas fait grand-chose ces derniers jours. Donc tu t’en doutes aussi que je suis sur le point d’exploser … Donc tu as décidé d’en profiter, n’est-ce pas ? »

« Oh que oui ! Et pas qu’un peu ! Et puis … Est-ce que je ne suis pas assez jolie pour toi ? »

Oh ! Elle est plus que belle, peut-être pas d’une beauté surnaturelle et noble comme celles des deux dragonnes mais … Elle a son propre charme. Et je ne pense pas à ses mamelons un peu trop généreux chez elle. RAH ! Il faut que j’arrête de penser à ça !

« Ric ! Et moi ? Et Tritani ? De notre côté, on peut juste vous entendre toi et Séphyria sans que nous ayons quelque chose en retour ? Est-ce que tu trouves ça logique et normal ? »

« Ce n’est pas question d’être logique ou normal, loin de là ! Ce n’est pas du tout pareil, tu le sais parfaitement non hein ? » dis-je avec un peu d’agacement alors que je commence à perdre un peu patience. Finalement, je me positionne bien en face d’elle, reprenant la parole sur un ton légèrement irrité :

« Nous n’allons pas ravoir cette conversation, Calsidya. Déjà que j’accepte à peine que vous m’embrassiez alors que ça ne devrait pas être normal et … »

« Nous devrions aller dans l’un de ces pays où les hommes peuvent avoir plusieurs femmes ! Qu’est-ce que tu en penses ? Ça serait une excellente idée non ? Ici, je crois que ça serait accepté n’est-ce pas ? » me dit-elle alors que j’en ai rien à faire. Je … ne veux pas, je crois.

« Non et non. Bon … Vas finir de te sécher et de t’habiller. Ensuite, moi … Il faut que j’aille m’occuper de ce problème par ta faute. »

J’ai honte de parler d’une telle chose à une personne … qui n’est plus vraiment une inconnue. Sans crier gare, elle pose une main sur mon entrejambe cachée par mon pantalon. Je ne dis plus rien du tout mais je lui repousse la main. Quelle idiote ! Je vais … AH ! Je m’enferme dans la salle de bain alors que je l’entends soupirer. Si ça ne tenait qu’à moi, je n’hésiterai pas un instant … mais … Il y a Séphyria et je ne peux pas.

Une demi-heure plus tard, je suis assis sur le canapé, soulagé et calme alors que Calsidya a sa tête posée contre mon épaule, habillée correctement. Voilà … C’est mieux … Beaucoup mieux même. Finalement, Séphyria et Trtitani revinrent, la mine déconfite

« Ric … Les informations étaient correctes. Il y a bien … comme une usine … Enfin … Ca ressemble à une usine mais il y a parfois quelques enfants qui en sortent. J’ai cru en voir un seul sortir … C’était bien un enfant pokémon. Je … Il faudrait que l’on sache qui t’a donné cette information. »

Je le sais bien … Je le sais bien … Mais surtout, qu’est-ce que nous pouvons faire avec elle hein ? Avec cette information ? On ne va pas arrêter ce genre de … choses en un claquement de doigts. Puis je me dis que j’ai déjà fait tellement … Alors peut-être que cela m’aiderait à trouver où est Dyamia ? Peut-être que … C’est sur son corps que les scientifiques récupèrent des données pour créer ces enfants ?!

Chapitre 2 : Service sexuel

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Chapitre 2 : Service sexuel

« Tu es sûr, Ric, que l’on a bien fait de venir sans Alphonse et Roubé ? »

« Ils nous ont déjà assez aidé. Il n’y a pas besoin de plus … Loin de là même. »

« Comme tu le veux … Je n’aime pas que l’on leur cache des choses, surtout pas à ma sœur. »

« Je suis désolée, Séphyria … Mais je préfère réellement. »

C’était aussi simple que cela même si ça ne devait pas plaire à Séphyria, voilà tout. Je pousse un léger soupir alors que l’avion va bientôt atterrir. Dommage que le décor ne soit guère réellement enchanteur. Enfin, l’endroit où nous allons atterrir n’est pas vilain, loin de là, très loin même. Mais bon … Ce n’est pas le grand luxe non plus.

« C’est assez désolant en un sens. Les pays … pauvres comme celui-ci. »

« Calsidya, il y a toujours pire, si tu veux tout savoir. »

Je lui fais la remarque en me disant que ce n’est pas forcément le pays le plus pauvre que l’on verra dans notre existence. Ah … Oui … Mais la Thialende, en tant que policier, je sais comment ça se passe là-bas.

Et ce n’est pas plaisant, pas du tout même. Nous atterrissons finalement après quelques minutes alors que je descends rapidement de l’avion, accompagné par mes trois drôles de dames. Ah … Pff … Rien que le fait de voir cet endroit me déprime. L’aéroport est bien entretenu mais dès que nous le quitterons …

Non … Je ne veux pas y penser tout de suite. Il ne vaut mieux pas. Je pousse un soupir alors que je prends les bagages de Séphyria et moi. Je me tourne vers les deux autres demoiselles, leur disant que je suis désolé mais bon … C’est ainsi et pas autrement. J’ai mes préférences et elles le savent très bien. Sauf que voilà … Tritani soulève les deux valises comme si de rien n’était alors que j’ai l’air bien ridicule à peiner.

« Merci beaucoup pour ma virilité, Tritani. »

« Hein ? Comment cela ? Qu’est-ce que j’ai fait ? » bredouille la Trioxhydre, un peu désabusée sans réellement savoir pourquoi je dis cela.

« Rien du tout … Rien de rien … »

« Il est triste car tu es plus forte que lui … Je suis sûre que tu pourrais aussi porter ses valises sans aucun problème. »

« Bien entendu. Ric ? Si tu veux me les donner … »

« NON ! Il en est hors de question ! » hurle-je avec une colère pudique alors que j’accélère les pas pour éviter qu’elle me suive. Je sais parfaitement que Tritani a compris la situation mais bon … C’est gênant et offensant pour moi ! Très offensant même ! J’ai vraiment honte de ça ! J’aurai mieux fait de me taire ! Pourtant, je ne pensais pas à mal !

Pfff … Quel idiot de me prendre la tête pour une chose aussi basique et simple que ça ! Je suis sorti de l’aéroport et oui … Le décor est déjà bien moins paradisiaque. Je sais que j’ai pas choisi le plus bel avion mais voir quand même des mendiants rien qu’en sortant de là … C’est affreux. Ca me fait plus mal qu’autre chose.

« Ric ! Quand même … Tu n’es plus un enfant non ? Allons ! Arrête de bouder ! »

J’entends Séphyria qui vient derrière moi … Un enfant ? Bouder ? Je ne boude pas ! Pas du tout même ! Je me retourne pour lui faire face, souriant faiblement pour qu’elle comprenne parfaitement la situation. Je prends la parole :

« Je voulais juste voir le décor … J’espère que l’endroit où nous avons loué … est quand même assez bon … Car nous sommes quatre quand même. »

« Je ne sais pas réellement. Je n’ai pas vérifié plus que cela. Je t’ai fait entièrement confiance, j’espère ne pas m’être trompé … Je l’espère vraiment. » soupire Séphyria.

« Hey ! Dis tout de suite que je ne suis pas quelqu’un de confiance ! »

Pour me faire taire, elle vient m’embrasser alors que j’hèle un taxi. Déjà, Tritani et Calsidya arrivent alors que j’ouvre la porte pour laisser la possibilité aux trois femmes de monter à l’intérieur. Je m’installe au siège avant, donnant l’adresse où normalement l’hôtel nous attend. Enfin … Non … Ce n’est pas un hôtel mais une zone résidentielle normalement de bonne qualité. Enfin, un endroit où nous pourrons loger pendant plusieurs jours !

Quelques minutes plus tard, il nous dépose devant un bâtiment assez spacieux. En fait, ça semble être un endroit assez propre même. Disons qu’il n’y a pas de détritus dans les environs et c’est une bonne chose. Je me dirige vers l’appartement, regardant à l’intérieur. Tout est nickel … Vraiment.

« Je vais aller me promener pour voir les alentours. »

« Est-ce que … je peux t’accompagner, Ric ? » me demanda doucement Tritani alors que je pensais y aller seul. Mais elle me regarde avec ses petits yeux de femme-pokémon battu. Puis, je me rappelle une chose et dit :

« Tu peux … Comme Calsidya et Séphyria n’ont rien porté, je ne pense pas que ça les dérange de déballer nos affaires non ? »

Je savoure un peu ma victoire alors que Calsidya me tire la langue, mauvaise joueuse qu’elle est. Séphyria ne fait qu’hausser les épaules, souriant :

« Cela me semble normal. Je ne vois pas pourquoi je refuserai. Bonne route, Tritani, je te le confie. S’il a un geste déplacé, ne te laisses pas faire … même si ça serait le contraire. »

Le contraire ? Que Tritani ait un geste déplacé vers moi ? Ou alors qu’elle se laisserait faire ? Je ne sais pas vraiment où veut en venir Séphyria mais je quitte l’appartement avec Tritani. Après quelques pas, elle vient glisser sa main dans la mienne, me faisant un petit sourire. Lorsque nous sommes en privé, elle est … vraiment assez intimidée.

Je ne sais pas par quoi … Mais bon, j’accepte sa main. Ça ne promet rien de spécial de toute façon. Alors que nous marchons côte à côte, je vois ce à quoi je m’attendais. Des enfants … Ils ne doivent même pas avoir huit ans. Des jeunes garçons, des jeunes filles … Qui tiennent la main de différentes personnes, souvent âgées, souvent masculines.

« Je … Je voulais juste me confirmer cela … »

Je dis cela alors que Tritani serre plus fortement ma main, me désignant de l’autre libre une jeune fille. Qu’est-ce que … Elle a des cheveux roux mais surtout … Un petit haut orange avec un ovale jaune en son centre. Mais je ne m’attarde pas sur sa tenue … plutôt sur la queue orange qui dépasse de ses fesses, une petite flamme au bout.

« Une Salamèche ? Ça veut dire … quoi ça ? »

Comme si la pédophilie ne suffisait pas … Voilà que la poképhilie venait la rejoindre. Je regarde la Salamèche accompagné un homme qui doit avoir une bonne soixantaine d’années. Elle semble à peine comprendre ce qui se passe, contrairement aux enfants thialendais qui sont habitués à cela.

« Ric … S’il te plaît, est-ce que l’on peut aller la … »

« On ne peut pas, Tritani. Si on commence à se faire remarquer maintenant … »

Si on commence maintenant, tout sera fichu ! TOUT ! J’en … J’en ai assez ! Ah … Ah … Je dois plutôt me contrôler et ne pas m’énerver mais … Je pense à Dyamia. Il faut que je la sauve ! Il faut que … Je regarde Tritani qui vient de gémir, je serre beaucoup trop fort sa main. Je bredouille quelques excuses, lui disant qu’il vaut mieux rentrer.

Chapitre 1 : Déjà partis

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Chapitre 1 : Déjà partis

« Ric, Ric ! Qu’est-ce que tu penses de cela ? »

La Momartik humanisée presse aussitôt sa poitrine contre moi, oeuvrant avec un généreux décolleté dans son kimono. Je pousse un léger soupir, posant une main sur mon front.

« C’est très bien, Calsidya … C’est très bien même … Mais maintenant, si tu veux … »

« Ce n’est pas très gentil de ta part, tu n’as fait que semblant de regarder. Je voulais savoir si ce rouge à lèvres n’était pas trop visible quand même. »

Hmmm ? Elle parle du rouge à lèvres ? Pas de sa tenue ? Je suis tellement habitué à ce genre d’attaques de sa part que je n’ai pas fait attention. Je pose un doigt sur les lèvres, le retirant aussitôt avant de le lécher. Hmm …

« Goût cerise ? C’est un très bon choix, Calsidya. Tu peux aller le prendre si tu v… »

Je n’ai pas le temps de terminer ma phrase qu’elle m’embrasse subitement. Aussitôt, je lui fais retirer ses lèvres des miennes, m’apprêtant à crier en plein magasin. Mais c’est elle qui reprend la parole, me disant d’une voix amusée :

« Je pensais que tu voulais goûter un peu plus directement cela non ? Est-ce que je me suis trompée ? Je vais aller voir Séphyria. Je ne sais pas où se trouve Tritani par contre. »

Ah … Mais qu’est-ce que j’ai fait pour mériter cela ? Je me demande quelle idée m’est passée par la tête lorsque j’ai décidé de les emmener dans une boutique pour femmes. Ah … Peut-être pour me permettre d’oublier un peu cet échec de la dernière mission ? J’ai pu retrouver … Dyamia mais bon …

Je n’ai pas réussi à la sauver. J’ai encore aussi un autre goût sur mes lèvres, plus amer … Les lèvres de Dyamia avaient été si douces … si chaudes … Je m’en rappelle encore. Pourquoi cette sensation ? A cause de ce qui avait été dit auparavant ?

« Ric ? Est-ce que … cela sent bon ? J’aime bien l’odeur. »

« Hmm ? Laisse-moi sentir. » murmure-je avec lenteur alors que Tritani s’approche de moi, tendant un parfum. Elle en imprègne ma main.

« L’odeur est particulière … mais cela sent bon. »

Pfiou … C’est vrai que … Ça n’a pas l’odeur d’un fruit, c’est différent. Ça fait un peu tourner la tête mais en même temps, cela donne envie que l’on se rapproche bien plus de la personne pour humer parfaitement cette odeur.

« Je pense que oui. Ça t’ira très bien, Tritani. Si tu veux le prendre, tu le peux. »

« Merci beaucoup, Ric. Je t’aime. » me dit-elle tout simplement en rougissant, me donnant un rapide baiser sur mes lèvres. C’est vraiment elle ? Une terrifiante dragonne à trois têtes normalement ? Et pourquoi j’ai accepté ce baiser à la base ?!

Il ne me reste plus qu’à retrouver Séphyria. Je la remarque aussitôt, elle est du côté des shampoings et des crèmes de beauté. Je m’approche d’elle, tout souriant avant de poser ma main sur son bras, la faisant un peu sursauter.

« Alors ? Tu as trouvé quelque chose de bien, Séphyria ? »

« Je pensais à cela … Enfin … Même si mes ailes sont du coton … Je ne vais pas les laver avec de la lessive quand même. Bien que cela ait la consistance du coton, je peux les laver avec ça … Enfin, cela adoucit les cheveux mais ça marchera pour mes ailes. »

« Hmmm ? Des ailes dans lesquelles je peux plonger pour me reposer paisiblement ? Je suis bien entendu pour une telle idée ! »

« Idiot … Ce n’est pas comme ça que je le pensais mais d’accord. Par contre … Et cela … Puisque tu aimes les choses douces … Tu penses quoi de cette crème ? »

Je viens lui souffler dans l’oreille quelques mots, regardant en même temps sa réaction :

« Si c’est pour l’utiliser sur tout ton corps, je t’achèterai tout ce que tu veux comme crème. »

« Roh ! Ric … Quand même. Je suis sûre que Calsidya et Tritani t’ont encore donné une mauvaise idée, n’est-ce pas ? »

J’hoche la tête négativement bien que je garde mon sourire aux lèvres. Elle se trompe complètement. Mais bon, en même temps, ce n’était pas vraiment ça le souci. J’attends que les trois femmes aient terminé avec leurs choix.

Ah … Quand même … Voilà ce qui arrive quand on laisse une femme faire les magasins. Alors, quand il y en a trois ? Mais bon, avec nos économies et nos travaux respectifs, de toute façon, nous avons largement de quoi vivre paisiblement et correctement.
Mais si j’ai demandé à faire quelques achats … C’est bien parce que dès demain matin à l’aube, nous serons dans l’avion. Cela fait à peine une semaine depuis les évènements au Jipen mais j’ai décidé de ne pas perdre plus de temps avec cela.

Maintenant que les minutes s’écoulent, je reste près de la caisse, attendant que Séphyria et les deux autres femmes arrivent. Quand ce fut le cas, je paye le tout, souriant devant les achats. Heureusement qu’il n’y a pas les tenues qui vont avec car sinon, je risque de payer beaucoup trop même. Ah … Qu’est-ce que je ne ferai pas pour elles ?

Je me le demande sincèrement alors que je regarde les différents achats. Dans la voiture, Séphyria est assise à côté de moi pendant que je conduis. Calsidya fait la conversation avec Tritani bien qu’elle ne la laisse pas réellement parler.

Ah … Calsidya … Une Momartik, à la base, on s’imagine un pokémon assez froid et sinistre non ? Et qu’est-ce que j’ai eu ? Tout le contraire. Je me demande si ce n’est pas une blague ou presque. Ah … Vraiment … Mais bon ! Je ne vais pas me plaindre pour si peu non plus hein ? Il n’y a pas que ça ! Ah … Je mets une main devant ma bouche après que l’on soit descendus de la voiture.

Pour cette nuit, je vais aller me coucher assez rapidement comme ça, demain, je serai en pleine forme. Je ferme les yeux et je tente de trouver le sommeil bien qu’il n’arrive pas. C’est seulement lorsque Séphyria arrive que je me sente déjà un peu mieux, ma tête logée contre sa poitrine recouverte seulement par une nuisette.
Puis avant même que je m’endorme, je sens déjà que les deux autres femmes sont arrivées. C’est devenu une habitude … Une très mauvaise habitude même. Mais … Cela me permet de dormir plus paisiblement contrairement à ce que je pense. Je …

Aaaaaaaah ! Le lendemain, à peine le soleil levé que je suis déjà en train de bâiller. Dans l’avion, je suis assis à côté de Séphyria alors que Calsidya et Tritani sont derrière nous. Comme souvent, Calsidya vient me distraire. Ah … Bon … J’ai bien dormi mais je manque souvent de sommeil mais en même temps, je ne cauchemarde plus …

« Hmmm ? Toi, tu penses à me remercier pour avoir veillé sur toi. » me dit Calsidya, se penchant au-dessus de moi. Quand même … Pourquoi est-ce qu’elle a autant … de poitrine ?! C’est vraiment indécent ! Surtout quand ça se trouve au-dessus de ma tête ! Je ne préfère pas lui répondre, je ne veux pas vraiment parler de ça, non.